La présidente de l'AFAB, Maimouna Déné (en foulard) à l'ouverture ce mardi matin à Kinshasa, au premier colloque panafricain sur l'albinisme

Arrivée il y a quelques jours à Kinshasa, Maimouna Déné, présidente de l’Association des femmes albinos du Burkina (AFAB), participe depuis ce mardi dans la capitale de la RD Congo, au premier colloque panafricain de sensibilisation sur l’albinisme. «C’est une très belle initiative, bien organisée et qui a la chance d’avoir l’engagement du président de la RDC et  de l’UA qui a tenu à être là avec son épouse», a assuré depuis Kinshasa la présidente de l’AFAB qui représente le Burkina Faso à cet évènement de haut niveau.

L’ambiance bon enfant à ce colloque panafricain sur l’albinisme

«Solidarité africaine pour une Afrique intégrante en faveur des personnes atteintes d’albinisme». C’est le thème du premier colloque panafricain de sensibilisation sur l’albinisme qui se tient depuis ce mardi à Kinshasa, en République démocratique du Congo.

Sur place dans la capitale de la RD Congo pour y participer au compte du Burkina Faso, la présidente de l’Association des femmes albinos du Burkina (AFAB), Maimouna Déné, optimiste, confie : «C’est une très belle initiative, bien organisée et qui a la chance d’avoir l’engagement du président de la RDC et  de l’UA qui a tenu à être là avec son épouse»

Une démarche internationale pour prendre en charge la question de l’albinisme

Par ce premier colloque panafricain sur l’albinisme, le président Félix Tshisekedi entend marquer positivement sa présidence de l’Union africaine

La tenue de cet évènement s’inscrit dans une démarche internationale d’une meilleure prise en charge de la problématique de l’albinisme. C’est un processus dont la portée sociale n’est plus à démontrer.

En effet, l’albinisme continue profondément d’être mal compris, aussi bien sur le plan social que médical. Sur le continent, l’apparence physique des personnes atteintes d’albinisme continue de faire l’objet de superstition ; ce qui favorise la discrimination, leur marginalisation, leur exclusion sociale.

Ce colloque de Kinshasa contribuera à faire entendre la voix des personnes albinos grâce à la sensibilisation, et à réfléchir sur les voies et moyens de protéger les personnes atteintes d’albinisme en Afrique.

Pour le président Félix Tshisekedi Tshilombo, à l’initiative du colloque, c’est une façon de marquer positivement, pour ne pas dire socialement, sa présidence de l’Union africaine.

Outre le Burkina Faso et la RD Congo, plusieurs pays africains et d’Europe participent au présent colloque : Sénégal, Burundi, Congo Brazzaville, Kenya, France, Angleterre.

Sont entre autres attendus de ce premier colloque panafricain sur l’albinisme, les résultats suivants :

-toutes les parties prenantes des droits des personnes atteintes d’albinisme  sont sensibilisées et un état des lieux sur la mise en application des résolutions en faveur  des concernées est dressé  ;

-la dimension scientifique de l’albinisme est promue ;

– différentes réformes gouvernementales sur les droits de l’homme des personnes atteintes d’albinisme sont initiées.

Philippe Martin

Burkina Demain

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