Olivier Tuina, secrétaire exécutif de l’association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et membre du Consortium (2ème à partir de la droite) et ses camarades face aux journalistes ce jeudi 20 octobre pour faire le point des activités menées

Le Consortium d’organisation de la société civile burkinabè ayant mis en œuvre les activités de la Caravane africaine pour le climat a fait le point de ses activités ce jeudi 20 octobre 2022. C’est un bilan qui présente les actions menées dans 4 régions du pays dans le cadre de la Caravane africaine pour le climat vers la COP 27.

Olivier Tuina, secrétaire exécutif de l’association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE) et membre du Consortium (2ème à partir de la droite) et ses camarades face aux journalistes ce jeudi 20 octobre pour faire le point des activités menées

La Caravane africaine pour le climat vers la COP 27 se tiendra à Sharm El Sheikh en Egypte. La société civile burkinabè, à l’instar des sociétés civiles de 23 autres pays africains veut jouer sa partition. Elle a donc organisé des activités de plaidoyer et de mobilisation sociale dans des régions du pays. Face à  la presse, les responsables du consortium ont dressé le bilan des activités menées sur le terrain dans des régions du Burkina Faso que sont : le Nord, les Hauts-Bassins, le Centre, et le Centre – Ouest.

Des objectifs atteints

Les principales activités organisées dans ces régions étaient entre autre, les rencontres de plaidoyer et de lobbying auprès des autorités politiques, administratives, coutumières et religieuses ; l’animation d’émission radiophonique interactive ; L’organisation de parade climatique etc.

De l’avis de Olivier Tuina, Secrétaire exécutif de l’association Jeunes Volontaires pour l’Environnement (JVE), par ailleurs membre du Consortium, «les différentes activités menées ont pleinement atteint leurs cibles, particulièrement les autorités administratives et politiques ».  Il a expliqué que des organisations de la société civile regroupées en consortium ont à l’issue des activités consigné leurs doléances dans un document qui a été transmis aux autorités. Ce document se résume en 06 points dont l’appel à : Constitutionnaliser et institutionnaliser l’éducation environnementale ; plaider pour une justice climatique à travers une augmentation du financement des mesures d’adaptation au changement climatique ; soutenir les initiatives de résilience des communautés en matière d’agroécologie paysanne ; renforcer les mesures réglementaires contre les accaparements de terre et favoriser l’accès à la terre aux jeunes etc.

L’appel à une justice climatique pour l’Afrique

Il faut noter qu’elles sont une  cinquantaines d’organisation de la société civile à travailler pour la mise en œuvre des activités de la Caravane sous la houlette d’un Comité nationale constitué des organisations leads que sont OXFAM au Burkina, l’Association jeunes volontaires pour l’environnement (JVE), la Coordination nationale de la jeunesse pour l’environnement et le climat (CONAJEC), l’Association éducation et environnement (A-2E) et la Convergence globale des luttes pour la terre et l’eau ouest africaine (CGLTE-OA).

Pour terminer, Tuina et ses camarades ont invité l’ensemble des organisations à être des vecteurs de sensibilisation sur les changements climatiques et de promotion des mécanismes locaux d’adaptation, mais aussi et surtout de réclamer la justice climatique pour l’Afrique.

 J.B/Burkina Demain

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