Pour l’Afrique, la 42e Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) tenue du 23 septembre au 3 octobre 2025 à Montréal, s’achève ce vendredi sur une très une bonne note car, le continent est parvenu à obtenir l’élection de tous ses huit candidats au Conseil de l’OACI, composé au total de 36 membres. Ces 8 candidats africains élus au Conseil de l’OACI sont notamment de l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Égypte, la Guinée équatoriale, du Mali, Maroc, Nigéria et de l’Ouganda.  «Ce résultat exceptionnel accorde au continent près d’un quart du total des sièges, démontrant la confiance continue de la communauté internationale dans le leadership de l’Afrique et son engagement uni à façonner l’agenda mondial de l’aviation», s’est félicitée la Commission de l’Union africaine dans ce Communiqué.

Pour l’Afrique, avec ce franc succès, cette 42e Assemblée de l’OACI s’achève sur une très bonne note de satisfaction

«L’Afrique obtient un mandat retentissant au Conseil de l’OACI, remportant près d’un quart des sièges mondiaux, grâce à un programme technique unifié

Lors d’une élection majeure pour la communauté mondiale de l’aviation, l’Afrique a remporté un succès retentissant lors de la 42e Assemblée de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), en obtenant l’élection de ses huit candidats au Conseil de l’OACI, composé de 36 membres.

Ce résultat exceptionnel accorde au continent près d’un quart du total des sièges, démontrant la confiance continue de la communauté internationale dans le leadership de l’Afrique et son engagement uni à façonner l’agenda mondial de l’aviation.

Les huit États africains – l’Afrique du Sud, l’Angola, l’Égypte, la Guinée équatoriale, le Mali, le Maroc, le Nigéria et l’Ouganda – ont été réélus avec des voix décisives, reflétant la reconnaissance mondiale de leur service efficace et de leur influence dans l’aviation internationale. Le Conseil de l’OACI, l’organe directeur de l’agence spécialisée des Nations Unies, guide l’évolution de la sûreté aérienne, de la sécurité, de la protection de l’environnement et de la connectivité.

Cette réalisation collective souligne la reconnaissance mondiale de l’efficacité du service et du leadership de l’Afrique dans l’aviation internationale, garantissant que les priorités du continent restent au premier plan de la politique mondiale. Grâce à cette représentation accrue, l’Afrique est bien placée pour faire progresser les priorités mondiales de l’OACI, notamment les progrès vers la neutralité carbone d’ici 2050, le renforcement de la sûreté et de la sécurité pour tous et la garantie que personne n’est laissé pour compte.

Au niveau continental, ce mandat permettra d’accélérer davantage le Marché unique africain du transport aérien (MUTAA), d’approfondir l’intégration et de stimuler une croissance inclusive conforme à #Agenda2063.

Un témoignage de confiance et de leadership unifié

Dans un message de félicitations, S.E. le Commissaire Lerato D Mataboge, Commissaire de l’Union africaine aux infrastructures et à l’énergie, a déclaré que le résultat, qui a affirmé le rôle des principaux acteurs africains, reflète la confiance mondiale dans l’expertise de l’Afrique. « C’est un moment de fierté pour l’Afrique. Il reflète la confiance de la communauté mondiale dans l’expertise et les contributions de l’Afrique. Nos représentants protégeront non seulement les intérêts de l’aviation africaine, mais continueront également à façonner le système aérien mondial de manière à promouvoir l’équité, l’inclusion et la durabilité.

Elle a souligné que l’UA continuera de travailler avec les États membres, la CAFAC et ses partenaires pour construire une Afrique plus connectée et plus prospère, conformément à l’Agenda 2063 : L’Afrique que nous voulons.

Le Président de la Commission africaine de l’aviation civile (CAFAC), M. Florent Serge Dzota, a salué le résultat comme une étape importante pour la communauté de l’aviation civile africaine. « Ce mandat renouvelé est une victoire pour le secteur de l’aviation en Afrique. Il réaffirme que le leadership et les contributions de l’Afrique sont appréciés par la communauté mondiale. Nous sommes impatients d’aider les membres de notre Conseil à veiller à ce que les priorités de l’Afrique soient prises en compte à l’OACI.

L’ordre du jour technique complet de l’Afrique à la 42e Assemblée

Au-delà de l’obtention des sièges au Conseil, l’Afrique a fait preuve d’un front uni en défendant activement ses priorités par le biais d’un programme technique solide, en soumettant 16 documents de travail et d’information à travers les principales commissions de l’OACI. Cet engagement technique a été coordonné quotidiennement par l’Union africaine, la CAFAC et le Groupe AFI afin d’assurer une voix cohérente et unifiée sur toutes les questions majeures.

Les propositions de l’Afrique visaient à relever les défis et les opportunités uniques auxquels sont confrontés les États en développement, en tissant ensemble les priorités en matière de sûreté, de sécurité et de durabilité. L’Afrique a mis l’accent sur la sécurité aérienne et la navigation aérienne, en soumettant huit documents techniques appelant à l’élaboration de nouvelles normes et pratiques recommandées (SARP) relatives à l’utilisation des systèmes d’aéronefs sans pilote (UAS) pour les vérifications au sol rentables des aides à la navigation (AIN). En outre, il a souligné l’importance de mettre en place un outil mondial normalisé de surveillance et de contrôle des obstacles autour des aérodromes, afin d’assurer des opérations plus sûres.

Par ailleurs, le continent a avancé ses propositions sous le thème de la sécurité et de la facilitation en appelant à la rationalisation des systèmes de sûreté aérienne dans le cadre du Plan mondial de sûreté de l’aviation (GASeP). Tout aussi important, il a exhorté à la mise à jour des réglementations internationales afin de permettre l’utilisation en toute sécurité des UAS dans le transport de marchandises dangereuses, y compris les vaccins et les fournitures médicales essentielles, en particulier dans les opérations de santé, d’urgence et humanitaires.

La voix de l’Afrique était également résolue dans le domaine de l’environnement, car elle a fermement défendu le CORSIA (le système de compensation et de réduction des émissions de carbone pour l’aviation internationale) en tant que seule mesure mondiale basée sur le marché (MBM) sous l’égide de l’OACI. Il a mis en garde contre l’introduction de MBM régionales redondantes ou unilatérales, qui pourraient compromettre la croissance et la compétitivité de l’aviation dans les États en développement, et a plutôt insisté en faveur d’une cohérence mondiale dans la lutte contre les émissions de l’aviation.

Conduire l’intégration continentale : le mandat de l’ASATM

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La famille de l’aviation africaine a une fois de plus démontré la force de l’unité. Les priorités de l’Afrique continueront d’être efficacement représentées à l’OACI, en faisant progresser l’ASAA, en renforçant la sûreté et la sécurité et en favorisant une aviation durable à l’échelle mondiale.

Avec l’un des marchés de l’aviation à la croissance la plus rapide au monde, l’Afrique est désormais stratégiquement positionnée pour faire avancer son initiative phare, le Marché unique du transport aérien africain (SAATM), qui représente actuellement plus de 90 % du trafic intra-africain.

L’Union africaine adresse ses sincères remerciements aux États qui ont représenté l’Afrique avec brio au cours de la période triennale 2022-2025 et reconnaît le rôle crucial de coordination de la CAFAC.

Demandes des médias :

Bezayit Eyoel| Analyste de l’information| Ministère de l’Infrastructure et de l’Énergie| Commission de l’Union africaine| Courriel : BezayitE@africanunion.org |

M. Gamal Eldin Ahmed A. Karrar | Agente principale de communication | Direction de l’information et de la communication (CIM), Commission de l’Union africaine | Courriel : GamalK@africanunion.org»