Sur le franc CFA Jean-Baptiste Natama ne mâche pas ses mots

Ils sont  nombreux les leaders africains qui prennent des gangs quand ils abordent la délicate question de francs CFA, histoire de ne pas se brouiller avec Paris, l’ancienne métropole. Mais, il y a quand même  quelques-uns qui osent dire tout haut ce que les autres pensent bas. Et c’est justement  le cas de l’ancien candidat à la présidentielle burkinabè de 2015 Jean-Baptiste Natama qui livre ici sa pensée sur la question. Lisez plutôt :

Sur le franc CFA Jean-Baptiste Natama ne mâche pas ses mots

«Que je sois « grillé » vis à vis de la France m’importe peu. L’important c’est d’être en phase avec mon peuple. Celui du Burkina et celui de l’Afrique.

La justice n’a ni couleur ni race et, nous y avons tout aussi droit, autant que les autres peuples et races, en tant que noirs, en tant qu’africains, en tant que burkinabè.

C’est une valeur universelle à laquelle aspire tout individu et toute société.

Et, de toute évidence, au nom de la justice, la conscience humaine ne peut s’accommoder de l’exploitation éhontée d’un individu ou d’un peuple, comme le favorisent les mécanismes régissant le CFA.

C’est ce combat pour la justice et contre l’exploitation humaine que je mène.

Et, dans ce combat, je sais qu’au sein même du peuple français il existe des hommes justes et honnêtes qui comprennent sincèrement le sens de cette lutte.

Nous devons nous affirmer en tant que peuples africains, en tant que nations africaines».

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