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Infrastructures africaines : Le Ministre Sorgho vante la vision du Burkina à Luanda

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A Luanda, dans le cadre du 3e sommet sur le financement des infrastructures en Afrique, le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a fait, ce mercredi 29 octobre, une intervention fort appréciée à un panel de haut niveau, au cours duquel il a vanté la vision du Burkina Faso en matière de réalisation d’infrastructures, sous le leadership du Capitaine Ibrahim Traoré.

Le Ministre des Infrastructures et du Désenclavement, Adama Luc Sorgho, a fait, ce mercredi 29 octobre, une intervention fort appréciée à Luanda

«L’initiative  Faso Rail, société nationale burkinabè dédiée à la fabrication et à la pose de rails, illustre la détermination du Burkina Faso à construire son avenir de ses propres mains, en formant des ingénieurs africains et en valorisant ses ressources minières pour bâtir une véritable industrie ferroviaire souveraine. Ce que nous ne fabriquons pas aujourd’hui, d’autres le fabriqueront pour nous demain. Et c’est ce que nous refusons désormais », a-t-il soutenu, appelant à rompre avec la dépendance extérieure et à bâtir, par la solidarité et l’ingéniosité africaine, les fondations d’un développement autonome et durable.

«L’heure n’est plus aux dépendances. L’heure n’est plus aux discours stériles. L’heure est à l’action concertée. Unissons nos forces, mobilisons nos ressources et bâtissons ensemble le réseau ferroviaire de notre souveraineté. Construisons nos rails pour construire notre futur», a-t- il indiqué.

«Par cette intervention vibrante, le Burkina Faso s’est imposé à Luanda comme l’un des porte-voix d’une Afrique debout, fière et actrice de son propre développement. Une Afrique qui refuse la fatalité, qui ose rêver grand et qui choisit de tracer, sur ses propres rails, le chemin de sa liberté et de sa dignité retrouvée», résume un communiqué de presse du Ministère des Infrastructures et du Désenclavement.

Thème de ce sommet de Luanda

«Capitaux, corridors et commerce : investir dans les infrastructures pour la Zone de libre-échange continentale africaine et la prospérité partagée»,  c’est thème de ce troisième sommet sur le financement des infrastructures en Afrique dont l’ouverture officielle le 28 octobre dernier, a été présidée par le président angolais, Joao Manuel Lourenço, président en exercice de l’Union africaine qui avait à ses côtés des homologues, parmi lesquels le président du Conseil des Ministres togolais, Faure Gnassingbé.

Outre les présidents et ministres du secteur des infrastructures, l’on notait entre autres, la présence du président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf  ; de la directrice générale de AUDA-NEPAD, Nardos Bekele-Thomas ; de la Commissaire à l’infrastructure et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine Lerato Dorothy Mataboge ; du vice-président, Énergie, Climat et croissance verte, Banque africaine de développement Kevin Kariuki ou  de l’actuel  PDG de la Mission 300 et ancien coordinateur de Power Africa, Andrew Herscowitz.

Le sommet, qui a réuni 2.000 participants, vise, faut-il le rappeler, à mobiliser des ressources financières afin d’accélérer le financement des infrastructures en Afrique et à renforcer les partenariats public-privé, tout en mettant en œuvre le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA), Programme phare de l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

Martin Philippe

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Burkina : L’ALT adopte la loi de dissolution de la CENI

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les députés de l’Assemblée législative de Transition (CENI) ont adopté ce mardi 28 octobre, la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’unanimité

C’est bien fini pour la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Réunis en plénière, les députés de l’Assemblée législative de Transition (CENI) ont adopté ce mardi 28 octobre, la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’unanimité.

les députés de l’Assemblée législative de Transition (CENI) ont adopté ce mardi 28 octobre, la dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à l’unanimité

Selon le Président de l’Assemblée législative de Transition (CENI) Dr Ousmane Bougouma qui a présidé la présentation séance parlementaire, la CENI telle qu’elle existait, était jugée en inadéquation avec le nouveau contexte sociopolitique. Cette dissolution de l’institution électorale ainsi actée par l’ALT, va permettre d’établir une harmonie institutionnelle en phase à la fois avec la Charte de la Transition et la « dynamique révolutionnaire » en cours dans le pays et émanant directement des attentes du peuple. La dissolution de la CENI devrait contribuer à une rationalisation des dépenses institutionnelles, à une réduction des charges de fonctionnement de l’État.

Burkina Demain

Régulation Energie au Burkina : Des journalistes du Grand Est à l’Ecole de l’ARSE

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L’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) organise du 28 au 30 octobre 2025 une session d’information et de sensibilisation au profit des journalistes des régions du Nakambé, du Nazinon, du Goulmou, de la Tapoa et de la Sirba.  C’est le Secrétaire Général Emile Yaméogo, représentant le Gouverneur de la région de Nakambé, qui a présidé l’ouverture de ladite session intervenue ce mardi à Tenkodogo, en présence du Président de l’ARSE, Dr Jean-Baptiste Ky et du représentant du Président de la Délégation spéciale de Tenkodogo, le 1er vice-Président Justin Malga. «Les échanges autour de ce thème permettront de renforcer la compréhension des journalistes sur les mécanismes de régulation technique, économique, tarifaire, financière et juridique, tout en mettant en lumière les acquis, les défis actuels et les perspectives d’évolution du secteur énergétique national», a précisé le Président de l’ARSE.

Le Secrétaire Général Emile Yaméogo, représentant le Gouverneur de la région de Nakambé, a présidé l’ouverture de l’atelier. A sa droite, le Président de l’ARSE, Dr Jean-Baptiste Ky.

Après Koudougou en 2021 et Bobo-Dioulasso en 2023, l’Autorité de régulation du secteur de l’énergie (ARSE) est depuis ce mardi 28 octobre 2025 à Tenkodogo pour outiller les journalistes des régions du Nakambé, du Nazinon, du Goulmou, de la Tapoa et de la Sirba.

«La régulation au service de la gouvernance et du développement du secteur de l’énergie au Burkina Faso : acquis, défis et perspectives». C’est le thème de cette session d’information et de sensibilisation des hommes et femmes des médias desdites régions.

La démarche de l’ARSE saluée par le Gouverneur du Nakambé

«Cette démarche de l’ARSE  traduit la volonté d’associer les journalistes et communicateurs à la promotion de la transparence, de la redevabilité et de la bonne gouvernance dans le secteur énergétique. Par leurs missions de service public d’information, d’éducation et de sensibilisation, les médias peuvent contribuent à vulgariser les politiques publiques et à rapprocher les institutions des citoyens», s’est félicité le Gouverneur de la région de Nakambé dans son discours d’ouverture lu par son représentant, le Secrétaire Général Emile Yaméogo.

Et d’exhorter les bénéficiaires des présents échanges à en tirer le meilleur parti dans la mesure où,

dit-il, les acquis engrangés leur permettront d’être mieux préparés pour informer, sensibiliser et mobiliser l’opinion publique sur les enjeux énergétiques, tout en soutenant l’Etat dans sa démarche vers un développement énergétique inclusif et durable. «Vos micros, caméras et stylos sont autant d’instruments précieux pour apporter votre pierre à la construction de la paix et du développement de notre pays».

«Renforcer la compréhension des journalistes»

Le Président de l’ARSE, Dr Jean-Baptiste Ky, a explicité les objectifs de l’atelier pendant l’ouverture

«Le présent atelier a pour objectif d’outiller les journalistes sur les actions et les acquis de la régulation énergétique afin qu’ils puissent mieux informer, sensibiliser et accompagner le public dans la compréhension du rôle et de la contribution de l’ARSE au développement et à la gouvernance du secteur énergétique dans notre pays», a précisé le Président de l’ARSE, Dr Jean-Baptiste Ky, dans son intervention à l’ouverture de l’atelier.

«Les échanges autour de ce thème permettront de renforcer la compréhension des journalistes sur les mécanismes de régulation technique, économique, tarifaire, financière et juridique, tout en mettant en lumière les acquis, les défis actuels et les perspectives d’évolution du secteur énergétique national».

«La régulation a besoin de la communication, des médias»

Saïdou Zoromé, Directeur de Communication et des Relations Presse de l’ARSE, face aux journalistes du Grand Est à l’issue de l’ouverture de la session

Pour le Directeur de la Communication et des Relations Presse, Saïdou Zoromé, les médias, la communication sont indispensables à la bonne régulation du secteur de l’énergie et sont pris en compte dans le cadre de la stratégie et des plans de communication de l’ARSE.

«La régulation a besoin de la communication pour être comprise, et la communication a besoin des médias pour être entendues. La communication accompagne la régulation : elle explique et fait comprendre les décisions ; elle soutient leur mise en œuvre ; renforce et valorise les résultats», a-t-il assuré.

Et «communiquer pour l’ARSE, c’est expliquer la régulation et ses impacts ; c’est prévenir les incompréhensions ; c’est dialoguer et inspirer confiance ; c’est donner à la régulation. Pour l’ARSE, communiquer, c’est aussi rendre la régulation visible, crédible et redevable. Bref, communiquer, c’est une nécessité pour l’ARSE».

Dans le cadre de la vision stratégique 2023-2027 de l’ARSE

Par ailleurs, à écouter le Président de l’ARSE, la présente initiative s’inscrit aussi dans le cadre des efforts de l’institution visant la mise en œuvre efficace de sa vision stratégique 2023-2027. En effet, dans le cadre de cette vision stratégique qui vise à positionner l’ARSE comme un acteur clé de transparence, d’équité et de performance au service du développement national ; la bonne communication est un facteur essentiel.

Cette ambition légitime de l’ARSE de renforcer sa notoriété au plan national et de s’imposer comme un régulateur de référence dans la sous-région, notamment en termes de transparence et de redevabilité institutionnelle, fait de facto des médias, des partenaires clés.

Plusieurs communications délivrées

Pour cette première journée, plusieurs communications ont été délivrées par des responsables de l’ARSE sous la modération de Yaya Soura, Conseiller Technique du Président de l’ARSE. Ces communications ont porté entre autres sur la présentation de l’ARSE ; les notions de la régulation, ses techniques et principes ; sur la communication et la régulation du secteur de l’énergie (stratégie et pratiques).

Des communications assurées respectivement par le Directeur de la Conformité Arnaud Ouédraogo ; le Directeur Chargé des Consommateurs Damba Ouoba et le Directeur de la Communication et des Relations Presse, appuyés par d’autres responsables présents de l’ARSE.

Ces différentes communications ont été suivis par des échanges enrichissants avec les participants de la présente session d’information et de sensibilisation des journalistes des régions du Nakambé, du Nazinon, du Goulmou, de la Tapoa et de la Sirba.

Les échanges se poursuivent ce mercredi et jeudi à Tenkodogo avec d’autres thématiques aussi importantes.

Martin Philippe

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Conservation de la nature : La RDC lance sa première Semaine Nationale du Climat

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La République démocratique du Congo a officiellement lancé sa première Semaine Nationale du Climat ce lundi 27 octobre 2025, marquant un moment historique et le point de départ d’un pacte d’action ambitieux pour la conservation de la nature et le développement durable. C’est le Président Félix Antoine Tshisekedi, himself, qui a lancé officiellement cette première Semaine Climat de la RDC. Plus de détails dans ce Communiqué.

C’est le Président Félix Antoine Tshisekedi, himself, qui a lancé officiellement la première Semaine Climat de la RDC

« COMMUNIQUÉ DE PRESSE/POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

La RDC lance la première Semaine Nationale du Climat, affirmant son rôle de pays-solution face à la crise climatique mondiale

Kinshasa, RDC – Le 27 octobre 2025 – La République démocratique du Congo a officiellement lancé sa première Semaine Nationale du Climat ce lundi 27 octobre 2025, marquant un moment historique et le point de départ d’un pacte d’action ambitieux pour la conservation de la nature et le développement durable. Le coup d’envoi a été donné par Son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo.

Dans son discours inaugural, le Président Tshisekedi a souligné l’importance de cet événement, le qualifiant d’« historique, porteur de vision et annonciateur d’une nouvelle ère pour notre nation ». Il a réaffirmé le rôle crucial de la RDC en tant que « pays béni de Dieu, dépositaire d’un patrimoine naturel unique » et a insisté sur le fait que le changement climatique n’est pas une abstraction pour la RDC, mais une « réalité quotidienne qui fragilise les vies ». Le Président a réitéré l’engagement de la RDC à demeurer le « pays-solution » face à ce défi mondial.

Cette conviction se traduit par une politique et une stratégie concrète, notamment à travers le programme national « La Forêt c’est nous ». Ce programme incarne l’ambition de la RDC de protéger, restaurer et valoriser ses forêts, de créer des emplois verts décents, de soutenir les communautés locales – en particulier les femmes, les jeunes et les peuples autochtones – et de stimuler une économie respectueuse du vivant.

Le Président Tshisekedi a également lancé un appel à la communauté internationale, aux bailleurs de fonds et au secteur privé responsable à investir dans les forêts congolaises, les énergies propres et la jeunesse, soulignant que « chaque dollar investi en République démocratique du Congo n’est pas une dépense, c’est une assurance vie pour la planète ».

Madame Marie Nyange, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, a également pris la parole, rappelant que la RDC est le « cœur vert de l’Afrique, le poumon de la planète, le réservoir d’eau douce qui nourrit des millions de vies ». Elle a mis en exergue le rôle indispensable du pays dans l’équilibre climatique mondial, grâce à ses forêts du Bassin du Congo qui absorbent des milliards de tonnes de carbone chaque année, à ses tourbières qui stockent des réserves colossales de carbone, et à sa richesse en eaux et en biodiversité.

La Ministre Nyange a réaffirmé l’engagement de la RDC à défendre son rôle de pays-solution sur la scène internationale, à promouvoir une économie verte et inclusive, et à renforcer la justice climatique pour que les efforts de la Nation soient reconnus et soutenus par des financements justes et transparents. Elle a souligné que sans la RDC, « il n’y a pas de victoire possible contre le changement climatique » et que la RDC, en tant que partenaire stratégique, exige que la solidarité internationale se traduise en actes concrets, en transferts de technologies et en engagements respectés.

La Semaine congolaise du climat est un moment décisif visant à unir les forces du gouvernement, de la société civile, du secteur privé, des autorités et des communautés locales, ainsi que des peuples autochtones. Elle a pour objectif de préparer la COP30 avec une position forte et crédible, et de construire une économie verte et inclusive.

Enfin, Madame Nyange a annoncé le soutien officiel de la RDC à l’initiative TFFF (Tropical Forest Forever Facilities), un fonds en cours de création par le Brésil pour mobiliser des financements pour les forêts tropicales.

Elle a rappelé que la RDC fait sa part de conservation et que les partenaires internationaux doivent jouer la leur, car « la RDC ne peut pas être le pompier du monde sans moyens. Elle est prête pour l’action, mais elle ne peut pas agir toute seule. Les promesses doivent se traduire en actes concrets ».

La Semaine congolaise du climat est un rendez-vous avec l’histoire, un moment où la RDC affirme sa voix, renforce ses alliances et trace la voie d’un avenir durable, se positionnant comme un pays-leader dans la gouvernance climatique mondiale.

Cellcom MEDD-NEC»

36e Tour du Faso : Paul Daumont en maillot jaune à Bobo

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Le belge Lance De Cabooter a remporté la plus longue étape du Tour

Le cycliste Burkinabè Paul Daumont a remporté ce dimanche 26 octobre 2025 la 3e étape du 36e Tour du Faso longue de 116,600km et courue en circuit fermé à Bobo-Dioulasso (11,6Km x 10). Avec cette victoire importante d’étape, Paul Daumont est le nouveau maillot jaune du Tour du Faso 2025.

Le cycliste Burkinabè Paul Daumont a remporté cette 3e étape

C’est la première victoire Burkinabè dans cette compétition cycliste internationale qui rassemble des cyclistes de 11 pays.

Faut-il le rappeler, la deuxième étape du Tour et la plus longue (156,200km) courue la veille entre Koudougou et Boromo, a été remportée par le belge Lance De Cabooter.

La plus longue (156,200km) courue samedi entre Koudougou et Boromo, a été remportée par le belge Lance De Cabooter

Burkina Demain

Région des Tannounyan: Le Gouverneur Yéyé installé dans ses fonctions

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Le Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres Ousmane Ouattara, représentant le Ministre d’État en charge de l’Administration territoriale, a installé le 20 octobre dernier à Banfora, le nouveau Gouverneur de la région des Tannounyan, Patrice Yéyé. Le Gouverneur succède à Badabouè Florent Bazié à la tête de la Région.

C’est Ousmane Ouattara, Secrétaire Général du Gouvernement et du Conseil des Ministres Ousmane Ouattara (au milieu), qui a présidé la cérémonie d’installation du nouveau Gouverneur des Tannounyan Patrice Yéyé (à droite), en remplacement de Badabouè Florent Bazié (à gauche)

Nommé Gouverneur de la région des Tannounyan lors du Conseil des Ministres du 17 septembre 2025, Patrice Yéyé, Contrôleur général de Police, a officiellement pris fonction le lundi 20 octobre 2025 à Banfora, chef-lieu de ladite région. C’est le Secrétaire général du Gouvernement et du Conseil des Ministres représentant le Ministre d’État, Ousmane Ouattara, qui a présidé la cérémonie d’installation en présence des délégations de corps constitués, des forces vives, de distinguées personnalités.

«Retenons que cet officier chevronné de police nationale, Catégorie 1- 4ème classe- 1er échelon, est pétri d’expérience avec un riche parcours. De surcroît, c’est un averti des questions de sécurité. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle l’État lui a placé sa confiance afin qu’il apporte sa touche à l’édification d’une région des Tannounyan prospère, là où il fait bon vivre», a indiqué le SG du Gouvernement Ouattara dans sa présentation du nouveau Gouverneur des Tannounyan.

«Je mesure la portée de la mission et des défis»

Le Gouverneur entrant, Patrice Yéyé, Contrôleur général de police, s’est voulu rassurant à sa prise de fonction

Après son installation officielle, le nouveau Gouverneur des Tannounyan, Patrice Yéyé, dès l’entame de ses propos, a tenu à rendre Grâce à Dieu, Maître Suprême de l’univers, qui selon lui, a voulu et permis ces instants solennels.

Et de se montrer ensuite rassurant quant aux défis qui l’attendent en tant que nouveau responsable.  «Je mesure la portée de la mission et des défis qui m’attendent. Mais voudrais-je rassurer que c’est avec honneur et dévouement que je suis prêt à l’assumer en toute responsabilité, et ce, grâce à votre accompagnement et à la contribution des toutes les filles et fils de la région sans distinction aucune». Et d’ajouter : «Je reste convaincu qu’ensemble, avec la vision et le leadership de son excellence Président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, nous travaillerons à relever de nombreux défis de la région. Je reste disponible et réceptif à toutes les contributions, pourvu qu’elles soient constructives et s’inscrivent dans le seul intérêt supérieur de la région. Vive le Burkina Faso ! Paix et sécurité pour la région des Tannounyan ! La patrie ou la mort, nous vaincrons !».

Le Gouverneur succède à Badabouè Florent Bazié à la tête de la Région

Le Gouverneur Yéyé succède au Commissaire divisionnaire de Police, Badabouè Florent Bazié

Le Gouverneur Yéyé succède au Commissaire divisionnaire de Police, Badabouè Florent Bazié qui aura passé 2 ans 8 jours à la tête de la région des Tannounyan au cours desquels il aura pris à bras-le- corps tous les chantiers de développement de la région.

Félicitant son prédécesseur pour le lourd travail abattu durant son magistère et exprimant sa disponibilité à poursuivre dans le sillon déjà tracé, le Gouverneur Yéyé a eu recours à cet adage africain qui dit : «C’est au bout de l’ancienne corde que l’on tisse la nouvelle».

Le Gouverneur Bazié doublement distingué pour ses œuvres

Homme dynamique et très engagé aux côtés de toutes les couches sociales, selon ses proches collaborateurs, le désormais ancien Gouverneur Bazié  a favorisé la réalisation de chantiers phares dont l’installation de l’université de Banfora sur son site ; l’aménagement des plaines de Douna et de Sindou ; la réinstallation des populations déplacées internes dans leurs localités d’origine ; la réouverture des écoles, des centres de santé…

Bref, c’est un engagement inestimable qui lui a valu une double distinction honorifique à l’occasion des célébrités du 11 décembre 2024. Il s’est agi à la fois de du titre d’ »Officier de l’Ordre de l’Etalon et de celui de ‘’Chevalier de l’Ordre du Mérite du Développement Rural avec agrafe ’’Agriculture ».

«À ces instants qui consacrent la fin de votre mission, nous garderons de vous, l’image d’un homme d’actions, pragmatique, aimable, ouvert, humaniste et pétri de culture intérieure. Pleine de réussite dans votre nouvelle vie», se sont pour leur part félicité les proches collaborateurs de M. Bazié.

Le temps des Gouverneur hommes dans la Région se poursuit

Le Gouverneur Yéyé prenant la parole pour la 1ère fois devant ses administrés

Faut-il le rappeler, à l’époque, la région des Tannounyan (ex- Cascades) était réputée difficile à administrer avec des clivages sociaux qui faisaient que les plus hautes autorités du pays en son temps pays, misaient souvent des responsables administratifs femmes, tant au niveau régional que provincial.

Mais, depuis quelque temps, l’on assiste à la nomination de Gouverneurs hommes à la tête de la Région. Ainsi, après le Colonel Jean Charles Somé et le Commissaire divisionnaire Badabouè Florent Bazié, tout l’espoir des plus hautes autorités repose désormais le Contrôleur général Patrice Yéyé pour une bonne administration des Tannounyan.  Aux commandes désormais de la Région depuis le 20 octobre dernier, le Gouverneur Yéyé s’est rassurant et déterminé à jouer lui sa partition, conformément à la lettre de mission à lui confier. Il ne reste donc qu’à lui plein succès dans ses nouvelles fonctions.

Soumaïla Soma, Banfora

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36e Tour du Faso : Le belge Lance De Cabooter vainqueur à Boromo

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La deuxième étape du Tour et la plus longue (156,200km) courue ce samedi 25 octobre 2025 entre Koudougou et Boromo, a été remportée par le belge Lance De Cabooter.

Le belge Lance De Cabooter a remporté la plus longue étape du Tour
La plus longue (156,200km) courue samedi entre Koudougou et Boromo, a été remportée par le belge Lance De Cabooter

Quant à la troisième étape, elle sera disputée ce dimanche en circuit fermé du côté de Bobo Dioulasso.

Affaire à suivre…

Burkina Demain

Semaine nationale du Climat en RDC : Portes ouvertes au Ministère de l’Environnement

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La Ministre Ndambo a souligné l'importance qu'elle accorde à la société civile

En marge de la Semaine Nationale du Climat, Son Excellence Marie Nyange Ndambo, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, a tenu une rencontre cruciale ce vendredi avec les délégués de la société civile environnementale de la République démocratique du Congo. Plus de détails dans ce Communiqué.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE POUR DIFFUSION IMMÉDIATE

Son Excellence Marie Nyange Ndambo ouvre les portes du Ministère à la société civile pour une gouvernance participative

Kinshasa – Le 24 octobre 2025 – En marge de la Semaine Nationale du Climat, Son Excellence Marie Nyange Ndambo, Ministre de l’Environnement, du Développement Durable et de la Nouvelle Économie du Climat, a tenu une rencontre cruciale ce vendredi avec les délégués de la société civile environnementale de la République démocratique du Congo. L’objectif principal de cette réunion était de partager des informations essentielles concernant cet événement majeur, dont les travaux se dérouleront à Kinshasa du 27 au 30 octobre. Ces discussions visent à harmoniser la position du pays en vue des négociations climatiques de la COP30, prévue à Belém (Brésil).

La Ministre Ndambo a souligné l’importance qu’elle accorde à la société civile, déclarant :

« J’attache une importance capitale à la société civile. Les portes du Ministère sont ouvertes. À tout moment lorsque vous ressentez le besoin, n’hésitez pas, venez vers moi et nous allons parler comme les enfants de la même famille. » Cette ouverture a été chaleureusement accueillie par les acteurs de la société civile, qui y voient un changement de paradigme vers une gestion plus participative du secteur environnemental.

Joseph Bobia Bonkaw, chef de la délégation de la société civile, a saisi cette occasion pour soulever plusieurs points cruciaux nécessitant une attention urgente et a plaidé pour l’établissement d’un cadre de concertation permanent. « Son Excellence, nous vous rassurons de notre disponibilité », a-t-il affirmé. « La préoccupation que nous vous présentons est liée à la mise en place d’un cadre de concertation. Nous souhaitons que ces rencontres se tiennent régulièrement pour échanger ensemble sur des sujets cruciaux du secteur».

La demande de la société civile a reçu un écho favorable de la part de la Ministre, qui a réitéré sa ferme volonté d’opérationnaliser ce cadre d’échange. Elle a également recommandé à la société civile de lui communiquer sans délai une liste de dix experts capables d’apporter des contributions constructives lors des futures discussions, dont la périodicité sera définie conjointement.

Parmi les questions urgentes abordées lors de ces échanges figuraient la gouvernance souveraine du marché carbone, le couloir vert Kivu-Kinshasa, la problématique de l’exploitation illégale du bois, et la nécessité de diligenter des missions mixtes (administration et société civile) dans les provinces forestières afin de juguler ce fléau.

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Celcom MEDD-NEC »

Compte rendu du Conseil des Ministres du 23 Octobre 2025

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Le Gouvernement a approuvé l'Accord ce 2 octobre et a donné son quitus pour sa transmission à l'ALT en vue de sa ratification

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 23 octobre 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 12 H 04 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.

Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une ordonnance portant autorisation de ratification de l’accord de prêt signé le 02 septembre 2025 entre le Burkina Faso et la Banque Ouest-africaine de développement (BOAD), pour le financement partiel du Projet de renforcement des capacités d’exploitation des mines de Boungou et de Wahgnion.

Le montant du prêt s’élève à trente milliards (30 000 000 000) F CFA.

Le coût global de la mise en œuvre  du projet est estimé à trente-trois milliards deux cent dix millions (33 210 000 000) F CFA. La contrepartie nationale est de trois milliards deux cent dix millions (3 210 000 000) F CFA.

L’objectif du projet est d’accroître la productivité des mines de Boungou et de Wahgnion par la réalisation d’investissements stratégiques dans une perspective d’optimiser la création de valeur ajoutée.

De façon spécifique, il s’agit :

– d’acquérir des équipements d’exploitation, notamment de foration, d’extraction du minerai, de transport et de production d’or au profit des mines de Boungou et de Wahgnion ;

– de construire et d’achever des infrastructures de sécurisation du site, d’assèchement des fosses, de rehaussement du parc à résidus, de raccordement au profit de la mine de Boungou ;

– de construire la phase 1 d’un parc à résidu d’une capacité de 2,4 millions de tonnes au profit de la mine de Wahgnion ;

– de réaliser une ligne électrique de 76 km pour le raccordement de la mine de Wahgnion au réseau interconnecté de la SONABEL.

L’adoption de ce rapport permet de ratifier par voie d’ordonnance l’accord de prêt entre le Burkina Faso et la Banque Ouest-africaine de développement pour le financement partiel du Projet de renforcement des capacités d’exploitation des mines de Boungou et de Wahgnion.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant conditions et modalités de délivrance de la carte de résident permanent au Burkina Faso.

Ce décret détermine les conditions et les modalités de délivrance de la carte de résident permanent au Burkina Faso. Il complète le dispositif juridique encadrant le statut de résident permanent dans notre pays. Cette carte est établie par l’Office national d’identification (ONI).

L’adoption de ce décret permet de fixer les conditions et modalités de délivrance de la carte de résident permanent au Burkina Faso.

I 3 AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné un projet de loi portant autorisation de ratification de la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, adoptée le 21 mai 1963.

La Convention de Vienne prévoit la réparation des dommages, y compris des dommages transfrontaliers, résultant d’un accident nucléaire survenu dans une installation ou pendant le transport de matières nucléaires en provenance ou à destination d’une installation.

Cette Convention vise à harmoniser les règles de responsabilité civile applicable en cas de dommages nucléaires en établissant des normes minimales pour assurer la protection financière contre les dommages résultant de certaines utilisations de l’énergie atomique à des fins pacifiques. Elle a pour but d’établir un cadre juridique pour la règlementation et l’organisation du régime de la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires.

Le Burkina Faso envisage le développement d’un programme électronucléaire à moyen terme. Pour ce faire, il a signé des mémorandums d’entente avec la société russe ROSATOM.

Cependant, n’ayant pas ratifié la Convention de Vienne relative à la responsabilité civile en matière de dommages nucléaires, notre pays entend par ce projet de loi encadrer juridiquement les réparations découlant de l’utilisation de l’énergie nucléaire.

La ratification de cette Convention par notre pays permettra de mettre en œuvre son programme électronucléaire conformément aux exigences internationales.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 4 AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret porte statut particulier du métier «Communication, culture et tourisme».

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0696/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 06 juillet 2021 portant statut particulier du métier communication, culture et tourisme.

Les innovations majeures de ce décret portent sur :

– la scission de la famille d’emplois « journalisme et communication» en deux familles d’emplois respectivement de « journalisme» et «communication » ;

– la prise en compte des changements de dénomination des emplois des familles d’emplois « cinéma et audiovisuel », « services touristiques et hôteliers » et « techniques des sciences de l’information et de la communication» ;

– la création d’une nouvelle famille d’emplois « activités artistiques et culturelles » composée de trois emplois à savoir, les emplois de Maître des activités artistiques et culturelles, de Professeur des activités artistiques et culturelles et d’Inspecteur des activités artistiques et culturelles.

L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.

Le deuxième décret porte statut particulier du métier « Education, formation et promotion de l’emploi ».

Ce décret est une relecture du décret n°2020-0245/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 30/03/2020 portant statut particulier du métier éducation, formation et promotion de l’emploi et son modificatif le décret n°2024-0749/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 26 juin 2024.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– la création de la famille d’emplois « Enseignement post-primaire, secondaire et formation professionnelle et technique » avec la création des emplois d’Agent technique en formation technique professionnelle, de Technicien supérieur en formation technique professionnelle et de Moniteur en formation technique professionnelle ;

– la création de la famille d’emplois « Orientation scolaire et professionnelle » avec la création de l’emploi de Conseiller en orientation scolaire, universitaire et professionnelle ;

– le changement de dénomination de la famille d’emplois «Animation de la vie scolaire et orientation scolaire et professionnelle » en « Animation de la vie scolaire » comprenant les emplois d’Attaché d’éducation et de Conseiller d’éducation ;

– la suppression de la famille d’emplois « Administrateurs des lycées et collèges».

L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.

Le troisième décret porte statut particulier du métier «Infrastructures».

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0289/PRES/PM/MINEFID/MFPTPS du 22 avril 2021 portant statut particulier du métier infrastructures et ses modificatifs les décrets n°2024-0864/PRES/PM/MFPTPS/MEFP du 29 juillet 2024 et n°2024-0347/PRES-TRANS/PM/MFPTPS/MEFP du 03 avril 2024 pour prendre en compte les changements opérés par le nouveau Répertoire interministériel des métiers de l’Etat (RIME).

L’innovation majeure du présent décret est la prise en compte des nouveaux emplois créés dans le métier infrastructures à travers la définition des attributions et les conditions d’accès auxdits emplois. Il s’agit des emplois de la famille d’emplois Cadastre, composée de :

– l’emploi d’Agent technique du cadastre ;

– l’emploi de Technicien supérieur du cadastre ;

– l’emploi d’Inspecteur du cadastre.

Pour l’opérationnalisation des emplois du cadastre, il est prévu la création de la filière cadastre à l’Ecole nationale des travaux publics (ENTP).

L’adoption de ce décret permet d’assurer une meilleure organisation et structuration des emplois de la Fonction publique d’Etat.

I 5 AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

Le Conseil a adopté un décret portant naturalisation.

Le Code des personnes et de la famille prévoit deux modalités de jouissance de la nationalité burkinabè. La première consiste en l’attribution de la nationalité burkinabè d’origine en raison de la filiation et la seconde modalité consiste en l’acquisition de la nationalité.

Ce décret se rapporte à ce dernier mode d’acquisition de la nationalité burkinabè par décision de l’autorité publique qui se matérialise par la naturalisation de Monsieur KOUASSI KAN Guy Arsène.

L’adoption de ce décret permet au bénéficiaire d’être naturalisé Burkinabè, conformément au Code des personnes et de la famille.

I 6  AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un décret portant modification du décret n°2013 573/PRES/PM/MICA/MC/MDENP/MEF du 09 juillet 2013 portant création de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT).

Cette modification vise à doter la SBT d’un cadre juridique rénové, adapté aux impératifs technologiques, économiques et stratégiques actuels, afin de renforcer sa performance et de consolider son rôle dans le paysage audiovisuel burkinabè.

Les principales innovations de ce décret portent sur :

– le changement de la tutelle technique de la SBT qui est désormais dévolue au ministère en charge de la communication électronique ;

– la possibilité pour la SBT de composer d’autres multiplex et d’utiliser le satellite comme canal de diffusion en cas de besoin ;

– la prise en compte de nouveaux services dont la vente des contenus comme sources de recettes pour la SBT ;

L’adoption de ce décret permet à la Société burkinabè de télédiffusion d’opérationnaliser les réformes nécessaires en vue d’accroitre ses capacités techniques et d’assurer son équilibre économique ainsi que son autonomie financière.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un décret portant Nomenclature des métiers et des emplois des mines et des carrières au Burkina Faso.

Ce décret vise à doter notre pays d’une nomenclature des métiers et des emplois des mines et des carrières. La nomenclature des métiers et emplois des mines et des carrières est un outil de référence et d’aide à la décision pour les acteurs de ce secteur. Elle permet d’avoir des informations sur les possibilités d’orientation professionnelle et les besoins de formation et de renforcement de capacités.

L’adoption de ce décret permet de mettre à la disposition de l’Etat et des acteurs du domaine un document stratégique et opérationnel en vue d’une compréhension harmonisée des métiers et des emplois des mines et des carrières.

I 8 AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a examiné un projet de loi portant Code de l’urbanisme et de la construction.

Ce projet de loi est une relecture de la loi n°017-2006/AN du 18 mai 2006 portant Code de l’urbanisme et de la construction au Burkina Faso.

Il comporte entre autres innovations :

– la mise en place d’un dispositif institutionnel de coordination pour la délivrance des actes de construction en vue de rationaliser et d’alléger les procédures de traitement des demandes d’autorisation de construire ;

– la catégorisation des actes de construction comprenant les autorisations de construire ;

– la prise en compte de nouvelles opérations d’urbanisme telles que la requalification urbaine, la restauration urbaine pour répondre aux réalités économiques et sociales du pays ;

– la prise en compte d’un nouvel outil de planification, le Plan d’urbanisme de détails (PUD), qui prend en compte les capacités financières des collectivités territoriales ;

– la mise en place d’une règlementation sur la voirie urbaine et le drainage des eaux pluviales afin de prévenir les risques d’inondations causées par le changement climatique avec les fortes précipitations ;

– la prise en compte de la problématique du stationnement dans la planification urbaine et les opérations de construction avec l’obligation, pour toute construction collective ou recevant du public, de prévoir des aires de stationnement conformément à un coefficient de stationnement fixé par voie réglementaire adaptée à la capacité d’accueil dudit bâtiment.

Ce projet de loi vise à doter le Burkina Faso d’un cadre juridique plus cohérent et opérationnel, pour accompagner les politiques d’aménagement urbain et de construction dans une perspective de durabilité et de résilience.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 9  AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un projet spécifique additionnel 2025 du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi.

La réalisation de ce projet spécifique permettra de transformer le Centre omnisports d’entrainement des Etalons (COMET) en un centre d’entrainement moderne, sécurisé et conforme aux normes internationales.

Il s’agit de :

– la construction d’un hôtel sportif de niveau R+5 et d’infrastructures sportives, au sein du COMET à Ouaga 2000 ;

– la construction d’un bâtiment R+5 de 300 chambres standards ;

– la construction d’un bâtiment administratif du complexe, d’un pôle médical et paramédical ;

– la construction d’un plateau omnisports, des vestiaires, d’un restaurant ;

– la construction d’une tribune espace de football (vestiaires et gymnase) ;

– l’aménagement de terrains divers, annexes ainsi que de voirie et réseaux divers.

Le délai d’exécution de ces travaux est de quinze (15) mois.

Le coût total de ce projet spécifique est de vingt-cinq milliards deux cent onze millions sept cent soixante-trois mille six cent soixante-quinze (25 211 763 675) F CFA HTVA.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale et de la mobilité a fait au Conseil la situation pluviométrique du 1er avril au 30 septembre 2025 et la prévision saisonnière des caractéristiques agro-climatiques 2025.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 30 septembre 2025 ont évolué entre 389,4 mm en cinquante (50) jours de pluie à Korsimoro dans la province du Sandbontenga et 1273,6 mm en soixante-seize (76) jours de pluie à Bama dans la province du Houet.

Les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 30 septembre 2025 ont été excédentaires à similaires comparativement à ceux de 2024 pour la même période sur la majeure partie du pays.

Comparées à 2024, les hausses pluviométriques les plus importantes ont été observées à Sindou, Bama, Dédougou, Poura, Bobo-Dioulasso, Koubri et Sapeo.

Par rapport à la normale (moyenne 1991-2020) les cumuls pluviométriques saisonniers du 1er avril au 30 septembre 2025 pour la même période ont été excédentaires à similaires sur la majeure partie du pays notamment à Bama, Bérégadougou, Bobo-Dioulasso, Dédougou, Mané, Tanghin-Dassouri, Wona et Ouagadougou.

Par contre en 2025, d’importantes baisses pluviométriques ont été enregistrées dans plusieurs localités, notamment à Toussiana, Fada N’Gourma, Loumana, Boussera, Bérégadougou, Nobéré, Pompoi et Bogandé.

Par rapport à la normale, (1991-2020) des baisses pluviométriques ont été relevées surtout à Gaoua, Korsimoro, Nobéré, Loumana, Toécé, Fada N’Gourma et Pô.

Pour cette campagne agricole 2025, il est attendu sur la totalité du pays, une fin tardive avec une tendance normale de la saison des pluies.

II 2 Le ministre de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale a fait au Conseil une communication relative à l’organisation prochaine de la Campagne nationale ‘‘Dèmè Sira’’ qui signifie « la solidarité en marche ».

Cette campagne vise, notamment le renforcement de l’adhésion citoyenne et la mobilisation nationale autour des populations vulnérables, la promotion des valeurs traditionnelles et culturelles de solidarité comme levier de résilience et de cohésion sociale.

Plusieurs activités sont prévues dans le cadre de la campagne ‘‘Dèmè Sira’’.

Il s’agit entre autres :

– des tournées régionales, des caravanes de solidarité, des causeries éducatives et des animations culturelles ;

– d’une valorisation des initiatives locales et des héros de solidarité ;

– d’une levée de fonds au profit des personnes vulnérables.

II 3 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil le bilan de la première édition du Forum international Investir au Burkina Faso tenue du 9 au 10 octobre 2025 à Ouagadougou.

Le forum Investir au Burkina Faso a vu la participation effective de plus de 1200 investisseurs issus de notre pays, d’Afrique, d’Europe, d’Asie, d’Amérique et de la diaspora.

Ce forum a permis entre autres, le renforcement de la confiance et la promotion de l’image de notre pays, la mise en évidence du potentiel économique et des projets d’investissement structurant, la valorisation du secteur privé et des initiatives locales et le renforcement des relations diplomatiques et bilatérales.

Au cours du forum, près de 200 investisseurs ont été reçus par Son Excellence le Président du Faso. Cette rencontre a permis aux investisseurs nationaux et ceux issus de 48 pays du monde de mieux comprendre la dynamique actuelle du Burkina Faso et les atouts pour des investissements plus sécurisés.

II 4 Le ministre de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement a fait au Conseil une communication relative à la participation du Burkina Faso à la 30ème Conférence des parties à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), qui se tiendra du 10 au 21 novembre 2025 à Belém au Brésil.

La CCNUCC adoptée en mai 1992 par la communauté internationale a pour objectif de stabiliser les concentrations atmosphériques de gaz à effet de serre (GES) à un niveau qui évite toute perturbation dangereuse du système climatique. Pour concrétiser ces ambitions, deux instruments clés ont complété la CCNUCC à savoir le Protocole de Kyoto adopté en 1997 et l’Accord de Paris adopté en 2015 afin de limiter le réchauffement planétaire à 1,5 degré Celsius par rapport aux niveaux préindustriels.

La Conférence des Parties en abrégé COP, organe décisionnel suprême de la CCNUCC se réunit annuellement pour évaluer les progrès et prendre des décisions supplémentaires pour l’atteinte des objectifs de lutte contre les changements climatiques.

Notre pays, ayant ratifié la CCNUCC en 1993, participe activement à ces instances.

Cette 30ème Conférence des parties (COP 30) marque une étape cruciale dans le processus de négociation climat et devra accélérer le financement climatique en direction des pays vulnérables.

En outre, la délégation burkinabè participera à plusieurs autres activités. Ce sont entre autres les réunions des Ministres Africains de l’Environnement, la session de négociation du Groupe Africain, du Groupe des 77 et la Chine (G77+Chine).

II 5 Le ministre des Sports, de la jeunesse et de l’emploi a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 18e réunion de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) zone 2 et 3, prévue du 21 au 22 novembre 2025 à Ouagadougou.

La 18e réunion de l’ORAD servira de tribune pour de nouvelles orientations et de prises de décisions dans le cadre de la lutte contre le dopage dans le sport.

Cette réunion permettra au Burkina Faso d’exprimer sa volonté de se positionner comme acteur majeur de la lutte contre le dopage dans le sport dans notre zone et de renforcer son rayonnement international dans le domaine du sport.

Notre pays accueille pour la première fois la réunion de l’Organisation régionale antidopage Zone 2 et 3 qui regroupe le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Togo, la Guinée Conakry, le Sénégal, le Cap Vert, la Guinée Bissau, le Bénin et la Côte d’Ivoire.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

– Monsieur Wendgomdé Abel SAWADOGO, Mle 205 543 J, Economiste, 2e classe, 3e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Mahiret Emeric Rodrigue SOME, Mle 246 026 (SOPAFER-B), Ingénieur système transport ferroviaire et urbain, 2e classe, 6e échelon est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Koudougou Abel ZONGO, Officier, est nommé Responsable du programme budgétaire « Protection civile », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général de la protection civile ;

– Monsieur Didié BAZONGO, Officier, est nommé Directeur de la Planification des opérations de la Direction générale de la protection civile, cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la Première compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers ;

– Monsieur Jean Charles TAMPANGA, Officier, est nommé Directeur de la Règlementation et de la prévention de la Direction générale de la protection civile, cumulativement avec ses fonctions de Commandant de la onzième Compagnie d’incendie et de secours de la Brigade nationale de sapeurs-pompiers.

B AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Madame Rasmata SOULGA, Mle 294 321 D, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Trésorier auprès du Groupement d’Intérêt public-Programme national de Volontariat au Burkina Faso (GIP-PNVB).

C AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Brice Noël YOGO, Mle 44 080 G, Inspecteur de l’Enseignement secondaire, catégorie PB, 3e classe, 7e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Marcel KAFANDO, Mle 283 340 E, Commissaire de police, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Chargé de mission;

– Monsieur Lalwendé Parfait OUBDA, Mle 308 624 Y, Commissaire principal de police, 2e classe, 2e échelon, est nommé Conseiller en sécurité de l’Office national d’identification ;

– Monsieur Valentin Philips ZOUNGRANA, Mle 308 661 H, Commissaire principal de police, 2e classe, 2e échelon, est nommé Contrôleur interne de l’Office national d’identification ;

– Monsieur Halidou OUEDRAOGO, Mle 109 884 X, Commissaire de police, 2e grade, 2e échelon, est nommé Directeur des opérations de maintien de la paix ;

– Monsieur Voubi ZIBA, Mle 227 564 W, Commissaire divisionnaire de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale du Guiriko ;

– Monsieur Ouanhindouba YEMIEN, Mle 31 736 N, Commissaire divisionnaire de police, 3e classe, 2e échelon, est nommé Directeur régional de la Police nationale des Tannounyan.

D  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Yalgado Hubert SAVADOGO, Mle 55 988 H, Professeur certifié des lycées et collèges, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Madame Zénabou TARPILGA, Mle 88 781 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7e échelon, est nommée Directrice de la Communication et des relations presse.

E AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

– Monsieur Kassoum PAGABELEM, Mle 200 570 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chef de département des Investigations, de la lutte contre la fraude et la contrefaçon ;

– Monsieur Pamoussa TASSEMBEDO, Mle 200 579 U, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chef de département du contrôle de la concurrence et des prix ;

– Monsieur Issaka SAWADOGO, Mle 343 479 E, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Chef de Département de l’Analyse et des études prospectives en matière de prix, de fraude et de contrefaçon.

F AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Ahoubahoum Ernest PARDEVAN, Mle 45 392 G, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 3e échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Madame Judith Estelle Wennemmi NANEMA/OUEDRAOGO, Mle 48 721 F, Conseiller d’administration scolaire et universitaire, 1ère classe, 11e échelon, est nommée Directrice de la Coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Batia Bavapoula SOGO, Mle 48 465 R, Administrateur général des services scolaires et universitaires, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur de la Prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

G  AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Madame Windpanga Sonia Emilie BELOUM, Mle 217 116 N, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 7e échelon, est nommée hargée d’étude en remplacement de madame Aïssa OUOBA/OUEDRAOGO.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation au Conseil d’administration du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) pour un remier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Nicolas BARRO, Mle 49 403 B, Professeur titulaire, Président du Conseil d’administration du Centre national des oeuvres universitaires (CENOU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement, 

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO,

Chevalier de l’Ordre de l’Etalon

Décès de Jean Victor Ouédraogo : Voici le Programme des obsèques

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Décédé ce mercredi 22 octobre, le Journaliste Jean Victor OUEDRAOGO, ancien Directeur de la Communication de la Primature, sera inhumé ce samedi 25 octobre 2025 à Silmissin, son village

Décédé ce mercredi 22 octobre, le Journaliste Jean Victor OUEDRAOGO, ancien Directeur de la Communication de la Primature, sera inhumé ce samedi 25 octobre 2025 à Silmissin, son village. Voici l’intégralité du Programme des Obsèques.

Décédé ce mercredi 22 octobre, le Journaliste Jean Victor OUEDRAOGO, ancien Directeur de la Communication de la Primature, sera inhumé ce samedi 25 octobre 2025 à Silmissin, son village

«Programme des obsèques de Jean Victor OUEDRAOGO

SAMEDI 25 OCTOBRE 2025

-7h 00 : Levée du corps à la morgue du Centre Hospitalier Universitaire Tengandogo (CHU T) pour son domicile à Garguin ;

-7h 30 : Départ du cortège funèbre du domicile (Garguin) pour l’Eglise Wendtoin à Kagtoudin ;

-9h 00 : Début du culte funèbre à l’Eglise Wendtoin ;

-10h 30 : Inhumation au domicile Familial à Silmissin, non loin de BRAFASO.

Apocalyse 14 Verset 13

«Et j’entendis du ciel une voix qui disait : Ecris : Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur ! Oui dit l’Esprit afin qu’ils se reposent de leurs travaux car leurs œuvres les suivent».