Le Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC) a observé une journée de grève, le 7 septembre 2016 à Ouagadougou et à l’intérieur du pays. Objectif, obtenir l’amélioration des conditions de vie et de travail des agents.
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A l’occasion, les travailleurs des médias, du SIG, des DCPM et autres services du département de la communication se sont donné rendez-vous à la Bourse de travail de la capitale. Fortement mobilisés, ils ont donné le ton de la partie qu’il s’apprêtent à jouer. Des cartons rouges par-ci; des cartons rouges par-là. En tous cas, le ministre de la communication, Remis Dandjinou, en aura eu plein les yeux.

Avant de lever le camp, le secrétaire général du syndicat, Sidiki Dramé a donné un autre rendez-vous à ses camarades pour le jeudi 15 septembre prochain.

Il va s’agir, a-t-il avancé, de plancher sur la suite à donner à la lutte. A l’en croire, le SYNATIC est disposé à durcir le ton, avec d’autres actions plus vigoureuses, jusqu’à la satisfaction de sa plate forme revendicative.

Un soutien de taille, l’Unité d’action syndicale (UAS), conduite par son président du mois, M. Nama, qui a déclaré: « Nous sommes sûrs qu’il y aura la victoire au bout de la lutte. Votre combat est le notre. On ne peut pas donner aux autres, sans vous ».
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Et le porte-parole de l’UAS et de la CGTB, Bassolma Bazié de dire que les conditions de vie et de travail des hommes de médias constituent l’élément caractériel de mesure du niveau de vie, de dignité et de l’état de la démocratie dans un pays.

Se prononçant sur les menaces et les intimidations subis par les travailleurs, M. Bazié a laissé entendre qu’il ne comprend pas que les sites des organes d’Etat soient ceinturés par des éléments de la Brigade anti criminalité (BAC). A l’en croire les travailleurs ont le droit de grève. Mieux, ils sont protégés par les conventions internationales ratifiées par le Burkina. Ainsi donc, note-t-il, tenter d’empêcher ou d’étouffer les mouvements de protestation, est une preuve d’ignorance. « Si les gens qui accompagnent les autorités n’ont pas le niveau pour les interpeller, nous allons leur fournir les documents. Si les travailleurs sont menacés, nous allons réagir… Si parmi les dirigeants dorment, cette grève doit les amener à se réveiller… Nous sommes fermes…Il n’y a pas à négocier », a t-il ajouté.

Pour finir, Bassolma Bazié a appelé les militants du SYNATIC à se mobiliser et à rester à l’écoute pour les mots d’ordre à venir, car, a-t-il averti: « Qu’il le veuille ou pas, nous allons arracher des acquis ».

Anderson Koné
Burkina Demain

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