Le ministre burkinabè de la communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou

La communauté internationale célèbre ce jeudi 13 février, la Journée mondiale de la radio. Ceci est un message du ministre burkinabè de la communication, Remis Fulgance Dandjinou, porte-parole du gouvernement à cette occasion. Lisez plutôt !

Le ministre burkinabè de la communication et des relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Remis Fulgance Dandjinou

«Message à l’occasion de la Journée internationale de la Radio.

Ce 13 février 2020, la communauté internationale célèbre la 9ème édition de la Journée mondiale de la radio, sous le thème : « Nous sommes la diversité ». C’est une occasion offerte par l’UNESCO, depuis le 3 novembre 2011, de célébrer le développement de la radio et son impact sur nos vies.

Le Burkina Faso, à travers le ministère de la Communication et des relations avec le Parlement et l’ensemble des acteurs des médias, salue les énergies déployées par l’UNESCO pour promouvoir le rôle de la radio en tant que puissant outil assurant, à la fois, le rapprochement des peuples et favorisant la préservation de la diversité.

La radio reste et demeure le moyen d’information, par excellence, plébiscité dans tous les pays, surtout ceux en voie de développement. Cela est lié à sa capacité à franchir d’importants obstacles tant géographique, technologique, économique que linguistique ; des obstacles qui, pour certains moyens classiques ou modernes d’information et de communication, paraissent quasi insurmontables. C’est notamment pour cela que « La radio, loin de se situer en concurrence frontale avec d’autres médias, conserve et même accroît sa place spécifique dans la vie quotidienne», disait Jean-Marie Cavada.

La radio, avec l’instantanéité dans la transmission, l’échelle amplifiée et la composition de son auditoire, ses capacités de distribuer en temps réel et de façon uniformisée, simultanée, le message transmis, sa formidable adaptation aux supports modernes de diffusion, son coût et son accessibilité pour le citoyen, s’est imposée comme outil de proximité et même d’intimité. Elle a ainsi acquis une capacité extraordinaire de persuasion. Combien de fois n’avons-nous pas entendu des proches dire, avec conviction, « C’est la radio qui a dit » !

Il est important pour le ministère de la Communication et des relations avec le Parlement de souligner et de saluer le dynamisme de notre paysage médiatique marqué par le pluralisme médiatique, surtout dans le domaine de la radio.

Du 25 octobre 1959, date à laquelle la Radio Haute-Volta a commencé à émettre, à ce 13 février 2020, ce sont 157 stations de radios de typologies diverses qui couvrent le territoire national et qui, par le biais des ondes hertziennes, assurent un maillage informationnel et éducationnel de l’ensemble des populations.

L’édition 2020 de la Journée mondiale de la Radio, placée sous le thème «Nous sommes la diversité », se déroule à un moment où le Burkina Faso subit les assauts répétés du terrorisme et de réelles menaces pour son vivre-ensemble et sa cohésion sociale.

Ce contexte national impacte sur la vie des radios dont certaines ont dû réduire leur temps d’émission, dans le meilleur des cas, ou tout simplement fermer, dans le pire des cas. Il se pose également la délicate question du respect et de la protection de l’intégrité physique des travailleurs des médias ainsi que celle de la sécurisation des investissements réalisées par les promoteurs.

En dépit de ces difficultés, les radios et leurs acteurs sont restés attachés à leur mission, donnant les moyens de la résilience aux populations et jouant l’interface entre le citoyen, l’autorité et les autres acteurs.

Je voudrais cependant, au regard du contexte sécuritaire difficile que traverse le Burkina Faso, rappeler la lourde responsabilité qu’ont les acteurs (promoteurs, animateurs, journalistes, techniciens, etc.) dans la préservation du vivre-ensemble et de la cohésion sociale, leur obligation d’être des vecteurs d’une information responsable, professionnelle et sensible au conflit et leur nécessaire contribution à la quête de la paix. La Radio est plus que jamais, comme le dit Gabriel de Broglie « la terre d’élection du service public ».

Je rends un vibrant hommage à l’ensemble des personnels des stations de radio publiques et privées au Burkina Faso, aux organismes de régulation et d’autorégulation, aux organisations professionnelles des médias, aux auditeurs, dans toutes leurs composantes, pour les efforts inlassables, les énergies et les stratégies déployées pour se remettre, sans cesse, à l’ouvrage afin de préserver la liberté de la presse, la liberté d’expression, la cohésion sociale et la démocratie au Burkina. « Le poète est parti, la radio a pris sa place », a dit Naguib Mahfouz.

Bonne célébration à l’ensemble des acteurs,

Bonne et heureuse année 2020 à tous !

Vive la liberté de la presse !

Vive la radiodiffusion !»

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