Les différentes régions de l’organisation Global water Partnership (GWP) à travers le monde, ont tenu le 28 septembre 2018 leur réunion annuelle. La région Ouest africaine a regroupé des participants du Burkina Faso, de la Gambie et de la Guinée Conakry. La réunion s’est déroulée par visio-conférence. Pilotée depuis  Stockholm, elle a porté sur la nouvelle stratégie en cours de formulation de l’organisation pour la région de l’Afrique de l’Ouest.

 

La phase 2014-2019 du projet GWP pour la région de l’Afrique de l’ouest tire à sa fin et un nouveau projet devrait venir le relayer pour une autre période de 5 ans. La nouvelle stratégie et les efforts de formulation de ce nouveau projet post 2020 sont en cours. A cet effet, les membres du Partenariat régional de l’eau de l’Afrique de l’ouest (GWP-AO) ont été invités à apporter leurs contributions sur deux problématiques posées à cette rencontre annuelle.

Lesquelles contributions doivent se faire en tenant compte de la nouvelle stratégie en cours qui met l’accent sur l’influence des politiques et des pratiques, puis du développement des connaissances et des capacités et enfin le développement des partenariats.

Nouvelle stratégie en cours de formulation

Pour y arriver, deux questions sont formulées par le Secrétaire exécutif de GWP-AO, Armand Ouanyé : Que faut-il inclure dans la nouvelle stratégie en cours de formulation à même de répondre aux besoins sur le terrain et quelles actions le GWP doit-il entreprendre afin d’inciter les partenaires à s’intéresser aux projets de l’organisation.

Il précise que la réponse à ses questions doit tenir compte des orientations des Objectifs de développement durable (ODD) en son point 6, de l’accord de Paris, de la Vision eau pour l’Afrique de l’ouest 2025 et l’agenda Afrique 2063 sans oublier la question sécuritaire.

Propositions des participants

Un tour de table est alors envisagé afin de recueillir les propositions des participants à cette rencontre. Pour le président du Partenariat national de l’eau (PNE) la réponse à la première question exige la détermination des besoins du moment et à venir. « Si on connait nos besoins on saura ce qu’il faut inclure», affirme-t-il. Pour lui la connaissance des attentes permettra d’apporter des solutions concrètes aux besoins exigeants des populations. S’agissant de la 2e question, il déclare que  « Nul n’est mobilisé en dehors de son intérêt ». C’est pourquoi, argumente-t-il, « si nous voulons réussir à attirer les partenaires il nous faut connaître leurs intérêts ».

Le  Secrétaire exécutif du GWP, Armand Ouanyé pense qu’« il faut approfondir les connaissances sur les services et les bénéfices attendus par les partenaires ». C’est à ce prix que viendra le renforcement de l’engagement des nouveaux et des anciens partenaires. Le GWP-AO doit devenir une organisation de service, conclu-t-il.

S’affirmer comme une organisation de services

De l’avis de Armand, le réseau doit s’affirmer comme « une organisation de service » et promouvoir les relations  gagnantes-gagnantes. A l’entendre, il faut créer de l’emploi autour de la question eau. Il a aussi insisté sur la nécessité d’intensifier le plaidoyer auprès des partenaires tant nationaux qu’internationaux afin de financer les actions de l’organisation.

Sur ce point, l’ancien Secrétaire exécutif Dam Mogbanté, en sa qualité de personne ressource estime qu’il faudra se pencher surtout sur « un partenariat qui cible des grands acteurs».

Joachim Batao

Burkina Demain

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