Banfora, chef-lieu des Tannounyan, a commémoré, ce jeudi 11 décembre 2025 le 65ème anniversaire de la fête de l’indépendance du Burkina Faso sous la présidence du 1er responsable de la région, le Gouverneur Patrice Yéyé, en compagnie du Capitaine Isaac W Djiguemdé, Chef de Corps du 24ème RIA, Commandant d’Armes de la place.
Photo de famille des récipiendaires avec les officiels ce 11 décembre 2025 à Banfora
Pour cette commémoration du 65e Independence Day, c’est la place de la nation de la belle cité du paysan noir qui a servi de cadre à la mobilisation des membres des corps constitués, de la population, des forces vives de la région. Outre, la traditionnelle sortie et retrait de drapeau, les autorités militaires et administratives ont procédé à une vague de décoration des récipiendaires pour le compte de cette année civile 2025.
Ainsi solennellement, plusieurs personnalités ont reçu des distinctions honorifiques. Au total, 106 récipiendaires ont été entre autres élevés au rang de Officier de l’ordre de l’étalon, Chevalier de l’ordre de l’étalon, Chevalier de l’ordre du mérite burkinabé, des Médaillés d’honneur des collectivités locales… Par ailleurs, un autre moment fort de cette cérémonie fut les félicitations du Gouverneur Yéyé et du Commandant Djiguemdé à l’endroit de ces nouveaux récipiendaires.
«Nous devons toujours rester vigilants à tous les niveaux»
Le Gouverneur des Tannounyan (en blanc) se prêtant aux questions de la presse. A sa gauche, les deux Hauts-Commissaires de la Comoé et de la Léraba, le Commandant d’Armes de la place ; le Secrétaire Général de la région, Toussaint Méda (à droite du Gouverneur)
«Cela fait aujourd’hui 65 ans que notre pays le pays célèbre la cérémonie de la fête de l’indépendance. 65 ans après, je crois que nous devrons tirer la leçon. Entendue dans le message de son Excellence Président du Faso, Capitaine Ibrahim Traoré, la souveraineté est une lutte perpétuelle. Elle n’est pas gagnée d’avance. C’est une lutte de longue haleine. Nous devons toujours rester vigilants à tous les niveaux, dans tous les sens», a indiqué le Gouverneur Yéyé.
Dr Dari Anselme Dah, Directeur régional de l’éducation préscolaire, primaire et non formelle des Tannounyan, décoré Officier de l’ordre de l’étalon
Et de féliciter tous les récipiendaires qui ont vu leurs mérites reconnus et salués par la Nation. «J’invite ceux ou celles qui n’ont pas été distingués de redoubler d’efforts au travail et que dans quelques années leur mérite sera récompensé. J’invite également la population de de la région de Tannounyan à s’unir comme un seul homme avec son Excellence Président Traoré dans cette révolution populaire progressiste que nous défendons. Il est temps que nous nous unissions, que nous taisions nos divergences pour qu’ensemble nous puissions mener ce combat à bon escient», a-t- il conclu.
Kamissa Soulama/Soma, Cheffe de la Circonscription d’éducation de base de Banfora I. Elle a été décorée Chevalier de l’ordre du mérite burkinabè
«C’est la médaille à tous et toutes »
«Je suis très heureux ce matin de porter cette médaille et je voudrais vraiment dire merci aux plus hautes autorités de mon ministère, celui de l’enseignement de base, de l’alphabétisation et de la promotion des langues nationales à qui il a plu de me désigner pour me proposer à cette haute distinction. Je leur dis merci. Merci également à nos collaborateurs, les chefs d’établissements, les enseignants et les Directeurs provinciaux pour l’accompagnement dans le travail que nous sommes en train de mener dans cette région-là. C’est à eux que je dédie cette médaille. C’est leur médaille!» , a confié l’un des récipiendaires, en l’occurrence Dr Dari Anselme Dah, Directeur régional de l’éducation de préscolaire, primaire et de la promotion des langues nationales, qui a été élevé au rang d’Officier de l’ordre de l’étalon.
Kadidjatou Bamba, décorée Chevalier de l’ordre du mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe Dirigeant
Kadidjatou Bamba, décorée Chevalier de l’ordre du mérite de la jeunesse et des sports avec agrafe Dirigeant, a exprimé sa vive satisfaction, remerciant ses supérieurs hiérarchiques et dédiant la médaille reçue à ses deux fils.
Faut-il le rappeler, le Burkina Faso (ex Haute Volta) a accédé officiellement à l’indépendance le 5 août 1960. Indépendance proclamée par le premier président, Maurice Yaméogo.
En vue de maintenir et élargir le cercle révolutionnaire, les acteurs du Comité International Mémorial Thomas Sankara (CIMTS) ont officiellement mis en place le bureau de la section régionale à Banfora, chef-lieu des Tannounyan. C’était le samedi 6 décembre 2025 dans la salle des fêtes de la nouvelle mairie.
Les membres du présidium avec le Gouverneur des Tannounyan, Patrice Yéyé (2e à partir de la gauche
Plusieurs personnalités dont les autorités administratives, militaires, paramilitaires, coutumières et religieuses ont assisté à cette cérémonie d’installation. Présidée par le Gouverneur des Tannounyan, Patrice Yéyé et placée sous le patronage du Ministre d’État, de l’agriculture, des ressources animales et halieutiques, le Commandant Ismaël Sombié, cette cérémonie a réuni un nombre important de forces vives de la région et des délégations venues de Ouagadougou, Bobo Dioulasso et autres.
CIMTS, une organisation reconnue d’utilité publique
Une photo de famille avec les officiels
En outre, selon les termes de référence, le CIMTS est une organisation reconnue d’utilité publique par le Gouvernement de la Révolution progressiste populaire (RPP), par décret n° 2024-0355/PRES-TRANS/FM/MATD, du 03 avril 2024, en reconnaissance des actions d’intérêt général et de grande portée qu’il mène depuis sa création, non seulement pour sauvegarder la mémoire du Président Sankara, mais également pour la promotion de l’idéal pour lequel il a sacrifié sa vie, et pour le Développement du Burkina Faso.
Le Coordonnateur régional du CIMTS Brahima Soulama
Comme consignée dans sa feuille de route, la section locale aura pour mission de promouvoir la mémoire, l’héritage et les idéaux de Thomas Sankara au niveau local, à travers, notamment des initiatives culturelles, éducatives et commémoratives. Ainsi, il convient de rappeler que l’icône Thomas Sankara a été élevé au statut de Héros de la Nation avec l’accord de Droits et de Privilèges dignes de son rang.
Ce sont entre autres: Droit à la protection de sa mémoire ; consécration d’une journée d’hommage ; réalisation de monument ; construction de tombeau et mausolée ; baptêmes de rues, avenues, places ou édifices publics en son nom ; décoration.
«N’est pas Sankara qui veut, mais qui peut»
Les 5 membres du CIMTS des Tannounyan
Brahima Soulama, Coordonnateur régional du CIMTS des Tannounyan : «D’abord ce sont des sentiments de reconnaissance pour la population qui est sortie massivement pour nous accompagner. Aussi aux autorités qui ont voulu vraiment présider au plus haut niveau cette cérémonie d’installation. Alors, les valeurs qui ont été édictées dans la charte nous obligent à vraiment travailler avec tout le monde pour pouvoir mériter la confiance qui a été placée en toute l’équipe, pour la coordination afin d’atteindre les résultats escomptés. Pour les actions à mener comme nous l’avions dit, «N’est pas Sankara qui veut, mais qui peut». Car, a-t-il poursuivi, «Sankara a travaillé à unir les Burkinabé. C’est pourquoi nous allons également travailler avec toutes les couches sociales, de l’administration aux coutumiers, aux religieux, aux associations wayiyans pour qu’ensemble nous établissions une feuille de route réaliste et réalisable pour les 3 ans de notre mandat. Donc, nous ne venons pas avec des idées préconçues. C’est avec l’ensemble des fils de la région représentés par les premiers responsables que nous allons établir cette feuille de route pour pouvoir atteindre nos objectifs».
Cyprien Nanema, représentant le Président du Comité International Mémorial Thomas Sankara
«Vous savez que le Président Sankara a offert sa vie pour défendre le Burkina Faso, le faire connaître, développer des initiatives, des comportements et même d’en satisfaire des besoins des larges masses. Alors, ce sont ces objectifs-là que nous demandions à ce que le Comité régional les fasse reconnaître à tout le monde. Et comme l’a dit le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, que la Révolution progressiste populaire (RPP), en cours depuis un an déjà, soit le prolongement et l’approfondissement de la Révolution Démocratique et populaire d’août 1983. Donc, ce sont des vertus, des valeurs d’intégrité, de probité, d’engagement, d’honnêteté, de justice, de droit et que le Comité régional est appelé à inculquer aux larges masses populaires de la région des Tannounyan», a indiqué pour sa part Cyprien Nanema, représentant le Président du Comité International Mémorial Thomas Sankara, Daouda Traoré, Colonel major à la retraite.
le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, est arrivé ce jeudi soir à Niamey pour participer au Festival de l'Air
Dans le cadre de sa participation à la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, est arrivé ce jeudi soir à Niamey. Il a été accueilli à l’aéroport international Diori Hamani par le ministre d’État nigérien, ministre de la Défense nationale, le Général Salifou Mody. Invité par les autorités nigériennes, le Chef du Gouvernement burkinabè conduit une importante délégation pour participer à cette 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, prévue du 5 au 7 décembre à Iférouane, dans le nord du Niger.
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Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, est arrivé ce jeudi soir à Niamey. Il a été accueilli à l’aéroport international Diori Hamani par le ministre d’État nigérien, ministre de la Défense nationale, le Général Salifou Mody. Invité par les autorités nigériennes, le Chef du Gouvernement burkinabè conduit une importante délégation pour prendre part à la 17ᵉ édition du Festival de l’Aïr, prévue du 5 au 7 décembre à Iférouane, dans le nord du Niger.
Le Festival de l’Aïr est un grand rendez-vous culturel du Sahara. L’édition 2025 est placée sous le thème : « Valorisation du tourisme intérne et de l’artisanat : pilier de souveraineté nationale et d’un développement résilient ».
Le Chef du Gouvernement burkinabè sera aux côtés de son homologue nigérien, Ali Mahaman Lamine Zeine, ce vendredi 05 décembre 2025 à Iférouane, pour la cérémonie d’ouverture du festival qui mettra en lumière la richesse culturelle du Sahara, à travers des animations traditionnelles et des rencontres d’échanges culturels.
Cette visite s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens culturels et touristiques entre peuples frères, mais également dans la volonté commune de promouvoir les industries culturelles, la souveraineté économique et la coopération.
En rappel, le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo avait pris part en décembre 2024 à la 45ᵉ édition du championnat national de lutte traditionnelle à Dosso, illustrant l’engagement partagé du Burkina Faso et du Niger à valoriser les pratiques culturelles sahéliennes, véritables leviers de cohésion et de rapprochement entre les peuples.
D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 04 décembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 37 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger. Compte rendu.
D’importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DE LA PRIMATURE
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds d’appui au sport et à la presse privée (FASP) «Wassa Bondo».
Le FASP «Wassa Bondo » est issu de la fusion du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs (FNPSL) et du Fonds d’appui à la presse privée (FAPP).
L’adoption de ce décret permet au Fonds d’appui au sport et à la presse privée «Wassa Bondo » de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à sept (07) projets de décrets portant modification des :
– décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux ;
– décret n°2014-611/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère professionnel ;
– décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique ;
– décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif ;
– décret n°2014-614/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère économique ;
– décret n°2014-615/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de santé ;
– décret n°2014-679/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 1er août 2014 portant statut général des Etablissements publics de prévoyance sociale.
Depuis plusieurs années, on constate une tendance à l’élargissement du nombre des membres observateurs participants aux sessions des Conseils d’administration. Cette situation crée une pléthore de participants, rend complexe les processus décisionnels et augmente les charges de fonctionnement.
Les modifications des décrets ci-dessus cités visent à limiter le nombre de membres observateurs dans les Conseils d’administration des Etablissements publics.
L’adoption de ces décrets permet une meilleure gouvernance des Etablissements publics.
Le deuxième rapport est relatif à la situation d’exécution du budget et de la trésorerie de l’Etat, exercice 2025, au 30 septembre.
Le budget de l’Etat, exercice 2025 a été adopté en recettes et en dépenses respectivement à 3 149,79 milliards F CFA et à 3 612,27 milliards F CFA. Il se dégage une épargne budgétaire de 559,04 milliards F CFA et un besoin de financement de 462,48 milliards F CFA représentant 3,2% du PIB nominal.
Au titre de l’exécution du budget de l’Etat, exercice 2025 au 30 septembre, le niveau de mobilisation des ressources de l’Etat s’établit à 2 513,76 milliards F CFA, pour un objectif de la période sous revue de 2 393,90 milliards F CFA, correspondant à un taux de réalisation de 105,01% sur la période et de 76,76% sur l’année.
Comparé au niveau de recouvrement au 30 septembre 2024 qui était de 2 125,61 milliards F CFA, on observe une hausse de 388,15 milliards F CFA en valeur absolue et de 18,26% en valeur relative.
Le montant des dépenses exécutées au 30 septembre 2025 s’élève à 2 644,33 milliards F CFA sur une prévision de crédits de paiement ajustés de 3 638,75 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 72,67%. A la même date en 2024,le montant des dépenses exécutées était de 2 483,44 milliards F CFA, soit un taux d’exécution de 67,67%.
Au titre de la gestion de la trésorerie, au 30 septembre 2025, au total 3 611,41 milliards F CFA ont été encaissés contre 2 897,99 milliards F CFA au 30 septembre 2024, soit une progression de 24,62%.
Le montant total des décaissements se chiffre à 3 726,16 milliards F CFA contre 2 901,31 milliards F CFA à la même période en 2024, soit un taux de progression annuelle de 28,43%. En rapprochant les encaissements des décaissements, il se dégage un solde débiteur de 87 milliards F CFA. Ce solde est entièrement couvert par des disponibilités de début de période.
Au 30 septembre 2025, il se dégage une épargne budgétaire et un solde budgétaire global respectivement de 476,84 milliards F CFA et de -236,58 milliards F CFA contre des soldes prévisionnels respectifs de 559,04 milliards F CFA et de -462,48 milliards F CFA.
Au regard des délais de clôture des opérations budgétaires de l’exercice 2025, le Conseil a instruit les ministères et institutions à ne pas engager de dépenses, qui ne pourront pas être liquidées avant la fin de l’exercice budgétaire.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit rapport à l’Assemblée législative de Transition.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) «Tõogo».
Le Fonds burkinabè de développement économique et social Tõogo est issu de la fusion de sept (07) fonds à savoir, le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), l’Agence de financement et de promotion de petites et moyennes entreprises (AFP-PME), le Fonds Dumu Ka Fa (FDK), le Fonds Faso Kuna-Wili (FKW), le Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) et le Fonds de développement culturel et touristique (FDCT).
L’adoption de ce décret permet au Fonds burkinabè de développement économique et social « Tõogo » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE
Le Conseil a adopté un décret portant autorisation de reversement d’agents contractuels de l’ex-Médiateur du Faso et de l’ex-Commission électorale nationale indépendante (CENI) dans le statut général de la Fonction publique d’Etat.
Trente-quatre (34) agents de l’ex-Médiateur du Faso et cinq (05) agents de l’ex-CENI sont concernés par ladite autorisation de reversement et se verront désormais appliquer la grille de la loi n°081-2015/CNT du 24 novembre 2015 portant statut général de la Fonction publique d’Etat.
L’adoption de ce décret permet d’apporter une solution définitive à la gestion administrative et à la rémunération des contractuels de l’ex-Médiateur du Faso et de l’ex-Commission électorale nationale indépendante.
I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE
Le Conseil a adopté un décret portant statuts particuliers du Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale (FASSN) « Seenimin».
Le Fonds Seenimin est issu de la fusion du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) et du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ).
L’adoption de ce décret permet au Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale « Seenimin » de disposer de textes règlementaires en vue d’accomplir efficacement ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.
I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffiers en chef.
Ce décret vise la nomination de Greffiers en chef au Conseil d’Etat, à la Cour de Cassation, à la Cour administrative d’Appel et à la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso.
L’adoption de ce décret permet la nomination de douze (12) Greffiers en chef en vue de renforcer les ressources humaines des juridictions concernées, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffiers en chef, Chefs de greffe.
Ce décret vise la nomination de Greffiers en chef, Chefs de greffe de Cour d’Appel, de Tribunaux de grande instance, de Tribunal de travail et de Tribunal administratif.
L’adoption de ce décret permet la nomination de douze (12) Greffiers en chef, Chefs de greffe dans les juridictions concernées, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant nomination de Greffiers en chef aux fonctions de membres de direction.
Ce décret vise la nomination de Greffiers en chef dans l’administration centrale et des structures déconcentrées du ministère en charge de la Justice.
L’adoption de ce décret permet la nomination de cinq (05) Greffiers en chef aux fonctions de membres de direction, conformément au décret n°2019-1202/PRES/PM/MJ/MINEFID du 03 décembre 2019 portant conditions et modalités d’affectation et de nomination du personnel du corps des greffiers.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°025-2018/AN du 31 mai 2018 portant Code pénal.
La modification de cette loi vise à adapter la politique pénale du Burkina Faso au contexte de lutte contre le terrorisme, de montée de la criminalitétransfrontalière et d’apparition de comportements anti-sociaux contraires à nos valeurs culturelles endogènes et au respect des règles de circulation routière.
Les innovations majeures du projet de loi sont :
– le rétablissement de la peine de mort et de sa procédure d’exécution ;
– le rehaussement des peines relatives aux infractions à la circulation routière ;
– l’incrimination des pratiques homosexuelles et assimilées ;
– l’incrimination de la polyandrie ;
– l’incrimination de l’abattage et de l’exportation des asins, des camélins et des équins ainsi que de leurs produits ;
– l’incrimination des appels téléphoniques ou des messages malveillants réitérés, ou des agressions sonores commis en vue de troubler la quiétude, la tranquillité et la santé d’autrui ou contre les numéros verts des services publics.
La modification de la loi portant Code pénal permettra de doter notre pays d’un dispositif juridique qui protège davantage la société burkinabè.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche (FOSER) « Bãngr baoobo ».
Le FOSER est issu de la fusion du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).
L’adoption de ce décret permet au Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche « Bãngr baoobo » de se doter de textes règlementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Fonds nationaux.
II COMMUNICATIONS ORALES
II 1 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le point des travaux de la 22e Rencontre nationale Gouvernement/Secteur Privé, tenue les 10 et 11 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso.
Cette rencontre a permis au monde des affaires de poser ses préoccupations aux membres du Gouvernement qui y ont apporté des éléments de réponses. Elle a mobilisé environ huit cent (800) participants issus de l’administration publique, du secteur privé, des organisations de la société civile et des partenaires au développement.
La 22e édition de la Rencontre Gouvernement/Secteur privé placée sous le thème : « Développement des infrastructures : enjeux, défis et engagements patriotiques pour une économie durable » a permis de dégager des pistes de solutions en vue de faire face aux multiples défis liés au développement et à la consolidation de la souveraineté économique du Burkina Faso.
II 2 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso au 13e Forum international du sport «Russie : pays du sport » tenu du 05 au 07 novembre 2025 à Samara en Russie.
La participation du Burkina Faso à ce forum a permis de renforcer la coopération avec la Fédération de Russie dans le domaine du sport, de promouvoir l’image et l’expertise burkinabè et de prospecter des opportunités de coopération et d’investissements. A l’occasion, un mémorandum d’entente en matière de culture physique et de sport entre la Russie et notre pays a été signé.
Ce 13e forum a également permis de renforcer notre coopération internationale ainsi que la coopération sportive au sein de la Confédération des Etats du Sahel.
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO
– Monsieur Elysé OUEDRAOGO, Mle 130 456 B, Magistrat, 1er grade, 4e échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Addis Abeba.
B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Monsieur Andama BOUDA, Mle 279 532 E, Conseiller en archivistique, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du suivi des activités religieuses, coutumières et traditionnelles ;
– Monsieur Ibrahim BARRY, Mle 247 530 A, Administrateur civil, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur du suivi des pèlerinages religieux ;
– Monsieur Harouna OUEDRAOGO, Mle 200 341 C, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur de la prévention de la radicalisation et de la lutte contre l’extrémisme violent ;
– Monsieur Danioudou KOUDA, Mle 260 024 C, Administrateur civil, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la transformation des conflits et de la pérennisation de la paix ;
– Madame Adeline MILLOGO, Mle 212 087 T, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Directrice de la promotion des valeurs communes et de la laïcité ;
– Madame Maïmouna Pessanma Yiri OUEDRAOGO/TRAORE,Mle 111 303 A, Administrateur civil, 2e classe, 3e échelon est nommée Directrice générale adjointe de la décentralisation et du développement local ;
– Madame Kadidiatou SOME/OUATTARA, Mle 97 429 T, Administrateur civil, 2e classe, 4e échelon, est nommée Directrice de la coopération décentralisée ;
– Monsieur René OUEDRAOGO, Mle 247 536 L, Administrateur civil, 2e classe, 1er échelon, est nommé Directeur de la gouvernance locale ;
– Monsieur Ludovic Teegwendé MINOUNGOU, Mle 212 293 E, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur des affaires foncières et domaniales à la Direction générale de la décentralisation et du développement local ;
– Monsieur Jean-Marie OUEDRAOGO, Mle 519 924 V, Inspecteur de police municipale, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur du suivi et de la promotion des polices municipales ;
– Monsieur Lamine COULIBALY, Mle 200 292 E, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de la législation et de la formation des acteurs de la décentralisation ;
– Monsieur Fulgence BAYALA, Mle 200 286 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’appui au développement économique local ;
– Monsieur Karim KOUMA, Mle 73 679 R, Administrateur civil, 2e classe,2e échelon, est nommé Directeur du suivi des carrières et des effectifs des personnels des collectivités territoriales ;
– Monsieur Eric KONATE, Mle 91 952 R, Administrateur civil, 1ère classe,7e échelon, est nommé Directeur des finances publiques locales à la Direction générale de la décentralisation et du développement local ;
– Monsieur Souleymane NAKANABO, Mle 105 193 M, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Secrétaire général de la région du Guiriko ;
2e classe, 4e échelon, est nommé Secrétaire général de la région du Nakambé ;
– Monsieur Yaya KONE, Mle 200 319 L, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Séno ;
– Monsieur Saïdou GUIGMA, Mle 91 937 N, Administrateur civil, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Bassitenga ;
– Monsieur Bassouleymane OUATTARA, Mle 212 095 R, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé, Haut-Commissaire de la province du Mouhoun ;
– Monsieur Pierre Claver BANCE, Mle 74 751 K, Administrateur civil, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Haut-Commissaire de la province du Yatenga ;
– Monsieur Botétéssan BONOU, Mle 229 951 J, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Gourma ;
– Monsieur Karim Ismaël THIOMBIANO, Mle 74 690 M, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Namentenga ;
– Monsieur Saïdou OUEDRAOGO, Mle 203 254 K, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire général de la province du Passoré ;
– Madame Rasmata SAWADOGO, Mle 279 341 S, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommée Secrétaire général de la province du Yatenga ;
– Monsieur Faon-nigninè Jean Dasmascène SOME, Mle 324 680 E, Administrateur civil, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Préfet du département de Loropéni ;
– Monsieur Dê MILLOGO, Mle 303 896 S, Attaché administratif, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Préfet du département de Djigouèra ;
– Monsieur Pascal BOUDA, Mle 116 974 B, Attaché administratif, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Préfet du département de Samogohiri ;
– Monsieur Mahamadou SARAMBE, Mle 91 890 L, Attaché administratif, 2e classe, 1er échelon, est nommé Préfet du Département de Yargatenga ;
– Monsieur Seydou Rémi GUIRA, Mle 324 237 B, Administrateur civil, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Préfet du département de Boussouma ;
– Monsieur Jean Yves Ahmed SANOU, Mle 98 056 B, Secrétaire administratif, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Préfet du département de Kindi ;
– Monsieur Souleymane DIALLO, Mle 260 415 F, Secrétaire administratif, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Préfet du département de Gaongo.
C AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Abdélaziz Landry SIDIBE, Mle 111 151 T, Administrateur des services financiers, 2e classe, 3e échelon, est nommé Contrôleur interne du Projet de développement des chaines de valeur intégrées de l’élevage au Burkina Faso.
D AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR
– Monsieur Idrissa SAWADOGO, Mle 91 899 K, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Premier conseiller près l‘Ambassade du Burkina Faso à Alger ;
– Monsieur Salfo ZANGA, Mle 91 915 H, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 7e échelon, est nommé Consul-Adjoint près le Consulat général du Burkina Faso à Paris ;
– Madame Viviane ZOURE, Mle 49 037 F, Conseiller des affaires étrangères 1ère classe, 12e échelon, est nommée Ministre Conseiller près l’Ambassade du Burkina Faso à Niamey au Niger.
E AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Madame Valérie Lamoussa Roselyne DIBGOLONGO, Mle 130 417 N, Magistrat, catégorie P, grade terminal, 4e échelon, est nommée Chargé de mission.
Les Greffiers en chef dont les noms suivent sont nommés aux postes suivants :
– Monsieur Nonganaba Aimé NASSA, Mle 57 304 Y, Greffier en chef, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour de Cassation ;
– Monsieur Bobdo Jean Pascal KABORE, Mle 97 569 V, Greffier en chef, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour de Cassation ;
– Madame Karidja SOME/YATASSAYE, Mle 104 433 Z, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef à la Cour de Cassation ;
– Monsieur Bathèba Silvère HEMA, Mle 216 598 X, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Ouagadougou ;
– Madame Sabine SILGA, Mle 358 205 E, Greffier en chef, est nommée Greffier en chef à la Cour d’Appel de Ouagadougou ;
– Monsieur Amadou DIALLO, Mle 216 597 H, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon est nommé Greffier en chef à la Cour administrative d’Appel ;
– Monsieur Demagori GNISSE, Mle 238 094 C, Greffier en chef, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour administrative d’Appel ;
– Monsieur Roger COULIBALY, Mle 212 391 U, Greffier en chef, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso ;
– Monsieur Aboudramane OUATTARA, Mle 246 710 X, Greffier en chef, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour d’Appel de Bobo-Dioulasso ;
– Monsieur Boureima BELEM, Mle 59 602 B, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef au Conseil d’Etat ;
– Monsieur Ousmane DOUGOURI, Mle 212 253 L, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef à la Cour des comptes ;
– Monsieur Fulbert TINDREBEOGO, Mle 247 612 B, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Administrateur du Fichier national du Registre du commerce et du crédit mobilier (FN RCCM).
Les Greffiers en chef dont les noms suivent sont nommés dans les juridictions suivantes :
– Monsieur Kpibkora Thierry Martial SOME, Mle 97 560 W, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe de la Cour d’Appel de Ouagadougou ;
– Monsieur Yeza Jean Marie TUINA, Mle 225 921 F, Greffier en chef, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe de la Cour administrative d’Appel de Ouagadougou ;
– Monsieur Gouwendkouni COMBASRE, Mle 212 251 S, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Tougan et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Tougan ;
– Monsieur Daouda OUATTARA, Mle 358 203 C, Greffier en chef, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Orodara et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Orodara ;
– Monsieur Talato Eric ZOUNGRANA, Mle 366 100 X, Greffier en chef, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Pô et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Pô ;
– Monsieur Soulemane OUATTARA, Mle 366 107 N, Greffier en chef, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Nouna et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Nouna ;
– Monsieur Boureima BARRY, Mle 105 401 W, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal du travail de Bobo-Dioulasso ;
– Monsieur Issouf COMPAORE, Mle 226 334 X, Greffier en chef, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de travail de Koudougou ;
– Monsieur Boukary NANA, Mle 92 556 B, Greffier en chef, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Yako et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Yako ;
– Monsieur Wénémana Théodore ILBOUDO, Mle 57 330 P, Greffier en chef, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Koupèla et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Koupèla ;
– Monsieur Issa SEBOGO, Mle 216 605 K, Greffier en chef, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de grande instance de Léo et cumulativement Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal administratif de Léo ;
– Monsieur Mougoua Louis KO, Mle 200 397 H, Greffier en chef, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Greffier en chef, Chef de greffe du Tribunal de commerce de Ouagadougou.
Les Greffiers en chef dont les noms suivent sont nommés dans les Directions suivantes :
– Monsieur Zoewendpoulemdé Dominique NIKIEMA, Mle 238 384 N, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction de la justice pénale et du sceau à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
– Monsieur Yacouba KABORE, Mle 117 330 Z, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction des greffes à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
– Monsieur Ouibila SAWADOGO, Mle 200 401 T, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction de l’accès à la justice et l’aide aux victimes à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
– Monsieur Wenné Dit Mathias SAWADOGO, Mle 57 324 V, Greffier en chef, est nommé Membre de la Direction de l’accès à la justice et l’aide aux victimes à la Direction générale de l’administration judiciaire ;
– Monsieur Moussa GANAME, Mle 212 255 J, Greffier en chef, est nommé Membre à la Direction générale des études et des statistiques sectorielles.
F AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
– Monsieur Nomandé Prosper KOLA, Economiste, Expert en développement de la compétitivité des entreprises agroalimentaires, est nommé Directeur général de la SN CITEC.
G AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
– Monsieur Benewindé Amedée Pierre TARBANGDO, Mle 279 609 R, Greffier, catégorie AG, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;
– Monsieur Yves OUEDRAOGO, Mle 216 731 J, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre Hospitalier Universitaire Yalgado OUEDRAOGO ;
– Madame Elise ZONGO, Mle 358 893 Y, Administrateur des hôpitaux et des services de santé, catégorie N1, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Chef de département administratif et financier du Secrétariat permanent pour l’élimination du paludisme (SP-Palu).
H AU TITRRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur Wendlassida Julien TIENDREBEOGO, Mle 212 554 B, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire «Pilotage» cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des études et des statistiques sectorielles.
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :
– de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA), de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) et de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
– de la société minière KIAKA SA, du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) et de la société nationale des substances précieuses (SONASP) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
– de Burkina Suudu Bawdè (BSB) au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique ;
– des Universités Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT), Nazi BONI (UNB) et Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.
Le Conseil a également procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration des Universités Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT), Nazi BONI (UNB) et Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO).
A MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.
Le premier décret renouvelle le mandat de Monsieur Ollé Arnaud KAM, Mle 256 193 C, Conseiller en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le deuxième décret nomme Monsieur Yemdaogo Olivier KABORE, Mle 189, Conseiller en statistique et analyse économique, Administrateur représentant le Conseil burkinabè des chargeurs (CBC) au Conseil d’administration de l’Agence pour la promotion des exportations du Burkina (APEX-BURKINA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Laoudoum Ernest SOW.
Le troisième décret nomme Monsieur Gneguire Seydino Romuald SOMDA, Mle 23 19 390 L, Analyste géopolitique, Administrateur représentant la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè des investissements (ABI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Pégnani OUARMA.
Le quatrième décret nomme Soutongonoma Stéphane Romaric KABORE, Mle 90 114, Technicien supérieur en normalisation et évaluation de la conformité, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans, enremplacement de Monsieur Bahilama Moussa SOURABIE.
B MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Boureima OUEDRAOGO, Mle 37 37 105 C, Ingénieur statisticien économiste, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration de la société minière KIAKA SA pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Ernest KABORE.
Le deuxième décret nomme Monsieur Robert Joseph SILGA, Mle 358 757 C, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration du Bureau des mines et de la géologie du Burkina (BUMIGEB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Moïse OUEDRAOGO.
Le troisième décret nomme Monsieur Sougrounoma Fidèle SAWADOGO, Mle 358 763 G, Ingénieur de la géologie et des mines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Zakarya SAWADOGO.
C MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET TECHNIQUE
Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de Burkina Suudu Bawdè (BSB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Enseignement secondaire et de la formation professionnelle et technique :
– Monsieur Blaise Benoît YAO, Mle 101 722 E, Inspecteur de l’enseignement secondaire.
Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Mathias ZIDA, Mle 200 509 T, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DES METIERS DE L’ARTISANAT DU BURKINA FASO (CMA-BF)
– Madame Aminata KANTRO, Mle 20 17 004, Conseiller en formation professionnelle et en apprentissage.
D MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION
Le Conseil a adopté sept (07) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Yembila TOGUYENI (UYAT) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Nicolas BARRO ;
– Monsieur Hugues-Roméo BAZIE, Mle 231 917 P, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Aly SAVADOGO.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
– Madame Hawa DIAWARA/SANGARE, Mle 202 564 Y, Inspecteur de l’environnement.
Au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat :
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DES OEUVRES UNIVERSITAIRES (CENOU)
– Monsieur Médard Alain BADO, Mle 48 368 E, Conseiller d’administration scolaire et universitaire.
Le deuxième décret nomme Madame Bintou SESSOUMA, Mle 59 240 P, Professeur titulaire, Présidente du Conseil d’administration de l’Université Yembila TOGUYENI (UYAT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nicolas BARRO.
Le troisième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Professeur titulaire, en remplacement de Monsieur Jean Célestin KY ;
– Monsieur Moïse OUEDRAOGO, Mle 104 827 E, Administrateur des services financiers.
Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :
– Monsieur Fiédi HAKIEKOU, Mle 47 793 C, Inspecteur principal des eaux et forêts, en remplacement de Monsieur Péoulé Kouhouyiwo GOMGNIMBOU.
Au titre du ministère de la Santé :
– Monsieur Dramane ZINA, Mle 86 658 D, Administrateur des services de santé.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ORGANISATIONS SYNDICALES
Le quatrième décret nomme Monsieur Kandayinga Landry Guy Gabriel YAMEOGO, Mle 92 856 C, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Jean Célestin KY.
Le cinquième décret renouvelle le mandat de Madame Patricia Lucie OUEDRAOGO/ZOUNGRANA, Mle 59 245 P, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) pour une dernière période de trois (03) ans.
Le sixième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :
– Madame Foniyama Elise ILBOUDO/THIOMBIANO, Mle 52 368 A, Maître de conférences, en remplacement de Monsieur Richard SAWADOGO.
Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :
– Monsieur Paligwindé Simplice Eric BONKOUNGOU, Mle 85 760 B, Administrateur des services de santé.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL ADMINISTRATIF, TECHNIQUE, OUVRIER ET DE SOUTIEN DE L’UNIVERSITE LEDEA BERNARD OUEDRAOGO
– Monsieur Adama OUEDRAOGO, Mle 345 352 M, Attaché d’intendance scolaire et universitaire.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE LEDEA BERNARD OUEDRAOGO
– Monsieur Ousséni NABASSAGA, Etudiant en Master 2 de l’Unité de formation et recherche en Sciences de la santé, pour la durée de son mandat de Délégué général.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE SYNDICAT DES ENSEIGNANTS DE L’UNIVERSITE LEDEA BERNARD OUEDRAOGO
– Monsieur Salifou NIKIEMA, Mle 216 984 Z, Enseignant-chercheur, en remplacement de Monsieur Emmanuel OUEDRAOGO.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CONSEIL REGIONAL DE YAADGA
– Madame Landrine 2e jumelle ZOUNDI, Mle 304 140 L, Administrateur civil, en remplacement de Monsieur Bréhima SAWADOGO.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE (CNRST)
– Monsieur Charles PARKOUDA, Mle 58 513 L, Directeur de recherche.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE CENTRE NATIONAL DES OEUVRES UNIVERSITAIRES (CENOU)
– Monsieur Issaka OUEDRAOGO, Mle 27 217 A, Inspecteur de l’enseignement du primaire et de l’éducation non formelle.
Le septième décret nomme Madame Foniyama Elise ILBOUDO/THIOMBIANO, Mle 52 368 A, Maître de conférences, Présidente du Conseil d’administration de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Richard SAWADOGO.
Les acteurs de la transition énergétique se sont retrouvés à Ouagadougou ce 02 décembre 2025 à l’occasion d’un forum d’affaires consacré aux enjeux de l’énergie durable. Organisé par Sonikara Solar Blue Carbon, cette initiative vise à promouvoir le contenu local dans la filière solaire.
Le Directeur Général de Sonikara Solar Electro, Mouctar Doucouré, a présenté la vision du consortium SSE- BCT pour le Burkina et les pays de l’AES
L’entreprise sino-malienne Sonikara Solar Blue Carbon s’implante au Burkina Faso et élargit ses ambitions dans la filière solaire. Spécialisée dans la distribution et l’installation de solutions solaires, l’entreprise ambitionne de renforcer la sécurité énergétique grâce à ses équipements innovants.
«Nous sommes là aujourd’hui pour proposer des gammes d’équipements solaires à savoir des panneaux solaires, des batteries lithiums, des cuisinières solaires au profit de la population burkinabè, etc.», affirme Amadou Tangara, le responsable des ventes en ligne de Sonikara Solar Blue Carbonne.
Engagée dans une transition énergétique ambitieuse, l’entreprise propose des solutions solaires économes en énergie et accessibles aux populations vulnérables.
Un appel à l’investissement pour booster la filière solaire
Betty Jiang, co-fondatrice de Blue Carbone Technologies a vanté les qualités des produits SSE-BCT
Porté par l’ambition nationale de renforcer la sécurité énergétique, Sonikara Solar Blue Carbon réunit les acteurs autour d’un cadre d’échanges sur la filière solaire.
Ce forum a pour thème : « Contenu local et souveraineté énergétique : mobiliser l’investissement privé pour développer une industrie solaire compétitive au Burkina Faso. »
À travers cette rencontre, l’entreprise vise à tisser des partenariats commerciaux, attirer les investissements et renforcer le dialogue avec les acteurs publics et privés.
«Le photovoltaique est devenu la source d’énergie la plus économique au monde. Une installation bien conçue peut être amortie en 3 à 5ans, puis fournir une énergie quasi gratuite pendant des décennies», explique Betty Jiang, co-fondatrice de Blue Carbon, récemment fusionnée avec Sonikara Solar Electro pour donner naissance à Sonikara Solar Blue Carbon.
Pour la représentation diplomatique du Mali, les pays de l’AES accordent une attention particulière à ce projet, qu’ils considèrent comme un levier essentiel de souveraineté énergétique.
« L’énergie solaire est un bien commun. Pour cela, je demande à tous les acteurs de faire en sorte que le projet puisse bénéficier aux couches les plus vulnérables», plaide Cyriaque Dakouo, deuxième conseiller à l’ambassade du Mali au Burkina.
Le ministre de l'environnement, de l'eau et de l'assainissement, chef des délégués à la COP30
Clap de fin pour la 30e Conférence des Parties à la Convention cadre des nations unies sur les changements climatiques : Que retenir de la COP30 et de la participation du Burkina Faso
Belém a ténue sa promesse en adoptant le « Packet politique de Belém ». En effet, la présidence Brésilienne de la COP30 a opté pour une stratégie en mode groupé ou les parties ont négocié pour se mettre d’accord sur la mise en œuvre d’un programme politique de manière équitable et avec une attention pour tous, c’est le « Packet politique de Belém ».
Le Packet politique de Bélém, adopté par les parties comprend une vingtaine de projets de textes pour l’ensemble des décisions. Belém a pu tenir le pari de réunir les 194 pays permettant ainsi de maintenir l’humanité dans la lutte pour une planète vivable avec en ligne de mire l’objectif de 1,5 °C, notamment grâce au texte phare « Mutirão Mondial : Unir l’humanité dans une mobilisation globale contre le changement climatique », regroupant quatre volets de négociations sensibles en un accord consensuel, accompagné de 17 autres décisions. Les parties s’engagent au cours des 11 mois à venir à multiplier les concertations sous le leadership de la présidence de la COP30 afin aplanir les divergences.
En termes de divergences, nous pouvons noter entre autres des décisions visant des ambitions plus grandes. Et pour y faire face, la présidence de la COP30 prévoit l’élaboration de deux feuilles de route : une pour stopper et inverser la déforestation et une pour accompagner la transition des combustibles fossiles de manière juste et équitable avec des ressources dédiées.
Pour le Point Focal national, Alain COMBASSERÉ, le Burkina Faso qui négocie avec le groupe des Pays les Moins Avancés et le Groupe Africain, le paquet Belém a permis d’aboutir à des lourds compromis sur l’ambition et la mise en œuvre :
1 Belém a franchi un pas en avant dans le renforcement du multilatéralisme ;
2 Belém a soutenu les nations et communautés vulnérables et les a donnés un espoir de survie grâce à un consensus historique sur le triplement du financement de l’adaptation afin de répondre aux besoins d’adaptation de la communauté d’ici 2035,
3 Belém a activé le fonds pour pertes et dommages décidé à la COP28.
Mais des questions importantes soulevées par nos jeunes vulnérables, les femmes, les personnes âgées, les personnes handicapées et les communautés locales dans les Pays en Développement restent à répondre dans ce processus. Parmi les exemples de points dont nous n’avons pas obtenu de résultats satisfaisants figurent : le GGA, le LDCF, le Plan d’action pour le genre, la GST, la transparence, le renforcement des capacités et la technologie. Aussi, les besoins et circonstances particuliers de l’Afrique ont été complètement négligés, une position contraire aux principes de la Convention et de l’Accord de Paris regrette Alain COMBASSERÉ.
Conduite par le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO, la délégation Burkinabè a procédé à la signature de conventions, d’accords de partenariats et de mémorandums d’attentes dans l’optique de renforcer la mobilisation des financements des Fonds Climat (FEM, FA, FVC), de contribuer à la mise en œuvre de la loi carbone en cours d’adoption, de mobiliser les partenaires pour la mise en œuvre des projets conditionnels de la CDN du Burkina Faso, de renforcer les capacités techniques et opérationnel de la jeunesses sur les processus de négociations climatiques prenant en compte la nouvelle vision du Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORÉ.
Rendez-vous est donné pour la 31e session de la Conférence des Parties, la 21e session de la Conférence des Parties servant de réunion des Parties au Protocole de Kyoto et la 8e session de la Conférence des Parties servant de réunion des Parties à l’Accord de Paris, du lundi 9 au vendredi 20 novembre 2026 à Antalya en Turquie avec une co-organisation avec l’Australie.
Pour la COP32, elle sera africaine, la République démocratique fédérale d’Éthiopie, premier pays des PMA à accueillir une COP à Addis-Abeba du lundi 8 au vendredi 19 novembre 2027.
Pour le Directeur de Power Schift Africa les conclusions de cette COP30 vont dans la bonne direction mais restent en deçà des attentes des pays du Sud
Ceci est une réaction du directeur de Power Schift Africa aux conclusions de la trentième Conférence des parties à la convention cadre des Nations Unies (COP30) qui s’est achevée ce week–end à Belém.
Réaction de Mohamed Adow, directeur de Power Shift Africa, aux conclusions de la COP30 :
«Dans un contexte géopolitique de plus en plus fracturé, la COP30 a certes permis de faire quelques premiers pas dans la bonne direction, mais compte tenu de l’ampleur de la crise climatique, elle n’a pas été à la hauteur.
Parmi les lueurs d’espoir, on peut citer la création d’un Mécanisme d’action pour une transition juste, qui reconnaît que l’abandon des énergies fossiles à l’échelle mondiale ne laissera pas les travailleurs et les communautés les plus vulnérables sans soutien.
La COP30 a maintenu le processus en marche, mais ce processus seul ne suffira pas à refroidir la planète. Les feuilles de route et les plans de travail resteront vains s’ils ne se traduisent pas par des financements et des actions concrètes pour les pays les plus durement touchés par la crise.»
Malgré leur prétention à être des leaders climatiques, les pays développés ont trahi les nations vulnérables en ne mettant pas en œuvre de plans nationaux de réduction des émissions conformes aux données scientifiques et en bloquant les négociations sur le financement de l’adaptation des pays pauvres au changement climatique causé par les pays du Nord.
Les pays riches ne peuvent prétendre à une véritable feuille de route s’ils persistent à aller à contre-courant et refusent d’assumer la responsabilité des efforts qu’ils ont consentis au détriment des autres.
Adaptation
Belém a redonné une certaine intégrité à l’Objectif mondial relatif à l’adaptation, en supprimant les indicateurs dangereux qui auraient pénalisé les pays les plus pauvres du simple fait de leur pauvreté.
La lenteur des négociations financières est préoccupante. La promesse de tripler les efforts d’adaptation manque de clarté quant à l’année de référence et a été reportée à 2035, laissant les pays vulnérables sans soutien pour répondre aux besoins croissants des populations en première ligne. En l’état, ce résultat ne contribue en rien à réduire le déficit de financement de l’adaptation.
L’Europe
La COP30 était censée mettre l’accent sur la mobilisation de fonds pour aider les nations vulnérables à s’adapter au changement climatique. Or, les pays européens ont sapé ces négociations et supprimé les protections que les pays pauvres recherchaient à Belém.
L’Europe, qui a colonisé une grande partie du Sud global, puis l’a davantage mis en péril par ses émissions de carbone liées à l’industrialisation, s’oppose désormais même aux efforts visant à l’aider à s’adapter à la crise climatique.
Même si la COP30 n’a pas atteint nos objectifs, le simple fait que les énergies fossiles, le commerce et les besoins des populations vulnérables soient à l’ordre du jour est encourageant. Ce sont des problèmes urgents et concrets qui persisteront tant que des mesures ne seront pas prises.’’
D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025
Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 20 novembre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 13 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.
D’importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 20 novembre 2025
I DELIBERATIONS
I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement de l’ordre de mobilisation générale et mise en garde.
Au regard de la situation sécuritaire qui prévaut sur le territoire national, le Gouvernement du Burkina Faso a adopté le décret n°2024-1532/PRES/PM/MDAC/MATM/MEF/MSECU/MJDHRI du 05 décembre 2024 portant ordre de mobilisation générale et mise en garde. Cette période qui arrive à échéance en décembre prochain nécessite un renouvellement.
Ce décret permettra la poursuite de la mobilisation des ressources nécessaires en vue de restaurer la sécurité et d’assurer la protection des populations et de leurs biens contre la menace et les actions terroristes.
L’adoption de ce décret permet le renouvellement de l’ordre de mobilisation générale et mise en garde, pour compter du 05 décembre 2025.
I 2 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté un décret portant dissolution de l’association dénommée «Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso » en abrégé CNJ-BF.
Le CNJ-BF est une faitière des associations et organisations de jeunesse mise en place en 2018 suivant le récépissé n°3926 du 09 novembre 2018. Il a pour but d’assurer la représentation des jeunes et leur pleine participation aux processus d’élaboration, de mise en œuvre, de suivi et d’évaluation des politiques, programmes et projets de développement.
A ce titre, il bénéficie de l’accompagnement des structures étatiques dans la mise en œuvre de ses activités.
Cependant, depuis plus d’un an la structure connait de graves dysfonctionnements liés au non-renouvellement de ses organes et instances entrainant son blocage, et ce malgré les interpellations des services techniques du ministère en charge des libertés publiques et les efforts consentis par le ministère en charge de la jeunesse, pour une sortie de crise.
Au regard de ces irrégularités contraires aux statuts de la structure, il a été décidé de la dissolution du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso afin de permettre d’asseoir une nouvelle organisation plus inclusive et consensuelle.
L’adoption de ce décret permet la dissolution du Conseil national de la jeunesse du Burkina Faso.
I 3 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a adopté sept (07) rapports.
Le premier rapport est relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 18 septembre 2025 entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement (BOAD) en faveur du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) pour le financement partiel de sous projets d’intérêt public.
Le montant du prêt financé par la BOAD s’élève à trente-six milliards (36 000 000 000) F CFA.
Le coût global du Projet d’appui au FBDES (PA-FBDES) est estimé à quarante-deux milliards six cent quatre-vingt-six millions (42 686 000 000) F CFA.
Il est financé à hauteur de six milliards quatre-vingt-six millions (6 086 000 000) F CFA par les promoteurs privés et de six cent millions (600 000 000) F CFA par l’Etat burkinabè à travers le FBDES.
L’objectif global de ce projet est de soutenir les entreprises à fort potentiel dans les secteurs stratégiques de l’économie.
De façon spécifique, il s’agit de :
– construire et mettre en exploitation une unité de transformation de noix brutes de cajou bio au profit de la société TERRA FASO SA ;
– mettre en place une unité composée de silos de stockage modernes des produits agricoles au profit de la société SOCOPA-Afrique SA ;
– moderniser et étendre les activités avicoles de la société MOABLAOU SA ;
– déployer et mettre en exploitation des infrastructures passives de communications électroniques (pylônes et énergie) au profit de la société LORYNE SA.
L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance l’accord de prêt entre le Burkina Faso et la Banque Ouest africaine de développement en faveur du Fonds burkinabè de développement économique et social pour le financement partiel de sous projets d’intérêt public.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant modification du décret n°2015-1518/PRES-TRANS/PM/MEF du 18 décembre 2015 portant approbation des statuts particuliers de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD).
Cette modification vise à actualiser les statuts de l’INSD pour les conformer aux nouvelles exigences règlementaires.
Les principales innovations du décret portent sur :
– l’intégration d’un Bureau comptable matières principal (BCMP) ;
– la suppression de l’Agence comptable (AC) ;
– la prise en compte du Directeur général adjoint et du comptable principal des matières en qualité de membres observateurs au sein du Conseil d’administration.
En outre, le décret prévoit le changement de dénomination de la Personne responsable des marchés (PRM) et le rattachement au Directeur général, du Service de la communication et des relations publiques (SCRP) ainsi que du Service de la documentation et des archives (SDA).
L’adoption de ce décret permet à l’Institut national de la statistique et de la démographie de remplir efficacement ses missions.
Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant autorisation de perception de recettes relatives à certaines prestations du ministère de la Santé.
Le ministère de la Santé, à travers ses structures techniques centrales et rattachées, assure une multitude de prestations de service. Il s’agit entre autres, des autorisations de création, d’ouverture et d’exploitation d’établissements sanitaires privés, de l’appui au secteur privé de santé, du contrôle de conformité et de la mise à disposition d’espace.
Cependant, la majorité de ces prestations sont délivrées gratuitement faute d’un cadre règlementant la tarification, la perception et le reversement des ressources au Trésor public.
L’adoption de ce décret permet de percevoir les recettes identifiées et d’accroître les recettes de service au profit du budget de l’Etat.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant création du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) dénommé « Tõogo » en langue nationale Mooré qui signifie «Puissance».
Dans la dynamique de rationalisation et d’amélioration de l’efficacité des institutions publiques, le Gouvernement a décidé de la fusion du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES), du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF), de l’Agence de financement et de promotion des petites et moyennes entreprises (AFP-PME), du Fonds Dumu Ka Fa (FDK), du Fonds Faso Kuna Wili (FKW), du Fonds national d’appui aux travailleurs déflatés et retraités (FONA-DR) et du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT). Cette fusion permet de créer le Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES) « Tõogo ».
Ce nouveau fonds permettra de fédérer les ressources nationales et internationales dédiées au financement des activités de développement économique, de rationnaliser les dépenses de fonctionnement, d’améliorer la supervision et le contrôle des opérations de financement des bénéficiaires.
L’adoption de ce décret permet la création du Fonds burkinabè de développement économique et social « Tõogo ».
Le cinquième rapport est relatif à un projet de décret portant création du Fonds d’appui au sport et à la presse privée (FASP) dénommé « Wassa Bondo » en langue nationale Dioula qui signifie «le grenier du succès».
Au regard du contexte de résilience économique qui impose une rationalisation des ressources publiques, plus d’efficacité de l’action publique et une nécessité de simplification des mécanismes de financement, le le Gouvernement a engagé un processus de réforme des Fonds nationaux. C’est dans ce contexte que s’inscrit la fusion du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs et du Fonds d’appui à la presse privée.
Ce décret vise à matérialiser le regroupement de ces deux fonds pour créer le Fonds d’appui au sport et à la presse privée (FASP).
La mission du FASP est de contribuer par le financement, à la mise en œuvre de la politique du Gouvernement en matière de promotion du sport et des loisirs et à l’accompagnement des entreprises de presse privée.
Ce nouvel instrument permettra de renforcer la cohérence des interventions publiques, d’optimiser la gestion des ressources financières et humaines et d’accroître l’impact des actions du Gouvernement en matière de sport, des loisirs et de la presse privée.
L’adoption de ce décret consacre la création du Fonds d’appui au sport et à la presse privée «Wassa Bondo».
Le sixième rapport est relatif à un projet de décret portant création du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche (FOSER) dénommé « Bãngr baoobo » en langue nationale Mooré qui signifie « Recherche du savoir ».
Le FOSER résulte de la fusion du Fonds d’appui à la formation professionnelle et à l’apprentissage (FAFPA), du Fonds national pour l’éducation et la recherche (FONER) et du Fonds national de la recherche et de l’innovation pour le développement (FONRID).
L’ambition du Gouvernement est de regrouper dans un cadre plus cohérent et performant l’ensemble de ces fonds au regard des chevauchements de missions, de la gouvernance fragmentée et de la gestion peu optimisée des ressources dans ces structures.
Le FOSER a pour mission de contribuer à la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de formation, de recherche et d’innovation, en offrant un cadre sécurisé et unifié de financement.
L’adoption de ce décret permet la création du Fonds de soutien à l’éducation et à la recherche «Bãngr baoobo ».
Le septième rapport est relatif à un projet de décret portant création d’un Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale (FASSN) dénommé « Seenimin » en langue nationale Bwamu qui signifie « Entraide ».
Le Fonds Seenimin est issu de la fusion du Fonds national de solidarité et de Résilience sociale (FNS-RS) et du Fonds d’assistance judiciaire (FAJ). Sa mission est de contribuer à la prise en charge des personnes et groupes sociaux vulnérables ou en détresse par le financement des actions humanitaires ainsi qu’à l’exercice de leur droit en justice.
L’adoption de ce décret permet la création du Fonds d’assistance sociale et de solidarité nationale « Seenimin ».
I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts du Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel (CENASA).
Ce décret vise la relecture du décret n°99-085/PRES/PM/MCC du 06 avril 1999 portant approbation des statuts du CENASA en vue de les conformer à la règlementation en vigueur concernant les Etablissements publics de l’Etat, à renforcer sa gouvernance et à améliorer son efficacité institutionnelle.
Il permet ainsi la réorganisation du Conseil d’administration, la création de nouvelles directions opérationnelles dont une intégrant les Ensembles artistiques nationaux et la déconcentration du CENASA.
L’adoption de ce décret permet de doter le Centre national des arts du spectacle et de l’audiovisuel de nouveaux statuts, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.
I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
Le Conseil a adopté trois (03) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de loi constitutionnelle portant révision de la Constitution.
Cette révision vise deux (02) modifications.
La première est relative au mode d’organisation et d’administration du système de gouvernance de notre pays. L’objectif de cette modification est de replacer l’Etat au cœur du développement économique et social en rétablissant la place de la déconcentration et partant des circonscriptions administratives dans le système d’administration du territoire.
La seconde est relative à la fusion du Conseil supérieur de la communication (CSC) et de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL).
Le CSC et la CIL ont progressivement vu leurs attributions se rapprocher au fur et à mesure de l’évolution des Technologies de l’information et de la communication, notamment en matière de protection des personnes et de la vie privée sur le réseau internet.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de loi portant modification de la loi n°001-2021/AN du 30 mars 2021 portant protection des personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
Cette réforme institutionnelle permettra de renforcer l’efficacité de la régulation des contenus internet, en confiant à un seul organe aussi bien la régulation de la communication que la protection des données à caractère personnel.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
Le troisième rapport est relatif à un projet de loi organique portant attributions, composition, organisation et fonctionnement de l’Autorité de régulation de la communication et de protection des données à caractère personnel.
Cette institution résulte de la fusion du Conseil supérieur de la communication (CSC) et de la Commission de l’Informatique et des libertés (CIL). Elle a pour mission de réguler la communication et de protéger les personnes à l’égard du traitement des données à caractère personnel.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.
I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la validation de la fiche d’identification sommaire du Projet de constructions et d’équipements de neuf (09) Centres hospitaliers universitaires régionaux de 500 lits (PCE/CHUR).
Le PCE/CHUR a pour objectif de renforcer de manière significative la capacité nationale de prise en charge hospitalière de haut niveau, en améliorant la couverture géographique, la qualité technique et l’équité d’accès aux soins spécialisés. Chaque hôpital sera conçu selon un plan harmonisé intégrant les pôles suivants :
– un pôle médical et chirurgical complet avec des blocs opératoires modernes, des unités de soins intensifs et des services d’hospitalisation spécialisés ;
– un pôle mère-enfant, dédié à la santé maternelle et néonatale ;
– des services médico-techniques de pointe, notamment l’imagerie médicale, le laboratoire d’analyses biomédicales, la réanimation, l’hémodialyse, la radiothérapie et la rééducation ;
– un pôle universitaire et de recherche, destiné à la formation clinique et à la recherche appliquée en partenariat avec les universités publiques.
Le projet bénéficiera directement à 18 millions de personnes environ, soit 75% de la population nationale. Il permettra la création d’environ 15 000 emplois temporaires pendant la phase de construction et 8 000 emplois permanents à la mise en service.
La mise en œuvre du PCE/CHUR se déroulera en deux phases successives :
– phase I (2026-2030) : construction et équipement de cinq Centres hospitaliers universitaires régionaux ;
– phase II (2031-2035) : réalisation de quatre autres sites pour compléter le maillage territorial.
Le coût global du Projet de construction et d’équipement de neuf (09) Centres hospitaliers universitaires régionaux de 500 lits est estimé à 615,6 milliards F CFA.
L’adoption de ce rapport permet la validation de la fiche d’identification sommaire du Projet de construction et d’équipement de neuf (09) Centres hospitaliers universitaires régionaux de 500 lits.
I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.
Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant conditions, modalités de délivrance et gestion de l’agrément pour la fabrication et la vente des engrais.
Ce décret vise l’application de la loi n°010-2025/ALT du 04 juillet 2025 portant gestion et contrôle des engrais au Burkina Faso.
Les innovations majeures de ce décret sont :
– l’institution d’un agrément pour la fabrication artisanale des engrais ;
– l’institution d’un agrément pour la fabrication industrielle des engrais ;
– la réduction de la durée de validité de l’agrément, ramenée de cinq (05) à trois (03) ans renouvelables.
L’adoption de ce décret permet d’assainir le sous-secteur des engrais, d’améliorer la productivité agricole et d’atteindre les objectifs de souveraineté alimentaire.
Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant désignation de la structure nationale en charge de l’importation des engrais.
Ce décret vise l’application de la loi n°010-2025/ALT du 04 juillet 2025 portant gestion et contrôle des engrais au Burkina Faso. Cette loi dispose en son article 5 que « la structure nationale en charge de l’importation des engrais est désignée par voie règlementaire ».
Le décret désigne la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux (SOBIMAP) comme structure en charge de l’importation des engrais dans notre pays.
L’adoption de ce décret permet à la Société burkinabè d’intrants et de matériels agropastoraux d’assurer sa mission d’approvisionnement du Burkina Faso en engrais de qualité et en quantité suffisante à des prix accessibles aux producteurs.
Le troisième rapport est relatif à la nationalisation de la Société Nouvelle CITEC (SN CITEC).
Dans le cadre de la Refondation marquée par un repositionnement de l’Etat dans les secteurs stratégiques de l’économie nationale, le Gouvernement a décidé de la reprise du contrôle de la SN CITEC par l’Etat burkinabè. Le capital social de ladite société est majoritairement détenu par GEOCOTON (53,42%) faisant de cet actionnaire le maître de la stratégie d’entreprise.
Cependant, de graves dysfonctionnements observés dans la gestion ont compromis les capacités de production de la SN CITEC. Au regard de la nécessité de poursuivre l’activité de production, de préserver l’outil de travail et du caractère stratégique de la société, le Conseil a décidé de la prise de contrôle total de la SN CITEC et de sa nationalisation pour cause d’utilité publique.
L’adoption de ce rapport consacre la nationalisation de la SN CITEC.
Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de la SN CITEC.
L’adoption de ce décret permet à la SN CITEC de disposer de nouveaux statuts pour accomplir efficacement ses missions en tant que société d’Etat.
II COMMUNICATIONS ORALES
II 1 Le ministre de l’Economie et des finances a fait au Conseil une communication relative à la sortie du Burkina Faso de la liste grise du Groupe d’action financière (GAFI), intervenue le 24 octobre 2025.
Notre pays a été placé sur la liste grise du GAFI dans le cadre du processus de l’International cooperation review group (ICRG). Cette position était consécutive aux lacunes décelées dans le dispositif national de Lutte contre le blanchiment des capitaux et le Financement du terrorisme (LBC/FT).
Les autorités du Burkina Faso et l’ICRG ont travaillé en étroite collaboration, de novembre 2020 à mi-février 2021, pour élaborer un plan d’actions consensuel, composé de 37 actions afin de remédier à ces lacunes.
Après le 11e cycle d’évaluation, le Burkina Faso est parvenu à achever intégralement la mise en œuvre de ses 37 actions, soit un taux de réalisation de 100%. C’est au vu de ces résultats et des engagements pris par les plus hautes autorités à poursuivre la dynamique de consolidation des améliorations du dispositif national LBC/FT que la décision de retrait de notre pays de la liste grise du Groupe d’action financière a été actée.
II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la Conférence ministérielle du Mouvement des Non-Alignés (MNA), tenue du 13 au 16 octobre 2025 à Kampala, en République d’Ouganda.
Placée sous le thème « Renforcer la coopération pour une prospérité mondiale partagée », la Conférence a été l’occasion pour le Burkina Faso de partager son expérience en matière de gestion de la crise sécuritaire, de politiques de développement répondant aux aspirations des populations et de mise en place d’un cadre communautaire avec la création de la Confédération des Etats du Sahel (AES).
La Conférence ministérielle du Mouvement des Non-Alignés a également été une vitrine pour le Burkina Faso d’exhorter les Etats membres à travailler à la réduction de la pauvreté, à la promotion d’un environnement durable, au partage des technologies, au renforcement des capacités et à la consolidation des partenariats dans un esprit de solidarité agissante.
II 3 Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques assurant l’intérim du ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative aux rapports annuels conjoints, portant sur l’état et la gestion du Fonds de réhabilitation et de fermeture de la mine (FRFM) au titre des exercices 2023 et 2024.
Pour l’exercice 2023, les recouvrements se chiffrent à sept milliards deux cent dix-huit millions trois cent cinquante-neuf mille cent trente et un (7 218 359 131) F CFA, soit un taux de réalisation de 29,59%, provenant exclusivement de trois mines industrielles.
Le montant total des cotisations attendues s’élevait à vingt-quatre milliards trois cent quatre-vingt-dix millions cent douze mille quatre cent trente-neuf (24 390 112 439) F CFA.
Il ressort également que les 14 sociétés de mines semi-mécanisées et les 31 sociétés de carrières industrielles n’ont procédé à aucune cotisation au titre du FRFM pour cette année. En matière de conformité réglementaire, seules 07 sociétés ont transmis leurs plans de réhabilitation et de fermeture.
S’agissant de l’exercice 2024, les cotisations recouvrées atteignent treize milliards sept cent trente et un millions cinq cent cinquante-quatre mille quatre cent quarante-deux (13 731 554 442) F CFA, soit un taux de réalisation de 49,55%, versés par 07 sociétés minières. Les cotisations attendues s’établissaient à vingt-sept milliards sept cent huit millions neuf cent quatre-vingt-onze mille deux cent quarante-quatre (27 708 991 244) F CFA.
Pour cet exercice également, les 17 mines semi-mécanisées et les 34 sociétés de carrières industrielles n’ont pas honoré leurs obligations de cotisation. En matière de réhabilitation, 10 sociétés minières ont transmis leurs plans de réhabilitation et de fermeture, auxquelles s’ajoutent 07 sociétés de carrières industrielles ayant également déposé leurs plans.
L’analyse globale des rapports fait ressortir une mobilisation insuffisante des ressources du FRFM, malgré les obligations légales qui incombent aux sociétés minières et aux exploitants de carrières.
Face à cette situation, plusieurs recommandations ont été formulées. Il s’agit notamment de la prise de dispositions en vue d’assurer le recouvrement effectif des cotisations dues et leur transfert au Trésor public et de mesures pour contraindre les sociétés minières et les exploitants de carrières industrielles à soumettre leurs plans de réhabilitation et de fermeture conformément à la règlementation en vigueur.
III NOMINATIONS
III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES
A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
– Monsieur Yiyé Abraham SOMDO, Mle 105 205 W, Administrateur civil, 2e classe, 2e échelon, est nommé Gouverneur de la Région du Nakambé ;
– Madame Denise BADO/BOUDA, Mle 113 252 F, Juriste, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice générale du Conseil burkinabé des chargeurs ;
– Monsieur Windyam Guy Désiré KOURAOGO, Mle 372 100 D, Attaché en études et analyses, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur des études et de la planification de la Direction générale de la mobilité urbaine ;
– Monsieur Sassiémiké Ousmane SOULAMA, Mle 272 915 L, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des Systèmes de transport intelligent ;
– Monsieur Nebwoumya SAWADOGO, Mle 43 566 R, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des transports urbains durables.
B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
– Monsieur Ousmane SANON, Mle 91 242 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique principal du budget ;
– Monsieur Souleymane DEMBELE, Mle 210 820 F, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur du contrôle des marchés publics et des engagements financiers du Centre hospitalier universitaire de Pala ;
– Monsieur Wayiouba SAWADOGO, Mle 119 358 S, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur des moyennes entreprises du Guiriko ;
– Monsieur Nab Alexis DABIRE, Mle 51 975 S, Inspecteur divisionnaire des douanes, catégorie IA, grade exceptionnel, 2e échelon, est nommé Directeur du personnel, de la formation et de l’information documentaire à la Direction générale des Douanes ;
– Monsieur Mamoud SAWADOGO, Mle 58 767 P, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional des impôts du Yaadga.
C AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS
– Monsieur Zoewendpanga Albert KABORE, Mle 130 339 J, Magistrat, catégorie P, grade exceptionnel, 2e échelon, est nommé Chargé de mission.
D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
– Monsieur Félix KABRE, Mle 260 665 C, Commissaire principal de police, catégorie I, 3e échelon, est nommé Directeur général de la Brigade nationale anti-fraude de l’or (BNAF).
E AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
– Monsieur André ZONGO, Mle 51 149 N, Administrateur des services financiers, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.
III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION
Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’administration :
– de la Société des aéroports du Faso (SAFA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;
;
– de l’Ecole nationale de police (ENP) au titre du ministère de la Sécurité ;
– de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;
– de la Société nationale de cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;
– de la Société minière NORDGOLD NIOU SA et de la Société nationale des substances précieuses (SONASP) au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières ;
– de Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM) au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi .
Le Conseil a également procédé à la nomination d’un Administrateur au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.
A MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Mahamadi BADINI, Mle 92 677 E, Ingénieur en génie civil, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère des Infrastructures et du désenclavement au Conseil d’administration de la Société des aéroports du Faso (SAFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Monsieur Kouesyandé Joseph SOUBEIGA, Mle 119 724 M, Médecin épidémiologiste et biostatisticien, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Santé au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans.
B MINISTERE DE LA SECURITE
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de police (ENP) pour un premier mandat de trois (03) ans.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT
Au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale :
– Monsieur Moussa GANOU, Mle 212 515 S, Inspecteur du travail, en remplacement de Monsieur Soumaïla GAMSONRE.
ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE COMITE DES ELEVES DE L’ECOLE NATIONALE DE POLICE
– Monsieur Isidore DABONE, Elève sous-officier de police, pour la durée de son mandat de Délégué général, en remplacement de Monsieur A. Cheick Isaac BAGUIAN.
Le second décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs représentant l’Etat au Conseil d’administration de l’Ecole nationale de police (ENP) pour une dernière période de trois (03) ans.
Au titre du ministère de la Sécurité :
– Monsieur Emanoël KABORE, Mle 57 715 C, Inspecteur général de police.
Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :
C MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES
Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement du mandat de Monsieur Alain SOME, Mle 522, Contrôleur des services postaux et financiers, Administrateur au Conseil d’administration de La Poste Burkina Faso (LA POSTE BF) pour une dernière période de trois (03) ans.
D MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Mathué BADIEL, Mle 111 307 G, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Société nationale de cartons et d’emballages du Burkina (SONACEB) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Georgette SIRIMA/REMEN.
E MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES
Le Conseil a adopté deux (02) décrets.
Le premier décret nomme Monsieur Halidou OUEDRAOGO, Mle 91 444 N, Administrateur des services financiers, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières au Conseil d’administration de la Société minière NORDGOLD NIOU SA pour un premier mandat de trois (03) ans.
Le second décret nomme Madame Assiata OUEDRAOGO, Mle 205 544 Y, Attachée en études et analyses, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de la Société nationale des substances précieuses (SONASP)pour un premier mandat de trois (03) ans.
F MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Rasmata DJIBO, Cadre de banque, Administrateur représentant l’Association professionnelle des banques et établissements financiers du Burkina au Conseil d’administration de Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM) pour un premier mandat de trois (03) ans.
Lors de sa rencontre ce lundi 17 novembre avec les délégués Burkinabè prenant part à la trentième Conférence des parties à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques(COP30), le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger Baro leur a donné des orientations on ne peut plus claires pour une meilleure participation à l’évènement.
Le ministre Roger Baro a exhorté les délégués burkinabè à la COP30 a y participé activement en ayant en tête l’intérêt du Burkina Faso
«COP 30
Roger BARO aux délégués du Burkina délégués du Burkina Faso : «suivez les négociations et ayez l’intérêt du pays en tête»
Le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO a rencontré hier lundi 17 novembre les délégués Burkinabè présents à Belém au Brésil pour la 30e conférence des parties sur les changements climatiques. L’objectif, c’est de donner des orientations aux différents délégués pour une participation réussie de notre pays.
Pour cet exercice, le chef de la délégation Burkinabè était assisté de Son Excellence l’Abassadeur du Burkina Faso à Brasilia Sié Edgard SOU, des secrétaires généraux Abdoul Salam GAMPENE et Vieux Abdoul Rachid SOULAMA et du chargé de mission du ministre en charge de l’Environnement Cleophas ZERBO.
Donner la conduite à tenir lors de ces grands événements internationaux qui réunissent les pays pour un code de conduite respectueuse des lois, us et coutumes du pays d’accueil et du secretariat de la convention. Le ministre Roger BARO, chef de la délégation a rappelé ce code de conduite à l’endroit des délégués pour qu’ils puissent effectivement se comporter dignement à l’image du Burkinabé et aussi porter haut le flambeau du Burkina à l’instar de l’orientation que son Excellence le Président du Faso, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré a donnée comme conduite pour notre pays.
Le ministre a rappelé aux délégués l’intérêt de suivre les discussions au niveau des salles pour que l’intérêt de notre pays et de l’Afrique avec lequel nous sommes partis au niveau des négociations puisse porter.
« Vous savez qu’il y a vraiment des intérêts en ce qui concerne les questions liées à l’adaptation et à la mobilisation des finances. Donc monsieur le ministre a rappelé la conduite que les délégués doivent avoir, l’engagement qu’ils doivent avoir pour que ça ne donne pas effectivement l’allure d’une participation à une foire, mais c’est vraiment que chacun puisse rentrer avec des carnets d’adresses avec du concret pour l’intérêt du pays. C’est des conseils bien reçus et que nous suivons en tant que structure de coordination avec l’ensemble des délégués qui suivent les négociations dans les salles » a soutenu Pamoussa OUEDRAOGO, Secrétaire Permanent du Conseil national pour le Développement Durable (SP/CNDD)
La Cour d’Appel, sise à Ouaga 2000, rendra sa décision dans le procès de l’affaire Tiegnan ce mardi 18 novembre 2025. «Ce sera dans la salle d’audience de ladite Cour», précise le ministère de la Justice et des Droits humains chargé des relations avec les institutions.
Ce procès en appel avait débuté le 3 novembre dernier et s’est poursuivi depuis avec des débats, des auditions de témoins et des débats sur la culpabilité des accusés.
L’affaire Tiegnan concerne, faut-il le rappeler, le détournement de plus de 3 milliards de francs CFA au ministère de l’Action humanitaire et dont le jugement en premier ressort, avait suscité beaucoup d’indignations dans l’opinion publique dans un contexte de lutte contre la corruption dans le pays.