Le phénomène du terrorisme est, depuis 2016, la préoccupation majeure de tous les Burkinabè. Il gagne du terrain sur la plus grande partie du territoire avec des opérations destructives et surtout meurtrières. Et les nouveaux médias quant à eux, font, par inadvertance l’apologie de ces individus sans foi, ni religion, à travers les publications d’informations souvent erronées et les images des FDS ou des terroristes tués. Dans la soirée de ce jeudi 22 février 2019 à Ouagadougou, le comité des étudiants de l’Institut panafricain d’étude et de recherche sur les médias, l’information et la communication (IPERMIC), a tenu une conférence publique sur comment communiquer pour ne saper les efforts de lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent au Burkina.

Moussa Sawadogo, conférencier

«Situation sécuritaire au Burkina Faso : Quelles peuvent être les contributions des nouveaux médias à l’effort de guerre contre le terrorisme », c’est au tour de ce thème que la conférence a été organisée ce 22 février.

Pour Moussa Sawadogo, conférencier du jour et expert en communication, il y a deux outils à diffusion. Il s’agit de la transparence de l’info et le mensonge et l’opacité de l’info. Dans ce contexte, au lieu de contribuer à l’enrichissement culturel, les nouveaux médias, selon le conférencier, contribuent à l’appauvrissement culturel. Et c’est là que se sent le danger.

Le journaliste fait ses publications sur les réseaux sociaux soit pour avoir des audiences, soit c’est un point de vue personnel qu’il ne peut pas donner à la rédaction.

Mais force est de savoir que l’on fait une confusion totale entre le journaliste, les web acteurs, les web activistes, les blogueurs, etc. pour ce qui est des publications d’infos infondées ou de certaines images défendues par l’Etat.

Comme le dit le dicton, « à cause d’un seul singe on maudit tous les autres ». Mais à écouter l’expert, ce ne sont pas les nouveaux médias qui sont à la base de tout ce que l’on voit, c’est plutôt les utilisateurs qui se trouvent derrières ces médias-là. Il pense dans ce cas que la meilleure manière de d’attraper le terroriste, c’est de créer le doute en lui.

Jean Konombo

Burkina Demain

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