Jean Eudes Bambara de la télévision 3TV, lauréat dans la catégorie télé/ Mojo recevant son prix des mains du ministre Jean Noel Ouédraogo

La 6e   édition du prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux Conflits ( JsC) a été organisée cette année conjointement avec les 20 ans d’existence du Réseau d’initiatives de Journalistes (RIJ). La cérémonie s’est déroulée le vendredi 25 novembre 2022, sous le patronage du ministre en charge de la communication. Plusieurs prix ont été décernés à des lauréats dans différentes catégories de la presse.

Une vue des officiels à la cérémonie des 20 ans du Réseau d’initiatives de journalistes et de récompenses des lauréats du PaxSahel

<<20 ans du RIJ : défis et perspectives>>. C’est sous ce thème qu’est célébré ce vendredi, 25 novembre 2022 à Ouagadougou, le 20e anniversaire du Réseau d’Initiatives de Journalistes (RIJ) avec pour point d’honneur l’organisation du concours « PaxSahel ». Ce prix a pour objectif d’encourager les femmes et les hommes de médias pour leur rôle d’édification d’un monde de paix à travers leurs productions.

A l’entame, Jean Emmanuel Ouédraogo, ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, porte-parole du gouvernement, patron de la cérémonie ; s’est réjoui de la tenue effective de la cérémonie commémorative du jubilé de porcelaine du RIJ, qui regroupe <<des professionnels de l’information, des journalistes femmes et hommes issus de la presse publique et privé. Ces historiens et historiennes du présent réunis dans ce cadre pour défendre un idéal commun : une presse professionnelle au service des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et internautes>>.

Exhortation du ministre Ouédraogo aux journalistes

Jean Eudes Bambara de la télévision 3TV, lauréat dans la catégorie télé/ Mojo recevant son prix des mains du ministre Jean Noel Ouédraogo

Pour le chef du département de la communication, la crise sécuritaire que traverse notre cher pays, le Burkina Faso, les médias et les journalistes sont appelés à apporter leur contribution pour un retour de la paix, gage de développement. Le Patron a également lancé un appel à l’endroit de tous les Burkinabè et des journalistes en particulier, de s’engager pleinement à être des partisans de la paix et la cohésion sociale. Car selon lui, <<investir dans le secteur des médias, c’est investir pour l’avenir>>. Le ministre a par ailleurs félicité les lauréats 2022 du prix pour leur engagement dans la recherche de la paix et la cohésion sociale.

Poursuivant dans la même lancée, Pascal Magan Ouattara de Wendkouni Bank International, co-parrain de la 6e édition du prix PaxSahel, s’est également réjoui de la tenue effective de <<cette compétition>> et de l’honneur qui lui est fait dans le choix du parrainage aux côtés du parrain Wendpanga Bruno Compaoré, directeur du FBDES. Il a toutefois tenu a remercier le RIJ, qui <<depuis 2016, s’est également engagé dans la promotion du journalisme sensible aux conflits, un journalisme responsable, plus soucieux des questions de montrer un visage humain des conflits, un journalisme plus soucieux de la cohésion sociale et de la recherche de la paix>>. Dans le contexte actuel au Sahel, marqué par la montée de l’extrémisme violent et du terrorisme, l’initiative du RIJ est fort appréciable, a-t-il conclu.

Les lauréats du Prix PaxSahel 2022

Liradan Philippe Ada de la radio Omega (à droite), lauréat dans la catégorie Radio recevant son prix du parrain des 20 ans du RIJ

Romaine Raïssa Zidouemba, coordonnatrice du RIJ a quant à elle rappelé l’objectif de l’organisation dudit concours au profit des femmes et hommes de médias. En effet selon elle, l’organisation de ce concours est un encouragement fait aux journalistes pour leur rôle d’édification d’un monde de paix à travers leurs productions. Les conflits étant un facteur qui entrave la bonne marche de la société, le RIJ encourage le journalisme sensible aux conflits, dans une perspective de résolution et non d’envenimement des conflits, a-t-elle ajouté.

Ce présent concours a vu la participation de vingt-huit candidats dans les trois différentes catégories de presse : écrite, en ligne, radio et audiovisuelle. Ainsi, trois œuvres ont été récompensées pour leur qualité, leur pertinence et le professionnalisme de leurs auteurs selon Adama Bayala, président du jury. Il s’agit de :

-<<Conflit foncier à Kangounadéni : Un interminable feuilleton ensanglanté>> de Kamélé Fayama, des éditions Sidwaya-Bobo, pour la presse écrite, qui a obtenu une note de 15/20.

-<<Tougan : Le calvaire des suppliciés du terrorisme>> de Liradan Philippe Ada, de la radio Oméga, qui a également obtenu une note de 15/20.

-<<Conditions de vie des personnes déplacées internes de Ouahigouya : Immersion sur le site Ioba II…>> de Maxime BAMBARA, de la télévision BF1, qui a quant à elle, obtenu la note de 13/20, foi du président du jury.

Faire du journaliste, un vecteur de paix

Le projet « Appui aux médias pour la prévention et la gestion des conflits au Burkina Faso », développé par le RIJ et soutenu par la Deutsche Welle Akademie, vise à appuyer les journalistes dans leur mission d’information de l’opinion avant, pendant et après le conflit, mais aussi d’aider à la pacification dans le respect strict de l’éthique et de la déontologie. Et c’est dans ce cadre qu’est organisé le Prix PaxSahel pour le journalisme sensible aux conflits

Pour rappel, le <<Prix PaxSahel pour le Journalisme sensible aux Conflits>> récompense les trois meilleurs journalistes qui font preuve de professionnalisme dans le traitement de l’information liée aux conflits. Il est aussi un appel à la responsabilité sociale du journaliste, acteur clé dans le développement de la société. Il est né à Niamey au Niger en novembre 2014 et est décerné depuis 2017 au Burkina Faso.

Mathias Lompo

Burkina Demain

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