En prélude à la 6e édition des jeux universitaires du Burkina Faso, le Centre national des œuvres universitaires (CENOU), a animé une conférence de presse dans la matinée de ce vendredi 18 avril 2019 à Ouagadougou. Occasion pour les organisateurs, de mettre les hommes de média au parfum de comment va se dérouler cette cérémonie-là qui est prévue pour le 26 avril prochain.

«Sport et culture dans nos institutions d’enseignements supérieur et grandes écoles : gage de cohésion sociale », c’est ce thème qui est retenu pour la 6ème édition des jeux universitaires du Burkina.

L’organisation de cette activité, à écouter le directeur général du Centre national des œuvres universitaires, Mahamado Yaoliré, témoigne d’une volonté de travail pour le développement de la culture et du sport au sein des institutions d’enseignement supérieur. Donc, la 6ème édition va regrouper toutes les universités, les grandes écoles ainsi que les instituts supérieurs du Burkina Faso. A cet effet, les disciplines sportives et culturelles concernées sont seize (16) au total. On a par exemple l’athlétisme, le basketball, le handball, le football, la lutte, etc.

Il va en prolongement dire qu’à cette édition, 18 universités de Ouagadougou et 12 autres provenant de l’intérieur du pays seront présentes. Notons que parmi ces universités invitées, 13 sont privées. Ce qui a prévalu une grande mobilisation de 1 600 athlètes et artistes dont un effectif estimable de 500 filles. Pour donner plus de beauté à la cérémonie, le CENOU dit mobilisé plus d’une centaine d’encadreurs pour être aux côtés des étudiants dans le but de les accompagner non seulement sur les terrains de sport mais aussi dans leur expression culturelle. Mais quel est l’objectif poursuivi par le CENOU ?

La tenue biennale de cette activité a pour but de regrouper les étudiants en dehors du cadre académique, comme le dit monsieur Yaoliré, pour leur permettre de se recréer, de se mesurer dans les disciplines culturelles et sportives. Et cela servira de tremplin pour des compétions de plus haut niveau à moyen et  long termes. Il a aussi ajouté dans sa démarche que la contribution au rayonnement culturel et sportif de notre pays, la formation des clubs universitaires dans le but d’encadrer les sportifs et les artistes, etc. sont entre autres les objectifs visés par le CENOU. Dans la compétition, faut-il le souligner, les trois premiers de toutes les disciplines bénéficieront des prix. Pour ce faire, une importante somme de 70 millions de francs CFA est donnée en sacrifice pour une bonne réussite de la cérémonie.

En rappel, le président de l’Assemblée nationale, Alassane Bala Sankandé, le ministre de l’enseignement supérieur, Alkassoum Maiga, le ministre des arts et du tourisme, Abdoul Karim Sango, le ministre des sports et des loisirs, Daouda Azoupiou, le maire de Ouagadougou, Armand Roland Pierre Béouindé et sa majesté le Moogho Naaba Baongo, empereur des moossé, sont tous attendus à cette cérémonie, du 26 avril 2019 prochain à Ouagadougou. La république du Mali est le pays invité d’honneur.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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