Depuis quelques années, dans certains établissements secondaires du Burkina Faso, on remarque la présence d’élèves toxicomanes. Ces élèves d’un autre acabit s’adonnent à de vilaines choses : la consommation de drogue. Différentes drogues sont prisées par ces jeunes élèves, beaucoup parmi eux sont à peine adolescents. Quand on sait les conséquences des drogues dures sur la santé,  il est urgent que les autorités prennent ce problème à bras-le-corps.

Le règlement intérieur des établissements scolaires doit obligatoirement rappeler l’interdiction par la loi de l’usage et de la possession de stupéfiants. Il précise les sanctions disciplinaires prévues à l’encontre des élèves commettant ces infractions.

Si un élève est surpris en possession de stupéfiants ou en train de consommer une drogue, il enfreint donc la loi et le règlement intérieur. Les drogues dures s’invitent dans le quotidien de certains élèves.

Plutôt que de suivre l’enseignement des professeurs, les élèves toxicomanes se perdent dans la drogue. Dans certains établissements, il y a des lieux qui se transforment en fumoir, les élèves toxicomanes ont juste le temps de brûler un peu d’herbe pour prendre leur dose… Cela montre à quel point le problème est sérieux.

Le problème, c’est que l’école est aux mains de la mafia qui y distribue la drogue. Toute une organisation s’est mise petit à petit en place. Des élèves se sont érigés en chef de distribution. On trouve également des filles, elles sont impliquées dans tout ce qui a attrait à la consommation de la drogue. Elles sont pour la plupart utilisées pour faire passer la marchandise. Aussi, les vendeurs aux alentours des établissements scolaires sont suspectés d’être des distributeurs.

Quant aux autres élèves, ils doivent se garder de dénoncer les drogués ou les distributeurs s’ils tiennent à leur vie. C’est pour cela que ce fléau explose !

Autre aspect : les enseignants sont, bien malgré eux, en première ligne. Ils sont exposés parce qu’ils sont en contact avec ces élèves qui peuvent représenter un danger. Ils peuvent craindre pour leur vie. Du coup, bon nombre d’enseignants préfèrent éviter d’avoir des histoires avec ces élèves, on ne sait pas ce que ce genre d’individus peuvent faire.

 

Martial Gouba

Burkina Demain

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