La République démocratique du Congo (RDC) a marqué ce vendredi un tournant décisif dans son engagement climatique et environnemental lors de la COP 30 à Belém, avec le lancement officiel du programme « Couloir vert Kivu-Kinshasa », une initiative majeure du Chef de l’État congolais, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.  Ce projet, qualifié d’«unique au monde», établit une nouvelle référence mondiale en matière de conservation. D’une superficie colossale de 540 000 km², il devient la première et la plus grande aire protégée du monde, dépassant les trois plus importantes aires protégées existantes au Brésil. Plus de précisions dans ce Communiqué de Presse.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La RDC lance officiellement le « Couloir vert Kivu-Kinshasa » : la plus grande aire protégée du monde et un engagement historique pour la biodiversité

Belém, Brésil – 14 novembre 2025 – La République démocratique du Congo (RDC) a marqué un tournant décisif dans son engagement climatique et environnemental lors de la COP 30 à Belém, avec le lancement officiel du programme « Couloir vert Kivu-Kinshasa », une initiative majeure du Chef de l’État, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Ce projet, qualifié d’«unique au monde», établit une nouvelle référence mondiale en matière de conservation. D’une superficie colossale de 540 000 km², il devient la première et la plus grande aire protégée du monde, dépassant les trois plus importantes aires protégées existantes au Brésil.

L’initiative vise à concilier développement durable, développement économique local et conservation à grande échelle. La Ministre de l’Environnement, Développement durable et nouvelle économie du climat, a souligné les objectifs doubles de l’initiative : « Le chef de l’État a lancé cette initiative premièrement pour améliorer les conditions de vies des communautés locales et des peuples autochtones. Le président l’a voulu aussi pour relier l’est et l’ouest de la République. »

Un Projet Ambitieux aux Objectifs Multiples

Présenté par Tosi Mpanu Mpanu, Conseiller principal du Chef de l’État, le Couloir vert Kivu-Kinshasa est une structure écologique et économique monumentale :

  • Taille et Connexion : Il reliera l’Est à l’Ouest via le fleuve Congo sur 2 300 kilomètres.
  • Tourbières : Il couvrira 67 % des tourbières de la RDC, des écosystèmes vitaux pour le climat mondial.
  • Objectifs stratégiques : L’ultime objectif est de « protéger la biodiversité, faciliter le mouvement des espèces, renforcer la résilience climatique et réduire les émissions de carbone. »
  • Financement : La RDC ambitionne de mobiliser au moins 1 milliard de dollars par année pour ce projet. Ce financement proviendra du budget national, des bailleurs de fonds bi et multi latéraux, du secteur privé, des philanthropes, des crédits carbone etc.

Reconnaissance Internationale et Alignement sur le Cadre Mondial

La présentation a suscité un intérêt soutenu de la part des partenaires techniques, financiers et des scientifiques. En dédiant 30 % de son territoire national à la conservation grâce à ce couloir, la RDC devient le premier pays à atteindre l’Objectif 30×30 du cadre mondial de la Biodiversité Kunming-Montréal.

Pr. Simon Lewis, chercheur renommé pour sa découverte des tourbières de la RDC, a salué l’initiative comme « extrêmement ambitieuse qui concilie la conservation, le développement économique pour la communauté et un large développement durable. »

Joe Eisen, directeur général de la Rainforest Foundation UK, a exprimé sa satisfaction, en saluant le gouvernement congolais et en espérant que le modèle des concessions des forêts des communautés sera répliqué le long de ce couloir.

Le projet a déjà obtenu un premier financement de l’Union européenne dans le cadre du programme Global Gateway, et plusieurs philanthropes ont manifesté leur intérêt. Le « Couloir vert Kivu-Kinshasa » positionne la RDC comme un « pays-solution » essentiel face aux défis climatiques mondiaux.

À propos du Couloir vert Kivu-Kinshasa

Initiative présidentielle de la République démocratique du Congo visant à créer la plus grande aire protégée du monde (540 000 km²) pour protéger la biodiversité, renforcer la résilience climatique et améliorer les conditions de vie des communautés locales.

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