A l’issue de leur 61e sommet tenu ce 3 juillet à Accra au Ghana, les chefs d’Etat et de gouvernement ont prises d’importantes décisions sur le Mali, le Burkina Faso et la Guinée Conakry. Elle a notamment levé les sanctions économiques et financières prises contre Bamako le 9 janvier dernier, suite au coup d’état du Colonel Assimi Goita. Les sanctions économiques et financières contre le Mali sont donc levées à compter de ce dimanche mais le pays reste suspendu des instances de l’organisation régionale.

Les chefs d’Etat de la CEDEAO ont fixé la durée de la Transition burkinabè à 2 ans

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO ont également prise des mesures concernant le Burkina Faso et la Guinée Conakry. Pour le Burkina Faso, l’organisation régionale a fixé le délai de la Transition à 24 mois et annoncé la libération complète de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré. Beaucoup y voient l’action efficace du Médiateur Mahamadou Issoufou qui a effectué en quelques semaines deux missions au Burkina Faso.

S’agissant de la Guinée Conakry, un nouveau médiateur en la personne de Thomas Yayi Boni a été nommé en remplacement du Ghanéen Mohamed Ibn Chambas dont la nomination avait été récusée. Du nouveau médiateur Boni est attendu les mêmes résultats que ceux du président Issoufou, à savoir notamment une durée de la Transition raccourcie et un climatique apaisé.

Autres décisions importantes prises : la désignation du président Umaro Sissoko Embalo comme nouveau président de la Cédéao en remplacement du Ghanéen Nana Addo Dankwa Akufo-Addo. Et de la désignation du Gambien Omar Alieu Touray à la présidence de la commission de la CEDEAO. Omar Alieu Touray remplace l’Ivoirien Jean-Claude Brou.

Christian Tas

Burkina Demain

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