L’ancien président et Premier ministre congolais, Pascal Lissouba (88 ans) est mort ce lundi à l'âge de 88 ans

L’ancien président et Premier ministre congolais, Pascal Lissouba (88 ans) est mort ce lundi à Perpignan, en France, des suites de maladie. Considéré comme le premier président démocratiquement élu du Congo Brazzaville, Lissouba vivait en exil depuis sa perte du pouvoir en 1997, suite à la guerre civile qui s’est achevée avec le retour au pouvoir du président Denis Sassou N’Guesso.

L’ancien président et Premier ministre congolais, Pascal Lissouba (88 ans) est mort ce lundi à l’âge de 88 ans

Né le 15 novembre 1931 à Tsinguidi, dans le sud-ouest du Congo, Pascal Lissouba dont on pleure aujourd’hui la disparition fait partie des hommes d’Etat congolais qui ont connu un parcours politique remarquable. Parcours qui culminera en 1992 à son élection à la présidence de la république congolaise, lors des premières élections démocratiques du pays.

Titulaire dès 1958 d’un doctorat en sciences naturelles obtenu en France, Pascal Lissouba était ingénieur agronome de formation.

De retour au pays il est fait ministre de l’Agriculture sous le premier président du Congo indépendant, Fulbert Youlou (1963-1965), avant de se voir confier le poste de Premier ministre sous le président Alphonse Massamba Débat (1965-1966).

S’en suivra une période de difficultés politiques puisqu’il sera condamné pour haute trahison. Mais, la période d’ouverture au début des années 1990 avec la conférence nationale le ramène au-devant de la scène politique congolaise. L’alliance de son parti, UPADS avec le PCT du président Denis Sassou N’Guesso lui permet de remporter le 20 août 1992 la présidentielle de cette année.

Mais, l’alliance entre les 2 hommes sera de courte durée et le pays sera plongé dans une guerre civile atroce avec des milliers de morts. Ayant perdu cette guerre en octobre 1997 au profit de son adversaire Denis Sassou N’Guesso ; Pascal Lissouba avait alors repris le chemin de l’exil. Avec le poids de l’âge, il abandonnera plus tard la vie politique.  Avec sa disparition, c’est une bibliothèque de la politique congolaise qui s’en est allé.

 

Burkina Demain

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