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CEP 2025 à la CEB de Niangoloko : Koutoura B célèbre son doublé de 100 %

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À l’honneur ce vendredi 11 juillet dernier, l’École primaire publique Koutoura B dans la Circonscription d’éducation de base de Niangoloko, département de Banfora, chef-lieu de Tannounyan a mis fin à ses activités pédagogiques et culturelles de l’année scolaire 2024-2025.

Forte mobilisation des acteurs de l’éducation et des populations à l’occasion de cette célébration de l’excellence à l’Ecole Koutoura B de Niangoloko

La cérémonie parrainée par Abdoul Aziz Lallé, transitaire à Niangoloko, a solennellement connu son apothéose à travers une forte mobilisation de plusieurs personnalités dont les acteurs et les partenaires en charge de l’éducation.

En outre, l’évènement a également drainé les filles et fils de la localité qui n’ont ménagé aucun effort pour apporter leur contribution à l’édification continue de cet autel du savoir.

Les enseignants titulaires du cm2 ont reçu des attestations de reconnaissance

Hormis les prix en nature composés de fournitures scolaires remis aux élèves les plus méritants ce jour, des lettres de félicitations et des attestations de reconnaissance ont été décernées aux deux enseignants titulaires du cm2.

L’école Koutoura B n’est pas à son baptême de feu. Pour preuve, l’année scolaire écoulée, l’établissement avait déjà enregistré le même succès suprême au CEP.

Le fruit de l’action de plusieurs acteurs

Le directeur de l’école, Sadolba Seydou Soulama s’est félicité du bon déroulement de la cérémonie

Ce nouvel exploit de l’école Koutoura B a été possible grâce à l’abnégation, au dynamisme et au dévouement au travail de tous, le tout couronné par un esprit managérial et innovateur du premier responsable de l’établissement qu’est le directeur, Sadolba Seydou Soulama.

Bref, dans l’ensemble la moisson de cette saison a été très bonne au niveau de l’école Koutoura B. D’où cette mobilisation à l’occasion de la présente cérémonie d’excellence scolaire qui aura tenu toutes ses promesses, à la grande satisfaction des organisateurs.

«Je suis vraiment satisfait de la mobilisation de cette journée. S’il y a quelque chose vraiment à apprécier, c’est l’engagement des notables du village à nos côtés. Je ne peux que remercier la population pour cette marque de considération parce que venir à l’invitation veut dire qu’elle compte avec nous. Et je les exhorte à continuer dans cette lancée. Qu’elle ne cesse de nous comprendre dans notre travail. C’est dans un mouvement d’ensemble que notre beau jardin qu’est cette école fleurira pour le bonheur de tout le village. Comme le disait l’historien Joseph Ki Zerbo :  »L’école doit être l’affaire du village et le village, l’affaire de l’école. Donc, c’est main dans la main qu’on peut avancer», a indiqué le Directeur Sadolba Seydou Soulama.

«un taux de succès de 100%, une fierté pour moi»

Edwige Charlotte Sanon, maîtresse titulaire du cm2, revient sur sa stratégie gagnante

Edwige Charlotte Sanon, maîtresse titulaire du cm2, a reçu une attestation de reconnaissance pour tout le travail abattu et les très bons résultats au CEP.

«Tout d’abord, un grand merci aux collègues parce que quand les résultats sont bons, cela signifie que c’est toute l’équipe qui a abattu un gros travail. Après un dur labeur, on s’est retrouvé au finish avec un taux de succès de 100%. C’est une fierté pour moi car je ne l’avais jamais vécu. C’est ma première fois. Alors, les mots me manquent pour exprimer ma joie. Les méthodes que nous avons adoptées pour y parvenir à ces résultats, c’est depuis le bas-âge puisque je les ai tenus du cp1 jusqu’au cm2. Arrivés en classe de cm2, on a renforcé la stratégie. Par exemple, suivre les enfants à domicile après la classe. Il y a également les travaux de groupe et le tutorat que j’ai mis en application. Ce qui a été réellement bénéfique pour nous. Donc, l’obtention de ces attestations de reconnaissance et de ces lettres de félicitations découle de notre mérite. Je remercie donc nos encadreurs notamment l’Inspecteur Jean Philippe Ouattara qui nous a vraiment épaulés», a-t-elle confié.

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

Burkina : Une nouvelle loi pour encadrer les activités des associations & ONG

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C’est officiel. Les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) ont validé ce 17 juillet, à l’unanimité des 67 votants, le projet de loi gouvernemental portant liberté d’association au Burkina Faso. Les acteurs du monde associatif ont un délai d’un an pour s’y conformer.

Une vue des députés de l’ALT qui ont voté ce jeudi 17 juillet, la nouvelle loi des associations et organisations non gouvernementales au Burkina Faso

Présentée et défendue par le ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo, la nouvelle loi va remplacer celle de 2015 et apportera d’importantes mutations dans les activités des associations et des organisations non gouvernementales dans le pays, avec en toile de fond l’objectif de mieux encadrer les actions de ces entités non étatiques dans un contexte de lutte contre l’insécurité, le terrorisme et le blanchiment de capitaux.

87 articles, 7 chapitres

C’est le ministre de l’Administration territoriale et de la Mobilité, Émile Zerbo qui a présenté et défendu le projet de texte devant les parlementaires de la Transition

La nouvelle loi comprend 87 articles et 7 chapitres. Ce texte présente l’avantage de clarifier la différence entre une association, un parti politique et une entreprise. Ainsi, des dispositions de la loi interdisent formellement aux présidents d’institution, ministres, ou chefs de circonscriptions administratives de diriger une association pour éviter les situations de conflits d’intérêt. De même, il est interdit d’être premier responsable dans plus de deux associations.

Quant aux syndicats, il est désormais exigé au minimum 50 membres et ils pourront faire l’objet de sanctions en cas de manquements. Ainsi l’Etat pourra les suspendre ou les dissoudre purement et simplement s’ils vont à l’encontre des dispositions de la présente règlementation qui entre en vigueur dans un an.

Christian Tas

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 16 juillet 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 16 juillet 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 35 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant dissolution de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Depuis sa mise en place en 2001 suite au drame de Sapouy afin d’apaiser le climat sociopolitique, la Commission électorale nationale indépendante a été à maintes reprises confrontée à des crises liées à son fonctionnement, à la désignation et au renouvellement de ses membres ou de leur mandat. Ces crises ont entrainé une perte de crédibilité de l’institution et révélé son inadéquation avec les réalités sociopolitiques et institutionnelles de notre pays.

Avec les changements institutionnels intervenus les 30 septembre, 1er et 2 octobre 2022 et l’adoption de la Charte de la Transition le 14 octobre 2022 modifiée par les assises des forces vives de la Nation le 25 mai 2024, la nécessité de la suppression de la CENI s’impose. Cette suppression permet d’instaurer une harmonie avec la Charte de la Transition modifiée qui ne fait plus de référence à une quelconque composante politique comme de par le passé et répond aux aspirations légitimes des populations.

Les innovations majeures de ce projet de loi sont :

– la rationalisation des institutions en vue d’induire l’optimisation des charges de fonctionnement de l’Etat et d’être en cohérence avec les dispositions juridiques résultant de la Charte de la Transition ;

– la professionnalisation des acteurs chargés de l’organisation et de la gestion des élections afin de renforcer la crédibilité de ces acteurs et d’asseoir un réel contrôle souverain de nos processus électoraux ;

– la rationalisation des coûts des élections par l’utilisation des structures administratives existantes.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission dudit projet de loi à l’Assemblée législative de Transition.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant catégorisation et identification des infrastructures d’abattage d’animaux.

Le secteur de l’élevage représente près de 26% des exportations après l’or et le coton. Au regard de l’importance de ce secteur dans l’économie et de son rôle dans la lutte contre la pauvreté en milieu rural, à travers la création d’emplois et la génération de revenus substantiels, le Gouvernement a entrepris des réformes et des initiatives, matérialisées par des actions prioritaires dont la construction d’abattoirs modernes et d’aires d’abattage pour la transformation primaire de la viande.

Ce décret vise le classement en quatre (04) catégories des infrastructures d’abattage.

L’adoption de ce décret permet une meilleure gestion et exploitation des infrastructures d’abattage d’animaux.

I 3  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à l’approbation des états financiers et du rapport de gestion de la Caisse des Dépôts et d’Investissements du Burkina Faso (CDI-BF) au 31 décembre 2024.

Les états financiers exercice 2024 de la CDI-BF font ressortir un résultat net bénéficiaire de neuf cent seize millions trois cent soixante-huit mille quatre-vingt-seize (916 368 096) F CFA.

En ce qui concerne le rapport de gestion 2024, au titre des investissements et conformément à son mandat de catalyseur du développement, la CDI-BF a engagé ses premières actions à fort impact à travers :

– la participation au renforcement du capital de la Banque agricole du Faso (BADF) ;

– la co-création de FASO-Ré, un nouvel outil de mobilisation de l’épargne nationale ;

– le rachat de l’unité industrielle pharmaceutique PROPHARM SA, afin de soutenir la souveraineté sanitaire nationale ;

– le lancement des études pour un programme ambitieux de promotion de l’habitat durable, intégrant l’ensemble de la chaîne de valeur de la construction ainsi que la problématique du traitement des déchets.

En perspectives, la CDI-BF prévoit accélérer son déploiement opérationnel en massifiant son impact économique et en renforçant son ancrage territorial. Sa feuille de route repose sur trois (03) axes majeurs en l’occurrence l’amplification des projets à forts effet de levier, la territorialisation des interventions pour une meilleure inclusion financière et sociale ainsi que la mobilisation de ressources en fonds propres et de tiers.

L’adoption de ce rapport permet de consolider la légitimité de la Caisse des Dépôts et d’Investissements du Burkina Faso, d’asseoir durablement sa gouvernance dans une logique de performance et d’assurer son ancrage dans les priorités de développement national.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant attributions, organisation et fonctionnement du Système statistique national.

Ce décret est une relecture du décret n°2007-741/PRES/PM/MEF du 19 novembre 2007 portant attributions, organisation et fonctionnement du Système statistique national.

Les principales innovations de ce décret sont :

– l’utilisation à des fins de production et de diffusion de statistiques publiques, de sources de données nouvelles comme celles générées par les technologies de l’information et de la communication et les données géospatiales et de manière plus générale, des « données dites massives» ou «Big data» ;

– la planification stratégique du développement du Système statistique national ;

– la tenue une fois par an au lieu de deux, du Conseil national de la statistique (CNS).

L’adoption de ce décret permet au Burkina Faso de disposer de textes juridiques modernes et efficaces pour la production et l’utilisation des données statistiques en vue de la planification du développement et de la prise de décisions.

Le troisième rapport est relatif à un projet de décret portant modalités de demande et d’octroi du visa statistique.

Ce décret vise l’application de la loi n°036-2021/AN du 6 décembre 2021 portant organisation et règlementation des activités statistiques.

L’autorisation préalable ou visa statistique s’applique à toute opération de collecte de données individuelles à des fins de production de statistiques.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– l’extension du visa statistique au privé. Pour les opérations statistiques non commandées par des services publics ou parapublics mais conduites par des organismes privés non investis d’une mission de service public, le visa est requis si l’opération couvre au moins une commune du Burkina Faso ;

– l’institution de frais de visa ;

– l’institution de sanctions et d’amendes pour les contrevenants.

L’adoption de ce décret permet d’actualiser les textes règlementaires des activités statistiques pour un meilleur encadrement des collectes de données sur le territoire national.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret fixant les modalités de communication des données aux autorités statistiques.

Ce décret vise l’application de la loi n°036-2021/AN du 6 décembre 2021 portant organisation et règlementation des activités statistiques. Il fixe les conditions dans lesquelles les administrations et les organismes publics ou parapublics ainsi que les organismes privés doivent transmettre à l’organisme national central en charge de la statistique et aux autres autorités les informations dont ils disposent.

Ces données comprennent :

– des données individuelles dépourvues de toute information permettant d’identifier une personne physique ou morale ;

– des listes d’unités statistiques assorties d’identifiants provenant exclusivement des registres statistiques gérés par l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) ;

– des listes d’unités statistiques assorties d’identifiants provenant exclusivement des bases de sondages gérées par l’INSD et les autres autorités statistiques.

L’adoption de ce décret permet de renforcer le système statistique national, de garantir aux usagers un accès équitable à l’information et d’assurer la confidentialité et la sécurité des données.

I 4  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a adopté trois (03) rapports.

Le premier rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Mexique auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Monsieur Juan Alfredo MIRANDA ORTIZ, en qualité d’Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Mexique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Abuja en République fédérale du Nigéria.

Le deuxième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République portugaise auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination de Madame Cristina Maria CERQUEIRA PUCARINHO, en qualité d’Ambassadeur

Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République portugaise auprès du Burkina Faso, avec résidence à Dakar au Sénégal.

Le troisième rapport est relatif à une demande d’agrément pour la nomination d’un Nonce Apostolique auprès du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la nomination d’un Nonce Apostolique auprès du Burkina Faso, avec résidence à Ouagadougou.

I 5  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.

Le Conseil a marqué son accord pour la passation et l’exécution des marchés publics suivants :

– construction d’infrastructures (magasins de stockage de vivres et non-vivres, dortoirs pour la prise en charge des enfants recueillis lors des opérations de sécurisation du territoire), pour un montant de sept cent trente-quatre millions six cent vingt-neuf mille neuf cent soixante-quinze (734 629 975) F CFA TTC ;

– suivi-contrôle des travaux de construction d’infrastructures (magasins de stockage de vivres et non-vivres, dortoirs pour la prise en charge des enfants recueillis lors des opérations de sécurisation du territoire), pour un montant de vingt-neuf millions trois cent quatre-vingt-cinq mille cent quatre-vingt-dix-neuf (29 385 199) F CFA TTC ;

– travaux de réalisation de postes d’Adduction d’Eau Potable Simplifiée (AEPS), d’aménagement de terrains à usage agricole et d’AEPS sur le site des logements d’urgence au profit des Personnes déplacées internes (PDI), des personnes vulnérables et des communautés d’accueil, pour un montant de deux cent seize millions six cent quatre-vingt-quinze mille cent (216 695 100) F CFA TTC ;

– acquisition de tentes sahéliennes d’urgence pour le relogement des victimes de catastrophes naturelles (inondations, vents violents, etc.) et des situations de déplacements dues au terrorisme, pour un montant de quatre cents millions (400 000 000) F CFA TTC ;

– transport et installation de tentes sahéliennes d’urgence pour le relogement des victimes de catastrophes naturelles (inondations, vents violents, etc.) et des situations de déplacements dues au terrorisme d’un montant prévisionnel de cinquante millions (50 000 000) F CFA TTC ;

– acquisition de 2 400 tonnes de vivres au profit des PDI et autres personnes vulnérables, pour un montant d’un milliard trois cent trente-deux millions cinq cent mille (1 332 500 000) F CFA HT ;

– transport de vivres pour le ravitaillement des PDI et autres personnes vulnérables, pour un montant prévisionnel de quatre cent cinquante-cinq millions (455 000 000) F CFA TTC ;

– contrôle et surveillance de la quantité et de la qualité des vivres acquis, pour un montant prévisionnel de quarante-cinq millions vingt-cinq mille cinq cent trente (45 025 530) F CFA TTC ;

– contrôle et surveillance de la quantité et de la qualité des vivres acquis, pour un montant de cent soixante-quatre millions huit cent quarante- six mille (164 846 000) F CFA TTC ;

– acquisition de 2 250 tonnes de riz, pour un montant d’un milliard deux cent soixante-deux millions (1 262 000 000) F CFA HT ;

– maintenance de diverses installations au profit des PDI et autres personnes vulnérables pour un montant de cinquante millions (50 000 000) F CFA TTC ;

– construction de 50 logements d’urgence au profit des PDI et autres personnes vulnérables, pour un montant prévisionnel de cent millions (100 000 000) F CFA TTC ;

– acquisition de 50 camions pour le transport des vivres et non-vivres, pour un montant de cinq milliards quatre cent quatre-vingt-sept millions deux cent quatre-vingt-deux mille deux cents (5 487 282 200) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I 6 AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation pour la passation et l’exécution de marchés publics dans le cadre des projets spécifiques de l’année 2025.

Ces projets spécifiques concernent :

– l’acquisition de matériels médicotechniques pour le compte de plusieurs centres hospitaliers universitaires ;

– la construction/réhabilitation de plusieurs formations sanitaires ;

– la construction de cinquante-six (56) postes de santé communautaire ;

– l’acquisition de divers équipements et matériels médicotechniques ;

– la réinstallation des personnes affectées par la réalisation du technopôle pharmaceutique de Kokologho.

Le montant total de ces projets spécifiques s’élève à vingt-un milliards deux cent vingt-cinq millions six cent quatre-vingt-six mille cinquante-six (21 225 686 056) F CFA TTC.

Le financement est assuré par le budget de l’Etat, exercice 2025.

I 7 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET DE LA FORMATION PROFESSIONNLLE ET TECHNIQUE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation d’une session spéciale de l’examen du Brevet d’études du premier cycle (BEPC), dans la région du Goulmou au profit des élèves des localités de Kompienga et de Pama, au titre de la session de 2025.

L’examen du BEPC s’est bien déroulé dans l’ensemble des régions à l’exception du Goulmou où la session n’a pas pu se dérouler dans les localités de Kompienga et de Pama en raison du retard accusé dans le démarrage des cours.

Cette situation recommande l’organisation d’une session spéciale de l’examen du BEPC pour les candidats desdites localités.

Le Conseil a autorisé l’organisation d’une session spéciale du BEPC au profit des élèves des villes de Kompienga et de Pama.

I 8 AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté douze (12) décrets.

Le premier décret porte approbation des statuts de l’Université Joseph KI-ZERBO (UJKZ).

Ce projet de décret est une relecture du décret n°2017-0522/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 03 juillet 2017 portant approbation des statuts de l’Université Ouaga I Pr Joseph KI-ZERBO.

Les principales innovations de ce décret sont :

– le changement de la dénomination «Université Ouaga I Pr Joseph KIZERBO» en « Université Joseph KI-ZERBO » ;

– la réduction du nombre des administrateurs au Conseil d’administration ;

– le changement de la dénomination « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale » en « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire » ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal ;

– l’introduction de dispositions relatives aux centres universitaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Joseph KI-ZERBO de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2024 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le deuxième décret porte approbation des statuts de l’Université Daniel OUEZZIN COULIBALY (UDOC).

Ce décret est une relecture du décret n°2017-0192/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 29 juin 2018 portant approbation des statuts de l’Université de Dédougou.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– le changement de la dénomination « Université de Dédougou» en «Université Daniel OUEZZIN COULIBALY (UDOC) » ;

– la réduction du nombre des membres du Conseil d’administration ;

– le changement de la dénomination « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale » en « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire » ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Daniel OUEZZIN COULIBALY de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le troisième décret porte approbation des statuts de l’Ecole normale supérieure (ENS).

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0962/PRES/PM/MINEFID/MENAPLN/MESRSI/MFPTPS du 30 septembre 2021 portant approbation des statuts de l’Ecole normale supérieure.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– la révision des structures membres du Conseil d’administration ;

– la création d’un bureau comptable matières principal.

L’adoption de ce décret permet à l’Ecole normale supérieure de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le quatrième décret porte approbation des statuts de l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO).

Ce décret est une relecture du décret n°2018-0553/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 29 juin 2018 portant approbation des statuts de l’Université de Ouahigouya.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– le changement de la dénomination « Université de Ouahigouya » en «Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO (ULBO) » ;

– la réduction du nombre des membres du Conseil d’administration ;

– le changement de dénomination de la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale en Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Lédéa Bernard OUEDRAOGO de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements public de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le cinquième décret porte approbation des statuts de l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT).

Ce décret est une relecture du décret n°2018-0554/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 29 juin 2018 portant approbation des statuts de l’Université de Fada N’Gourma.

Les principales innovations de ce décret sont :

– le changement de la dénomination de « Université de Fada N’Gourma» en «Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI (UYAT) » ;

– la réduction du nombre des administrateurs du Conseil d’administration ;

– le changement de la dénomination « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale » en « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire » ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Yembila Abdoulaye TOGUYENI de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2024 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le sixième décret porte approbation des statuts de l’Université virtuelle du Burkina Faso (UV-BF).

Ce décret est une relecture du décret n°2023-1306/PRES/PM/MESRI/MEFP du 06 octobre 2023 portant approbation des statuts de l’Université virtuelle du Burkina Faso.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– la mutation de l’Assemblée générale en « Conseil de formation et de la vie universitaire » ;

– la création d’une Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et d’une Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire en remplacement de la Vice-présidence chargée de la coordination des enseignements, des innovations pédagogiques et de la recherche ;

– la création d’un bureau comptable matières principal.

L’adoption de ce décret permet à l’Université virtuelle du Burkina Faso de se doter de textes réglementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2024 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le septième décret porte approbation des statuts de l’Université Thomas SANKARA (UTS).

Ce décret est une relecture du décret n°2017-0212/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 19 avril 2017 portant approbation des statuts de l’Université Ouaga II.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– le changement de la dénomination «Université Ouaga II» en « Université Thomas SANKARA » ;

– la réduction du nombre des administrateurs du Conseil d’administration ;

– le changement de la dénomination « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale » en « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire » ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal ;

– l’introduction de dispositions relatives aux centres universitaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Thomas SANKARA de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2024 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le huitième décret porte approbation des statuts de l’Université Norbert ZONGO (UNZ).

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0264/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 20 avril 2021 portant approbation des statuts de l’Université Norbert ZONGO.

Les principales innovations sont :

– la réduction du nombre des administrateurs du Conseil d’administration ;

– le changement de la dénomination « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale » en « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire » ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal ;

– l’introduction de dispositions relatives aux centres universitaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Norbert ZONGO de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2024 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le neuvième décret porte approbation des statuts de l’Université Nazi BONI (UNB).

Ce décret est une relecture du décret n°2018-0140/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 05 mai 2018 portant approbation des statuts de l’Université Nazi BONI.

Les principales innovations de ce décret sont :

– la réduction du nombre des administrateurs du Conseil d’administration ;

– le changement de la dénomination « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération internationale » en « Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire » ;

– la suppression de la Vice-présidence chargée de la professionnalisation et des relations Université-Entreprises et la prise en compte de ses attributions par la Vice-présidence chargée des enseignements et des innovations pédagogiques et la Vice-présidence chargée de la recherche et de la coopération universitaire ;

– la création d’un bureau comptable matières principal ;

– l’introduction de dispositions relatives aux centres universitaires.

L’adoption de ce décret permet à l’Université Nazi BONI de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2024 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le dixième décret porte approbation des statuts du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

Ce décret est une relecture du décret n°2017-0192/PRES/PM/MESRSI/MINEFID du 19 avril 2017 portant statuts particuliers du Centre national de la recherche scientifique et technologique.

Les innovations majeures de ce décret sont :

– la réduction du nombre des administrateurs du Conseil d’administration ;

– la substitution de l’Assemblée générale par le « Conseil de la recherche et de la vie du centre » ;

– la suppression du comité d’éthique et du conseil de direction ;

– la création d’un bureau comptable matières principal.

L’adoption de ce décret permet au Centre national de la recherche scientifique et technologique de se doter de textes règlementaires adéquats en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-612/PRES/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

Le onzième décret porte conditions et modalités d’affiliation et d’accréditation d’offres de formation des Etablissements de formation professionnelle de l’Etat (ECFPE).

Ce décret est une relecture du décret n°2021-0265/PRES/PM/MINEFID/MESRSI du 20 avril 2021 portant universitarisation des offres de formation dans les Ecoles et centres de formation professionnelle de l’Etat (ECFPE).

Après plus de trois (03) ans de tentative de mise en oeuvre, plusieurs difficultés ont été relevées. Elles tiennent entre autres au non-respect des conditions d’universitarisation par les ECFPE souhaitant être universitarisées, au statut équivoque des apprenants de ces écoles dans les offres de formation universitarisées et à la remise en cause de la vocation première des ECFPE qui est la formation du personnel pour l’Etat et non la formation académique.

Cette relecture du décret s’inscrit dans la dynamique d’une amélioration de la qualité du système de formation et d’apprentissage.

Les innovations majeures du décret sont :

– l’exigence d’une autorisation préalable du ministre chargé de la Fonction publique avant toute procédure d’accréditation d’une offre de formation d’un Etablissement de formation professionnelle de l’Etat ;

– l’exigence d’une autorisation préalable du ministère de tutelle de l’ECFPE avant toute conclusion de convention d’affiliation avec une Institution d’enseignement supérieur et de recherche (IESR) ;

– l’adoption par arrêté, d’un cahier des charges qui fixe les conditions et modalités d’accréditation des offres de formation et d’affiliation des ECFPE.

L’adoption de ce décret permet d’entamer de façon pratique la valorisation des acquis et apprentissages des Etablissements de formation professionnelle de l’Etat sur le plan académique.

Le douzième décret porte création d’un emploi de Chargé de recherche à l’Institut des sciences des sociétés (INSS) du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ce décret permet la création d’un emploi de Chargé de recherche en Démographie à l’Institut des sciences des sociétés du Centre national de la recherche scientifique et technologique.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre d’Etat, ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques a fait au Conseil le compte rendu d’une mission relative à la participation du Burkina Faso au deuxième Dialogue Brésil-Afrique sur la sécurité alimentaire, la lutte contre la faim et le développement rural, tenu du 20 au 22 mai 2025 en République fédérative du Brésil.

Ce forum avait pour objectifs de renforcer la coopération politique, économique et technique ainsi que les liens culturels et humains et d’accroitre la solidarité Sud-Sud.

La participation de la délégation burkinabè à ce forum a permis de renforcer le partenariat technique avec des institutions brésiliennes notamment, dans les domaines de l’amélioration génétique des animaux et de la transformation du lait. Elle a permis également d’identifier de nouveaux axes de collaboration et de dynamiser la coopération entre le Burkina et le Brésil.

II 2 Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération régionale et des Burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le compte rendu de la participation du Burkina Faso à la 22e session du Comité de haut niveau sur la coopération Sud-Sud, tenue du 27 au 30 mai 2025 à New York.

Cette session était placée sous le thème « Accélérer la mise en œuvre du Programme de développement durable à l’horizon 2030 : la coopération Sud-Sud comme moteur de transformation».

A l’occasion, la délégation burkinabè a rappelé le rôle central de la coopération Sud-Sud dans le transfert de savoir-faire et de connaissances, indispensables au développement et plaidé à son renforcement, dans un contexte de remise en cause de l’aide publique au développement par certains États.

II 3 Le ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions a fait au Conseil une communication relative au déroulement des travaux de la session permanente de l’Assemblée législative de Transition (ALT) sur la période du 1er janvier au 30 juin 2025.

A la date du 30 juin 2025 onze (11) projets de loi ont été inscrits et sept (07) ont été adoptés. Deux (02) autres projets de loi déposés en 2024 ont également été adoptés, portant ainsi le nombre des lois adoptées à neuf (09).

Cinq (05) des projets de loi inscrits à l’ordre du jour de la session permanente sont en cours d’examen.

Au cours de cette période, les députés ont procédé au contrôle de l’action du Gouvernement à travers entre autres :

– l’exposé du Premier ministre sur la situation de la Nation ;

– les questions au Gouvernement ;

– la présentation du Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP) 2026-2028.

II 4 Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat a fait au Conseil une communication relative à l’organisation du Forum international «Investir au Burkina Faso », prévu les 9 et 10 octobre 2025 à Ouagadougou.

Ce forum vise à promouvoir les opportunités d’investissement dans les secteurs stratégiques du pays et réunira environ 400 participants, composés d’investisseurs nationaux, de membres de la diaspora burkinabè et d’acteurs économiques étrangers.

Placé sous le très haut patronage du Président du Faso, ce forum a pour pays invité d’honneur la République populaire de Chine.

III NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

– Monsieur Manignan Roxane Adams MEDAH, Mle 97 443 T, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à la Havane (Cuba) ;

– Monsieur Appolinaire SAWADOGO, Mle 53 412 V, Professeur titulaire, catégorie P1, 4e grade, 3e échelon, est nommé Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire du Burkina Faso à Tunis (Tunisie).

B AU TITRE DE LA PRIMATURE

– Monsieur Alfred Benjamin Patindé TIENDREBEOGO, Mle 104 408 M, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 12e échelon est nommé Conseiller spécial chargé des questions diplomatiques ;

– Monsieur Ousmane ZONGO, Mle 247 192 F, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 6e échelon est nommé Chef du département de la gouvernance du développement rural ;

– Monsieur Boureima SAVADOGO, Mle 111 497 N, Commissaire divisionnaire de police, 3e classe, 5e échelon est nommé Chef du département de la gouvernance sécuritaire et locale ;

– Madame Pegdébamba Esther SOME/KIEMA Mle 212 399 K, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon est nommée Chef du département de la gouvernance administrative, juridique, institutionnelle et politique.

C AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Fabrice KOUSSOUBE, Mle 212 400 X, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Rassablaga Dominique SAWADOGO, Mle 47 634 T, Docteur vétérinaire, 2e classe, 10e échelon est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Idrissa OUEDRAOGO, Mle 212 396 X, Administrateur civil, 1ère classe, 9e échelon est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Emilien Ulrich Emmanuel Yisso BAKONE, Mle 288 546 C, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 5e échelon est nommé Responsable du programme budgétaire 082 « Productivité et compétitivité des productions animales », cumulativement avec ses fonctions de Directeur général des productions animales ;

– Monsieur Abdoul-Latif SANON, Mle 214 359 P, Ingénieur en pédologie, 1ère classe, 4e échelon est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques du Tuy ;

– Monsieur Zakaria SAWADOGO, Mle 332 760 H, Ingénieur en agriculture, 1ère classe, 4e échelon est nommé Directeur provincial de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques de la Sissili.

D AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Hansébane SON, Mle 52 158 X, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 15e échelon est nommé Inspecteur des finances ;

– Madame Nicole Flora LENGANI/SANOU, Mle 97 704 P, Contrôleur des services financiers, 1ère classe, 7e échelon est nommée Comptable principal des matières du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) ;

– Monsieur Moïse ROUAMBA, Mle 32 061 F, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 9e échelon est nommé Directeur régional des impôts du Goulmou ;

– Madame Fanta Mamouna KAFANDO, Mle 104 809 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon est nommée Directrice régionale du budget de Oubri ;

– Monsieur Sassan KAMBOU, Mle 59 875 Z, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 6e échelon est nommé Directeur provincial des impôts du Boulkiemdé.

E AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Barry Ibrahim CISSE, Mle 119 408 W, Commissaire principal de police, catégorie I, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur de la prévention et du partenariat de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASSIM).

F AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Kibagnihi YE, Mle 235 900 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur des marchés publics.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Justin Cyprien ILBOUDO, Mle 54 487 P, Conseiller d’orientation scolaire et professionnelle, 1ère classe, 15e échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Sidi BARRY, Mle 217 027 N, Conseiller en gestion des Ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Sibiri SAWADOGO Mle 98 044 W, Administrateur civil, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Drissa Modeste SESSOUMA Mle 101 663 C, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie PB, 17e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Seydou SANOU, Mle 57 925 F, Inspecteur du travail, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Francis PARE, Mle 48 184 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Responsable du programme budgétaire « Réforme de l’Administration », cumulativement avec ses fonctions de Secrétaire permanent de la modernisation de l’Administration et de la bonne gouvernance ;

– Monsieur Téwendé Roland ZOMBRE, Mle 42 578 P, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

H AU TITRE DU MINISTERE DE L’ACTION HUMANITAIRE ET DE LA SOLIDARITE NATIONALE

– Madame Wend-Kuuni Bernadette Marie Reine YAMEOGO/BELEM, Mle 92 517 F, Administrateur des affaires sociales 1ère classe, 8e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de Tannounyan ;

– Monsieur Wend-Pagnagda Roland Omer Thierry KELEM, Mle 53 519 N, Inspecteur général d’éduction de jeunes enfants, 1ère classe, 12e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de Nando ;

– Madame Larissa Carine KANYALA Mle, 279 851 W, Conseiller d’éducation féminine, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Nazinon ;

– Monsieur Lassané OUEDRAOGO, Mle 85 582 V, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Goulmou ;

– Monsieur Ollé KAM, Mle 51 713 L, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Guiriko ;

– Monsieur Toirimbé Gaston NASSOURI, Mle 81 999 J, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de Bankui ;

– Monsieur Laurent SAMANYOUGA, Mle 57 249 R, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de Yaadga ;

– Monsieur Bassirou NACRO, Mle 39 312 B, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur régional de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale de Oubri ;

– Madame Lamoussahan OUEDRAOGO/SOUALI, Mle 279 853 R, Conseiller en promotion du genre, 1ère classe, 5e échelon, est nommée Directrice régionale de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Djôrô ;

– Monsieur Justin PIKBOUGOUM, Mle 108 573 X, Administrateur des affaires sociales, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur provincial de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale du Mouhoun.

I AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Kiswendsida Bruno YAOGO, Mle 112 451 T, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances du Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature.

J AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Ollo PALENFO, Officier, est nommé Secrétaire général.

K AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Gueswindé Samuel DJIGUEMDE, Mle 178 103 34, Ingénieur géologue, catégorie 4 CO1 EA, 9e échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Saliou TALL, Mle 260 002 B (ABER), Economiste planificateur, 1ère classe, 18e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Touwendaobo Ange Hubert SEBEGO, Mle 313 506 G, Ingénieur de l’énergie, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Chargé de mission ;

– Monsieur Laurent Wendinmi KABRE, Mle 241 883 P, Ingénieur de conception en géologie et mines, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des exploitations minières artisanales et semi-mécanisées ;

– Monsieur Robert Joseph SILGA, Mle 358 757 C, Ingénieur de la géologie et des mines, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de la géologie ;

– Monsieur Yempabou Alex Fabien OUOBA, Mle 373 629 K, Ingénieur de conception de l’énergie, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur de l’efficacité énergétique ;

– Monsieur Aziz ZERBO, Mle 347 991 P, Ingénieur de l’énergie, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur de l’information énergétique et géographique ;

– Monsieur Téoviel SOME, Mle 366 273 K, Ingénieur de conception en géologie et mines, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur régional de l’énergie, des mines et des carrières de Bankui.

L AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT DE BASE, DE L’ALPHABETISATION ET DE LA PROMOTION DES LANGUES NATIONALES

– Monsieur Wendmanegda Maurice TARAMYAKA, Mle 52 949 G, Inspecteur de l’enseignement primaire et de l’éducation non formelle, 1ère classe, 10e échelon est nommé Directeur des études et des stages de l’Institut national de formation des personnels de l’éducation.

M AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Antoine WAONGO, Mle 249 834 R, Maître de recherche, catégorie P, grade initial, 2e échelon est nommé Conseiller technique, en remplacement de Monsieur Téyouré Benoit Joseph BATIENO ;

– Madame Olga Mélanie LOMPO, Mle 53 411 L, Professeur titulaire hospitalo-universitaire, catégorie P, 4e grade, 3e échelon est nommée Chargé de mission ;

– Monsieur Sambo OUEDRAOGO, Mle 375 260 H, Enseignant-chercheur, catégorie P3, grade initial, 1er échelon est nommé Directeur régional de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du Nazinon.

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

– du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité ;

– de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) et de Faso Abattoirs au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques ;

– de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) et du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– des Centres hospitaliers régionaux de Ziniaré (CHR-ZNR), de Koudougou (CHR-KDG) et de Dédougou (CHR-DDG) au titre du ministère de la Santé ;

– de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques ;

– de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) et de la Minoterie du Faso (MINOFA) au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat ;

– du Centre de gestion des cités (CEGECI) au titre du ministère de l’Urbanisme et de l’habitat.

Le Conseil a également procédé à la nomination d’Administrateurs au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité.

Il a en outre procédé à la nomination de Présidents aux Conseils d’administration de Faso Abattoirs et de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF).

A MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Rachid Hamed YAMEOGO, Officier, Administrateur représentant les assujettis, au titre de la Gendarmerie nationale au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Nakélegba Pascal OUEDRAOGO.

B MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA MOBILITE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Tégawindé Richard BONKOUNGOU, Officier, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Souleymane OUEDRAOGO.

Le deuxième décret renouvelle le mandat de Monsieur Moussa KONVOLBO, Mle 39 646 G, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’orientation et de contrôle de l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) pour une dernière période de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Sanibè FAHO, Mle 119 817 C, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration du Centre de contrôle des véhicules automobiles (CCVA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

C MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Tidiane NIKIEMA, Mle 203 320 V, Ingénieur du génie rural, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement au Conseil d’administration de la Société nationale de l’aménagement des terres et de l’équipement rural (SONATER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de Faso Abattoirs pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Kitri Stéphane SESSOUMA, Officier ;

– Monsieur Souleymane PINDE, Mle 84 774 E, Enseignant-chercheur.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Seydou SAWADOGO, Mle 202 566 T, Inspecteur de l’environnement.

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Bernard BELEMYEGRE, Mle 200 554 T, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité :

– Monsieur Assié Abou Dramane OUATTARA, Mle 212 094 Z, Administrateur civil.

Au titre du ministère de la Sécurité :

– Monsieur Saïdou KOUGOUINDIGA, Mle 262 513 P, Commissaire principal de police.

Au titre du ministère de la Santé :

– Monsieur Hamed Sidwaya OUEDRAOGO, Mle 238 832 A, Médecin de santé publique.

Le troisième décret nomme Monsieur Kitri Stéphane SESSOUMA, Officier, Président du Conseil d’administration de Faso Abattoirs pour un premier mandat de trois (03) ans.

D MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Madame Sylvie YONLI/KAFANDO, Mle 20 11 001, Gestionnaire des ressources humaines, Administrateur représentant les structures faitières, au titre de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Ismaël Kiswindsida BIDIGA, Administrateur représentant les employeurs du secteur privé, au titre du Conseil national du patronat burkinabè (CNPB) au Conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance maladie universelle (CNAMU) pour une dernière période de trois (03) ans.

E MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Ousseni OUEDRAOGO, Mle 244 979 V, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration de la Société burkinabè de télédiffusion (SBT) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Bureau burkinabè du droit d’auteur (BBDA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions :

– Monsieur Issa GOUO, Mle 130 493 L, Magistrat.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ACTEURS PRIVES DE LA CULTURE

Au titre de l’Association des éditeurs du Faso (ASSEDIF) :

– Monsieur Nazinigouba KABORE, Editeur.

F MINISTERE DE LA SANTE

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Ziniaré (CHR-ZNR) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES TRAVAILLEURS

– Monsieur Rasmané SAVADOGO, Mle 109 950 V, Attaché de santé en anesthésie réanimation.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSOCIATIONS DES MALADES

– Madame Véronique WAGRAWA.

Le deuxième décret nomme Monsieur Jules TIENDREBEOGO, Mle 57 136 H, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Koudougou (CHR-KDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Daouda Emmanuel GO, Mle 55 736 M, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Economie et des finances au Conseil d’administration du Centre hospitalier régional de Dédougou (CHR-DDG) pour un premier mandat de trois (03) ans.

G MINISTERE DE LA TRANSITION DIGITALE, DES POSTES ET DES COMMUNICATIONS ELECTRONIQUES

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Madame Lucie Héléna Carrole Begnasso OUEDRAOGO/KANYALA, Mle 214 802 U, Ingénieur de travaux informatiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre de la Primature au Conseil d’administration de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI) pour un premier mandat de trois (03) ans.

H MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté trois (03) décrets.

Le premier décret renouvelle le mandat des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) pour une dernière période de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat :

– Monsieur Boubié Séraphin BADOLO, Mle 111 308 W, Conseiller des affaires économiques ;

– Monsieur Hermann Aristide OUEDRAOGO, Mle 247 181 Y, Conseiller des affaires économiques.

Au titre du ministère de l’Economie et des finances :

– Madame Minata OUATTARA, Mle 91 245 E, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de l’Environnement, de l’eau et de l’assainissement :

– Monsieur Ousséni YARGA, Mle 228 621 B, Inspecteur des eaux et forêts.

Au titre du ministère des Sports, de la jeunesse et de l’emploi :

– Monsieur Moussa ZOUNDI, Mle 279 890 G, Conseiller en emploi et en formation professionnelle.

Au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation :

– Madame Salimata KOUAME/TRAORE, Mle 245 755 S, Maître de conférences agrégé.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LE PERSONNEL

– Madame Aminata BELEM/KANTRO, Mle 20 17 004, Conseiller en formation professionnelle et en apprentissage.

Le deuxième décret nomme Monsieur Boubié Séraphin BADOLO, Mle 111 308 W, Conseiller des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de la Chambre des métiers de l’artisanat du Burkina Faso (CMA-BF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret porte nomination de Monsieur Souleymane YOADA, Mle 343 484 H, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

I MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Ousseini SORO, Mle 108 486 H, Inspecteur d’éducation de jeunes enfants, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Action humanitaire et de la solidarité nationale au Conseil d’administration du Centre de gestion des cités (CEGECI) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Soumaïla ZOROM.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

 

Pingdwendé Gilbert OUEDRAOGO

L’Afrique, leader en matière de potentiel énergétique, mais à la traîne en matière d’investissements

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New York, 16 juillet 2025 (CEA) – L’Afrique est riche en énergie solaire, mais manque cruellement d’investissements. Le continent détient 60 % du potentiel solaire mondial, mais attire moins de 3 % des financements mondiaux du secteur énergétique.

Plus de 600 millions de personnes en Afrique n’ont toujours pas accès à l’électricité, alors même que la demande en électricité augmente rapidement sous l’effet de la croissance démographique rapide, de l’expansion urbaine et des ambitions industrielles. Alors que le monde entier parle de transition énergétique, une grande partie de l’Afrique reste en proie à la privation d’énergie.

Dans de nombreuses communautés rurales d’Afrique, les enfants étudient encore à la lueur des bougies ou des lampes à pétrole, s’exposant ainsi à des fumées toxiques et limitant leurs heures d’apprentissage. Les dispensaires fonctionnent sans alimentation électrique fiable, et les moyens de subsistance sont limités par une alimentation électrique inégale, voire inexistante. La précarité énergétique demeure un frein majeur au développement sur le continent. « Nous avons besoin d’un nouvel accord sur le financement de l’énergie, un accord qui soutienne l’innovation, renforce les réseaux et construit des industries d’énergie propre qui fonctionnent à la fois pour les populations et pour la planète », a déclaré Claver Gatete, Secrétaire exécutif de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), lors du Forum politique de haut niveau (FPHN) à New York le 15 juillet.

  1. Gatete a prononcé son discours lors d’une session spéciale sur la transition énergétique dans les pays du Sud, organisée par l’Organisation mondiale pour le développement et la coopération en matière d’interconnexion énergétique (GEIDCO), le DAES de l’ONU et le PNUD.

Le directeur général de la CEA a décrit l’Afrique comme un « paradoxe de potentiel et de négligence », abritant d’abondantes ressources telles que l’énergie solaire, éolienne, hydraulique et géothermique, mais encore largement ignorée par les investissements internationaux.

«L’Afrique ne se contente pas de demander de l’aide, elle propose des réponses », a déclaré M. Gatete. « L’énergie n’est pas seulement un bien public. C’est un moteur d’emplois, d’industrie et de transformation. »

Il a exhorté les partenaires mondiaux à soutenir le développement de pools énergétiques régionaux, la production locale de technologies énergétiques propres et les réformes réglementaires qui mobilisent l’investissement privé.

La CEA, a-t-il ajouté, travaille avec les États membres pour élargir l’accès, améliorer l’efficacité et attirer des financements pour les infrastructures énergétiques. Cela comprend le soutien de plans énergétiques intégrés, le commerce transfrontalier de l’énergie et la coordination des politiques entre les pays africains.

Alors que le Forum politique de haut niveau pour le développement durable (FPHN) se poursuit, M. Gatete a réitéré que la transformation énergétique de l’Afrique doit passer de la marge à l’axe central du programme de développement mondial, non seulement pour la résilience climatique, mais aussi pour une croissance durable, la justice économique et une prospérité partagée.

Le Forum politique de haut niveau pour le développement durable (FPHN) est la plateforme centrale des Nations Unies pour l’évaluation des progrès réalisés dans la réalisation des Objectifs de développement durable.

Le Forum politique de haut niveau pour l’Afrique (HLPF) 2025 se déroule du 14 au 18 juillet au siège des Nations Unies à New York. Il réunit les gouvernements, les entités des Nations Unies et les parties prenantes afin d’évaluer les défis et de partager des solutions.

-Fin-

À propos de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU) en 1958 comme l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intra-régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. Composée de 54 États membres, la CEA joue un double rôle : celle d’organe régional des Nations Unies et celle d’élément clé du paysage institutionnel africain. Pour plus d’informations, consultez le site : www.uneca.org

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Section Communication

Commission économique pour l’Afrique

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Éthiopie

Tél. : +251 11 551 5826

Courriel : eca-info@un.org

A titre posthume : Bel hommage à Arsène Flavien Bationo

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Arsène Flavien Bationo est décédé dans des circonstances non encore élucidées, le mercredi 09 juillet 2025

Ceci est un bel hommage d’un ancien compagnon, Diendéré Tégawendé Philipe, à Arsène Flavien Bationo, ex chef du département promotion humaine au Secrétariat Général de l’OCADES Caritas Burkina, est décédé mercredi 9 juillet 2025, «dans des circonstances non encore élucidées», et  inhumé, ce mardi 15 juillet 2025 au cimetière route de Kamboinsin à Ouagadougou. Lisez plutôt !.

« Arsène Flavien Bationo, nous venons de t’accompagner à ta dernière demeure, mais ta mémoire reste un flambeau en chacun de nous. Tu as vécu 42 ans comme si c’était un siècle. Tu as stratégiquement optimisé chaque instant de ta vie. Je me rappelle encore qu’à l’université, pendant que nous nous concentrions pour valider les années en communication et journalisme, toi, tu t’étais en plus inscrit en Droit.

Ta vie a été une vraie leçon de discipline et de résultats. Tu étais chargé d’idées innovantes et tu avais une capacité exceptionnelle à les mettre en œuvre, en engageant beaucoup de personnes autour de toi. La force tranquille que tu étais, a vaillamment porté la flamme de la connaissance et du développement humain, avec rigueur et méthode : Trois livres publiés, plusieurs certificats d’expertises, un DEUG 2, trois Masters 2, une Maîtrise, un Doctorat qui était en préparation… et pourtant, toujours disponible, toujours humble, toujours humain, toujours à l’écoute avec le même sourire affable.

Flavien, il y a beaucoup de choses à dire tant tu incarnais d’énormes qualités et de compétences transversales, mais je voudrais surtout te redire toute ma gratitude pour la belle expérience que tu m’as donné de vivre, en m’associant à Ismic Ouaga– ISESPO en tant que chargé de cours et facilitateur. Avec ces instituts que tu as créé, tu as contribué à former des centaines de jeunes et de cadres de plusieurs domaines. On m’a appris que celui qui apporte de la connaissance aux autres est immortel. Tu es donc immortel dans nos cœurs et dans nos mémoires.

Tu auras vécu utile, profondément utile. Puissent tes nombreuses œuvres te survivre. Repose en paix, king BAT. Que la terre digne du Faso te soit légère et puisse l’Éternel t’accueillir dans Sa paix, et apaiser nos cœurs meurtris! Amen!», Diendéré Tégawendé Philippe

Burkina Demain

Banfora : L’exécutif régional de la CCVBF définit son plan d’actions de 2025

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Photo du présidium avec le président de la CCVBF au milieu

Les acteurs de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso (CCVBF) section de Banfora, chef-lieu de Tannounyan, ont tenu le 12 juillet dernier leur première assemblée générale ordinaire de l’année dans la salle des réunions de l’ancienne mairie.

Une vue des membres du présidium avec au milieu le président de la CCVBF Namoun Pandam Jean Bamok

L’essentiel de l’ordre du jour de la présente Assemblée Générale de la Coordination des communautés vivant au Burkina Faso (CCVBF) s’est articulé autour du bilan des activités précédemment menées, de la planification des prochaines actions et aussi des points divers.

Mariam Silué, secrétaire générale de la CCVBF section Banfora

«Tout d’abord, nous remercions notre pays d’accueil qui est le Burkina sans oublier son excellence Président du Faso, Ibrahim Traoré. Aujourd’hui, vraiment au Burkina, nous nous sentons comme si on n’est pas à l’étranger. On est chez nous. Donc, avec cette coalition que nous avons avec les autorités burkinabé, nous pensons que nous sommes dans notre propre pays. Que la paix règne sur notre pays d’accueil ! Que la paix que nous avions trouvée à notre arrivée jusqu’aujourd’hui revienne encore dans ce pays d’accueil que nous aimons tant», a indiqué Mariam Silué, secrétaire générale de la CCVBF section Banfora.

4 points abordés au cours de l’AG

«C’est notre  première AG de 2025. Nous avons abordé 4 points, éclairé et aussi échangé avec les membres. C’est vrai que nous sommes du bureau exécutif, mais nous avons tout un groupe derrière nous avec lequel nous travaillons ensemble. Donc on ne peut pas travailler en autarcie. Et le travail que nous avons eu à faire, il faut les proposer à ce que l’assemblée valide et qu’on puisse vraiment mener les activités à bon escient. Voilà donc, le but de la rencontre de ce soir. Quant aux difficultés, nous travaillons d’arrache-pied pour les aplanir», a relevé pour sa part Bangaly Diakité, secrétaire général adjoint de la CCVBF section Banfora.

En outre, au cours de la rencontre, les membres du bureau exécutif ont pesé de tout leur poids pour sensibiliser l’ensemble des participants par rapport à leur engagement dans la coordination. Par ailleurs, de cette rencontre est sortie une fumée blanche car les acteurs de la coordination se sont accordés à l’unanimité à l’organisation d’une journée de reboisement et aussi de dons de sang. Ces activités sont prévues pour se tenir dans les jours à venir de ce mois de juillet.

A propos de la taxe de résidence

Namoun Pandam Jean Bamok, Président de la CCVBF

Concernant le reboisement, deux sites ont été communiqués de façon provisoire. Il s’agit du niveau du Gouvernorat et aussi du marché à volailles. Quant au don de sang, un paria d’au moins 50 poches (personnes) seraient exigées pour le déplacement de l’équipe technique des services de santé y afférents.

Au point des divers, les participants sont intervenus à propos de la taxe de résidence qui est l’une des obligations imputables à tout citoyen vivant au Burkina.

Après avoir fait un récapitulatif sommaire des cotisations mensuelles, la trésorière a rappelé aux membres que sont les participants, l’importance de la ponctualité pour le bon fonctionnement de la coordination.

«C’est une assemblée générale à travers laquelle la coordination a étendu son plan d’actions de 2025 à l’issue de laquelle nous avons d’autres activités qui sont en cours; par exemple le reboisement et le don de sang», a confié à ce propos Namoun Pandam Jean Bamok, Président de la CCVBF.

«Dans la cohésion avec tout le travail abattu»

Et le Président régional de la CCVBF/section Banfora de poursuivre : «C’est ce que nous avons envisagé pour mettre en pratique afin de se rattraper dans le temps et on va voir le reste après. Ce qui nous a le plus motivé, c’est l’activité de reboisement qui a été lancée par le Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré que j’ai encore nommé Président d’Afrique. Bien avant, cette activité était déjà inscrite dans notre plan d’actions. Donc, on a vu que c’est quelque chose qu’il faut exécuter sans hésiter voire avec l’accompagnement de notre Président Ibrahim Traoré. Nous remercions le pays d’accueil, le Burkina et aussi la province de Banfora qui nous abrite.

C’est de l’honneur pour nous dans la cohésion avec tout le travail qui a été fait par notre Maman Orenany Saran Haïdara /Cissoko qui est de la Guinée. Elle mérite une mention très spéciale. Franchement nous saluons ses initiatives.

Et aujourd’hui, grâce à elle, nous sommes bien vus dans la région ici à Banfora. Et cela nous fait un bien-vivre ensemble, le partage ensemble avec les communautés.

Par rapport à l’intégration, si on se réfère à l’exemple du Mali, du Burkina et du Niger qui ont commencé dans le cadre de l’AES, cela nous pousse aujourd’hui à voir encore une nouvelle lune qui va porter le drapeau voire le flambeau qui aidera les autres pays d’Afrique à se joindre. Au fil du temps, il y aura beaucoup plus d’engouement pour toute l’Afrique».

Soumaila Soma

Burkina Demain

Banfora : Les 3 cantons s’invitent à l’effort patriotique

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Le Gouverneur Bazié (à gauche) recevant la quittance de paiement des mains du Chef de canton de Bounouna, sa Majesté Lamoussa Koné (à droite).

Trois chefs des cantons de Banfora dans le Tannounyan étaient, le jeudi 10 juillet dernier, au Gouvernorat, où ils ont été reçus par le Gouverneur Badabouè Florent Bazié. Objectif : lui présenter la quittance de paiement délivrée par le Trésor Publique pour leur contribution à l’effort de paix.

La quittance de  contribution à l’effort de  paix remise au Gouverneur Badabouè  Florent Bazié

Avec à leur tête le Chef de canton de Banfora, sa Majesté Fadouga II, représenté par celui de Bounouna, sa Majesté Lamoussa Koné, ceux-ci ont remis le jeudi 10 juillet dernier au Gouverneur de Tannounyan Badabouè Bazié, la quittance de leur contribution à l’effort de paix.

484 740 francs CFA collectée

484 740 francs CFA, c’est la somme que ces chefs de cantons ont collectée et mise à la disposition du fonds de soutien patriotique.

En outre, ce geste tant inestimable fut la résultante d’actions de cohésion conjuguées de la part du Canton de Banfora et de ceux de Bounouna et Diarabakoko regroupant 22 villages.

Ces villages sont: Tiempagora, Gnarabama, Tiontionmana, Korogora, Dionouna, Marebama, Kitobama, Niankar, Tionnouna, Diarabakoko, Sinièna, Tangora, Kossara, Flantama, Toungouena, Tatana, Kiribina, Bounouna, Nafona, Lemouroudougou, Tarfila et Takaledougou.

Une action des chefs de cantons suite l’appel du Président du Faso

Selon le porte-parole du Chef de canton de Banfora, cette sortie massive des chefs de cantons fait suite à l’appel du Président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré pour soutenir vraiment l’effort de paix.

Pour eux, comme ils ne peuvent pas tous aller au front, c’est aussi leur manière de contribuer à ce processus. Aussi, vu la situation actuelle, ils déclarent ne pas rester insensibles car ils ne sont ni aveugles, ni sourds. Ils voient très bien ce qui se passe.

Donc, en ces moments- ci, c’est un sentiment de satisfaction qui les anime parce que c’est la première fois qu’un Président fait un travail exceptionnel au Burkina Faso.

Grade de Général pour la Capitaine Ibrahim Traoré

Par ailleurs, ils sont forts convaincus que c’est Dieu qui l’ait appelé à temps pour qu’il vienne récupérer le pays. D’une seule voix, ils lui donnent le grade de Général car le travail qu’il est en train de faire dépasse celui d’un Capitaine.

Et que de surcroît, il a les bénédictions de tous Chefs du grand ouest dans son ensemble et particulièrement de sa Majesté Fadouga II, Chef de canton de Banfora.

Soumaïla Soma, Banfora

Burkina Demain

 

CEP 2025 : Ladiana célèbre ses champions et s’inscrit dans l’excellence

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Résultats extraordinaires, hommages exceptionnels. Ainsi, peut-on résumer la cérémonie de célébration de l’excellence à l’école primaire publique de Ladiana ce 12 juillet 2025. Un évènement inédit qui a réuni les admis de l’école ayant fait 100% de réussite au Certificat d’’études primaires (CEP), les enseignants, les officiels, les parents d’élève, les ressortissants de Ouagadougou et d’ailleurs, les populations du village, situé à 10 km de Didyr, chef-lieu de la commune. Cerise sur le gâteau : le ciel a béni l’initiative avant et après la cérémonie de remise des différents prix aux acteurs méritants du monde de l’éducation de Ladiana.

Les acteurs des exceptionnels résultats au CEP 2025 à Ladiana ont été honorés ce 12 juillet
Une vue des enseignants et des admis au CEP 2025 à Ladiana au cours de la cérémonie. L’on reconnaît le directeur Fernand Kaboré, au premier rang et à l’extrême gauche ; et la maîtresse de CM2 Podama Yonli/Tankoano, 2ème à partir de la droite

Depuis sa création en 1994, c’est la première fois que l’école primaire publique de Ladiana, village de la commune de Didyr, dans la province du Sanguié, enregistre d’aussi excellents résultats à l’examen du CEP. En effet pour la session 2025, l’établissement a réalisé un coup parfait : 53 candidats, 53 admis. Donc 100% de réussite.

Dans son mot de bienvenue le chef de terre de Ladiana, Bragni Bazié, a rendu un vibrant hommage aux différents acteurs de la cérémonie

Les 2 premiers garçons et 2 premières filles ont reçu chacun un vélo et un sac contenant des fournitures

Certes, depuis une huitaine d’années avec l’arrivée du directeur Fernand kaboré, l’école avait sensiblement amélioré de façon régulière ses résultats au CEP, avec souvent 2 ou 3 candidats qui échouent parmi les candidats présentés. Mais, là avec 100% de succès, l’école a surpris agréablement son beau monde qui a tenu à lui rendre de fort belle manière avec cette cérémonie de l’excellence scolaire ce 12 juillet 2025 qui aura tenu plus que ses promesses.

Plusieurs prix décernés, beaucoup de satisfaction chez les lauréats

Ossan Robert Badolo, ressortissant de Ladiana à Ouagadougou, remettant des enveloppes aux enseignants au cours de la cérémonie

Plusieurs actes, encourageants les uns que les autres pour les acteurs de l’école, ont ponctué la présente cérémonie : discours de la marraine Léa Nacoulma/Sanou ; allocution de remerciement et d’encouragement du Dr Ousmane Badolo au nom des ressortissants de Ladiana ; mot de bienvenue du chef de terre de Ladiana Bragni Bazié ; remise d’attestations de reconnaissance et de prix à des enseignants méritants notamment le directeur de l’école et l’enseignante  qui a tenu la classe de CM2 Podama Yonli/Tankoano.

Au titre des divers prix remis, l’on retient que les 2 premières filles et 2 premiers garçons au CEP ont reçu un vélo, un sac contenant des fournitures scolaires. Les 5 premiers élèves de la classe de CP1 au CM1 de l’école de Ladiana et de l’école de Mata ont reçu des prix.

«Je suis vraiment satisfait et content de cette cérémonie. C’est lieu pour nous aussi de rendre hommage aux fils et filles qui nous ont souvent soutenus. L’année nous avons reçu 40 livres de lecture. Tout ce soutien a contribué que nous ayons aujourd’hui ces résultats très satisfaisants au CEP. A tous les acteurs de cette cérémonie nous exprimons notre gratitude», a confié le directeur de l’école de Ladiana.

Reflet d’un engagement acharné et d’un engagement collectif

Tantie Noëllie Badolo (à droite) remettant une attestation de reconnaissance à la Marraine Léa Nacoulma/Sanou
Héloïse Badolo remettant au directeur de l’école de Ladiana son attestation de reconnaissance

Ont également reçu des cadeaux en guise d’encouragement, tous les enseignants de l’école de Ladiana et de celle de Mata (Mata, quartier de Ladiana disposant d’une école de trois classes. Par ailleurs, le premier garçon en entrée en 6ème   et la première fille en entrée en  6ème recevront chacun une bourse de 50 000 F CFA.

La marraine a salué tous les acteurs de ce 100% de réussite au CEP de l’école de Ladiana, estimant que cela n’était pas le fait du hasard mais le reflet «d’un travail acharné, d’un engagement collectif, et d’une foi inébranlable en l’avenir de nos enfants».

«Maintenir le cap de l’excellence»

Dr Ousmane Badolo a remercié les uns et les autres pour leurs contribution au succès de l’évènement et a exhorté les acteurs de l’éducation à Ladiana à maintenir le cap de l’excellence

«A vous, chers enseignants, je dis bravo ! Vous avez su être les éclaireurs d’esprit, les éclaireurs de conscience, les bâtisseurs de paix ; Vous avez su semer avec passion, rigueur et patience. Vous êtes les artisans de cette victoire», a indiqué la marraine. Et de féliciter aussi les élèves tous admis pour avoir prouvé que l’effort, la discipline et la persévérance payaient toujours. «Vous êtes le fierté de vos familles, de votre école, et de tout le village», leur  a-t-elle signifié.

Dans son intervention, Dr Ousmane Badolo a remercié tous ceux qui ont contribué d’une manière ou d’une autre au succès de l’évènement. S’adressant particulièrement aux acteurs de la présente réussite, il leur a signifié qu’ils ont mis la barre haute et que par conséquent ils se doivent de maintenir ce cap de l’excellence scolaire.

«L’école a besoin d’électricité, de logements pour ses enseignants»

Le président de l’association des parents d’élève a exprimé des doléances pour l’électrification de l’école et la construction de logements pour les enseignants

Et pour donner plus de chances à l’école de demeurer dans l’excellence, le président l’association des parents d’élèves a exprimé un certain nombre doléances. Il s’agit de l’électrification de l’école qui permettre aux élèves d’étudier aussi la nuit et des logements pour les enseignants dont certains sont obligés de résider à Didyr pour enseigner dans l’établissement. A l’écouter, les parents d’élève ont déjà mobilisé du ciment qui n’est pas encore suffisant et attendent du soutien pour pouvoir réaliser ces logements au profit des enseignants.

A l’image de Saydou, Evelyne et Sayouba, beaucoup ont fait le déplacement de Ladiana pour encourager les acteurs des présents bons résultats au CEP à Ladiana qui méritaient d’être célébrés, ont-ils dit.

Pour tous ceux ou toutes celles qui entendront ce cri de cœur de l’APE, ce sera un bon investissement pour le changement, comme l’a si bien souligné la marraine dans son allocution, citant Nelson Mandela : «L’éducation est l’arme la plus puissante qu’on puisse utiliser pour changer le monde».

Martin Philippe

Burkina Demain

Décès Bationo Arsène Flavien : «L’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé»

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Arsène Flavien Bationo est décédé dans des circonstances non encore élucidées, le mercredi 09 juillet 2025

«Monsieur Bationo Arsène Flavien est décédé dans des circonstances non encore élucidées, le mercredi 09 juillet 2025. Une enquête policière est actuellement menée afin d’élucider les circonstances exactes de ce drame ». Plus de détails dans ce communiqué de l’OCADES Caritas Burkina.

Arsène Flavien Bationo est décédé dans des circonstances non encore élucidées, le mercredi 09 juillet 2025

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C’est avec une immense tristesse et une profonde consternation que nous vous faisons part du décès soudain de notre cher collaborateur et collègue, Monsieur Bationo Arsène Flavien, chef du département promotion humaine au Secrétariat Général de l’OCADES Caritas Burkina.

Monsieur Bationo Arsène Flavien est décédé dans des circonstances non encore élucidées, le mercredi 09 juillet 2025. Une enquête policière est actuellement menée afin d’élucider les circonstances exactes de ce drame.

Nous sommes tous bouleversés par cette nouvelle dévastatrice. Monsieur Bationo Arsène Flavien était un membre dévoué et estimé de notre équipe. Homme engagé, discret et profondément humain, il a consacré de nombreuses années au service de la mission sociale de l’Église. Son dévouement, sa rigueur professionnelle et sa foi resteront gravés dans la mémoire de celles et ceux qui ont eu le privilège de le côtoyer ou de bénéficier de ses œuvres.

En ces moments de profonde douleur, nos pensées et nos prières vont à Monsieur Bationo Arsène Flavien, à sa famille et à ses proches. Le programme des obsèques vous sera communiqué ultérieurement.

« ‘́ ̀ œ ́, ‘ . » – 34:18

Que son âme repose en paix.

Le Secrétaire Général»

AES : Les Présidents actent la transformation de l’ALG en Agence de développement

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Le Président du Faso et des membres de son Cabinet pendant la 8ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Autorité de Développement Intégré du Liptako-Gourma

Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a participé, ce samedi 11 juillet avec ses autres homologues de l’Alliance des Etats du Sahel (AES)  notamment les Présidents  Goïta et Tiani, à la 8ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Autorité de Développement Intégré du Liptako-Gourma (ALG). Au nombre des décisions importantes prises figurent de la transformation de l’ALG en Agence de développement pour l’AES, du maintien de son siège à Ouagadougou, de la désignation prochaine d’un Administrateur provisoire.

Le Président du Faso et des membres de son Cabinet pendant la 8ᵉ session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Autorité de Développement Intégré du Liptako-Gourma

«Cette rencontre avait pour objectif de faire le point sur les activités de l’autorité et d’adopter des mesures structurantes en lien avec la Confédération des États du Sahel, AES. À l’issue des travaux, plusieurs décisions ont été prises. Il s’agit de la transformation de l’ALG en Agence de développement pour l’AES, du maintien de son siège à Ouagadougou, de la désignation prochaine d’un Administrateur provisoire, de la conduite d’un audit préalable, du transfert progressif des missions actuelles à la nouvelle structure, et de l’échéance fixée au 31 décembre 2025 pour la finalisation du processus», peut-on lire dans un communiqué  de la Présidence du Faso.

Burkina Demain