Photo de famille des chefs d'Etat et de gouvernement et des autres officiels au deuxième sommet de Dakar sur le financement des infrastructures en Afrique

Dakar a abrité les 2 et 3 février 2023 le deuxième sommet de l’Union africaine sur le financement des infrastructures sous le thème «Maintenir la dynamique vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique».  Voici les conclusions de ce sommet de Dakar contenues dans une Déclaration. Lisez plutôt !

«Déclaration de Dakar sur les synergies d’action pour le financement des infrastructures en Afrique

1 Nous, chefs d’État et de gouvernement du Sénégal, du Rwanda, de l’Algérie et de l’Égypte, ministres des États membres de l’Union africaine, chefs et représentants des institutions régionales et continentales, partenaires techniques financiers et représentants du secteur privé, réunis au 2ème Sommet de Dakar sur le financement du développement des infrastructures en Afrique (DFS-2) sous le thème «Maintenir la dynamique vers des infrastructures de classe mondiale en Afrique », à Dakar, au Sénégal, les 2 et 3 février 2023;

2 Exprimons notre gratitude à S EM  Macky Sall, Président de la République du Sénégal et Président en exercice de l’Union africaine, pour son leadership et son engagement indéfectible en faveur du développement des infrastructures en Afrique, ainsi qu’au Gouvernement et au peuple sénégalais pour avoir accueilli ce Sommet et pour la chaleureuse hospitalité offerte à tous les participants.

3 Félicitons l’Agence de développement de l’Union africaine (AUDA-NEPAD), ainsi que la Commission de l’Union africaine, la Banque africaine de développement, la Commission économique pour l’Afrique et les Communautés économiques régionales (CER) pour leurs efforts conjoints visant à améliorer la mise en œuvre des projets d’infrastructure régionaux.

4 Saluer les progrès accomplis depuis le premier Sommet de Dakar sur le financement du développement des infrastructures en Afrique, y compris les progrès significatifs réalisés sur les 16 projets présentés.

5 Notez que l’approche intégrée des corridors du PIDA est basée sur l’intégration des infrastructures régionales et appellent donc les États membres et les communautés économiques régionales à inclure les projets du PIDA dans leurs plans et budgets nationaux de développement et à lier le développement des infrastructures nationales aux réseaux d’infrastructures régionaux et continentaux.

6 Féliciter les États membres de l’UA qui ont présenté des projets du PIDA lors du Sommet afin de susciter l’intérêt de la communauté des investisseurs. Invitez les États membres à intégrer les projets PIDA dans leurs priorités nationales.

7 Saluer la mise à jour du label de qualité PIDA (PQL) pour la préparation des projets dans le cadre du mécanisme de prestation de services (SDM) afin de prendre en compte la résilience climatique et les infrastructures vertes lors de la mise en œuvre des projets de corridor économique en Afrique.

8  Saluer l’initiative de l’Alliance pour l’infrastructure verte en Afrique (AGIA) lancée par l’Union africaine, la Banque africaine de développement et Africa50, ainsi que d’autres partenaires, qui vise à accélérer la transition de l’Afrique vers la neutralité carbone.

9  Prendre note de la mobilisation des ressources nationales qui a permis à de nombreux Etats de construire des infrastructures dans tous les secteurs.

10  Appeler les États membres, en coordination avec l’AUDA-NEPAD et les Communautés économiques régionales, à renforcer les systèmes d’atténuation des risques afin d’accélérer l’investissement privé et d’améliorer le climat des affaires.

11  Appeler les investisseurs, ainsi que les partenaires techniques et financiers à soutenir les États membres de l’UA dans la mobilisation des ressources nécessaires pour rendre ces projets bancables et demander à l’AUDA-NEPAD de rendre compte des progrès réalisés par le biais des mécanismes de gouvernance de l’UA lors du prochain Sommet.

12  Appeler le secteur privé, les investisseurs institutionnels, tels que les fonds souverains et les fonds de pension, et les sources innovantes de financement, telles que le financement climatique, les obligations vertes et le financement des obligations de la diaspora, à venir investir dans les projets du PIDA.

13 Demander une augmentation du financement et la consolidation des services pour la préparation des projets d’infrastructure. À cet égard, exhorter les gouvernements africains, les institutions de financement du développement et les partenaires internationaux à accroître leur soutien et leur financement pour la préparation des projets d’infrastructure, en particulier le Mécanisme de préparation des projets d’infrastructure du NEPAD (IPPF) relevant de la Banque africaine de développement et le Mécanisme de prestation de services (SDM) du PIDA dans le cadre de l’AUDA-NEPAD.

14  Appeler à la création d’un fonds fiduciaire multidonateurs dans le cadre de l’AUDA-NEPAD qui serait financé par les États membres de l’UA, avec des contributions des partenaires au développement, des IFD, du secteur privé et des BMD.

15  Appeler la BAD à travailler en étroite collaboration avec l’AUDA NEPAD pour mieux utiliser la plateforme du Forum africain de l’investissement afin d’attirer davantage d’investissements pour les projets du PIDA PIDA 2.

16 Exhorter les partenaires techniques et financiers, les IFD, les Fonds de garantie, le Consortium pour les infrastructures en Afrique (ICA) et les secteurs bancaire et financier à travailler en étroite collaboration avec les institutions régionales et continentales afin de parvenir à une synergie et à une cohérence entre les différents mécanismes de financement des infrastructures aux niveaux national et régional.

17  Exhorter les partenaires techniques et financiers, les BMD, les IFD, les fonds de garantie et le secteur bancaire à assouplir les conditions de financement, notamment en réduisant les taux d’intérêt, en relevant le plafond de la dette et les limites du déficit budgétaire.

18 Exhorter l’AUDA-NEPAD, la BAD, les banques régionales de développement, AFREXIMBANK, la CEA, les CER et le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine à renforcer la coopération mutuelle afin de promouvoir les infrastructures d’appui au commerce intra-africain.

19 Demander à l’AUDA-NEPAD, en coordination avec la CUA, la BAD et les CER, d’établir un mécanisme de suivi de la mise en œuvre des résultats de la réunion de Dakar.

20 Demander à l’Assemblée de l’Union africaine d’inscrire le Sommet de Dakar sur le financement des infrastructures de l’Afrique à l’ordre du jour des réunions de l’organisation panafricaine.

Dakar, le 3 février 2023»

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