Le processus de désarmement de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP) a pris officiellement fin le 6 octobre 2015 à Ouagadougou, sous la présidence du Premier ministre, Yacouba Isaac Zida et des chefs d’état-major des armées de pays membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).
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Les chefs d’état-major des armées du Sénégal, du Bénin, du Ghana, du Nigéria, du Niger et du Togo ont pris part à la cérémonie.
Le président de la commission technique chargée du désarmement de l’ex-RSP, le colonel Salif Tinguéry est revenu sur les difficultés vécues au camp Naaba Koom II.
A l’en croire, de simples comportements hostiles, les soldats de l’ex-RSP sont passés à des menaces, puis à des agressions physiques sur les militaires chargés de l’enlèvement du matériel.

« Depuis sa création, le Régiment de sécurité présidentielle a été utilisé par le régime de Blaise Compaoré pour freiner les aspirations légitimes de notre peuple à une vie démocratique réelle », a déploré
le Premier ministre Yacouba Isaac Zida qui a dit que les soldats du RSP n’ont pas su tirer leçon de l’histoire du peuple burkinabè.
De ses explications, le coup d’Etat du 17 septembre n’était que le couronnement d’un plan savamment préparé par le général Gilbert Diendéré dont l’objectif était de mettre fin à la Transition et installer un régime de terreur.

Par la suite, le chef du gouvernement a salué le peuple burkinabè, la communauté internationale, l’Union africaine et la CEDEAO.

Il faut noter que la foule en liesse s’est emparée des blindés pour des exercices de pilotage.

Mathias LOMPO

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