La CEDEAO n’apprécie pas du tout la manière dont se déroulent les relations entre ses médiateurs et les transitions malienne, guinéenne et burkinabè. Et cela est ressorti clairement dans le communiqué final de la 63ème Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation tenue le 9 juillet dernier à Bissau.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO se sont prononcés sur les transitions au Mali, en Guinée et au Burkina

«La Conférence regrette la coopération très limitée que les médiateurs ont reçue de la part des autorités de la transition », mentionne le Communiqué Final du sommet qui a appelé à «une réévaluation des efforts de médiation, compte tenu des défis qui ont entravé les progrès substantiels vers la restauration de l’ordre constitutionnel dans ces Etats membres».

Et la Conférence d’engager les Etats membres concernés (Mali, Guinée et Burkina) à diligenter «les mesures requises en vue de l’opérationnalisation rapide des mécanismes conjoints de suivi et évaluation de la Transition convenus avec la CEDEAO».

La CEDEAO entend jouer sa partition

Par rapport aux défis auxquels les pays en transition font face et qui entravent leur marche vers la restauration de l’ordre constitutionnel normal ; la CEDEAO entend apparemment jouer sa partition. «La Conférence instruit la Commission de la CEDEAO à fournir le soutien politique et technique nécessaires à ces mécanismes. Elle enjoint en outre à la Commission de faire en sorte de faciliter la fourniture d’un soutien en matière de sécurité et d’aide humanitaire aux trois Etats membres, afin d’assurer la mise en œuvre effective des échéanciers de transition».

Pour le reste, la Conférence a exhorté les Etats membres en transition à rester fidèles à leur engagement concernant l’échéancier de transition de 24 mois convenus, «tout en s’assurant que le processus de transition soient menés de manière transparente, inclusive, et consultative, avec l’ensemble des parties prenantes».

Un autre sommet à venir devrait permettre de statuer sur les évaluations des transitions politiques en cours au Mali, en Guinée et au Burkina Faso.

Burkina Demain

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