Le DG de la DGTTM Colonel Kanou Coulibaly (au milieu) et des plus proches collaborateurs face...

La Direction générale des transports terrestres et maritimes (DGTTM) entend désormais être stricte sur le respect de la règlementation en matière d’ouverture des auto-écoles au Burkina Faso. Les responsables de la DGTTM l’ont affirmé ce mardi à Ouagadougou au cours d’un point de presse animé principalement par le directeur général Kanou Coulibaly et le directeur de la circulation routière et de la normalisation, Baowendmanegré Zoungrana.

Le DG de la DGTTM Colonel Kanou Coulibaly (au milieu) et des plus proches collaborateurs face à la presse

Selon les conférenciers de la DGTTM, les promoteurs des établissements usaient de subterfuges pour échapper à la règlementation en matière d’ouverture des auto-écoles, notamment les annexes. Beaucoup ne soumettaient guère des dossiers aux services compétents en vue de l’obtention de licences qui leur permettent d’ouvrir en toute légalité. Et pour permettre aux candidats au permis dans leurs établissements de passer les examens, ils faisaient passer leurs dossiers sous le couvert de l’auto-école mère qui est généralement en règle.

«Malheureusement, comme certains Burkinabè aiment la facilité, ils ne prennent pas le temps de se renseigner sur la régularité de l’auto-école dans laquelle ils veulent s’inscrire ; ce qui fait que le phénomène est difficile à cerner et a perduré», a regretté le directeur général de la DGTTM Kanou Coulibaly, insistant la nécessité de respecter la règlementation en la matière.

Respect désormais de la règlementation

«Mais, désormais, cela ne sera plus possible  (…) nous avons eu le feu vert du ministre des transports et de la mobilité urbaine pour mettre fin à ces pratiques…la recréation est terminée», a martelé le Colonel Coulibaly, brandissant un document contenant les règles à respecter en matière d’ouverture des auto-écoles dans le pays.

«L’exploitation d’une annexe ou d’une succursale d’auto-école non autorisée par l’administration des transports sont strictement interdites sous peine de poursuite judiciaires et de retrait temporaire ou définitif de la licence d’exploitation. En outre, le matériel ayant servi à la pratique illégale de l’enseignement peut être confisqué par l’autorité compétente», a rappelé le DG de la DGTTM. Les promoteurs des établissements d’auto-écoles sont donc prévenus. Plus rien ne sera comme avant.  Et à l’écouter, les efforts contrôles commenceront d’abord à Ouagadougou, puis Bobo et les autres centres urbains.

Bernard Bazié

Burkina Demain

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