L’activité s’est déroulée à Ouagadougou les 10 et 11 juin 2022 et s’est achevée par la mise en place d’un Réseau des Organisations de Jeunesse pour l’Environnement et le Climat (ROJEC)

Comment amener les organisations de la jeunesse à s’impliquer dans les processus et cadres de gouvernance climatique et environnementale ? Pour apporter une réponse à cette question, l’association Jeune Volontaire pour l’Environnement (JVE), avec le soutien de son partenaire Oxfam-Burkina Faso, a initié une session de formation au profit des leaders d’une trentaine d’associations de la jeunesse. L’activité s’est déroulée à Ouagadougou les 10 et 11 juin 2022 et s’est achevée par la mise en place d’un Réseau des Organisations de Jeunesse pour l’Environnement et le Climat (ROJEC).

Selon le directeur exécutif de JVE, Olivier Tuina, « cet atelier est le résultat d’une étude menée avec le partenaire Oxfam

«Processus politiques et cadres de gouvernance climatique au Burkina Faso, quelle place pour les jeunes et les organisations de la jeunesse ? C’est sous ce thème que s’est tenue l’atelier national de renforcement de capacités et d’engagement des associations et organisations de la jeunesse œuvrant dans les domaines du climat et de l’environnement.

Selon le directeur exécutif de JVE, Olivier Tuina, « cet atelier est le résultat d’une étude que nous avons mené avec notre partenaire Oxfam. La formation a été identifiée comme une des recommandations fortes ».

Changement climatique, tous responsables

Trois consultants ont été commis à cette tâche de renforcement de capacité. Pour la première journée, ce sont deux jeunes experts qui ont partagé leurs expériences à travers des communications. D’entrée de jeu, c’est Rodrigue Hilou qui a ouvert le bal des communications. Sa présentation a porté sur le thème « Changement climatique : description, mécanisme de résilience et engagement de la jeunesse ». De l’avis de l’expert, l’homme est le principal responsable du changement climatique car, « il n’a pas su vivre en adéquation avec la nature ».

 Il a par la suite montré l’impact des changements climatiques mais également les mécanismes d’adaptation. Pour lui, qu’on soit grand pollueur ou petit pollueur, « nous subissons tous les effets néfastes du changement climatique ». C’est pourquoi, il n’a pas manqué d’attirer l’attention des associations de jeunesse sur leurs engagements à s’impliquer et à s’intéresser véritablement aux politiques et décisions portant sur le climat et l’environnement.

L’engagement des jeunes

La deuxième communication a été assurée par Okana Aboubakar Lougué, coordonnateur de la Conajec. Il a fait une présentation synthétique des résultats de l’étude régional sur la cartographie des processus politiques et cadres de gouvernance, et des organisations de la jeunesse mobilisées sur la gouvernance climatique et environnementale. On retient selon le consultant, « qu’il y a une faible implication et participation des organisations de la jeunesse aux processus politiques et cadres de gouvernance climatiques et environnementales ».

De ses dires, le besoin de formation des jeunes est une nécessité, d’où l’utilité de cette session. Toutefois, il a invité les jeunes à ne pas attendre « les occasions de formations ponctuelles ». « Un leader doit chercher à se former permanemment, il doit maîtriser la cause dont il se dit défenseur », a-t-il conseillé.

 Les politiques climatiques au Burkina

Les communications de la deuxième journée ont été consacrées aux thèmes des cadres de gouvernance et processus politiques, animées par Daniel Ilboudo du Secrétariat Permanent du Conseil National pour le Développement Durable (SP/CNDD). Le communicateur a déroulé le contenu de trois cadres de gouvernance.

D’abord, le Programme National d’Adaptation au changement climatique (PNA), qui permettant aux pays « d’identifier leurs priorités d’adaptation au changement climatique à moyen et long terme, et d’y répondre ».

Ensuite, la Contribution Déterminée au niveau National (CDN), un document dans lequel le Burkina a pris l’engagement de réduire de 18,2% ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Enfin, la Communication Nationale (CN) qui permet de renseigner sur l’état des changements climatiques au Burkina Faso.

Création du Réseau ROJEC

Chaque communication a fait l’objet d’échanges et de partage d’expérience.  Il faut ajouter que ces deux journées ont été parsemées de travaux de groupe pour l’élaboration d’un plan de plaidoyer pour une meilleure implication et participation des organisations de jeunes aux processus politiques et cadres de gouvernance.

Les participants ont convenu de la création d’un Réseau des Organisations de Jeunesse pour l’Environnement et le Climat (ROJEC). Il va regrouper l’ensemble des organisations et associations de jeunesse œuvrant pour le climat et l’environnement. Séance tenante, une coordination provisoire de cinq membres, conduite par la Conajec a été mise en place.

J.B

Burkina Demain

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