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TGI Ouaga 1 : Un auxiliaire de justice dans le box des accusés

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Dans l’audience de ce vendredi 11 juillet 2025 au Tribunal de Grande Instance Ouaga 1, un huissier poursuivi pour abus de confiance et blanchiment de capitaux devrait être situé sur son sort. Lors de l’audience du 4 juillet dernier, le Parquet avait requis 12 mois contre le prévenu dont 6 mois fermes au grand dam des membres du Collectif d’avocats constitués à ses côtés.

Dans son récapitulatif des faits débattus, la représentante du Parquet a laissé entendre qu’au regard des éléments en possession du Tribunal, l’accusation de blanchiment de capitaux n’était pas constituée contre l’huissier en cause. En revanche, elle s’est voulue formelle sur la constitution du chef d’accusation portant abus de confiance en son encontre.

A l’écouter, les temps ont bien changé et que tous les acteurs qui vont s’amuser à abuser de leur statut, se verront appliquer la rigueur de la loi. Mais, pour un des avocats de la défense, il convient de ne pas généraliser car il y a des accusations farfelues qui sont portées contre les acteurs de la justice sans fondement, prenant exemple sur son client qui devrait être purement et simplement relaxé. Aucun chef d’accusation, soutient-il, n’est constitué. Ni l’abus de confiance, ni le blanchiment. Verdict ce vendredi 11 juillet 2025.

Jess Zié

Burkina Demain

UCAP Burkina : Une nouvelle équipe pour un nouveau souffle

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L’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) section Burkina Faso a tenu une Assemblée Générale Extraordinaire ce samedi 5 juillet 2025, dans la salle d’œuvres de la Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception (CNDIC) de Ouagadougou. Le bureau sortant dirigé par Alexandre Legrand ROUAMBA, a passé le témoin à un nouvel exécutif de 9 membres présidé par Romaric OUEDRAOGO. Communiqué de Presse.

Communiqué de Presse

UCAP Burkina : Une nouvelle équipe pour un nouveau souffle

Ouagadougou, le 5 juillet 2025 – L’Union Catholique Africaine de la Presse (UCAP) section Burkina Faso a tenu une Assemblée Générale Extraordinaire ce samedi 5 juillet 2025, dans la salle d’œuvres de la Cathédrale Notre-Dame de l’Immaculée Conception (CNDIC) de Ouagadougou.

L’un des points majeurs à l’ordre du jour était l’élection des membres du bureau exécutif. Le bureau sortant dirigé par Alexandre Legrand ROUAMBA, a passé le témoin à un nouvel exécutif de 9 membres présidé par Romaric OUEDRAOGO.

À l’issue des travaux, les membres suivants ont été élus pour un mandat de trois ans (2025–2028) :

  • President: Romaric OUEDRAOGO
  • Vice-president: Hulriche NIAMBA
  • Secrétaire général : Juste Éphrem ZIO
  • Secrétaire général adjoint : Nadine SOME/COMPAORE
  • Secrétaire à la trésorerie : Ramatou KONATE
  • Secrétaire à la trésorerie adjointe : Hortense THIEBA
  • Secrétaire à l’organisation: Marcus KOUAMAN
  • Secrétaire à l’organisation adjoint : Prosper DA
  • Secrétaire à la communication : Alizeta ZONGO

Deux commissaires aux comptes ont également été désignés :

-Sandrine Félicité OUEDRAOGO

-Paul 1er Jumeau OUEDRAOGO

Cette nouvelle équipe a pour mission de redynamiser la vie associative de l’UCAP Burkina en ajoutant de la terre à la terre, de renforcer la visibilité des actions des journalistes et communicateurs catholiques et de porter haut les valeurs d’éthiques, de vérité et de paix chères à l’association à travers l’inspiration chrétienne du métier de professionnel des médias.

L’UCAP Burkina exprime sa gratitude à tous les membres pour leur participation active et leur engagement constant à mettre leur foi au service du journalisme et de la communication.

Fait à Ouagadougou, le 5 juillet 2025

Pour le Bureau
Le Secrétaire Général

Juste Ephrem ZIO »

An I du CJCB : 2 panels d’anniversaire instructifs

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Le Collectif des jeunes communicants du Burkina (CJCB) a célébré ce samedi 5 juillet 2025 à Ouagadougou, son premier anniversaire sous le thème : «Communication et journalisme : des filières saturées ou viviers d’opportunités inexploitées ?».

Cette célébration d’anniversaire du CJCB ayant pour thème : communication et journalisme : des filières saturées ou viviers d’opportunités inexploitées ? a suscité l’intérêt de plusieurs acteurs dont les étudiants, les communicants et les journalistes. Le collectif des jeunes communicants du Burkina (CJCB) a été officiellement créé le 22 juin 2024 et compte à ce jour plus de trois cents membres.

Cette cérémonie n’était donc pas seulement une célébration de fête d’anniversaire mais aussi un moment d’échanges entre les devanciers du domaine de la communication et du journalisme et les étudiants et membres du collectif.

Défis et la mutation du métier de communication

Par conséquent les participants ont eu droit à deux panels.  Le premier panel a été animé par le communicant, consultant, formateur, Monsieur Boris Anicet Zonou qui a montré les défis et la mutation du métier de communication et a insisté sur la spécialisation dans les différents domaines de la communication.

«Je sais tout faire, mais c’est ça là je vais faire pour me spécialiser, c’est important. Tu connais tout, tu ne connais rien là, ça c’est fini. Tu connais tout, oui, mais je sais faire ça, c’est ça je connais le mieux», a-t- il soutenu.

«Le journalisme, un vivier d’opportunités inexploitées»

La deuxième communication a été animée par la directrice de publication du media en ligne Moussonews Bassératou Kindo qui a souligné que le domaine du journaliste n’était pas saturé mais rempli d’opportunités inexploitées. Elle a également porté un accent particulier sur la formation et l’innovation constante.  «Formez-vous dans le journalisme, ayez de l’expérience en termes de production de contenu digitaux, en terme de production de contenus visuels, vidéos, photos, formez-vous!».

«Le journalisme aujourd’hui est véritablement un vivier d’opportunités inexploitées , vous pouvez venir dans le journalisme faire votre arme , en ressortir et puis en revenir (…..) c’est vraiment un canal ou tu vas te forger en terme même de confiance en soi, d’estime en soi. Parce que tu vas aller à la rencontre de beaucoup de personnes (……) ça te permet de t’ouvrir au monde», a-t-elle démantelé.

Appel du président du CJCB pour plus d’engagements

De plus le président du collectif lance un appel à tous les jeunes communicants n’ayant pas encore adhéré ou ayant adhéré mais qui ne participent pas aux activités du collectif car ce collectif est un levier d’opportunités pour tous les communicants.

«Il y a ceux également qui sont dans l’ombre, ils sont là, il ne sont pas là, c’est le moment également de les interpeller de se réveiller parce que c’est le moment de s’engager et de nous rejoindre».

Rachel Bazié

Burkina Demain

Don de sang : Le Gouvernement donne l’exemple et appelle à la solidarité nationale

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Des membres du gouvernement donnant l'exemple en matière de solidarité par le don de sang

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo, accompagné, des membres du Gouvernement, a pris part à une opération de don de sang, marquant ainsi un acte fort de solidarité et de patriotisme. Au-delà de la portée symbolique, l’objectif visé est de sensibiliser l’ensemble des populations sur l’importance vitale du don volontaire et régulier, particulièrement en cette période marquée par une recrudescence de certaines maladies.

Le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo au cours de l’opération

«Comme vous le savez, dès que les pluies s’installent, on observe une hausse des cas de paludisme, de dengue et d’autres pathologies nécessitant souvent des transfusions pour sauver des vies. Le sang, on ne peut ni l’acheter, ni le produire, ni le fabriquer. Seul le don volontaire permet de sauver des vies. Nous invitons donc tous les Burkinabè en bonne santé à donner un peu de leur sang. Ce geste exprime notre humanité, notre fraternité, notre unité d’action et notre volonté d’être des solutions les uns pour les autres », a déclaré le Premier ministre, Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Le Chef du Gouvernement a insisté sur l’importance de ce geste dans le contexte sécuritaire actuel :

«Le Gouvernement se fait le devoir et le plaisir de donner son sang. C’est d’autant plus crucial que nos forces combattantes, en première ligne, remportent des victoires qui entretiennent l’espoir d’un Burkina meilleur. Malheureusement, certains sont blessés en opération et nécessitent des transfusions. Donner son sang est un geste de grande noblesse, mais également un acte vital pour la collectivité ».

Pour le Premier ministre, chaque don peut sauver « un enfant, une épouse, une mère, un soldat blessé, un accidenté ».

Le geste du Gouvernement est perçu comme un signal fort par les acteurs de la santé et du milieu associatif, notamment le Centre national de transfusion sanguine (CNTS) et l’association «SOS Sang», qui saluent un engagement exemplaire des autorités en faveur de la santé publique.

Le Directeur général du CNTS, Dr Désiré Nézien, a souligné :

« Cet événement est une véritable piqûre de rappel pour tous les acteurs de la chaîne transfusionnelle. Il interpelle les populations, les associations et les partenaires qui œuvrent sans relâche pour la promotion du don de sang. C’est un acte de générosité, d’amour du prochain, qui permet de sauver de nombreuses vies ».

Cette mobilisation gouvernementale s’inscrit dans la continuité de la dynamique impulsée par le Chef de l’État. Le 14 juin 2024, à l’occasion de la Journée mondiale du donneur de sang, le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, avait lui-même donné l’exemple en donnant son sang et en invitant l’ensemble de la Nation à lui emboîter le pas.

DCRP/Primature

SIO 2025 : Plus de 90 universités inscrites

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Les organisateurs du SIO face à la presse ce vendredi 4 juillet

La Semaine nationale de l’Information et de l’Orientation (SIO) post baccalauréat se tiendra du 14 au 19 juillet 2025 au pavillon Soleil Levant SIAO. Annonce faite ce 04 juillet 2025 par le ministère en charge de l’enseignement supérieur. Le thème retenu cette année est : « Initiative présidentielle pour une éducation de qualité pour tous: repenser l’orientation universitaire pour une employabilité durable».

Marie Laure Sougoti/ Guissou, directrice générale du conseil à l’orientation universitaire et des bourses

L’objectif général est d’offrir aux nouveaux bacheliers des informations et conseils sur les filières d’études en vue d’une meilleure orientation. Pour ce faire, les universités publiques et privées vont faire connaître leurs offres de formation aux futurs étudiants et les débouchés qui en découlent.

«A ce jour plus de 90 universités publiques et privées se sont inscrites. Les frais de participations sont de 200 000 F CFA pour le public et 300 000 F CFA pour les instituts privés. Ces établissements renseigneront notamment les visiteurs sur les conditions d’inscriptions, donneront des informations relatives aux bourses d’études nationales et étrangères à l’assistance », explique Marie Laure Sougoti/ Guissou, directrice générale du conseil à l’orientation universitaire et des bourses.

Les autres grandes articulations de l’évènement sont entre autres les conférences et débats sur le choix des filières, les conditions d’accès aux services sociaux et aides.   Des entretiens directs de conseil et d’aide à l’orientation entre les participants et les techniciens de la DGCOB sont aussi au programme.

Pour les bacheliers qui ne pourront pas faire le déplacement à Ouagadougou, une retransmission en direct des communications sur Facebook sera faite à leur intention. C’est l’innovation majeure de cette 10ème édition, selon la direction générale.

Wendinmi Ouédraogo

Burkina Demain

Burkina : Attention aux déplacements des éléphants, les mesures à observer

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Dans un communiqué signé du secrétaire général Dr Bouraima Kouanda et en date de ce vendredi 4 juillet, le Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement a donné un certain nombre de mesures à observer face aux déplacement d’un troupeau d’éléphants qui présentent des risques importants en matière de sécurité pour les populations.

Les mesures à respecter sont les suivantes :

-éviter tout contact avec les éléphants en gardant une distance de sécurité ;

-observer une limitation de vitesse sur les routes traversant les aires protégées et les corridors à éléphants ;

-éviter de fréquenter les zones abritant les éléphants la nuit ;

-protéger les exploitations agrosylvopastorales par des mesures de refoulement des éléphants ;

-informer le service forestier et les autorités administratives en cas de présence d’éléphant dans les terroirs villageois ;

-éviter de blesser ou d’abattre les éléphants qui sont des espèces intégralement protégées.

Burkina Demain

Marché africain de l’électricité : Réunion technique de haut niveau à Addis pour avancer

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Le siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba, abrite ce 30 juin et 1er juillet une importante réunion technique de haut niveau destinée à faire bouger les lignes dans la mise en œuvre du Marché unique africain de l’électricité, lancé il y a quatre ans.

Les membres du présidium à l’ouverture de la réunion technique de haut niveau sur le marché unique de l’électricité

«Faire progresser la mise en œuvre de l’AfSEM et du CMP ; Renforcer les marchés régionaux de l’électricité pour un avenir électrique africain unifié et durable». C’est sous ce thème qu’a débuté ce lundi 30 juin à Addis-Abeba, en Ethiopie, une réunion technique de haut niveau qui va plancher deux jours durant sur la mise en œuvre du Marché unique africain de l’électricité et du Plan directeur du système électrique continental.

Fleuron de l’Agenda 2063 pour relever le défi de 600 millions d’Africains sans électricité

Dr Wale Shonibare, directeur du Département des solutions financières, des politiques et de la réglementation énergétiques de la BAD

Dans son discours d’ouverture de la réunion, Dr Wale Shonibare, directeur du Département des solutions financières, des politiques et de la réglementation énergétiques de la BAD, a su situé le contexte et les enjeux. «Nous sommes ici à Addis-Abeba»,  dira-t-il, «au cœur des aspirations collectives de notre continent, pour promouvoir une vision fondamentale pour l’avenir de l’Afrique : le marché unique africain de l’électricité . Cette initiative, aux côtés de son Plan directeur continental, est un fleuron de l’Agenda 2063. Elle représente notre ambition commune de transformer le paysage énergétique fragmenté de l’Afrique en un marché de l’électricité véritablement intégré, compétitif et durable».

«Le défi qui nous attend est immense. Plus de 600 millions d’Africains n’ont toujours pas accès à l’électricité et plus d’un milliard n’ont pas accès à une cuisine propre. Ce déficit énergétique limite la productivité et coûte à l’Afrique 2 à 4 % du PIB par an. Il s’agit d’une taxe cachée sur la croissance économique et la compétitivité», a-t-il ajouté.

«Moment charnière de la transformation du  paysage énergétique africain»

Dr. Kamugisha Kazaura, directeur aux infrastructures et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine

S’adressant dans son  mot de bienvenue aux participants,  Dr. Kamugisha Kazaura, directeur aux infrastructures et à l’énergie de la Commission de l’Union africaine, a eu ces mots : «Votre présence ici aujourd’hui marque un moment charnière dans notre quête collective visant à transformer le paysage énergétique de l’Afrique à travers la pleine opérationnalisation du marché unique africain de l’électricité (AfSEM) et du Plan directeur du système électrique continental (CMP), la réponse la plus audacieuse de notre continent à l’appel à l’accès à l’énergie, à la durabilité et à l’intégration économique dans le cadre de l’Agenda 2063». Et de poursuivre : «La réunion d’aujourd’hui est historique non seulement parce qu’il s’agit de la première réunion technique continentale de haut niveau dans le cadre de l’AfSEM, mais aussi parce qu’elle marque l’inauguration officielle du Comité de surveillance technique de haut niveau de l’AfSEM, le moteur de gouvernance qui pilotera la mise en œuvre de l’AfSEM, suivra ses progrès et guidera l’alignement technique avec le Conseil ministériel. Ce rassemblement est notre opportunité de jeter les bases institutionnelles et opérationnelles d’un marché africain de l’électricité véritablement unifié, qui fournit une énergie propre, fiable et abordable aux quatre coins de notre continent».

Plusieurs sujets au menu de la Réunion de haut niveau

Au cours des deux jours de travaux, les participants à la présente réunion de haut niveau, valideront les principales stratégies de mise en œuvre du Projet et définiront une voie commune à suivre pour combler les lacunes techniques et réglementaires critiques. Ils exploreront les stratégies continentales pour le déploiement, le commerce et la fabrication des énergies renouvelables.

En outre, ils engageront des discussions franches sur la manière de réduire les risques liés aux investissements dans les infrastructures électriques et de renforcer la préparation institutionnelle aux niveaux national et régional. Et enfin, ils entendent consolider les mesures pratiques pour aligner le Marché unique africain de l’électricité et son Plan directeur sur les priorités politiques plus larges de l’UA ; y compris la ZLECAf, l’Initiative du marché africain du carbone et le Programme d’industrialisation verte de l’Afrique.

Grégoire B. Bazié

Burkina Demain

Desert to Power : Bilan et Perspectives au menu d’une réunion à Ouaga 

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A Ouagadougou, au cours de leur cinquième réunion tenue ce lundi 30 juin 2025, les ministres en charge de l’énergie et les membres du comité directeur de l’initiative Desert to Power ont fait le point des progrès de sa mise en œuvre, du protocole commun sur les producteurs indépendants d’électricité (PIE), du projet de stratégie sur les mini-réseaux et la plateforme. Ils ont également convenu des priorités pour 2025 et 2026 et donné des orientations pour la suite de la mise en œuvre de l’initiative.

Des officiels lors de la cinquième ministérielle de Desert to Power à Ouaga ce 30 juin 2025 à Ouaga
Le ministre de l’énergie du Burkina Yacouba Zabré Gouba a co-présidé la session

«Nous avons discuté essentiellement de l’avenir de cette initiative et avons pris des engagements à l’effet de pouvoir avoir des résultats probants qui visent à mettre suffisamment d’électricité à la disposition de nos populations pour accompagner tous les segments du développement socioéconomique» a confié le ministre de l’énergie du Burkina Yacouba Zabré Gouba qui a co-présidé la rencontre avec le vice-président du complexe de l’Energie, chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Kevin Kariuki.

Les acquis en 6 ans de mise en œuvre

Le vice-président du complexe de l’Energie, chargé de l’électricité, de l’énergie, du climat et de la croissance verte du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Kevin Kariuki, a relevé les acquis de l’initiative

«En six ans de mise en œuvre, la phase I du projet compte environ quinze projets en cours d’exécution, dont le projet YELEN centrale solaire d’une puissance de 42 MWc, le projet YELEN électrification rurale et le projet PEDECEL, qui est une initiative d’électrification rurale visant à connecter 218 400 foyers répartis dans dix régions», a indiqué le vice-président  Kariuki.

Faut-il le rappeler, Desert to Power, qui fait la promotion des énergies renouvelables et du développement économique, du Groupe de la Banque africaine de développement. Elle s’est fixé comme ambition d’éclairer et alimenter en énergie la région du Sahel grâce à des systèmes d’énergie solaire et à des projets en réseau et hors réseau, d’ici 2030.

Martin Philippe

Burkina Demain

Opération PANGEA au Burkina  : 816 000 faux comprimés saisis

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Au Burkina Faso, dans le cadre de l’opération PANGEA, plus de 816 000 comprimés ont été saisis, dont des analgésiques et des anti-inflammatoires, qui ont été découverts cachés dans des véhicules en provenance d’un pays voisin.

La Direction Générale de la Police Nationale à travers le Bureau Central National INTERPOL, agissant en tandem avec la Direction Générale des Douanes et l’Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique, a pris part aux côtés de 89 autres pays, à une opération d’INTERPOL visant les faux médicaments.

Dénommée Opération PANGEA, cette opération a abouti à l’arrestation de 769 personnes suspectes à travers le monde, le démantèlement de 123 groupes criminels, la fermeture de 13000 plateformes de vente en lignes de faux médicaments et à la saisie de plus de 28 milliards de francs CFA de produits pharmaceutiques illicites.

Au Burkina Faso, cette opération a permis la saisie de plus de 816 000 comprimés, dont des analgésiques et des anti-inflammatoires, qui ont été découverts cachés dans des véhicules en provenance d’un pays voisin.

Au total, les agences de maintien de l’ordre dans le monde ont lancé 1728 enquêtes et délivré 847 mandats de perquisition ciblant les réseaux criminels impliqués dans la distribution illicite de produits pharmaceutiques. 93 % des médicaments illicites saisis ne disposaient pas d’autorisations réglementaires des autorités de santé nationales. Ces produits peuvent contenir des substances contrefaites, sous standard ou falsifiées qui n’ont pas été identifiées. Les 7 % restants ont été confirmés comme étant des produits contrefaits, détournés ou mal étiquetés.

Le Directeur Général de la Police Nationale salue ce coup de semonce opéré dans le milieu de la criminalité pharmaceutique et demeure convaincu que seule une action concertée des forces de l’ordre à travers le monde permettra de combattre efficacement la prolifération des faux médicaments. Il exhorte les populations à plus de vigilance dans l’achat des produits pharmaceutiques et à se référer aux officines pharmaceutiques habilitées par l’Etat burkinabè. Enfin, il salue à sa juste valeur la fructueuse collaboration de la Police Nationale avec la Douane burkinabè et l’Agence Nationale de Régulation Pharmaceutique dans le cadre de cette opération globale.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens !

Eveil des consciences des masses : Le RISA vent debout dans les Cascades

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Ce samedi 28 juin 2025 fut une journée très chargée pour les membres de l’association du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) dans les Cascades. En effet, de Niankorodougou, commune rurale de la province de la Léraba à Banfora, chef-lieu des Cascades, le RISA a consacré toutes ces 24 heures à l’animation d’une série de panels.

Une vue des membres du présidium à l’ouverture du panel

L’étape de Banfora, chef-lieu de la région, était le point d’orgue des 24 heures de sensibilisation du Rassemblement des intelligences pour la souveraineté de l’Afrique (RISA) dans les Cascades ce 28 juin 2025.

Dans la cité du paysan noir, plus d’un étaient en effet mobilisés pour ce grand rendez-vous à la salle des fêtes et cérémonies de la nouvelle mairie. Notabilités coutumières et religieuses, acteurs de la société civile, étudiants, membres des FDS, autorités administratives avaient fait le déplacement pour cette circonstance.

Deux thèmes au menu des échanges

Les participants entonnant l’hymne en début de la cérémonie d’ouverture

Parrainée par Yakouba Barro, Président de la Délégation Spéciale de Banfora, la présente conférence publique du RISA à Banfora a été axée autour de deux thèmes. Il s’est agi de : «La lutte contre l’impérialisme, un combat de longue haleine » ; «La responsabilité du peuple pour le triomphe de la Révolution Progressiste Populaire (RPP)».

Outre les définitions des concepts d’impérialisme et de révolution progressiste populaire, le proviseur Marc Bazié ainsi que le panafricaniste Imhotep Bayala qui a représenté le Coordinateur national du RISA Adama Siguiré, ont respectivement décortiqué en long et en large les points saillants de cette communication.

Les vérités de Bayala sur la crise à la CNAVC Banfora

Imhotep Bayala, Doctorant, Panafricaniste, représentant le Président du RISA

Le panafricaniste Bayala s’est indigné à propos de la crise qui a sévi un moment donné au sein de la Coordination nationale de la veille citoyenne (CNAVC) de Banfora.

Le leader engagé n’a pas passé par 4 chemins pour cracher ses 4 vérités sur ces types de velléités révolues qui sont susceptibles de compromettre à coup sûr l’élan du patriotisme.

L’occasion faisant le larron, des acteurs de la société civile ont formulé sur place des doléances de formations et d’encadrement des wayiyans pour éviter de sombrer dans «l’indiscipline révolutionnaire», comme dit le leader panafricaniste Bayala.

Le soutien des notabilités coutumières dans le processus d’éveil des consciences

Mamadou Sourabié, coordinateur régional du RISA/Cascades, s’est félicité de la mobilisation

Un autre fait marquant de la soirée fut l’insigne honneur de la présence de Dozo, de notabilités coutumières et religieuses à cette conférence publique. Ce qui témoigne de leur engagement dans ce processus d’éveil des consciences, une affaire de tous pour la sauvegarde de la patrie.

Toute chose qui encourage la coordination régionale de RISA à continuer dans son œuvre d’utilité publique : «Pour les actions futures, nous disons à RISA de poursuivre sa politique de conscientisation des masses. C’est très important pour que les gens puissent comprendre le vrai sens de la souveraineté. Et que vraiment les idées qui sont susceptibles de nous diviser, de faire en sorte que nous puissions comprendre. Nous pensons que cette conscientisation est en train de prendre forme au niveau de la province vu la mobilisation de ce soir. Et tous ceux qui voudraient être sur le bon chemin, ils peuvent venir vers le RISA. Ce qui est sûr, nous accueillons les gens et nous travaillons vraiment à conscientiser, à sensibiliser, à former des citoyens pour que la lutte qui a été enclenchée par le capitaine Traoré puisse porter fruit pour le bonheur de la population burkinabè», a indiqué Mamadou Sourabié, coordinateur régional du RISA/Cascades.

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain