Le présidium au cours de la rentrée

L’association « Action des journalistes sur les mines au Burkina Faso » (AJM-BF) a signé sa rentrée annuelle ce 01 février 2021 à Ouagadougou, à travers une rencontre des différents membres.

Le présidium au cours de la rentrée, de gauche à droite, Elie Kaboré, président de l’AJM et Anselme Somda

A l’occasion de cette rencontre dirigée par le président de l’association, Élie Kaboré, trois faits majeurs étaient à l’ordre du jour. D’abord, la cérémonie a été ouverte par la présentation de vœux de nouvel an du président à l’endroit de ses compagnons. S’en est suivie une proposition de feuille de route pour l’année qui vient de s’annoncer, par le président de la structure.

Après ses interventions, Élie Kaboré a passé la parole à Anselme Somda, chargé de programmes au Centre pour la gouvernance démocratique (CGD) qui a échangé avec les membres de l’association sur le code minier du Burkina Faso. A ce sujet, <<code minier du Burkina Faso : bilan de la mise en œuvre cinq ans après son adoption>> a été la thématique autour de laquelle ont eu lieu les échanges.

Des échanges portés par Anselme Somda sur le code minier adopté sous le Conseil national de la transition, il est ressorti que le bilan actuel n’est pas satisfaisant. Ce résultat a amené le chargé de programmes au CGD à penser de ce que certaines dispositions du code ne soient mises en œuvre même jusqu’en 2025, si toutefois les réalisations doivent être maintenues à cette allure. Pour lui, l’application des textes est le véritable problème. <<Les difficultés résident dans l’application des textes>>, a-t-il laissé entendre. Aussi, pour ajouter à ce constat, Anselme Somda a fait savoir qu’il n’y a <<aucun point sur la nomenclature des emplois et les transferts des compétences aux cadres nationaux>>.

Afin d’aboutir, dans les années à venir, à un résultat beaucoup plus acceptable, pour Anselme il faut faire en sorte que les acteurs économiques locaux puissent obtenir le maximum de marchés avec les acteurs des sociétés minières. Car en plus de générer des emplois, cela va améliorer les recettes de l’État et même apporter une amélioration à la gouvernance.

Ainsi, il a appelé l’AJM-BF à faire des communiqués sur l’application intégrale du code minier pour que des conséquences soient tirées afin de voir les points sur lesquels il y a des difficultés. Pour le conférencier, <<la présence d’une mine est une grosse opportunité que l’État et les acteurs locaux doivent saisir>>.

Aziz Yoda

Burkina Demain

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