Le Mouvement des intellectuels pour le développement (MIDE) a tenu sa périodique conférence de presse ce 7 décembre 2019 à Ouagadougou avec comme objectif d’échanger sur la situation nationale du pays.

C’est sous le thème « situation nationale, solution du MIDE » que le Mouvement des Intellectuels pour le Développement s’est entretenu pendant 2 heures avec les hommes des médias ce 7 décembre 2019 à Ouagadougou.

Harouna Kindo, président exécutif national du MIDE a souhaité que le centrisme soit reconnu officiellement comme un bord politique à part entière. Pour lui face à la situation nationale, le Burkina Faso, il importe de reporter des élections de 2020. « Car, quand il n’y pas la sécurité rien ne peut se faire» a-t-il soutenu. Il a poursuivi en préconisant  comme solutions les mesures suivantes :  l’organisation d’une semaine de dialogue national, l’organisation d’une journée de réconciliation nationale ; la formation d’un gouvernement d’union nationale avec obligation de résultat semestriel clairement défini ; la création d’un conseil des sages ; une nouvelle institution composée d’anciens chefs d’Etat, chefs coutumiers et religieux, des personnalités de grande renommée nationale ; la déconcentration des institutions nationales dans chaque région afin de susciter le développement local ; la création d’une unité spéciale des frontières et des bases militaires hyper-équipées au niveau des frontières.

500 000 déplacés internes

Plus de 500 000 déplacés internes, plus de 700 000 personnes ont besoin d’aide alimentaire en urgence selon le rapport du PAM, selon Save the Children,1200 000 personnes ont besoin d’assistance humanitaire, plus de 200 soldats ont perdu la vie dans les attaques terroristes sont entre autres l’état des lieux de la situation nationale du Faso présenté par Micael Lompo, Responsable chargé de la santé et du bien-être du MIDE.

Comment développer l’économie en période de crise ?

Selon Hamadou Paré, responsable de la communication du MIDE, en 2020 il y aura famine car les populations se déplacent du fait de l’insécurité. « Que tu sois en ville, en campagne, en province, personne n’est sûr de rentrer chez lui » a-t-il dit en ajoutant que l’instance judiciaire n’arrive pas à jouer son rôle,  raison pour laquelle il y a beaucoup de maux qui minent la société. Parlant du chômage, il s’est questionné : Comment développer l’économie en période de crise ? comment développer au moment où notre pays ne maitrise pas toute ses frontières ? Poursuivant son sermon il fait remarquer que l’économie du Burkina est au ralentie et en dehors de quelques routes qu’on inaugure par ci et par là il y a très peu d’investissement.

Amir Théophane Tiendrébéogo

Burkina Demain  

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