Les responsables l’association « OKOBINKA » (s’arranger soi-même) ont rencontré les hommes de médias à Ouagadougou ce jeudi, 10 novembre 2016. Au menu des échanges, la présentation du projet « OKOBINKA ».presidium

Le constat est alarmant : « l’espace musical du Burkina est envahi par les œuvres étrangères ». Alors que les artistes demandent une revalorisation du quota de la musique burkinabè à 90% sur toutes les radios et télévisions du pays. C’est dans cette optique que « OKOBINKA » qui signifie en langue nationale Bissa « s’arranger soi-même » ambitionne de jouer sa partition afin de booster le secteur musical burkinabè. Le projet se fixe pour objectif de faire la promotion de la musique burkinabè à travers les médias et les discothèques nationales. Cela permettra donc d’inciter les mélomanes burkinabè à consommer la musique de leur pays par le biais de ces canaux-là. Car, à force d’écouter une musique plusieurs fois, on finit par l’apprécier même-si elle est de qualité qui laisse à désirer, a expliqué le président de« OKOBINKA », Oumarou Yabré.
president
Koutiébou Muhamed, vice-président, a ajouté que pour atteindre cet objectif, l’association a initié un concours qui primera chaque année, les médias qui auront joué le plus la musique burkinabè. Les prix seront remis à l’occasion d’une cérémonie médiatisée dénommée « OKOBINKA ». Cela va pousser les médias : télévisions, radiodiffusions, les presses écrites ainsi que les discothèques à jouer régulièrement et permanemment la musique burkinabè.

A l’occasion de la cérémonie, les trois premières de chaque catégorie qui auront joué le plus la musique burkinabè ou qui auront le mieux fait la promotion de la musique burkinabè, recevront un prix. Et ce prix s’élève à 1 000 000 francs CFA pour chaque premier, 500 000 francs CFA pour les deuxièmes et 250 000 francs CFA pour les troisièmes. En plus de la récompense, chacun d’eux recevra un trophée, a ajouté le secrétaire général de l’association.

Quant aux critères de sélection, les responsables ont révélé qu’un secrétariat permanent est mis en place pour suivre les différents médias et discothèques à travers des équipes qui seront mises en place à cet effet afin d’identifier les meilleurs promoteurs de la musique burkinabè pendant les douze mois de l’année. Cette équipe travaillera de concert avec le conseil supérieur de la communication (CSC) pour le cas de la presse écrite.

Mathias Lompo
Burkina Demain

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