Pour la deuxième fois, le Premier ministre Christophe Dabiré sera jeudi à l’Assemblée nationale pour sa déclaration de politique générale, après sa réduction le 10 janvier dernier au poste de chef du gouvernement. La première fois, c’était un certain lundi 18 févier 2019.
C’est une exigence constitutionnelle que va respecter Christophe Dabiré le jeudi 4 février 2021 en prononçant à l’Assemblée nationale sa déclaration de politique générale.
«Dans les trente (30) jours qui suivent sa nomination, le Premier ministre fait une déclaration de politique générale devant l’Assemblée nationale», stipule en effet l’article 63 de la loi fondamentale qui précise : «Cette déclaration est suivie de débats et donne lieu à un vote. L’adoption de cette déclaration vaut investiture»
Des orientations sur le nouveau référentiel
A défaut de précisons, l’on devrait avoir droit dans cette déclaration du Premier ministre Dabiré, plus de détails sur les orientations du nouveau référentiel. «Le Premier ministre peut, après délibération du Conseil des ministres, engager devant l’Assemblée nationale la responsabilité du gouvernement sur un programme ou sur une déclaration de politique générale», note à ce sujet l’article 116 de la Constitution.
Pour rappel, comme indiquer lors de la campagne présidentielle du président Roch Marc Christian Kaboré ; le nouveau référentiel doit être construit autour de 10 axes, à savoir :
-gagner le pari de la sécurité et de la stabilité du pays ;
-renforcer la démocratie, réconcilier les Burkinabè, consolider la paix et la cohésion nationale ;
-renforcer le processus de décentralisation et ouvrir des horizons plus larges aux régions ;
-refonder l’Etat, moderniser et professionnaliser l’administration publique ;
-consolider l’investissement dans le bien-être social ;
-asseoir l’économie du savoir et bâtir l’école de demain
-gagner le pari de l’emploi des jeunes et des femmes
-améliorer le rendement du secteur privé et relever le niveau de compétitivité de l’économie ;
-assurer un développement durable ;
-relever les grands défis sectoriels.
Christian Tas
Burkina Demain