Le Conseil national de la transition (CNT) a adopté, le 27 octobre 2015 à Ouagadougou, le principe de la modification de la Constitution. Cette modification devra porter, entre autres, sur le verrouillage de l’article 37 et la suppression du Sénat.
Réunis en séance plénière, les députés du CNT ont adopté le principe de modification de la Constitution burkinabè. Cette procédure obéit à l’article 163 de ladite loi fondamentale qui requiert l’approbation de la majorité des parlementaires avant toute révision.
La révision de la Constitution, qui sera soumise aux députés le 3 novembre prochain, portera sur le verrouillage de l’article 37 de la Constitution qui limite à deux le nombre de mandats présidentiels consécutifs et la suppression du Sénat.
Outre cela, les députés se prononceront sur la possibilité de diligenter une enquête parlementaire, la dévolution de plus de postes dans le bureau du Parlement à l’opposition, ainsi que la institutionnalisation de la CENI et de l’ASCE.
Il faut noter que les deux premiers points à l’ordre du jour portant sur l’article 37 et le Sénat ont été à l’origine du mouvement de contestation ayant entrainé le déboulonnage de Blaise Compaoré, le 31 octobre 2014.
Joackim BATAO
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