Cette première visite d'Amadou Gon Coulibaly au Burkina aura fructueux à plusieurs titres
Comme annoncé, la visite du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à Ouagadougou ce 7 juillet, n’a duré que le temps d’une journée. Mais, elle a permis grâce aux échanges fructueux avec la partie burkinabè d’avancer sur les préparatifs du 9e sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC) et sur d’autres dossiers importants comme les transports, l’énergie, la sécurité.
Cette première visite d’Amadou Gon Coulibaly au Burkina aura été fructueuse à plusieurs titres

La visite éclair mais chargée du Premier ministre ivoirien Amadou Gon Coulibaly à Ouagadougou ce 7 juillet aura servi à quelque chose dans le renforcement des relations bilatérales entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.

Des avancées ont été enregistrées sur plusieurs questions dont le prochain sommet, le neuvième, du sommet du Traité d’amitié et de coopération (TAC).

Et dans d’autres secteurs de la coopération ivoiro-burkinabè comme les transports, la sécurité ou encore l’énergie où Yamoussoukro envisage déjà d’augmenter de 90  MW son offre d’électricité au Burkina, dans le cadre de l’interconnexion reliant les deux pays voisins.

Les questions fâcheuses n’ont pas été abordées

«Cette réunion était utile avant la réunion des gouvernements le 17 juillet et le sommet des chefs d’Etat le 18 juillet. En effet, nous avons pu identifier quelques points sur lesquels il y avait un travail complémentaire à faire pour nous accorder afin de les soumettre aux présidents. Cette séance de travail a vraiment été fructueux », s’est félicité le chef du gouvernement ivoirien.

Le premier ministre burkinabè Paul Kaba Thiéba a lui aussi qualifié les échanges avec son ivoirien de fructueux mais assure que la question de l’extradition de l’ancien président Blaise Compaoré, en exile à Abidjan depuis sa chute du pouvoir en fin octobre 2014, n’a pas figuré au menu de leurs discussions. Cela dans un souci, explique-t-il, du respect du principe de la séparation des pouvoirs entre l’exécutif et le judiciaire. « Les questions que nous avons évoquées sont celles qui touchent au développement, à l’intégration économique, à la culture, etc. », a-t-il soutenu.

Christian Tas

Burkina Demain

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