Le Premier ministre Christophe Dabiré (à droite) recevant le rapport d'activités 2018 de l'ARSE des mains de la présidente Mariam Gui Nikièma

Mariam Nikièma, présidente de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), a remis ce 31 décembre 2019 au Premier ministre Christophe Dabiré, le rapport d’activités 2018 de son institution.

Le Premier ministre Christophe Dabiré (à droite) recevant le rapport d’activités 2018 de l’ARSE des mains de la présidente Mariam Gui Nikièma

La présidente de l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE), Mariam Gui Nikièma et ses collaborateurs ont été reçus en audience par le Premier ministre Christophe  Dabiré. Au menu de cette audience, la remise officielle du rapport d’activités 2018 de l’ARSE.

A sa sortie d’audience, la présidente Nikièma, s’est prêté aux questions des journalistes. Les échanges avec le Premier ministre ont porté sur l’état du secteur de l’électricité et l’évolution du secteur, a-t-elle indiqué. Ainsi, en 2018,  le pourcentage au niveau des activités de production et de vente d’électricité se situe à 8%. L’autre point abordé lors de l’entretien, a concerné sur les activités de transport et de distribution de l’électricité.

Environ 48 000 abonnés raccordés en 2018

La présidente de l’ARSE et ses collaborateurs pendant l’audience à la Primature

Au niveau de la production, elle a fait savoir qu’en 2018 il n’y a pas eu de construction de centrales de production d’électricité solaire ou thermique. Par contre, au niveau du transport, il y a eu la naissance de la ligne d’électricité reliant Bolgatenga à Ouagadougou.

Par ailleurs, dit-elle, du côté de la distribution, les activités sont faibles parce qu’il avait été prévu un raccordement de plusieurs abonnés, mais la SONABEL et les coopératives d’électricité ont pu raccorder environ 48 000 abonnés.

D’énormes problèmes en milieu rural

«Nous avons abordé aussi le règlement des litiges. Et en zone rurale, il y a d’énormes problèmes », a également  laissé entendre la présidente de l’autorité de régulation du secteur de l’énergie. En effet, les coopératives d’électricité en milieu rural n’arrivent pas à satisfaire la demande des abonnés, a-t-elle expliqué, ajoutant que c’est ce qui crée parfois les mésententes entre eux.

A analyser les propos de Mariam Nikièma, les activités de l’année 2018 étaient peu satisfaisantes tant du côté production que du transport et de la distribution de l’électricité.

Nicolas Bazié

Burkina Demain

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