Le Syndicat natinal des travailleurs de l’information et de la culture, Siriki Dramé, a animé une conférence de presse, le 9 août 2016 à Ouagadougou, en vue d’annoncer la tenue d’un sit-in et d’une grève de 24 h à la fin du mois d’ août.
Selon le secrétaire général du SYNATIC, Sidiki Dramé, la plateforme revendicative du Syndicat déposée en 2013, n’a fait l’objet d’aucune réponse conséquente. Il a relevé le reclassement des agents bloqués en B1, A2 et A3 depuis 2014; la compensation pour ceux qui sont décédés et admis à la retraite ; l’élaboration et l’adoption d’un statut particulier pour le personnel des médias publics et l’élaboration d’un plan de carrière pour les avancements des contractuels des Editions Sidwaya et de la RTB, avec les concours professionnels.
De plus, il a dit ne pas comprendre le silence du gouvernement sur l’érection des éditons Sidwaya et de la RTB en sociétés d’Etat, alors que les dispositions transitoires de la loi sur la presse prescrivent un délai de douze mois expirant le 4 septembre prochain.
A en croire Sidiki Dramé, le bureau du SYNATIC a remis une correspondance au ministre en charge de la communication le 15 juin 2016, lui demandant d’examiner avec diligence les différentes préoccupations des travailleurs, afin de proposer, dans un délai de deux semaines, un échéancier de résolution. Un mois et demi après, « nous n’avons aucune réponse du ministre qui avait pourtant promis de nous répondre en fin juin », a lancé M. Dramé.
C’est ainsi que, réunis en Assemblée générale le 28 juillet dernier, les travailleurs des médias publics ont décidé d’organiser un sit-in et une grève de 24 h à la fin du mois d’août. Et d’inviter l’ensemble des travailleurs des médias à se mobiliser pour la réussite des mouvements de protestation.
Anderson Koné
Burkina Demain
