La salle de réunion de Conseil supérieur de la communication (CSC) a abrité dans l’après-midi de ce jeudi 18 décembre 2025 une rencontre d’échanges sur la problématique du plagiat dans la presse en ligne au Burkina Faso.

Initiative conjointe du CSC et de l’Association des éditeurs et professionnels des médias en lignes (AEPML), la rencontre a permis à la trentaine de participants de mener la réflexion sur ce phénomène de grande ampleur et d’explorer des pistes de solution pour y remédier.

Après le mot d’ouverture du Président du CSC prononcé par son vice-président Issa Alexandre Zou, les participants ont d’abord eu droit à deux communications.
Etat des lieux du plagiat en ligne au Burkina

Richard Tiéné, secrétaire à la professionnalisation, à l’éthique et à la déontologie de l’AEPML, a livré la première communication qui a permis de passer en revue le plagiat dans la presse en ligne : définition, manifestations, conséquences, propositions de solutions.
La seconde communication a été donnée par Corine Sanon du CSC. Une communication qui a abordé les aspects juridiques de la problématique en rapport notamment avec les violations des droits d’auteur, de propriété intellectuelle. A l’écouter, même sans formalité de protection préalable, toute œuvre de créativité, originale mérite d’être respectée comme telle et ne devrait faire l’objet de plagiat, de reproduction frauduleuse sans l’accord du propriétaire. Et d’évoquer les sanctions prévues par la loi en cas de plagiat.
«Des solutions pour éviter aussi l’impact négatif sur la réputation du pays»
Les échanges qui ont suivi ces deux communications ont permis de préconiser des actions à mettre en œuvre par le Conseil supérieur de la communication ; par l’Association des éditeurs et professionnels des médias en ligne ou les responsables des médias en ligne pour endiguer le phénomène du plagiat qui nuit gravement à la réputation, la professionnalisation et à l’économie de la presse burkinabè de façon générale et de la presse en ligne en particulier.
Et plus grave encore, «le plagiat a aussi un impact négatif sur la réputation de notre pays à l’international et sur la confiance que nos citoyens accordent aux plateformes et aux autres sources d’information en ligne», a en effet alerté le Président du CSC Louis Modeste Ouédraogo, dans son allocution d’ouverture livrée son vice-président Zou.
Parmi les solutions préconisées, l’on note entre autres la sensibilisation des acteurs du plagiat en ligne, un renforcement de la régulation des plateformes en ligne, la mise en place de dispositifs de détection des faits de plagiat en ligne.
Rachel Bazié
Burkina Demain


































