Le grand patron du CMT, Mahamat Idriss Déby

Fort de sa suprématie sur les membres du FACT retranchés au Niger, le Comité militaire de transition (CMT) s’oppose à toute négociation avec eux.   «L’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi », a déclaré ce dimanche,  son porte-parole le général Azem dans un communiqué de presse.

Fort de sa suprématie sur le front, le CMT de Mahamat Idriss Déby refuse toute négociation avec le FACT

 «Le terrain commande la manœuvre», disait le Général Djibril Bassolé. Ainsi, les membres du FACT qui se disaient prêts à respecter un cessez-le feu, pourraient en réalité être en mauvaise posture sur le front, mis en déroute qu’ils seraient par les hommes du Comité militaire de transition (CMT) dirigé par Mohamat Iriss Déby, fils du défunt président Idriss Déby Itno. Ainsi, fort de leur suprématie sur le front, le CMT par la voix de son porte-parole le général Azem, s’oppose désormais à toute négociation avec Mahamat Mahadi Ali, chef du FACT dont il réclame la livraison par les autorités nigériennes. Les membres du FACT se seraient en effet repliés en territoire nigérien à plus de 600 km de Ndjamena, près de Nguiguimi et Ngourti.

«Devant cette situation mettant en péril le Tchad et la stabilité de toute la sous-région, l’heure n’est ni à la médiation ni à la négociation avec des hors-la-loi. Par conséquent, le Tchad lance un vibrant appel à tous les pays membres du G5 Sahel pour plus de solidarité, de coordination et de mutualisation des efforts en vue de mettre hors d’état de nuire ceux qui ont désormais assassiné le maréchal du Tchad et attenté à la sécurité ainsi qu’à celle de l’ensemble du Sahel», a encore soutenu le Général Azem.

Burkina Demain

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