29 décembre 2023. Dans un geste empreint de reconnaissance nationale, Bazomboué Grégoire Bazié est élevé au rang de Chevalier de l’Ordre du Mérite des Arts, des Lettres et de la Communication, agrafe Presse, Radio, Télévision.


Cette distinction vient consacrer une trajectoire exemplaire, faite de rigueur, d’engagement et d’une foi inébranlable en la puissance transformatrice de la parole libre.
Mais au-delà des honneurs officiels, c’est une vie entière dédiée à l’élévation de l’esprit et à l’émancipation des consciences que nous saluons ici : une lumière d’Afrique, conscience éveillée d’un peuple en quête de vérité !
Grégoire Bazié n’est pas qu’un journaliste. Il est une voix. Une voix lucide, portée par une exigence morale rare. Une voix d’Afrique, née dans la terre rouge du Burkina Faso, nourrie aux sources vives de la tradition, de la justice, de la liberté et de la vérité.

Dans un monde où l’information se marchande et où les vérités s’effacent sous le poids des intérêts, il a choisi une voie plus difficile : celle de l’intégrité. Il ne se contente pas de dire, il éclaire. Il ne répète pas, il questionne. Il n’informe pas seulement : il éveille.
Cette exigence d’élévation, Grégoire Bazié la puise dans ses racines les plus profondes. De ses parents, il hérite non seulement de la vie, mais de la noblesse d’âme. De ses maîtres, il reçoit le feu sacré du savoir. À travers l’amour de son épouse présence discrète mais constante, complice de tous les silences et soutien des plus grands combats et à travers ses enfants, porteurs de son espérance et de ses valeurs, il incarne le socle d’une famille engagée, pilier d’une société à reconstruire.
Car c’est bien là sa force : Grégoire Bazié inscrit son œuvre dans une vision collective. Il ne parle jamais pour lui seul. Il parle avec et pour son peuple. Il sait que le journaliste n’est pas un simple relais d’événements, mais un artisan de la conscience sociale, un éclaireur des sentiers obscurs.
Il œuvre dans l’ombre pour que d’autres marchent dans la lumière.
Dans la complexité des enjeux contemporains burkinabè – entre aspirations démocratiques, luttes citoyennes et résilience culturelle – sa plume devient acte de foi. Chaque mot posé est un fragment d’espoir, chaque article publié une boussole pour les jeunes, chaque prise de parole une déclaration d’appartenance à une Afrique digne, debout, fière de son histoire et résolument tournée vers l’avenir.

Aujourd’hui, alors qu’il reçoit cette distinction méritée, nous ne célébrons pas simplement un parcours. Nous célébrons une vision. Une vision portée par l’humanisme, façonnée par la rigueur intellectuelle, ancrée dans l’amour des siens et la fidélité à une nation qui l’a vu naître.

Grégoire Bazié nous enseigne que la grandeur ne réside pas dans les projecteurs, mais dans la constance. Que l’honneur n’est pas dans les décorations, mais dans le service. Et que l’avenir du Burkina Faso ne se construira pas dans le vacarme des puissants, mais dans l’écoute des justes.

À vous, Grégoire Bazié, époux aimant, père attentif, fils de la terre et vigie de la nation,
nous disons avec respect et admiration :
Merci !
Que votre exemple continue d’inspirer,
Que votre voix ne cesse de résonner,
Et que votre engagement demeure,
Une lumière pour l’Afrique de demain.
Yé Lassina Coulibaly
Les Arts de la Culture


































