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Développement du Burkina : La contribution de la Banque mondiale saluée à la Primature

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Le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a reçu en audience ce 21 janvier, le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso Hamoud Abdel Wedoud Kamil

En recevant en audience ce mardi 21 janvier à la Primature, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso ; le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo a salué la contribution de l’institution financière internationale à la résilience socio-économique du pays. En effet, avec un portefeuille projets d’environ 1 890 milliards de francs CFA, la Banque mondiale a été et reste un partenaire clé pour le Burkina Faso face aux nombreux défis du développement.

Le représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso Hamoud Abdel Wedoud Kamil, à sa sortie d’audience avec le chef du gouvernement

«Je saisis cette occasion pour féliciter le Burkina Faso, car, en termes de performance, nous enregistrons un taux de décaissement annuel avoisinant 30 % du portefeuille total, estimé à environ 3 milliards de dollars. C’est une performance remarquable, fruit de l’engagement des autorités et des responsables sectoriels pour garantir que les projets financés soient à la fois structurants et impactants pour la population », Propos du représentant résident de la Banque mondiale au Burkina Faso, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, à sa sortie d’audience à la Primature, ce 21 janvier 2025 avec le Premier ministre Rimtalba Jean Emmanuel Ouédraogo.

Un portefeuille de 30 projets couvrant 13 secteur clés

La Banque mondiale au Burkina Faso, c’est un portefeuille d’une trentaine de projets couvrant 13 secteur clés dont l’énergie, l’eau, l’agriculture, la santé, l’humanitaire, les infrastructures, la sécurité. Montant global de cet important portefeuille : 1 890 milliards de francs CFA, soit donc 3 milliards de dollars US ;

L’un des exemples palpables de cette contribution de la Banque mondiale à la résilience socioéconomique du Burkina Faso, c’est le Projet d’urgence de développement territorial et de résilience (PUDTR).

Comme l’indiquait, le 28 juin 2024 à Fada, le ministre de l’économie et des finances Aboubacar Nacanabo, lors d’une cérémonie d’inauguration d’infrastructures dudit projet, «l’objectif ultime visé à travers la mise en place du  PUDTR,  c’est d’améliorer l’accès inclusif des communautés y compris les Personnes déplacées internes (PDI) aux services sociaux essentiels, aux infrastructures et à l’alimentation».

Enveloppe globale de 260,15 milliards de FCFA

Le PUDTR, c’est une enveloppe globale de 260,15 milliards de FCFA, soit 473 millions de dollars US. Le projet couvre notamment les régions de l’Est, de la Boucle du Mouhoun, du Centre-Est où elle fait déjà le bonheur des populations grâce aux nombreuses réalisations socioéconomiques. A Fada, chef-lieu de l’Est, c’est 30 milliards de francs CFA qui ont été investis avec un impact sur 1 500 000 personnes. Pour toute cette région orientale du pays, c’est plus de 200 formations sanitaires soutenues pour offrir des soins de qualité et plus de 400 salles de classes qui ont été mises pour renforcer la qualité de l’enseignement.

La Boucle du Mouhoun est l’une des principales régions bénéficiaires des interventions du Projet d’urgence de développement territorial et de résilience avec des investissements estimés à 27 684 978 F CFA. L’on y dénombrait en novembre 2024, 71 salles de classes réalisées et équipées, 335 lampadaires solaires installés ; 18,6 km de pistes rurales et 30 km de caniveaux réalisés.

Bâti autour de 4 composantes opérationnelles

Outre ces deux régions emblématiques de ses réalisations dans le contexte sécuritaire difficile, le PUDTR a aussi vocation à intervenir dans régions du pays comme le Centre-Ouest avant sa clôture en décembre 2025. En effet, ses interventions dans les secteurs du développement rural touchent l’ensemble du territoire national.

Le PUDTR, faut-il le rappeler, est bâti, comme le rappelait son coordonnateur national Wilfried Martial Bassolé, «autour de quatre composantes opérationnelles que sont l’amélioration de l’accès aux services sociaux de base ; l’amélioration de la connectivité physique et virtuelle et la résilience urbaine ; la relance économique Communautaire et l’autonomisation ; l’engagement citoyen et la gestion du projet».

Tenir compte du recadrage gouvernemental

Le Premier ministre Ouédraogo a donné des orientations pour que certains projets de la Banque mondiale tiennent compte de la nouvelle vision du Gouvernement

Le Premier ministre Ouédraogo, tout en saluant la contribution globale de la Banque mondiale au Burkina Faso, a relevé la nécessité d’un recadrage concernant certains projets de l’institution de Breton Woods en vue d’une adéquation avec la vision gouvernementale actuelle. Une vision qui met en exergue la responsabilisation et la valorisation des compétences nationales.

Le représentant résident de la Banque mondiale, Hamoud Abdel Wedoud Kamil, a pris note de cette directive du Chef du Gouvernement Burkinabè en vue d’une meilleure contribution au développement socioéconomique du Burkina Faso, conformément aux orientations des plus hautes autorités du pays.

Martin Philippe

Burkina Demain

Komsilga : Des jeunes outillés en réparation de phones

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Djibril Bamogo, ex-président du Conseil régional de la jeunesse du Centre (CRJ-Centre), accompagné de M. Abdul Aziz Kouanda, a rendu une visite d’encouragement aux jeunes de Komsilga formés en réparation et maintenance de téléphones portables

Des jeunes de Komsilga ont bénéficié d’une formation de cinq jours sur la réparation et maintenance de téléphones portables. Ils ont reçu jeudi dernier une visite d’encouragement de Djibril Bamogo, ex-président du Conseil Régional de la Jeunesse du Centre (CRJ-Centre), accompagné de M. Abdul Aziz Kouanda.

 Lancée le 15 janvier 2025, cette formation de cinq jours vise à doter les participants des compétences techniques nécessaires pour diagnostiquer, entretenir et réparer efficacement les téléphones mobiles.

Elle offre une opportunité précieuse aux jeunes de la commune, leur permettant d’acquérir un savoir-faire pratique et de renforcer leur employabilité dans un secteur en pleine expansion.

Initiée par le ex CRJ-Centre avec l’appui du Programme d’appui au développement des économies locales (PADEL), cette formation s’inscrit dans une démarche plus large visant à promouvoir l’autonomisation des jeunes à travers la formation professionnelle et l’insertion économique.

Martial W. Gouba

Burkina Demain

Le dialogue, des politiques adaptées : essentiels pour optimiser la contribution de la diaspora au développement en Côte d’Ivoire

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Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord et le Ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, ont organisé jeudi 17 janvier à Abidjan un atelier sur le renforcement de la contribution de la diaspora au développement national. Communiqué de presse.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

Le dialogue, des politiques adaptées : essentiels pour optimiser la contribution de la diaspora au développement en Côte d’Ivoire

Abidjan, 18 janvier 2025 (CEA) – Le Bureau de la CEA en Afrique du Nord et le Ministère délégué auprès du ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, ont organisé jeudi 17 janvier à Abidjan un atelier sur le renforcement de la contribution de la diaspora au développement national.

L’atelier, auquel ont participé 55 représentants de divers ministères et institutions, du système des Nations Unies, du monde académique, du secteur privé et de la société civile, a permis d’explorer les initiatives disponibles pour optimiser la contribution de la diaspora au développement. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du programme de la CEA sur le renforcement du lien entre migration et développement en Afrique, qui vise à apporter un appui technique et renforcer les capacités des pays africains à intégrer les contributions de la diaspora, en particulier les envois de fonds, dans les plans nationaux et les politiques socio-économiques.

Les envois de fonds ont été une source résiliente et vitale pour le développement de la Côte d’Ivoire en période de chocs et de crises internationales, a souligné Samia Hamouda, économiste et responsable de programme au Bureau de la CEA pour l’Afrique du Nord. Les envois de fonds sont une opportunité qui pourrait augmenter s’ils sont orientés vers l’investissement, a-t-elle ajouté, appelant à concevoir des politiques et outils adéquats pour maximiser l’avantage.

Monsieur Goli Kouamé Louis-Philippe, Directeur de cabinet du ministère délégué au ministère des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et des Ivoiriens de l’extérieur, a souligné pour sa part l’importance des migrations et des envois de fonds comme éventuel moteur dans le développement national. Il a réitéré l’importance d’optimiser ces flux financiers, de veiller à mettre en place des politiques adaptées et établir un dialogue constructif entre les parties prenantes. Il par ailleurs exprimé sa gratitude à la CEA pour cette initiative et pour avoir choisi la Côte d’Ivoire dans le cadre du programme.

L’atelier a été conclu par la constitution d’un groupe de travail technique national (GTTN), la validation et l’adoption de ses termes de références. Un appui technique sera apporté, pour (i) mettre en place les priorités identifiées, (ii) proposer des réformes/actions et (iii) développer un cadre propice à l’investissement par la diaspora.

-FIN-

Note aux rédacteurs :

Pour plus d’informations et les demandes d’entretien avec les médias, veuillez envoyer un courriel à filali-ansary@un.org et/ou ilias.ennassiri@un.org

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

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Justice Burkinabè : L’opération «casiers vides» débute ce 20 janvier à Ouaga

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Dix jours après son annonce officielle par le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I, c’est lundi 20 janvier 2025 que débutera, à Ouagadougou, l’opération spéciale de la Justice Burkinabè «casiers vides» destinée à évacuer le lourd passif judiciaire (plus de 2 000 dossiers en attente de jugement) qui semble plomber le fonctionnement normal du système judiciaire, quelque discrédité auprès des justiciables et du peuple.

C’est le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I Blaise Bazié qui a annoncé l’opération il y a une dizaine de jours

C’est assurément une page importante de l’histoire de la Justice Burkinabè qui s’ouvrira ce lundi 20 janvier 2025 avec le début officiel de l’opération spéciale «casiers vides».  Une opération destinée à apurer le lourd passif qui plombe, selon les organisateurs, le fonctionnement normal de la justice qui peine à répondre aux aspirations des justiciables et des populations.

«Palier à la lenteur administrative et rapprocher la justice du justiciable»

Dans un contexte national où «tout est urgent», pour reprendre du Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, la Justice devrait donc intégrer cette nouvelle donne, rompre avec sa classique lenteur administrative et trouver de nouveaux mécanismes à mêmes de lui permettre de répondre rapidement aux aspirations populaires, de se réconcilier ainsi avec le peuple, sa raison d’être.

En annonçant l’opération le 10 janvier dernier lors de sa conférence de presse, le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance Ouaga I Blaise Bazié avait campé le décor en ces termes pour indiquer qu’il avait urgence à essayer autre chose : «Près de 2000 dossiers de Citation directe ou de Flagrant délit attendent d’être jugés. Pour diverses raisons ces dossiers ne sont pas jugés. Certains de ces dossiers datent de plus de 10 ans.  En raison de ce nombre important de dossiers, les juges montent aux audiences avec en moyenne 60 dossiers (…) La délocalisation a essentiellement pour but de rapprocher la justice du justiciable et de remplir sa fonction pédagogique».

Initiative conjointe avec l’aval du Ministère de tutelle

Le Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala, se soucie du bon déroulement de l’opération qui entre dans le cadre des réformes de la justice

Toujours selon le Procureur Bazié, c’est une initiative conjointe des acteurs judiciaires qui l’ont avec l’aval du ministère en charge de la justice. Concrètement, les actions de la présente initiative se dérouleront du 20 au 30 janvier 2025 sur plusieurs théâtres d’opérations à Ouagadougou. «elles se dérouleront à juge unique dans diverses salles des mairies d’arrondissement de notre ressort, au CES, ou dans des salles d’audience de certaines juridictions sœurs».

Et ce ne sera pas la dernière opération car, «cette pratique se poursuivra par la suite pour épuiser le stock de dossiers en attente».

Preuve que la présente opération est soutenue par les hautes autorités, le Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des Sceaux, Edasso Rodrigue Bayala, himself, devrait, en principe, se rendre mardi 21 janvier dans quelques théâtres d’opération pour constater le déroulement de l’opération spéciale «casiers vides».

Christian Tas

Burkina Demain

Administration Trump & Climat Mondial : Cri de cœur du Président du GAN Ali Mohamed

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C’est ce lundi 20 janvier 2025 sur le coup de 12 (heure locale de Washington) que Donald Trump prêtera serment en sa qualité de 47e Président des Etats-Unis d’Amérique dont le poids sur la marche des grandes affaires du monde n’est plus à démontrer. Sans doute, conscient de cela, Ali Mohamed, Président du Groupe africain des négociateurs (GAN) sur le changement climatique a fait ce dimanche 19 janvier une importante Déclaration dans laquelle elle appelle le Président Trump et son future administration à faire preuve d’engagement et de responsabilités sur la question climatique mondiale.

L’ambassadeur Ali Mohamed appelle le président Trump et son administration à faire preuve d’engagement et de responsabilités sur la question de la lutte contre le changement climatique dans le monde

«Le changement climatique est un problème majeur de notre époque, qui transcende les frontières et n’épargne aucune région ni aucun pays. Les incendies dévastateurs qui ont ravagé la Californie ces dernières années nous  rappellent brutalement que même les nations les plus développées ne sont pas à l’abri des aléas du changement climatique. Partout en Afrique, les effets du changement climatique sont graves et immédiats : sécheresses, inondations et hausse des températures menacent les moyens de subsistance, la sécurité alimentaire et des écosystèmes entiers. Le message est clair : nous sommes confrontés à un défi mondial qui nécessite des solutions mondiales». Ceci est un extrait de la Déclaration rendue publique ce dimanche 19 janvier 2025 à Nairobi par le président du Groupe africain de négociateurs (GAN) sur le changement climatique, l’ambassadeur Ali Mohamed.

«Moment critique pour le leadership mondial en matière de climat»

Le Groupe africain des négociateurs sur le changement climatique attend beaucoup du 47e Président des Etats Unis d’Amérique

«Cette investiture de Son Excellence Donald J. Trump marque un moment critique pour le leadership mondial en matière de climat, et nous espérons que la nouvelle administration saisira l’occasion de donner la priorité à l’action climatique, de défendre le multilatéralisme et de favoriser l’unité pour relever les défis communs de notre planète», s’est félicitée d’emblée l’ambassadeur Ali Mohammed appelant ensuite dans sa déclaration, le Président Trump et son future administration à faire preuve d’engagement et de responsabilités sur la question climatique mondiale.

«Le Groupe africain de négociateurs appelle la nouvelle administration à montrer l’exemple en redynamisant la lutte contre le changement climatique. Cela implique de réaffirmer l’engagement des États-Unis envers l’Accord de Paris, de défendre des réductions d’émissions audacieuses et de soutenir l’adaptation et la résilience, en particulier dans les régions vulnérables comme l’Afrique. Le leadership des États-Unis est essentiel pour mobiliser le financement climatique, faire progresser les transitions vers des énergies propres et assurer la mise en œuvre équitable des objectifs climatiques mondiaux», a-t- il indiqué.

«L’Afrique est prête à travailler avec les États-Unis pour faire avancer un programme mondial»

L’envoyé spécial du Kenya pour le changement climatique, Ali Mohamed, le 29 juillet 2024 à Mombassa

Et de conclure sur cette note d’espoir et d’ouverture en vue d’une franche collaboration avec la nouvelle administration Trump : «L’Afrique est prête à travailler avec les États-Unis pour faire avancer un programme mondial plus durable, plus inclusif et plus résilient. Nous partageons une vision d’un avenir où la promesse de l’action climatique se traduit par des avantages tangibles pour les populations du monde entier – un avenir qui ne laisse personne de côté. Nous sommes impatients de collaborer avec les États-Unis sous leur nouvelle direction, convaincus qu’ensemble nous pouvons construire un monde qui soit non seulement prospère mais aussi équitable et durable pour les générations à venir».

Washington sous la neige quand Trump prêtera serment

Il fera extrêmement froid ce lundi à Washington, jusqu’à – 12 degrés C dans la matinée et -6 degrés au moment de la prestation de serment du Président Donald Trump

Quoi qu’il en soit, le président Trump devrait pouvoir se rendre compte des effets catastrophiques du changement climatique qui font qu’il prêtera, contrairement à ses prédécesseurs, serment ce 20 janvier 2025 à l’intérieur du Capitole, à cause justement de la grande vague de froid glacial qui balayera la capitale politique américaine ce jour d’investiture présidentielle. Selon les prévisions météorologiques, il fera exactement – 6 degrés à midi quand commencera la prestation de serment du 47e Président des Etats Unis. Trump devrait donc pouvoir comprendre ces signes qui l’invitent à l’action urgente en faveur du climat mondial.

Martin Philippe

Burkina Demain

Installation AFES/Hauts-Bassins : Le Gouverneur invite à une synergie d’action avec toutes les autres organisations féminines

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Photo de famille des participants à l'installation du Bureau régional Hauts Bassins de l'AFES

Le Gouverneur de la région des Hauts-Bassins, Mariama Konaté/Gnanou a présidé ce samedi 18 janvier 2025 à Bobo-Dioulasso, la cérémonie d’installation du bureau régional des Hauts-Bassins de l’Association des Femmes des États du Sahel (AFES). Fort de trente membres, ce bureau régional des Hauts-Bassins a, à sa tête Madame Gnaman Dyénèba Traoré. L’installation du bureau a été faite par C’est la présidente nationale de l’AFES, Andréa Sawadogo qui a procédé à l’installation dudit bureau régional AFES.

Les membres du présidium dont le Gouverneur des Hauts Bassins Mariama Konaté/Gnanou qui a présidé la cérémonie d’installation

Le Gouverneur de la région des Hauts Bassins, Mariama Konaté/Gnanou a salué et félicité cette initiative des organisations féminines des Etats membres de la confédération des Etats de l’Alliance du Sahel.

Et d’exhorter l’AFES a une synergie d’action avec toutes les autres organisations féminines pour plus impacter davantage et positivement la vie des populations.

«J’invite solennellement l’AFES a créé un réseau, une véritable synergie d’action et un réel élan de solidarité avec toutes les autres organisations féminines pour plus d’efficacité dans la lutte commune», a-t-elle indiqué.

Martial Gouba

Burkina Demain

Russie-Iran : Signature à Moscou d’un accord global incluant la défense

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A 72 heures de la reprise officielle du pouvoir à Washington par le président Donald Trump, l’Iran et la Russie ont signé ce vendredi 17 janvier 2025 à Moscou, un accord stratégique global incluant la sécurité et la défense. Si le pacte comprend d’autres volets aussi importants de la coopération bilatérale comme l’énergie ou l’environnement, c’est surtout le secteur de la défense et de la sécurité qui retient l’attention à Téhéran, où beaucoup redoutent une recrudescence des tensions avec Israël et son indéfectible allié occidental, les Etats-Unis d’Amérique de Donald Trump, qui prendra officiellement fonction le 20 janvier 2025.

Le président russe Vladimir Poutine, à droite, et le président iranien Masoud Pezeshkian s’entretiennent au Kremlin à Moscou, ce vendredi 17 janvier 2025. © Evgenia Novozhenina/AP

Tous soumis ces dernières années à de lourdes sanctions occidentales, notamment américaines qui restreignent les capacités de leurs industries énergétiques ou militaire ; la Russie et l’Iran ont pu compter l’un sur l’autre dans le cadre de leur coopération bilatérale. Par exemple, dans le cadre de l’opération spéciale en Ukraine’’ de son allié russe, l’Iran a fourni des drones auto détonants, les «shaheed», à Moscou. Dans sa résistance face aux menaces récurrentes et croissantes de Tel-Aviv et de Washington, Téhéran a pu compter aussi sur un certain soutien de Moscou.

Il fallait, par ce nouvel accord stratégique global, renforcer la coopération russo-iranienne dans un contexte de menaces grandissantes pour Téhéran

Mais cette coopération russo-iranienne restait quand même limitée. Il fallait alors la renforcer, surtout dans ce contexte de plus en plus menaçant pour Téhéran, avec notamment la guerre au Moyen Orient et le retour annoncé à la Maison Blanche du président Donald Trump dont la première administration 2016-2020 n’avait pas été tendre avec l’Iran- l’on se rappelle encore l’élimination dans la nuit du 2 au 3 janvier 2020 à Bagdad du général iranien Qassem Soleimani par un drone américain avec l’aval du président Trump-.

. D’où donc cet accord stratégique global qui permet à l’Iran d’envisager ce retour au pouvoir du dirigeant américain avec un peu plus de sérénité.

Téhéran a renforcé récemment sa flotte de drones avec un millier d’engins de nouvelle génération

Mais, l’Iran compte aussi avant tout sur son propre système de défense qui a été renforcé récemment avec l’injection le 13 janvier dernier d’un millier de drones de dernière génération dans sa flotte.

Au-delà de la coopération bilatérale, l’Iran collabore également avec la Russie dans des cadres multilatéraux comme les BRICS, bloc de pays constitué notamment du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Dans ce cadre justement, les présidents Poutine et Pezeshkian avaient eu l’occasion de se rencontrer et d’échanger en terre russe lors du 16e sommet des BRICS tenu du 22 au 24 octobre 2024 à Kazan.

Martin Philippe

Burkina Demain

La CEA et ses partenaires convient le continent à un conclave pour le développement harmonieux des Zones Economiques Spéciales

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A Douala, du 21 au 23 janvier 2025, la CEA, l’Union Africaine, la Banque Africaine de Développement, l’ONUDI et le PNUD organisent un « symposium pour l’harmonisation réussie des cadres d’élaboration et d’opérationnalisation des zones économiques spéciales de nouvelle génération (ZES) en Afrique». « Le développement des chaînes de valeur régionales passe par un alignement des cadres d’industrialisation dont les Zones Economiques Spéciales sont le principal outil » affirme à ce sujet Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique pour l’Afrique. Plus de précisions dans ce Communiqué de presse.

«COMMUNIQUÉ DE PRESSE

La CEA et ses partenaires convient le continent à un conclave pour le développement harmonieux des Zones Economiques Spéciales

Yaoundé, 15 janvier 2025 (CEA) – « Le développement des chaînes de valeur régionales passe par un alignement des cadres d’industrialisation dont les Zones Economiques Spéciales sont le principal outil » affirme Jean Luc Mastaki, Directeur du Bureau sous-régional pour l’Afrique Centrale de la Commission Economique pour l’Afrique.

A Douala, du 21 au 23 janvier 2025, la CEA, l’Union Africaine, la Banque Africaine de Développement, l’ONUDI et le PNUD organisent un « symposium pour l’harmonisation réussie des cadres d’élaboration et d’opérationnalisation des zones économiques spéciales de nouvelle génération (ZES) en Afrique ». Les experts des pays membres de la CEEAC et de la CEMAC ainsi que des CER respectives discuteront, en commun avec les financiers, les partenaires au développement et le secteur privé, des moyens d’action pour accélérer l’opérationnalisation des ZES en Afrique centrale, en tant qu’instrument d’industrialisation inclusive et durable et de diversification économique.

Découlant d’importantes étapes antérieures telles que la première session conjointe du Comité Intergouvernemental des hauts fonctionnaires et Experts organisée en 2022 aux Seychelles, le Webinaire sous-régional sur les enjeux et les opportunités des ZES de nouvelle génération pour la diversification économique et l’industrialisation en Afrique centrale et des études, le symposium a pour vocation ultime de structurer un engagement commun bien compris. A titre d’illustration, il est attendu la cocréation d’un groupe de travail inter-agence et d’une plateforme de coopération régionale robuste pour accélérer l’opérationnalisation des stratégies d’industrialisation et la mise en œuvre des approches chaînes de valeur à fort potentiel et ZES de nouvelle génération. De même, le symposium devrait permettre le lancement des travaux d’élaboration d’un programme conjoint visant à accompagner les Etats de la sous-région dans le développement et mise en œuvre des ZES de nouvelle génération, qui contribueraient à l’industrialisation inclusive et durable et à d’autres objectifs de développement économique et social plus larges.

L’Afrique centrale s’est engagée à atténuer sa vulnérabilité face aux chocs exogènes dont l’inflation et, le surendettement et le déséquilibre budgétaire en sont les visages. Pour y remédier, les Etats et les Communautés Economiques Régionales ont définis des stratégies sous- régionales et nationales d’import-substitution. Lesquelles stratégies, ancrées sur les plans d’industrialisation, devraient garantir la mise en œuvre réussie de la ZLECAf conformément aux engagements pris lors du sommet extraordinaire de l’Union Africaine, à Niamey (Niger) en novembre 2022.

-FIN-

À propos de la CEA

Créée en 1958 par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies, la CEA est l’une des cinq commissions régionales de l’Institution et a pour mandat d’appuyer le développement économique et social de ses États membres, d’encourager l’intégration régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) joue un double rôle en tant qu’organisme régional de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et en tant que partie intégrante du paysage institutionnel régional en Afrique.

Pour plus d’informations, rendez-vous sur : www.uneca.org

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Accident sur la RN 7:  2 morts, 30 blessés au CHR de Banfora

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Deux morts et une trentaine de blessés. C’est le premier bilan du grave accident survenu sur la Route nationale 7 (R N7) dans la matinée du mercredi 15 janvier et impliquant un car de transport en commun en provenance de la Côte d’Ivoire. L’incident mortel a eu lieu précisément vers 10 h à quelques encablures du pont de Diarabakoko, village situé à une vingtaine de kilomètres de Banfora, chef-lieu des Cascades.

Pour l’instant, l’on ignore encore les circonstances exactes de l’accident qui a enregistré, pour un premier bilan, deux morts et une trentaine de blessés, transportés au Centre hospitalier régional de Banfora pour des soins plus appropriés, grâce notamment à la promptitude des services de secours et d’urgences de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers (BNSP) de la cité du Paysan noir.

Le car devenu une épave dans le décor

A regarder l’état du car accidenté, devenu une épave, et à en croire les témoignages de certains témoins oculaires du drame, la scène fut terrible et indescriptible tant l’engin roulant a fait l’objet de grandes turbulences après la perte du contrôle par le chauffeur.

La suite…on la connaît désormais : le car déraillé, s’est littéralement retrouvé dans le décor, les quatre fers en l’air, avec ce triste bilan de 2 morts et une trentaine de blessés.

Encore prudence aux usagers de la RN7

D’autres sources se sont indignées de l’état défectueux et très réduit de la chaussée qui s’étend sur environ 500 m et aurait contribué à la survenue du drame.

Cet accident vient alourdir une fois de plus le bilan des décès et blessés graves enregistrés sur ce même tronçon de la RN7. On ne le rappellera pas assez : prudence, prudence et prudence aux usagers de la route !

Soumaila Soma, Banfora

Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des Ministres du 15 janvier 2025

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D'importantes décisions ont été prises au cours du Conseil de ce jeudi 11 septembre 2025

Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le mercredi 15 janvier 2025, en séance ordinaire, de 09 H 00 mn à 11 H 34 mn, sous la présidence de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres. Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations et autorisé des missions à l’étranger.

C’est le le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, Président du Conseil des ministres, qui a présidé la session

I DELIBERATIONS

I 1 AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS

COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou, au titre de l’année judiciaire 2024-2025.

Les membres du Tribunal militaire sont composés de juges professionnels civils et militaires ainsi que de juges assesseurs militaires. Chaque année judiciaire, il est procédé au renouvellement des membres de ce Tribunal.

L’adoption de ce décret permet le renouvellement des membres du Tribunal militaire de Ouagadougou afin d’assurer son fonctionnement, conformément à la loi n°24/94 ADP du 24 mai 1994 portant Code de justice militaire et ses modificatifs n°007/98/AN du 31 mars 1998 et n°44-2017/AN du 04 juillet 2017.

La liste de ces membres sera publiée dans le Journal Officiel du Burkina Faso.

I 2  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

Le Conseil a adopté quatre (04) rapports.

Le premier rapport est relatif à un projet de décret portant création de l’Institut des finances publiques du Burkina.

La création de l’Institut des finances publiques du Burkina découle d’une vision stratégique visant à renforcer les capacités professionnelles et académiques des cadres de l’administration économique et financière ainsi que des agents des secteurs public et privé. Cet institut résulte du regroupement de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) et de l’Ecole nationale des douanes (END).

Il ambitionne de devenir un pôle de référence en matière de formation et de conseil en finances publiques en collaboration avec certaines universités.

L’adoption de ce décret permet la création de l’Institut des finances publiques du Burkina en vue de répondre aux exigences croissantes en matière de gestion des finances publiques dans un contexte de globalisation et de digitalisation.

Le deuxième rapport est relatif à un projet de décret portant approbation des statuts particuliers de l’Institut des finances publiques du Burkina.

L’adoption de ce décret permet à l’Institut des finances publiques du Burkina de se doter de textes réglementaires en vue d’accomplir ses missions, conformément au décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère administratif.

Le troisième rapport est relatif à deux (02) projets de décret portant autorisation de prise de participation de l’Agence pour la promotion de l’entrepreneuriat communautaire (APEC) dans le capital social de l’usine de transformation de tomates de Tenkodogo et de la société BIELMERA MINING S.A.

Le projet de construction de l’usine de transformation de tomates à Tenkodogo vise à valoriser la production de tomate, à soutenir la balance commerciale à travers la limitation de l’importation du concentré de tomate et à renforcer le tissu industriel du Burkina Faso. Ce projet permettra de créer 67 emplois permanents et près de 5 000 emplois indirects. Le coût prévisionnel de la construction de cette usine clé en main est de 7 500 000 000 F CFA.

La prise de participation de l’APEC dans le capital social de cette usine de transformation de tomates est de 1 500 000 000 F CFA.

La société BIELMERA MINING S.A. est le nom du projet de l’usine d’exploitation semi-mécanisée d’or situé dans le village de Bielmera, commune de Midebdo, dans la région du Sud-Ouest. L’exploitation d’or par cette société contribuera entre autres, à l’amélioration de la balance commerciale du Burkina Faso, au développement de l’économie locale et à la création d’emplois.

L’apport en capital pour la réalisation de ce projet est de 1 193 360 000 F CFA.

La prise de participation de l’APEC dans le capital social de la société BIELMERA MINING S.A. est de 250 000 000 F CFA.

L’adoption de ces décrets permet les prises de participation de l’APEC dans le capital social de l’usine de transformation de tomates de Tenkodogo et de la société BIELMERA MINING S.A, conformément à l’arrêté n°2023-00577/MEFP/SG/DGTCP/DPE du 27 novembre 2023 portant modalités d’intervention de l’APEC en matière de prise de participation dans le capital social des sociétés créées ou en création.

Le quatrième rapport est relatif à un projet de décret portant fixation du taux de l’indemnité de logement du personnel enseignant ou d’encadrement et des indemnités d’astreintes, de technicité et de logement du personnel de l’Etat issu des nouveaux emplois spécifiques du ministère en charge de l’éducation nationale.

Ce décret constitue une avancée majeure pour le Gouvernement qui honore la dette sociale issue du reclassement de ce personnel pour compter du 1er janvier 2023. Les indemnités seront servies progressivement sur quatre zones géographiques avec la priorité accordée aux zones à fort défi sécuritaire.

La première zone concerne 19 provinces à savoir, le Bam, les Banwa, la Gnagna, le Gourma, la Komondjari, la Kompienga, la Kossi, le Koulpélogo, le Loroum, le Mouhoun, le Namentenga, le Nayala, l’Oudalan, le Sanmatenga, le Seno, le Soum, le Sourou, la Tapoa et le Yagha.

La deuxième zone concerne 07 provinces à savoir, les Balé, le Boulgou, la Comoé, le Kouritenga, le Passoré, le Yatenga et le Zondoma.

La troisième zone concerne 15 provinces à savoir, le Bazèga, la Bougouriba, le Ganzourgou, le Ioba, le Kénédougou, le Kourwéogo, la Léraba, le Nahouri, le Noumbiel, l’Oubritenga, le Poni, la Sissili, le Tuy, le Ziro et le Zoundwéogo.

La quatrième zone regroupe les provinces du Boulkiemdé, du Houet, du Kadiogo et du Sanguié.

L’incidence financière des charges nouvelles induites par ce décret sur le budget de l’Etat, exercice 2025 est estimée à 31 168 587 600 F CFA.

L’adoption de ce décret permet de mettre à jour l’indemnité de logement du personnel enseignant ou d’encadrement et d’élargir les indemnités d’astreintes, de technicité et de logement au personnel de l’Etat issu des nouveaux emplois spécifiques du ministère en charge de l’Education nationale.

II COMMUNICATIONS ORALES

II 1 Le ministre de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale assurant l’intérim du ministre de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme a fait au Conseil une communication relative à la tenue d’une rencontre de travail du 12 au 14 janvier 2025 à N’Djamena entre les premiers responsables du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Burkina Faso et ceux du ministère des Affaires culturelles, du patrimoine historique, du tourisme et de l’artisanat de la République du Tchad, pays invité d’honneur de la 29e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO).

Au cours de son séjour, la délégation burkinabè a transmis l’invitation officielle du Président du Faso à son homologue du Tchad, pour sa participation à la cérémonie de clôture du FESPACO. Elle a également échangé avec les plus hautes autorités tchadiennes sur les termes de la charte du pays invité d’honneur.

La 29e édition du FESPACO est prévue du 22 février au 1er mars 2025, sous le thème « Cinémas d’Afrique et identités culturelles».

II 2 Le ministre de l’Urbanisme et de l’habitat a fait au Conseil une communication relative à la tenue du 17 au 21 février 2025 à Ouagadougou des 72 heures de l’urbaniste.

Placées sous le thème « Développement urbain durable en Afrique : Rôle de l’urbaniste en temps de crise », ces 72 heures de l’urbaniste visent entre autres, à renforcer les capacités professionnelles des urbanistes et à promouvoir les meilleures pratiques en lien avec les Ordres des architectes, des ingénieurs en génie civil et des géomètres experts agréés du Burkina.

Les 72 heures de l’urbaniste seront essentiellement marquées par des conférences et présentations sur les enjeux climatiques, des expositions de projets et de technologies exemplaires en matière d’aménagement urbain durable et écoénergétiques.

III  NOMINATIONS

III 1 NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A AU TITRE DU MINISTERE DE L’AGRICULTURE, DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Bassolo Cyrille BAKI, Mle 322 630 C, Ingénieur du génie rural, 1ère classe, 2e échelon, est nommé Directeur du développement de l’irrigation ;

– Monsieur Thomas YAMEOGO, Mle 226 278 N, Conseiller en gestion des ressources humaines et management des administrations, 1ère classe, 4e échelon, est nommé Directeur des ressources humaines du Bureau national des sols (BUNASOLS) ;

– Monsieur Jean Marie OUEDRAOGO, Mle 104 674 Z, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9e échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Bureau national des sols.

B  AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES

– Monsieur Moumouni Amadé SORO, Mle 208 006 Y, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du Guichet unique du foncier 2 de Ouagadougou ;

– Monsieur Martin Ladolo ZALA, Mle 112 453 M, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Comptable principal des matières du ministère de la Justice et des Droits humains, chargé des relations avec les institutions.

C  AU TITRE DU MINISTERE DE LA SECURITE

– Monsieur Dramane Franck Elvis COMPAORE, Mle 57 713 E, Inspecteur général de police, catégorie 1, 4e classe, 5e échelon, est nommé Directeur général de la coopération internationale ;

– Monsieur Dramane OUATTARA, Mle 227 584 T, Commissaire de police, catégorie 1, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de l’administration et du suivi des programmes ;

– Monsieur Karim BARRO, Mle 212 397 V, Administrateur civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la coordination des projets et programmes et du partenariat ;

– Monsieur Charles KIEMTORE, Mle 111 468 V, Commissaire de police, catégorie 1, 2e classe, 2e échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles et de l’évaluation ;

– Monsieur Tinkouma André ZONGO, Mle 119 418 G, Commissaire principal de police, 2e classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la prospective, de la planification et du suivi-évaluation.

D  AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES, DE LA COOPERATION REGIONALE ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

– Monsieur Moussa LOUE, Mle 118 854 E, Conseiller des affaires étrangères, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Ambassadeur, Expert au Bureau d’analyses stratégiques ;

– Monsieur Wendyam Abdel Rachid SAWADOGO, Officier, est nommé Attaché de défense à l’Ambassade du Burkina Faso au Royaume du Maroc.

E  AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

– Monsieur Wendpagnangdé Roland SAWADOGO, Mle 57 928 K, Inspecteur du travail, 1ère classe, 10e échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Oumarou SAWADOGO, Mle 105 251 H, Inspecteur du travail, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur général de la protection sociale ;

– Madame Bankpal Songtaa Stella Sylviane ZOUNGRANA/SOME, Mle 91 859 S, Inspecteur du travail, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice générale du travail.

F AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

– Monsieur Sulaïman KAGONE, Mle 116 899 H, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur général de l’Agence nationale du tourisme « Faso tourisme » ;

– Monsieur Alban KINI, Mle 109 987 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Secrétaire général de l’Agence d’information du Burkina (AIB) ;

– Madame Christine BATIONO/NABALOUM, Mle 250 571 Y, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3e échelon, est nommée Directrice du développement des médias ;

– Monsieur Adama SAVADOGO, Mle 272 993 N, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 5e échelon, est nommé Directeur des évènementiels et de la publicité ;

– Monsieur Jean Noël GYENGANI, Mle 359 020 B, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 3e échelon, est nommé Directeur de la communication pour le développement ;

– Monsieur Bély Hermann Abdoul-Karim NIANGAO, Mle 216 684 N, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur du patrimoine culturel ;

– Monsieur Wendpagnagde Evariste KABORE, Mle 216 769 H, Conseiller en gestion du patrimoine culturel, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de la bibliothèque nationale du Burkina ;

– Madame Noëlie CONGO/SALOUKA, Mle 216 714 W, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 4e échelon, est nommée Directrice des arts et des industries culturelles ;

– Madame Rita Diane Wendbala SANWIDI, Mle 104 111 G, Administrateur du cinéma et de l’audiovisuel, 1ère classe, 9e échelon, est nommée Directrice du Conservatoire national des arts et des métiers de la culture (CNAMC) ;

– Monsieur Hamado OUEDRAOGO, Mle 200 485 X, Conseiller des services touristiques et hôteliers, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Directeur de l’Observatoire national du tourisme ;

– Monsieur Kadré SAWADOGO, Mle 200 487 F, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur du développement de l’industrie touristique ;

– Monsieur Kouilga Valentin KOMBASSERE, Mle 246 736 E, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Directeur de l’aménagement touristique et du soutien au développement des initiatives locales ;

– Monsieur Mamoudou OUEDRAOGO, Mle 238 127 C, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur des affaires juridiques et du contentieux ;

– Monsieur Boukari TAO, Mle 216 788 D, Administrateur des services touristiques, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Gouinkouni Bernard SABA, Mle 216 713 G, Conseiller des affaires culturelles, 1ère classe, 7e échelon, est nommé Directeur régional de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme du Sahel.

G AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET DES DROITS HUMAINS, CHARGE DES RELATIONS AVEC LES INSTITUTIONS

– Monsieur Amadé SAVADOGO, Mle 245 191 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 6e échelon, est nommé Personne responsable des marchés du Secrétariat permanent du Conseil supérieur de la magistrature (CSM).

H AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

– Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maître assistant hospitalo-universitaire en santé publique, catégorie P3, grade initial, 1er échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Myriam OUEDRAOGO, Mle 20 07 (Mle ex-Médiateur du Faso), Juriste, catégorie 1, 16e échelon, est nommée Chargé de mission ;

– Monsieur Gueswendé Isaac OUEDRAOGO, Mle 96 909 R, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 11e échelon, est nommé Directeur de la gestion des finances.

I AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES ET DU DESENCLAVEMENT

– Monsieur Jean Wenceslas Téwendé KYELEM, Mle 216 126 B, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 8e échelon, est nommé Secrétaire général.

J AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS, DE LA JEUNESSE ET DE L’EMPLOI

– Monsieur Marc Siefriba HEMA, Mle 75 397 U, Ingénieur en génie civil, 1ère classe, 13e échelon, est nommé Directeur général de Burkina Yin-Wisgr Meta (BYM). 

III 2 NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

Le Conseil a procédé à la nomination d’Administrateurs aux Conseils d’administration :

– de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) au titre du ministère de la Défense et des anciens combattants ;

– de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) au titre du ministère de la Fonction publique, du travail et de la protection sociale ;

– du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) au titre du ministère de la Communication, de la culture, des arts et du tourisme ;

– de l’Université Nazi BONI (UNB) au titre du ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation.

A MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

Le Conseil a adopté un décret portant nomination des personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de la Caisse d’assurance maladie des armées (CAMA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Santé :

– Monsieur Joël Arthur KIENDREBEOGO, Mle 254 802 A, Maîtreassistant hospitalo-universitaire en santé publique, en remplacement de Monsieur Sidbéwendé Pierre YAMEOGO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LES ASSUJETTIS DE LA CAISSE D’ASSURANCE MALADIE DES ARMEES

Au titre de la Gendarmerie nationale :

– Monsieur Lassané KABORE, Sous-officier, en remplacement de Monsieur Boureima GUIRO.

B MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination de Monsieur Xavier SOURWEMA, Mle 202 750 N, Conseiller en gestion des ressources humaines, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Administration territoriale et de la mobilité au Conseil d’administration de la Caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Jeanne W. OUEDRAOGO.

C MINISTERE DE LA COMMUNICATION, DE LA CULTURE, DES ARTS ET DU TOURISME

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme Monsieur Marcel Bawindson KEBRE, Mle 112 619 H, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques au Conseil d’administration du Fonds de développement culturel et touristique (FDCT) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Madame Maimouna SAWADOGO.

Le second décret nomme Monsieur Bazomboè Yikiréga BAZIE, Mle 382 260 R, Conseiller des affaires culturelles, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration du Centre régional pour les arts vivants en Afrique (CERAV/Afrique) pour un premier mandat de trois (03) ans, en remplacement de Monsieur Boukary SAWADOGO.

D MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret nomme les personnes ci-après, Administrateurs au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour un premier mandat de trois (03) ans.

ADMINISTRATEURS REPRESENTANT L’ETAT

Au titre du ministère de la Transition digitale, des postes et des communications électroniques :

– Monsieur Pegdwindé Justin KOURAOGO, Mle 334 030 N, Enseignantchercheur.

Au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques :

– Monsieur Siaka YE, Mle 91 345 N, Ingénieur d’agriculture, en remplacement de Monsieur Yassia KINDO.

ADMINISTRATEUR REPRESENTANT LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE DU BURKINA FASO (CCI-BF)

– Monsieur François DRABO, Mle 23 18 968 N, Economiste, en remplacement de Monsieur Fousséni KONE

Le second décret renouvelle le mandat de Monsieur Seydou OUATTARA, Mle 215 303 M, Enseignant-chercheur, Administrateur représentant l’Etat, au titre du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques au Conseil d’administration de l’Université Nazi BONI (UNB) pour une dernière période de trois (03) ans.

 

Le Porte-parole du Gouvernement,

Le Ministre de la Fonction publique,

du travail et de la protection sociale

 assurant l’intérim,

 

Mathias TRAORE,

Officier de l’Ordre de l’Etalon