Le DG de l'ANEREE, Issouf Zoungrana (micro) se prêtant aux questions des journalistes à l'ouverture de la session de formation

Dans l’optique de faire des journalistes et communicateurs des ambassadeurs, des acteurs de la vulgarisation des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique dans notre pays, l’Agence nationale des énergétiques renouvelables et de l’efficacité énergétique (ANEREE) a initié, du 16 au 18 octobre 2019 à Ouagadougou, un atelier pour former et sensibiliser les journalistes et communicateurs sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

Le DG de l’ANEREE, Issouf Zoungrana (micro) se prêtant aux questions des journalistes à l’ouverture de la session de formation

Les agents de l’information et de la communication ont débuté, ce matin au siège de l’ANEREE, les travaux de l’atelier de formation sur l’efficacité énergétique. Pour Issoufou Zoungrana, directeur général de l’ANEREE, l’efficacité énergétique, considéré comme la 4e source d’énergie, a sa place au Burkina Faso.

Et d’assurer que les objectifs fixés pour 2020 en termes de production, de distribution, de couverture et d’accès à l’énergie s’appuient non seulement sur une diversification des sources d’énergie mais aussi sur la politique de promotion de cette efficacité énergétique qui peut permettre d’économiser jusqu’à 30-40% sur la consommation énergétique et donc d’économiser des ressources financières.

Une promotion de l’efficacité énergétique qui se veut selon lui, un ensemble de bonnes pratiques à développer et à adopter, pour une consommation plus rationnelle de la production nationale. Pour ça, conseille l’ingénieur en énergie renouvelable Eric Pouya, il faudra donc adopter des comportements éco- énergétiques c’est-à-dire, agir dans le bon sens pour économiser l’énergie. Et comme comportement à appliquer, il a cité le respect de l’environnement, la prospérité économique bref, il croit qu’il faut vraiment que l’on soit responsable envers l’administration.

Impliquer les journalistes et les communicateurs

Mais pour que cette information tombe dans l’oreille de chacun, on doit travailler à informer les populations, car « le monde est aujourd’hui confronté à une crise énergétique, au changement climatique et au développement durable », a laissé entendre Eric Pouya.

C’est pourquoi le directeur général de l’ANEREE croit qu’il faut impliquer les journalistes et les communicateurs, « acteurs et vecteurs de communication et de changement auprès des populations », dans la danse. Ainsi, avant de terminer son allocution, il a exhorté tous les participants à faire de l’atelier, un cadre d’échange, de sensibilisation, de partage d’expériences et de formation, afin de parvenir à la maitrise de l’énergie au Burkina Faso.

Utiliser les équipements à faible consommation

Selon Paul Milogo, ingénieur en efficacité énergétique, la production d’électricité dépend fortement des combustibles fossiles importés qui paralysent l’économie et gonflent le coût de l’énergie. Pourtant l’énergie est un élément capital de développement. Il trouve aussi à son tour qu’il faut adopter un bon comportement pour économiser l’énergie, comme par illustration consommer moins avec le même confort. C’est ce qu’il a appelé « efficacité énergétique ». Et de d’ajouter qu’elle représente le rapport de l’énergie consommée sur l’énergie produite.

Dans sa présentation, il a jugé bon de délaisser les équipements énergétivores au profit des équipements à faible consommation, dans le secteur de l’industrie. En rappel, l’Agence nationale des énergies renouvelables et de l’efficacité énergétique a pour rôle de réaliser des audits réguliers indépendants, d’accompagner, valoriser et piloter les projets d’envergure nationale et de fédérer le privé, les ONG et les PTF (Partenaires techniques et financiers).

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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