L’émotion était vive et pleine d’ambiance le mercredi 20 août dernier sur la route de Tangora au carrefour du secteur 3 de Banfora, chef-lieu des Tannounyan. En effet, du matin jusqu’au soir, la population, les acteurs de la veille citoyenne et autres de la société civile, fortement mobilisés à cet endroit, ont accueilli à bras ouverts les vaillants soldats qui ont combattu 6 mois durant au front pour la reconquête de la patrie.

En outre, ce fait marquant est désormais devenu une tradition partout dans le pays des hommes intègres pour leur témoigner de la reconnaissance du peuple envers ses garants de la paix.

Alors, de ce retour du front, les soldats ont également eu droit à des louanges dignes de leurs exploits sur le terrain de l’adversité féroce.

Du moins, des échos qui nous parviennent du front, ce sont nos vaillants soldats FDS et VDP qui jouent royalement sur la carte de la victoire en infligeant de lourdes pertes à l’ennemi.

Les localités libérées et les populations réinstallées

Ainsi, conscients de ces offensives triomphales de l’armée qui monte en puissance, la population et ses acteurs ont fièrement vanté les mérites de ses combattants qui ont bravé nuit et jour les hostilités face à l’ennemi.

Afin de leur rendre un vibrant hommage, c’est une foule immense qui a accompagné la troupe jusqu’à la base sous des acclamations et des encouragements.

En rappel, la quasi-totalité de ces localités frontières et environnantes de Banfora étaient prises en étau bien- avant l’arrivée au pouvoir du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré.

Mais de nos jours, elles ont été libérées et les populations réinstallées y vaquent librement à leurs occupations.

«Ce que nous aussi nous pouvons faire pour les soutenir»

Présent sur place, Bassassanou Sirima, est le président communal de la CNVC. Il se confie : «Ce matin, nous sommes effectivement là au carrefour du secteur 3, route de Tangora, pour attendre nos valeureux soldats, les FDS et VDP qui étaient au front. Je pense que l’équipe de relève qui est partie, d’ici peu ils seront là. On n’a pas voulu communiquer l’heure exacte aux gens parce que c’est stratégique.  C’est pourquoi nous avons invité toute la population de Banfora, tous les wayiyans, les femmes, les hommes, les jeunes pour qu’ensemble nous venions les accueillir et puis les conduire dans leurs lieux de service à Kiribina. Nous pensons qu’il est nécessaire et très utile parce que c’est à cause de nous qu’ils sont au front. Ils sont en train de faire un travail là-bas. Ils ont abandonné leurs familles, leurs enfants. Nous aussi, c’est ce que nous pouvons faire, chacun est VDP de sa manière. Donc, c’est normal que nous invitions toute la population pour qu’ensemble nous allons effectivement les applaudir, faire leurs louanges pour leur dire que le peuple burkinabè est avec eux. La veille citoyenne et tout le monde est avec eux. Nous remercions vraiment nos papas et nos mamans qui ne peuvent pas sortir venir mais qui nous donnent chaque jour des bénédictions et à nos soldats au front pour qu’ils réussissent leur mission.  Vraiment la mobilisation est au top. Et par rapport aux échos qui nous parviennent du front, l’ennemi est déjà paralysé. Aujourd’hui, un burkinabè sait qu’on ne parle plus d’attaque. Ce sont nos FDS et VDP qui attaquent. Mais sachez que le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré a décidé de de réorganiser toutes les frontières. C’est la raison pour laquelle il y a des bases qui sont installées. C’est une très bonne stratégie de combat. L’ennemi n’a plus de force et est en perte de vitesse. Et je pense qu’avant la fin de 2025, la guerre va finir au Burkina Faso. La patrie ou la mort, nous vaincrons».

«Là pour leur dire mille fois merci, chanter leurs louanges»

Et  Soulama Abdoulaye, un citoyen d’ajouter : «Nous voici réunis aujourd’hui, c’est en pleine joie et de cœur que nous sommes venus parce que nous avons été informés que nos vaillants soldats qui ont tout fait, veillé la nuit, le jour sous la pluie torrentielle pour que nous dormions et vaquions à nos occupations.  Maintenant, nous venons les croiser et leur dire mille fois merci, chanter leurs louanges. Comme le Président du Faso Ibrahim Traoré l’a dit: qui sommes-nous pour ne pas chanter leurs louanges ? Ce sont eux qui se battent nuit et jour. Ils méritent largement notre soutien. Encore merci à eux».

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain