Le ministre de l'environnement, Nestor Bassière, procédant au lancement de la foire

A l’occasion de la 1ère édition de la Journée nationale de l’arbre (JNA), le ministre de l’environnement, de l’économie verte et du changement climatique, Nestor Batio Bassière a procédé, dans l’après-midi de ce jeudi 8 août 2019 à Tenkodogo, à l’ouverture officielle de l’exposition de la foire de l’arbre, accompagné d’une visite de stands. Cette manifestation a réuni presque tous les acteurs intéressés par la question de l’arbre.

Le ministre de l’environnement, Nestor Bassière, procédant au lancement de la foire

La cérémonie officielle de l’ouverture de la foire de l’arbre a eu lieu cet après-midi à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Des producteurs de plants aux chercheurs en passant entre autres par les exploitants des produits de l’arbre, les transformateurs et les promoteurs de technologies, ce sont une soixantaine d’exposants de toutes les régions administratives du Burkina Faso qui sont venus exposer les potentialités de leurs localités. Selon le ministre de l’environnement Batio Bassière, il existe au Burkina des acteurs engagés dans le domaine prêt à tirer profits et à créer des emplois.

Toutefois, il a suggéré les acteurs du secteur de l’environnement à conquérir le marché national et international allant vers la labélisation de leurs produits. « A travers cette foire, il s’agit d’encourager les populations à planter utile désormais, à planter des arbres pourvoyeurs de revenus pour les populations notamment les PFLN », a-t-il dit.

« Des plantation caméras »

Pour lui, le Burkina Faso est l’un des pays qui a sa politique en matière de dégradation de la terre et cette politique consiste à restaurer par an 5ooo ha de terre. A partir de cet instant, affirme le ministre, tout programme d’infrastructure doit tenir compte de l’environnement. Dans ses explications, il a déclaré que si l’on dégrade deux ha, il récupère deux ha. Telle est la politique que les ‘’taore damba’’ ou les têtes passantes du Burkina Faso ont mis en place pour lutter contre la déforestation. Il faut limiter la dégradation pour éviter la migration, a martelé monsieur Bassière.

De par le passé, les gens faisaient appel à la télé, présentent quelques plans qui seront mis à terre mais le reste ne le sera jamais en fin de compte. C’est ce que Nestor Bassière a appelé « les plantations caméras ». Pour lui, cette manière de faire est révolu. Ce qui est arrêté maintenant, c’est qu’il faut identifier les sites de plantations et planter réellement de nombreux plans. Donc, il pense que pour que cette nouvelle manière de faire soit une réussite, il faudra impliquer les collectivités des régions dans la plantation et la protection desdits plans.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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