Elsa Wolliaston est chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale

Riche de ses racines africaines, pétrie d’humanité, Elsa Wolliaston ouvre le chemin de tous les possibles dans les arts du spectacle. Chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale, elle fait figure aujourd’hui de monument incontestable avec à son actif des œuvres de grande portée internationale.  Décryptage de l’artiste auteur compositeur, interprète Yé Lassina Coulibaly.

Elsa Wolliaston est chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale

«ELSA WOLLIASTON: la sagesse du baobab, le soleil d’Afrique incarnés.

Chorégraphe, metteure en scène, actrice, danseuse de renommée internationale.

La première fois où j’ai entendu parler d’Elsa et de son travail artistique, c’était en 1987, à Paris, au théâtre des Amandiers où j’enseignais la danse et l’expression africaines, lors de stages.

Je me suis inscrit à l’un des stages qu’elle organisait dans son studio Qne Step. J’ai été fasciné par son approche et par la maîtrise de son art. Nous sommes devenus des amis très proches et nous entretenons encore à ce jour une grande complicité artistique.

Lorsque je séjourne à Paris pour mon travail, je trouve toujours un moment pour lui rendre visite. J’admire, sa richesse, sa créativité, son dynamisme et son courage, intacts en dépit de l’âge. Au travers de ses stages, auxquels participent des élèves de nombreuses nationalités, je me ressource et suis conforté dans ma conviction que la danse rassemble et apaise. Cela me donne du courage… Dans son studio, je rejoins ma famille d’artistes, je prends un immense plaisir à jouer avec ses musiciens.

Au-delà de cette relation empreinte de respect et d’émotion, je vois en elle une grande artiste et un génie qui a la capacité à mettre le corps et l’esprit en harmonie, à enraciner les corps tout en leur rendant leur légèreté.

Au croisement des cultures, infatigable dans sa quête d’authenticité et d’humanité, Elsa Wolliaston fait partie des plus grands danseurs et chorégraphes du monde dont la danse porte un message universel de vie et de paix.

Ses recherches l’ont conduite sur tous les continents, ce qui lui a permis de s’imprégner d’influences diverses et de découvrir de nombreuses techniques de danse.

Riche de ses racines africaines, pétrie d’humanité, Elsa ouvre le chemin de tous les possibles…

Les liens très forts qu’elle garde avec la culture africaine (béninoise, burkinabée, malienne, sénégalaise, kenyane, guinéenne…), ancrent son art dans la voix des ancêtres, dans les racines de la terre rouge, dans la proximité avec le cosmos et les éléments naturels : la terre, l’air, l’eau, le feu… Elle m’a confié conserver une poignée de la terre de chaque pays qu’elle a visités…

Ainsi, dans ses spectacles, elle met en scène le son, la lumière, l’espace animés par son propre corps…

L’amplitude et la souplesse de ses mouvements, évoquent la purification et la libération des tensions du corps et de l’esprit, la naissance ou la renaissance d’un nouveau souffle… Ses pas de danse se veulent porteurs de lumière et d’espoir pour les jeunes générations. Ne croit-on pas, en Afrique, que « la danse est l’envol de la marche… un pas au-delà… »?

C’est pour cela qu’elle n’arrête pas de concevoir des spectacles avec de nombreux artistes d’horizons différents afin de donner la joie de vivre, de sortir les hommes et les femmes de l’isolement.

Par ailleurs, elle sait faire évoluer les performances de ses musiciens afin qu’ils s’accordent à la musique de son corps, les amène à créer un répertoire qui n’est pas enseigné dans les conservatoires, qu’il s’agisse de batterie, de djembé, de piano ou de voix… Les musiciens qui ont la chance de travailler avec elle acquièrent un plus que les autres n’ont pas: variété des sonorités, notes, rythmes…

Par sa maîtrise du rythme, elle sait faire vivre la danse entre les musiciens et les danseurs, comme le baobab qui rayonne au coeur du village.

La transmission de son savoir, par le biais de l’enseignement, a toujours été très importante pour Elsa. Elle sait d’où elle vient et repérer les valeurs intrinsèques de chacun. Elle a formé beaucoup d’élèves dans le monde entier qui se sont inspirés de son travail et sont devenus autonomes et souvent professionnels.

Elle se soucie de l’évolution de la danse, de la manière dont les nouvelles générations peuvent intégrer et transmettre les valeurs humaines que porte cet art: délicatesse, respect, amour, bienveillance, bien-être, apaisement

Le chemin de la connaissance qu’elle emprunte chaque jour est un nouveau défi d’interactions entre le monde de l’intérieur et de l’extérieur.

Avec son bâton de pèlerin, elle chemine afin d’amener les autres à explorer les territoires inconnus de leurs potentialités, à concilier l’enfant de l’intérieur et leur cerveau d’adulte, à leur faire toucher du doigt la sensibilité et l’harmonie que chaque être humain a en lui.

Elle parle peu d’elle, sauf au travers de son expression artistique, mais de ce qu’elle a rencontré sur son chemin, de ce qu’elle fait vivre à chacun…Aussi libre que rigoureuse, elle crée un monde dans lequel chacun trace sa propre voie et découvre ses expériences et ses émotions vitales..

Et au-delà de ses qualités d’artiste, de précurseure de la danse contemporaine, de pédagogue, Elsa Wolliaston est une personne d’une grande humanité qui ne cesse de rendre hommage à sa grand-mère dont le souvenir est sacré. Elle est à l’écoute de la jeunesse, est fidèle à sa famille et à ses amis, à ses collègues, attentives à ses voisins, participe volontiers, en dépit de son âge, aux évènements touchant son  entourage.

D’ailleurs, dans ses spectacles on découvre toujours le morceau d’humanité et d’espoir qu’elle y dépose.

Elsa, c’est l’océan qui sait ressourcer le monde par la danse.

Elsa, c’est la force tranquille, c’est la montagne vivante, l’océan en mouvement, les portes de l’espoir, la case sacrée…

Elle surprend toujours, n’est jamais là où on l’attend. Le regard d’Elsa est bienveillant mais lit en vous : elle est sensible au langage du corps et perçoit très vite l’état d’esprit de son interlocuteur. Chacune de ses apparitions dans des films met en lumière les multiples aspects de son art et de sa personnalité,

Les obstacles ou les épreuves n’ont jamais altéré sa passion de la danse. J’admire son talent, son courage et sa détermination. A l’instar de grands danseurs et chorégraphes comme Martha Graham ou Maurice Béjart, Elsa m’a fait rêver…

Un tel parcours, nourri de références culturelles diverses et de l’histoire des pays où elle a grandi et vécu, a donné à Elsa une ouverture d’esprit exceptionnelle, une liberté d’expression sans tabous, une curiosité insatiable, une force incroyable… Une telle richesse imprime à son travail une dimension artistique hors norme prenant en compte de multiples influences.

Yé Lassina Coulibaly salue la grandeur du talent artistique d’Elsa Wolliaston qui valorise la culture africaine

Yé Lassina Coulibaly salue la grandeur du talent artistique d’Elsa Wolliaston qui valorise la culture africaine, et est fier de pouvoir la faire connaître au plus grand nombre. Puisse ce petit coup de projecteur sensibiliser les artistes et acteurs culturels, au-delà de toute frontière, à l’importance du travail et de la technique d’Elsa afin qu’elle soit reconnue au même titre que d’autres grands chorégraphes de danse contemporaine.

Elsa Wolliaston est l’une des figures emblématiques de la danse contemporaine africaine qui s’est développée dans les années 1970 en Europe.

Née en 1945 en Jamaïque d’un père d’origine» Kenyane et d’une mère métisse panaméenne, Elsa est élevée par sa grand-mère en Afrique de l’Est, au Kenya, où elle est initiée aux rites ancestraux dès son plus jeune âge.

À l’âge de quinze ans, elle rejoint sa mère à New York. Elle y étudie la danse classique avec Alexandra Danilova entre 1964 et 1968, et la technique contemporaine au Merce Cunningham Studio entre 1964 et 1972. Elle travaille également le piano et la danse à la Carnegie School of Music and Dance avec Franck Wagner et Nadia Boulanger, fréquente la Joel Price School of Acrobatics et travaille avec Katherine Dunham.

C’est à Paris qu’elle poursuit sa formation à partir de 1969 avec Jerome Andrews et Lilian Arlen. Tout va se passer à l’American Center. Elsa est invitée à se produire en solo. C’est là qu’elle va faire des rencontres qui seront déterminantes pour la suite de toute sa carrière, à commencer par l’avant-garde de la musique Jazz, Steve Lacy et Philly Jo Jones entre autres. Elle organise des soirées africaines où elle fait venir des danseurs et des artistes de toute l’Afrique. Elle rencontre ainsi Souleymane Koly des ballets Guinéens.

Elle travaille sur l’improvisation, commence à enseigner et, rapidement est intégrée dans les équipes d’enseignants du Centre International de la Danse (CID). En 1972, elle collabore aux séminaires d’été des Rencontres Internationales de Danse Contemporaine.

Lors de nombreux séjours sur le continent africain, entre 1970 et 1974, Elsa Wolliaston mène des recherches sur les rites ancestraux en Centrafrique et au Congo, recherches débutées en Côte d’Ivoire.

Elle y danse des solos. Puis elle enseigne et danse avec les Femmes Yagba de Côte-d’Ivoire, les Ballets du Dahomey et le groupe Free Dance Song, ainsi que dans différents pays du centre ouest comme le Cameroun, le Burkina, le Togo, le Gabon, les deux Congo et le Niger.

C’est en tournée qu’elle retraverse ces pays, en 1974, pour interpréter la pièce « Le Fleuve » avec Christiane de Rougemont et Hideyuki Yano. En 1973, elle aborde les traditions javanaises et balinaises avec le Maha Guru Tari Klassik Njoman Kabul à Bali.

En 1975, elle fonde avec le danseur et chorégraphe japonais Hideyuki Yano.  le groupe de recherche Ma Danse Rituel Théâtre, lieu de recherche, de travail pédagogique de fond et de créations chorégraphiques communes. Les deux artistes collaboreront ensemble, jusqu’à la mort de Hideyuki Yano, en 1988, auquel Elsa dédiera sa pièce « La solitude d’être »..

Durant ces quinze années, Hideyuki Yano et Elsa Wolliaston constituent un pôle d’attraction pour de nombreux danseurs et acteurs en quête de formes où la coupure entre danse et théâtre n’a plus lieu d’être parce que le corps de l’acteur – comme dans le théâtre nô – est compris comme le support d’une expression unique et globale. Une partie de la jeune danse française surgit de ces enseignements croisés et multiculturels (Mark Tompkins, Karine Saporta, François Verret entre autres)

En 1985, elle crée à Paris la Cie One Step et s’installe au studio du même nom, qui reste son actuel lieu de création et d’enseignement. Elle écrit et interprète de nombreuses pièces en collaboration avec des musiciens, présents sur scène avec elle.

Une danse d’expression contemporaine africaine

Sans renier une exploration de ses propres sources culturelles, Elsa développe une danse d’expression africaine et contemporaine qui entretient un rapport dynamique avec la tradition. Pour cette raison, elle ne qualifie pas sa danse et son enseignement de » traditionnels ».  Au sein de l’American Center, Elsa Wolliaston s’est interrogée sur la transmission de danses traditionnelles africaines qui, dans leur pays d’origine, s’apprennent sans être enseignées.

Outre l’enseignement de la danse, elle participe à la formation d’acteurs dans différentes écoles : en France, avec Philippe Adrien ; en Allemagne, au Theaterhaus Interkurst (Tils Deller) et à la Theater Treffin à Berlin (Mandfred Linke) ; en Finlande, à Helsinki au Teatterikorkeakoulou ; à Londres avec John Martin en 1985.

Elle conseille aussi des metteurs en scène de théâtre pour aider les comédiens à se mouvoir en harmonie avec le jeu.

Aujourd’hui, elle enseigne toujours la danse contemporaine d’expression africaine, dans le cadre de ses ateliers de danse et improvisation, à Paris, au studio One Step et dans le monde entier.

Musique vivante et improvisation

Elsa Wolliaston entretient dans toute son œuvre un rapport fusionnel avec le rythme. Elle crée ainsi de nombreuses pièces en collaboration avec des musiciens présents sur scène, notamment des duos avec le saxophoniste Steve Lacy rencontré à l’American Center; Jean-Marie Machado, pianiste et compositeur; la contrebassiste Joëlle Léandre.

Avec le percussionniste et compositeur Bruno Besnaïnou et le batteur Jean-Yves Colson débutent en 1984 ses plus longues collaborations qui perdurent toujours aujourd’hui. Jean-Yves Colson et Elsa font une recherche sur la transposition des rythmes traditionnels africains sur une batterie jazz. Ils créent ensemble un son qui va rythmer nombre de duos entre eux, ainsi que les ateliers des mardis et jeudis au studio One Step.

Les pièces d’Elsa Wolliaston sont aussi l’occasion de rencontres avec d’autres chorégraphes. En 1986, elle présente au Festival d’automne le duo Futurities avec le chorégraphe américain Douglas Dunn. En juin 1999, elle danse dans 1 + 1 avec Emmanuelle Huynh dans le cadre du festival les Inaccoutumés de la Ménagerie de verre. En octobre 2008, Les Princesses, spectacle d’ouverture du TAP à Poitiers, direction artistique et mise en scène Odile Azagury.

Opéra, théâtre et cinéma

La carrière d’Elsa Wolliaston est placée sous le signe de l’ouverture à autrui et aux autres arts tels que l’opéra, le théâtre et le cinéma.

Elle collabore à plusieurs reprises avec des metteurs en scène tels que Yoshi Oida Le Livre des morts tibetains (1982),  Voyage (1990) dans lequel Elsa danse et joue; Philippe Adrien Rêves de Kafka (1984) et Le pragmatisme de Witkiewicz (1987); Peter Stein Les Nègres de Jean Genet (1984), Der Haarige Affe de O’Neill (1986), Titus Andronicus de Shakespeare (1989),   Orestie d’Eschyle (1994); Luc Bondy Le Conte d’Hiver de Shakespeare (1988), Don Giovanni de Mozart (1990-91), Phèdre de Racine (1998); Jean-Louis Thamin Roméo et Juliette (1990); Patrice Chéreau Woyzeck de Alban Berg (1992).

En tant que comédienne, elle joue le rôle de Ronga dans Maléfices en 1990 (Gemheimnis des gelben geparden, pour le titre original allemand)  de Carlo Rola. Elle interprète une psychanalyste dans le film Rois et Reine d’Arnaud Desplechin (2004), apparaît dans La Fille du dimanche d’Henri Fellner (2006) et joue un rôle de voyante. dans Victoria de Justine Triet (2016). Elle est interviewée comme référente principale dans le film d’Annette von Wangenheim Joséphine Baker – Schwarze Diva in einerweißen Welt(2006). Elle tient le rôle principal dans le court métrage de Damien Manivel La Dame au chien, en 2010, dans Les Enfants d’Isadora (2019) et dans Magdala (2022), longs métrages du même réalisateur. Elle figure également au générique de Goutte d’Or (2022) de Clément Cogitore.

Son interprétation de Magdala, dans le film du même nom – présenté dans une section parallèle du festival de Cannes 2022 –  a été saluée par la critique. Le journal « Le monde » a qualifié le film de « chef d’oeuvre de rêverie »

Yé Lassina Coulibaly

 

Principales chorégraphies

-1979:  Paris, Roquette, Rituel/Ouverture

-1980 : Chateauvallon Rituel II

-1981 : Paris, théâtre des Athévains Hand Dance

-1983 : Berlin, Schaubhüne Rage/Rituel II

-1983 : Paris et Londres avec Steve Lacy Musique et Danse

-1984 : Paris, théâtre de la Bastille One Step Beyong

-1986 : Berlin, Theaterhaus Rituel III

-1986 : Festival Gulbenkian, Lisbonne rétrospective

-1987 : Paris, Bastille Privilèges (au sous-sol des âmes errantes), Festival Knap Nagel de Hambourg rétrospective et création, Paris, Kiron avec Steve Lacy Five colors | 5 couleurs

-1988 : Arles La Solitude d’être hommage à Hideyuki Yano

-1989 : Paris, TCD, café de la danse Les Voyageuses

-1990 : Beynes Sept roses pour trois et Pour toi film de Gilles Moisset

-1991 : Copenhague/festival de Montpellier Genos

-1992 : Paris, Dunois Genos II, Rencontre passagère et Au-delà film d’après Five colors, Lionel Boncompagnie

-1993 : Paris, Dunois Eclipse/Bascule

-1994 : Biennale de Lyon Eclipse/Bascule, Grenoble (1994)

-1993 : Paris, Dunois La source/Voyage

-1995 : Paris, Bastille Espoir 95/Longue Route

– 1996 : Douai Legato/Transposition

-1997 : Mont-Saint-Aigan Un Autre regard/Sommeil profond

-1997 : Paris Fondation Cartier, avec Steve Lacy Out of Love

-1998 : Angers CNDC Réveil

-1998 : São Paulo et reprise à Paris Le Prix La Porte

-1998 : Nancy Diagonale duo avec Francis Viet

-1999 : Paris 1+1 duo avec Emmanuelle Huynh

-2000 : Mont-Saint-Aigan Enfin duo avec Fabrice Dugied

-2001 : Paris Rencontres work in progress, première étape

-2002 : Biennale de danse de Venise, Portes Inconnues/Unknown Doors solo

-2012 : Berlin, La rivale d’Ishtar duo avec Isabelle Maurel

-2012 : Paris Fondation Cartier & CND Laisser Frémir, quatuor avec Joëlle Léandre, Pascal Contet, Loïc Touzé, Paris, Regard du cygne

-2012 : Clermont-Ferrand Un Zeste dansé hommage à Jérôme Andrews, avec Fabrice Dugied

– 2003 : Le Havre Pulsations en 3 mouvements en duo avec Joëlle Léandre

-2004 : Festival Iles de danse Pourquoi pas ? duo avec Serge Anagonou

-2005 : Paris, centre Mandapa Naissances, solo

-2006 : février, Paris, Regard du cygne/création Et Maintenant, solo

-2006 : octobre, Villeneuve d’Ascq, La Ferme d’en haut Et Maintenant, la suite, duo avec Sandra Moens

-2007 : théâtre de Chartres Double naissance, duo avec Sandra Moens

– 2008 : juillet, festival de Bourges Les Amants, duo Sandra Moens, Julien Béramis

-octobre 2008 : Poitiers, Les Princesses, spectacle d’ouverture du TAP, direction artistique et mise en scène Odile Azagury

-2009 : Conversation solo, festival Danse à Chartres, 23 et 24 mai

-2009 : Les Interrogations solo, à Bourges et en 2010 à Nanterre.

-2011 : Trio avec Pedro Pauwels et Gyohei Zaitsu, musée du quai Branly

-2013 :Vivre commence toujours maintenant, duo avec Frédéric Blondy au piano, église Saint Merri à Paris.

-2014 : Le corps de l’ombre, duo avec Frédéric Blondy au piano, Paris église Saint Merry

-2016 : Sisters, duo avec Roser Montilo Guberna, Festival d’Avignon dans le cades de Sujets à vif

Yé Lassina Coulibaly art et culture,

Site officiel : www.yecoulibaly.com

Artiste auteur-compositeur interprète

Musicothérapie sociétaire de la SACEM, ADAMI, SPEDIDAM, Union des Artistes Burkinabés

Chevalier de l’ordre du mérite, des lettres et de la communication (agrafe musique et danse) du Burkina-Faso.  Concert, spectacle, pédagogie 00 336 76 03 71 66»

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