Photo du présidium avec le président de la CCVBF au milieu

Les acteurs de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso (CCVBF) section de Banfora, chef-lieu de Tannounyan, ont tenu le 12 juillet dernier leur première assemblée générale ordinaire de l’année dans la salle des réunions de l’ancienne mairie.

Une vue des membres du présidium avec au milieu le président de la CCVBF Namoun Pandam Jean Bamok

L’essentiel de l’ordre du jour de la présente Assemblée Générale de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso (CCVBF) s’est articulé autour du bilan des activités précédemment menées, de la planification des prochaines actions et aussi des points divers.

Mariam Silué, secrétaire générale de la CCVBF section Banfora

«Tout d’abord, nous remercions notre pays d’accueil qui est le Burkina sans oublier son excellence Président du Faso, Ibrahim Traoré. Aujourd’hui, vraiment au Burkina, nous nous sentons comme si on n’est pas à l’étranger. On est chez nous. Donc, avec cette coalition que nous avons avec les autorités burkinabé, nous pensons que nous sommes dans notre propre pays. Que la paix règne sur notre pays d’accueil ! Que la paix que nous avions trouvée à notre arrivée jusqu’aujourd’hui revienne encore dans ce pays d’accueil que nous aimons tant», a indiqué Mariam Silué, secrétaire générale de la CCVBF section Banfora.

4 points abordés au cours de l’AG

«C’est notre  première AG de 2025. Nous avons abordé 4 points, éclairé et aussi échangé avec les membres. C’est vrai que nous sommes du bureau exécutif, mais nous avons tout un groupe derrière nous avec lequel nous travaillons ensemble. Donc on ne peut pas travailler en autarcie. Et le travail que nous avons eu à faire, il faut les proposer à ce que l’assemblée valide et qu’on puisse vraiment mener les activités à bon escient. Voilà donc, le but de la rencontre de ce soir. Quant aux difficultés, nous travaillons d’arrache-pied pour les aplanir», a relevé pour sa part Bangaly Diakité, secrétaire général adjoint de la CCVBF section Banfora.

En outre, au cours de la rencontre, les membres du bureau exécutif ont pesé de tout leur poids pour sensibiliser l’ensemble des participants par rapport à leur engagement dans la coordination. Par ailleurs, de cette rencontre est sortie une fumée blanche car les acteurs de la coordination se sont accordés à l’unanimité à l’organisation d’une journée de reboisement et aussi de dons de sang. Ces activités sont prévues pour se tenir dans les jours à venir de ce mois de juillet.

A propos de la taxe de résidence

Namoun Pandam Jean Bamok, Président de la CCVBF

Concernant le reboisement, deux sites ont été communiqués de façon provisoire. Il s’agit du niveau du Gouvernorat et aussi du marché à volailles. Quant au don de sang, un paria d’au moins 50 poches (personnes) seraient exigées pour le déplacement de l’équipe technique des services de santé y afférents.

Au point des divers, les participants sont intervenus à propos de la taxe de résidence qui est l’une des obligations imputables à tout citoyen vivant au Burkina.

Après avoir fait un récapitulatif sommaire des cotisations mensuelles, la trésorière a rappelé aux membres que sont les participants, l’importance de la ponctualité pour le bon fonctionnement de la coordination.

«C’est une assemblée générale à travers laquelle la coordination a étendu son plan d’actions de 2025 à l’issue de laquelle nous avons d’autres activités qui sont en cours; par exemple le reboisement et le don de sang», a confié à ce propos Namoun Pandam Jean Bamok, Président de la CCVBF.

«Dans la cohésion avec tout le travail abattu»

Et le Président régional de la CCVBF/section Banfora de poursuivre : «C’est ce que nous avons envisagé pour mettre en pratique afin de se rattraper dans le temps et on va voir le reste après. Ce qui nous a le plus motivé, c’est l’activité de reboisement qui a été lancée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré que j’ai encore nommé Président d’Afrique. Bien avant, cette activité était déjà inscrite dans notre plan d’actions. Donc, on a vu que c’est quelque chose qu’il faut exécuter sans hésiter voire avec l’accompagnement de notre Président Ibrahim Traoré. Nous remercions le pays d’accueil, le Burkina et aussi la province de Banfora qui nous abrite.

C’est de l’honneur pour nous dans la cohésion avec tout le travail qui a été fait par notre Maman Orenany Saran Haïdara /Cissoko qui est de la Guinée. Elle mérite une mention très spéciale. Franchement nous saluons ses initiatives.

Et aujourd’hui, grâce à elle, nous sommes bien vus dans la région ici à Banfora. Et cela nous fait un bien-vivre ensemble, le partage ensemble avec les communautés.

Par rapport à l’intégration, si on se réfère à l’exemple du Mali, du Burkina et du Niger qui ont commencé dans le cadre de l’AES, cela nous pousse aujourd’hui à voir encore une nouvelle lune qui va porter le drapeau voire le flambeau qui aidera les autres pays d’Afrique à se joindre. Au fil du temps, il y aura beaucoup plus d’engouement pour toute l’Afrique».

Soumaila Soma

Burkina Demain