Photo de famille des officiels et participants à l'ouverture de l'atelier national sur les bonnes pratiques
Dans le cadre de l’initiative« Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta (Projet VFDM) » ; Ouagadougou abrite les 8 et 10 mai 2024 un atelier national sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse et d’adaptation au changement climatique. VFDM, une heureuse initiative conjointe portée par l’Autorité du bassin de la Volta, le Partenariat mondial de l’eau Afrique de l’Ouest, l’Organisation météorologique mondiale et le Fonds d’adaptation.
Photo de famille des officiels et participants à l’ouverture de l’atelier national sur les bonnes pratiques ce 8 mai 2024 à Ouagadougou
A l’instar des autres pays de la sous-région (Bénin, Côte d’Ivoire, Ghana, Mali et Togo) le Burkina Faso est confronté aux catastrophes dues au changement climatique (inondations, sécheresses, hausse des températures) avec parfois leurs corolaires de pertes en vies humaines, de la biodiversité, de l’environnement. Et la meilleure manière de limiter ces effets néfastes du changement climatique, c’est de développer des initiatives de prévention. Le Projet VFDM-‘’Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta’’- en est une illustration parfaite.
48 heures d’échanges pour partager les bonnes pratiques
Les membres du Présidium face à des participants à l’ouverture de l’atelier national sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta
Mis en œuvre depuis juin 2019 et prévu pour s’achever en juin 2024, le Projet VFDM a permis d’engranger d’importants acquis au cœur de l’atelier national des 8 et 10 mai 2024 à Ouagadougou et portant sur les bonnes pratiques et les opportunités pour l’amélioration des mesures de gestion intégrée des risques des inondations et de la sécheresse et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta.
Pour le Directeur Exécutif Adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Dibi Millogo, on peut réduire les risques des catastrophes liées au changement climatique
« Ce projet VFDM a commencé depuis juin 2019 et va clôturer en juin 2024. Il s’agit pour nous de gérer tout ce qui est question d’inondations, de sécheresses et en cela il y a plusieurs outils qui ont été élaborés notamment Volta Alarme qui est un système de prévention de ces inondations, de ces sécheresses. Nous avons un certain nombre de documents qui ont été élaborés et aujourd’hui nous sommes en train de valider pour procéder à un examen et à une intégration des politiques de réduction des risques de catastrophes dans le Bassin de la Volta. Donc, pour nous c’est un atelier d’importance parce qu’on tire vers la fin de ce projet et il est normal que nous puissions nous assurer de sa durabilité. C’est pourquoi, nous sommes en train de faire ces ateliers et nous le faisons dans les 6 pays du Bassin de la Volta», a indiqué le Directeur Exécutif Adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta, Dibi Millogo. Pour DEA Millogo, si on ne peut pas éviter les catastrophes du changement climatique, l’on faire en sorte à prendre des mesures qui permettent de réduire maximum les risques. Et d’exprimer sa confiance quant aux capacités des acteurs réunis pour parvenir à des meilleurs résultats.
Hommage aux parties prenantes
Moustapha Congo, Président du Partenariat National de l’Eau, souhaitant la bienvenue aux participants
Outre les secteurs de l’environnement (eau, agriculture, élevage, environnement) ; des participants viennent aussi des collectivités territoriales (Bama, Pâ, Bagré) où des expériences intéressantes ont été menées et feront l’objet de dissémination pendant le présent atelier national.
Dans son mot de bienvenue à l’ouverture de l’atelier, le Président du Partenariat National de l’Eau Moustapha Congo a rendu hommage aux différentes parties prenantes, les participants, les partenaires techniques et financiers et souhaité que ses objectifs soient pleinement atteints.
Exercices grandeur nature à Bama, Pâ, Bagré
Gérard Zongo, représentant de la structure point focal, Direction Générale de Ressources en Eau, présidant l’ouverture de l’atelier, a abordé les exercices grandeur nature qui ont été menés sur les sites pilotes de Bama, Pâ et Bagré
«Les problème des inondations et de sécheresses ont souvent mis à mal notre économie, en termes de destruction des biens, des services. Cet atelier est organisé dans l’optique de renforcer la capacité de nos acteurs en la matière. Nous avons un site pilote au niveau de Bama. Nous avons pu organiser un certain nombre d’activités pour renforcer la capacité des communautés au niveau de cette commune, Nous avons eu également à installer un équipement météo pour prévoir les inondations et de la sécheresse. Nous avons organisé des ateliers d’exercice de simulation pour amener les populations à se préparer à faire face en cas de situations de catastrophes. Des renforcements des capacités ont été faits au niveau des communautés de Bama. Des exercices de simulation ont été également été réalisés au niveau de Pâ et de Bagré. Par exemple au niveau de Pâ, la route de Heredouhou est chaque fois inondée. Donc, nous sommes allés vers cette localité pour renforcer la capacité et éduquer la population sur ce fléau>>. Autant de bonnes pratiques qui seront partagées au cours du présent atelier national.
«Savoir anticiper les catastrophes»
Rasmané Ouédraogo, consultant national, au cours de sa communication
Le consultant national en matière d’environnement et de développement, Rasmané Ouédraogo, communicateur au cours du présent atelier national, insiste pour sa part sur l’anticipation face aux risques de catastrophes ; évoquant des dispositifs mis en place en place au niveau national.
«La bonne gestion, c’est de savoir anticiper, prévenir les catastrophes. Il faut savoir qu’un système a été mis en place pour que tous les cinq jours voire chaque jour la population arrive à lire et à voir des bulletins qui leur permet de voir la situation de la météo. Et aussi quand le niveau de l’eau monte, il y a un système d’alerte qui est mis en place. Quand le drapeau est rouge ou vert ou jaune, cela permet de donner un message, d’alerter, d’informer dans les lieux de culte, les mosquées, les marchés des risques des inondations et des sécheresses qui peuvent survenir».
Officiels et participants de l'atelier posant pour la postérité
C’est bientôt la fin du Projet « Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta (Projet VFDM) ». Après des rencontres avec des acteurs locaux au mois d’avril, les différentes parties prenantes sont réunies depuis ce lundi à Ouagadougou pour la capitalisation au niveau national en vue de renforcer les politiques, plans et directives de réduction de risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière.
Officiels et participants de l’atelier posant pour la postérité
L’heure est à la capitalisation à grande échelle au niveau du Projet « Intégrer la gestion des inondations et des sécheresses et de l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le Bassin de la Volta.
Dans le cadre dudit Projet, a débuté en effet ce lundi 6 mai à Ouagadougou un atelier national de 48 heures sur l’intégration des politiques RRC et ACC aussi bien aux niveaux local, national que transfrontière.
Objectif principal de cet atelier national : « Renforcer l’intégration des politiques, plans et directives de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière afin de renforcer la résilience au changement climatique dans le Bassin de la Volta.
Objectifs spécifiques
Les membres du Présidium à l’ouverture de l’atelier national présidée par Gérard Zongo (au milieu), en cadré à droite par le Directeur exécutif adjoint de l’ABV Dibi Alfred Millogo et à gauche par Moustapha Congo, Président du PNE. A l’extrême gauche, le représentant de GWP-AO Sidi Coulibaly et à l’extrême droite, le consultant national Rasmané Ouédraogo
Au niveau Objectifs spécifiques, il s’agit entre autres, d’apprécier l’intégration des politiques, plans et directives des RRC et ACC, ainsi que leur mise en œuvre au niveau local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta ; de proposer des amendements à mettre en place pour l’intégration et une mise en œuvre effective des politiques, plans et directives de réductions de risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta.
A l’ouverture de l’atelier du présent atelier présidé par Gerard Zongo représentant le Directeur Général des Ressources en eaux du Burkina Faso, les différents dont le Directeur exécutif adjoint de l’Autorité du Bassin de la Volta Dr Djibi Millogo, le Président du Partenariat National de l’Eau (PNE) Moustapha Congo, ont souligné la pertinence de l’initiative dans le contexte actuel encore marqué par les effets du changement climatique (forte canicule, mortalité).
Ils ont également exprimé de fortes attentes par rapport aux résultats attendus. A savoir d’une part, une revue complète des politiques, des plans et directives RRC et ACC et d’autre part, une proposition des améliorations à mettre en place pour renforcer leur intégration et mise en œuvre sur la base d’un mécanisme de coordination et de collaboration institutionnelles appropriés aux niveaux local, national et transfrontière dans le Bassin de la Volta.
Des précisions de 2 officiels sur l’atelier
Gérard Zongo, représentant DG Ressources en eaux : «Nous avons un site pilote au niveau de Bama»
«Vous n’êtes pas sans ignorer que les pays du Sahel et de l’Afrique en général sont confrontés au phénomène du changement climatique et vous l’avez constaté avec la chaleur qui se vit actuellement dans nos quotidiens. Et le projet dénommé VFDM appuie justement le Burkina Faso et 6 pays en général de l’Autorité du Bassin de la Volta pour lutter contre ce fléau dans nos Etats. Donc, cet atelier est organisé dans l’optique de renforcer la capacité de nos acteurs en la matière. Nous avons un site pilote au niveau de Bama et nous avons pu organiser un certain nombre d’activités pour renforcer la capacité des communautés au niveau de cette commune, Nous avons eu également à installer un équipement météo pour prévoir les inondations et de la sécheresse. Nous avons organisé des ateliers d’exercice de simulation pour amener les populations à se préparer à faire face en cas de situations de catastrophes. Des renforcements des capacités ont été faits au niveau des communautés de Bama. Des exercices de simulation ont été également été réalisés au niveau de Pâ et de Bagré. Par exemple au niveau de Pâ, la route de Heredouhou est chaque fois inondée. Donc, nous sommes allés vers cette localité pour renforcer la capacité et éduquer la population sur ce fléau>>.
<< Comme je le disais, ‘’Gouverner, c’est prévoir’’. Les inondations et les sécheresses sont des questions qui causent beaucoup de pertes en termes de vies humaines, en termes de productions agricoles, en terme de d’infrastructures. Et nous devons faire en sorte que ces risques soient au minimum. Nous ne pouvons pas réduire les sécheresses, les inondations mais nous pouvons faire en sorte que les risques de ces fléaux soient réduits au maximum. Aujourd’hui il s’agit donc d’un atelier national sur l’intégration des politiques de réduction des risques de catastrophes et d’adaptation au changement climatique aux niveaux local, national et transfrontiere dans le Bassin de la Volta. Cet atelier se situe dans le cadre du projet Volta Fleuve and Drow Management qui est un projet consacré à la gestion des inondations et des sécheresses. Ce projet a commencé depuis juin 2019 et va clôturer en juin 2024. Donc il s’agit pour nous de gérer tout ce qui est question d’inondations, de sécheresses et en cela il y a plusieurs outils, bien-sûr, qui ont été élaborés notamment Volta Alarme qui est un système de prévention de ces inondations, de ces sécheresses. Nous avons un certain nombre de documents qui ont été élaborés et aujourd’hui nous sommes en train de valider pour procéder à un examen et à une intégration des politiques de réduction des risques de catastrophes dans le Bassin de la Volta. Donc, pour nous c’est un atelier d’importance parce qu’on tire vers la fin de ce projet et il est normal que nous puissions nous assurer de sa durabilité. C’est pourquoi, nous sommes en train de faire ces ateliers et nous le faisons dans les 6 pays du BV».
le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale Bassolma Bazié, fait, entre autres, des acquis sur les plans social et sécuritaire
Dans ce message à l’occasion de la Journée Internationale du Travail, commémoré ce 1er mai 2024 ; le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale Bassolma Bazié, fait, entre autres, le point des acquis sur les plans social et sécuritaire. Lisez-plutôt !
le Ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Protection Sociale Bassolma Bazié, fait, entre autres, des acquis sur les plans social et sécuritaire
«MESSAGE DE MONSIEUR BASSOLMA BAZIE, MINISTRE D’ETAT, MINISTRE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE A L’OCCASION DE LA JOURNEE INTERNATIONALE DU TRAVAIL, COMMEMOREE LE 1er MAI
Travailleuses et Travailleurs du Burkina Faso,
Cela fait aujourd’hui 140 ans, que les Travailleurs du monde entier, ont marqué la journée du 1er mai de leur sceau, faisant d’elle une journée inoubliable, tant sa portée est générale et fait l’unanimité au sein des Travailleurs, des Employeurs et des Gouvernements.
Partout dans le monde, la Journée Internationale du Travail est commémorée le 1er mai pour, non seulement, rendre un hommage mérité aux martyrs de Chicago, mais aussi, pour reconnaître la place qui revient de droit aux Travailleurs, dans la construction d’un monde plus juste et plus équitable.
Faut-il rappeler que c’est à travers ces énormes et multiformes sacrifices consentis par les Travailleurs, surtout à la date du jeudi 1er mai 1884, que les vingt-quatre (24) heures de la journée ont été subdivisées en 8 heures de travail journalier, 8 heures de loisirs et 8 heures de repos. A cette revendication sur la réduction du temps du travail, étaient associées, entre autres, celles sur l’abolition de l’esclavage et la liberté des Nations à disposer d’elles-mêmes.
Ainsi, le 1er mai, au-delà de son caractère apparemment festif, reste dans le fond une journée de souvenirs, d’honneur, de bilan et de renouvellement de l’engagement du Travailleur à poursuivre la défense de sa liberté et de sa dignité dans le travail.
Par conséquent, cette journée, loin d’être une simple occasion de souvenirs, doit être une simple occasion de souvenirs, doit être une opportunité offerte à l’ensemble des acteurs du monde du travail, de mener les réflexions nécessaires pour poursuivre le renforcement de la promotion du bien-être au travail.
Je saisis cette opportunité, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim TRAORE et de l’ensemble du Gouvernement, pour :
Primo, m’incliner respectueusement sur la mémoire de l’ensemble des braves Travailleuses et Travailleurs de notre Pays (Forces de Défense et de Sécurité (FDS), Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), comme civils), qui ont consenti le sacrifice suprême sur les différents fronts de combats pour maintenir le drapeau national hautement dressé ; que la Terre de nos ancêtres leur soit légère et qu’ils reposent en paix ;
Secundo, saluer et magnifier les sacrifices multiples et multiformes des filles et fils de ce Pays des Hommes intègres qui, malgré l’adversité, se sont sacrifiés et continuent de se sacrifier au nom de cette Patrie. Dans ce combat sans merci, d’aucuns sont marqués à vie de séquelles se matérialisant par des pertes de certaines parties de leur état physique et d’autres par des pressions psychiques énormes. Leurs familles ne sont pas en reste dans ces situations pénibles et douloureuses ;
Tertio, féliciter et encourager vivement l’ensemble des Travailleuses et Travailleurs qui ont répondu de façon prompte et exemplaire à l’appel de la Nation afin que dans la solidarité, les Forces de Défense et de Sécurité et les Volontaires pour la Défense de la Patrie soient suffisamment outillés dans la lutte contre l’hydre terroriste.
Quarto, avoir une pensée pleine d’encouragements, d’espoirs et d’appel à la solidarité à l’endroit des Personnes Déplacées Internes (PDI) et des populations réinstallées dans leurs localités d’origines.
Travailleuses et Travailleurs du Burkina Faso,
La commémoration du 1er mai intervient aujourd’hui dans un contexte international, régional, sous régional et national difficile.
En effet, sur le plan international, nous assistons à des confrontations ouvertes et violentes entre les grandes puissances du monde. Cela se manifeste à travers la guerre en Ukraine, dans le Moyen-Orient, etc. Une situation qui rend l’Organisation des Nations Unies (ONU) inopérante face à ses responsabilités primordiales de défense des droits humains, de la justice sociale, etc. Ces confrontations mal dissimulées sont essentiellement les ambitions affichées de repartage et de domination du monde. Ainsi, la flambée des prix des produits de grande consommation, les dérèglementations climatiques, la paupérisation à outrance des couches laborieuses, etc. n’en sont que des conséquences directes ou indirectes.
Au plan régional (africain), les populations vivent de plein fouet les conséquences de ces visées de repartage et de domination du monde et surtout de l’Afrique. En effet, ce Continent a été et reste un réservoir de ressources minières diverses, forestières et de main-d’œuvre depuis la période de l’esclavage au néocolonialisme en passant par la traite négrière et la colonisation aux yeux de cette rapacité mondiale.
En effet, l’Afrique a été mise et maintenue sous domination vile et déshumanisante par ces puissances impérialistes-capitalistes pendant des siècles. Pour maintenir cette exploitation durable dans le temps, une démocratie de façade a été imposée à travers laquelle des larbins africains ont été fabriqués de toute pièce et maintenus à la tête des Pays africains, jouant au mieux et par mimétisme le rôle de leurs maîtres à penser à distance. Des dirigeants africains ont été, ou sont par endroit de nos jours, des vrais négriers à la solde de leurs maîtres colonisateurs en taillant et bradant à souhait les ressources forestières, minières et humaines du Continent africain et enfonçant les masses laborieuses dans une misère indescriptible et caractérisée par des morts massives dans les déserts et océans parmi ces désespérés et téméraires jeunes contraints à des aventures hautement périlleuses. Ainsi, nos valeurs de culture et d’éducation ont été savamment saccagées, des modèles de vies sans morales perfusés, la valeur humaine transformée en une simple et vile marchandise de rue. Et tout cela, pour oser revenir nous dire que l’Afrique n’est pas rentrée dans l’histoire.
La sous-région ouest-africaine, notamment le Sahel est le reflet et l’exemple typique de ce qui est précédemment décrit. En effet, les négriers de palais présidentiels ont accepté la mise en œuvre de pratiques humainement scandaleuses et socialement ravageuses : l’acceptation de la destruction de notre forme sociale d’Etat et de notre sécurité. Et dans cet environnement, les puissances impérialistes ont savamment préparé leur retour par l’intrusion du terrorisme au Sahel. Les conséquences sont impensables car hautement dommageables.
Au plan national, notre Pays connait une crise de recolonisation contre laquelle le Peuple mène une guerre de libération et de souveraineté. Cette crise sécuritaire a ébranlé le tissu économique et engendré de nombreuses situations désastreuses, notamment les déplacements des laborieuses populations qui, fuyant les attaques des groupes terroristes armés, ont tout quitté pour sauver leurs vies. L’ampleur de cette situation dramatique s’est rapidement imposée du fait que les pratiques néocolonialistes ont détruit à l’avance tout pilier de l’Etat surtout à travers les Programmes d’Ajustement Structurel (PAS). En effet, les ressorts économiques, sécuritaires et socio-culturels ont été tous saccagés à travers des orientations politiciennes suicidaires. D’où il est un devoir pour moi de réitérer mes félicitations au peuple burkinabè pour sa haute résilience et son esprit de sacrifice. En effet, en répondant promptement et de façon exemplaire à l’appel du Chef de l’Etat, cela lui a permis :
1 Au plan politique : le départ des Forces étrangères d’occupation du Burkina Faso, revendication existante depuis les années des indépendances formelles (1960), grande victoire d’étape pour la souveraineté nationale ; l’engagement des grandes Réformes constitutionnelles ; le vote de la loi sur le renforcement de la neutralité politique et de la méritocratie dans l’Administration publique (pendante depuis 1999) ; etc.
2 Au plan sécuritaire : le recrutement, la formation et la dotation d’au moins 52 000 Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), 16 000 militaires, 3 000 Gendarmes, 1 000 Policiers, 3 000 Agents des Eaux et Forêts, la mise en place de vingt-cinq (25) Bataillons d’Intervention Rapide (BIR), une dizaine de Groupements des Unités Mobiles d’Intervention (GUMI), trois (03) Bataillons d’Interventions Aéroportés (BIA), six (06) Légions de Gendarmerie, six (06) Régions militaires, l’équipement des forces de défense et de sécurité en matériels de pointes, la réouverture de plusieurs écoles (plus de 1 295 structures éducatives ré-ouvertes) et centres sanitaires fermés depuis des années, le retour de milliers de Personnes Déplacées Internes dans leur localité, etc.
3 Au plan économique : le démarrage de la construction d’un complexe textile dénommé IRO-TEXBURKINA à Sourgou dans la région du Centre-Ouest, la réalisation d’une usine de transformation de la tomate, d’un complexe industriel Textile des forces armées du Burkina Faso (TEXFORCES-BF) dans la région des Hauts-Bassins, d’une usine de traitement du minerai, de Brasserie du Faso (BRAFASO) dans la région du Centre, le lancement de plusieurs travaux de bitumage pour le désenclavement, la relecture du Code minier pour augmenter les parts de l’Etat, le lancement de l’offensive agro-sylvo- pastorale et halieutique, etc. A cela s’ajoute l’Agence pour la Promotion de l’Entrepreneuriat Communautaire (APEC) pour le financement des entreprises communautaires par Actionnariat Populaire, l’élaboration d’un guide de sécurisation des sites d’exploitation minière artisanale et à petite échelle (EMAPE), etc.
4 Au plan social : le règlement du dossier (pendant depuis 1990) des 548 Personnels des ex-garderies populaires ; le règlement du dossier (pendant depuis 2019) de 517 agents de la commune de Ouagadougou ; la prise des décrets sur les permanents syndicaux ; le check-off et la retenue pour fait de grève (tous pendants depuis août 2000) ; le remboursement des salaires abusivement coupés ; l’organisation des examens professionnels de la santé et de l’éducation bloqués depuis 2019 ; la prise des six décrets d’opérationnalisation du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) ; la diminution des frais de dialyse, de scanner et de l’IRM ; la relecture de la loi sur le foncier ramenant la surface foncière accordée à tout au plus 5 ha. En outre, nous pouvons ajouter l’opération « casier vide » dans la gestion des actes de carrière dans les ministères à gros effectifs, notamment au Ministère de l’Education nationale, de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN), l’adoption de vingt-six (26) textes d’application des lois portant régime de sécurité sociale dans le public et le privé, l’adoption d’un décret fixant le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 45 000 F CFA le mois, etc.
5 Au plan culturel : le retour à nos sources et valeurs authentiques par l’instauration de la journée du 15 mai comme Journée de nos Coutumes et Traditions, grande victoire pour la reconstruction, la sauvegarde et la promotion de notre identité culturelle, source de production d’Hommes de dignité, d’intégrité, d’honneur et de parole.
6 Au plan de la gouvernance : la suppression de certaines institutions en vue d’une réorganisation, l’internalisation des plateformes e-concours de la fonction publique pour renforcer la transparence, l’égalité de chance et un recrutement sain des Ressources humaines de l’Etat, la diversification des partenaires, la réouverture des tribunaux de grande instance de Dori et de Kongoussi, etc.
Travailleuses et Travailleurs du Burkina Faso,
Certes les attentes sont toujours énormes mais de nombreux acquis ont été engrangés grâce aux multiples sacrifices de ce peuple. Parmi ces attentes, il y a :
– la libération totale de l’ensemble du territoire national, la poursuite de la réinstallation des populations, de la réouverture des écoles et populations, de la réouverture des écoles et centres de santé restants, l’équipement continu des FDS et VDP pour davantage renforcer la défense et la sécurité ;
– l’adoption du Code du Travail par l’Assemblée Législative de Transition (ALT) ;
– le règlement du dossier des personnes déflatées suite aux privatisations sauvages ;
– le règlement des questions d’indemnités en attente au niveau des enseignants ;
– la résolution de la préoccupation sur l’avancement de classe des fonctionnaires ;
– la correction des carrières des agents de la santé au niveau de l’AGSP ;
– la relecture de la loi portant réforme agraire et foncière pour stopper et régler les conflits fonciers constituant une situation regrettable et explosive ;
– le rattrapage des retards dans les universités ;
– le règlement de la question énergétique et de l’eau potable ;
– l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire, etc.
Pour faire face à l’ensemble de ces défis, il faut plus d’engagement, de détermination, de solidarité et d’esprit de sacrifice. Cela est indispensable parce que la situation sécuritaire que connait notre Pays a pour vraie cause l’ambition de recolonisation de notre chère Patrie. Nous sommes donc dans une guerre de libération et de souveraineté. Du reste, le Général français François Lecointre l’a dit clairement qu’ils n’interviennent pas en Afrique pour des raisons de démocratie mais pour défendre les intérêts de la France même si c’est en tuant. Il a aussi lancé un appel à l’Union Européenne pour la recolonisation de l’Afrique dans une dizaine d’années, à défaut de la réussir immédiatement par l’entremise de leurs valets locaux en assassinant des leaders panafricains et désorientant leurs peuples.
Travailleuses et Travailleurs du Burkina Faso,
Au vu de tout ce qui précède, je me fais le devoir d’inviter toutes les couches socio-professionnelles à s’organiser solidement et consciemment autour des dirigeants de la Transition, afin de faire face effacement à toute menace sur notre existence d’où qu’elle vienne. C’est en cela et uniquement en cela que résidera notre salut !
Dans ce sens, la solidarité vivante et dynamique dans les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) entre l’ensemble des forces laborieuses est une impérieuse nécessité afin d’éviter de ranger les esprits dans des cages. Cette solidarité entre les couches laborieuses permettra de faire barrage aux meurtriers politiciens d’ici et d’ailleurs qui transforment nos sociétés humaines plurielles et vivantes en monotone bergerie de consommateurs d’images indécentes, d’idées farfelues, de produits alimentaires et pharmaceutiques cancérigènes, d’inventions reproductives contraires aux mœurs établies distinguant l’Homme de l’animal par la conscience morale. La tâche est certes immense et dense, mais nous avons le plein devoir sacerdotal de refuser et de combattre ce processus de réductionnisme, d’embrigadement et de recolonisation programmée et engagée. C’est à ce seul prix que les peuples, les masses laborieuses de l’Afrique et donc de l’AES assumeront pleinement leur émancipation totale pour un progrès social véritable.
Vive la Journée Internationale du Travail !
Vives les masses laborieuses d’Afrique et du monde !
Après Gaoua et Kaya, c’est Banfora, chef-lieu de la région des Cascades qui a accueilli du samedi 20 avril 2024, la 3ème étape du tour cycliste dénommée »Tour de la reconquête du territoire ». Autre évènement cycliste dans la Cité du paysan noir : la 8ème édition de Sinièna qui a enregistré ce 21 avril, la participation de plusieurs coureurs venus des pays voisins à savoir le Mali et la Côte d’Ivoire.
C’est le Ministère en charge des Sports, de la Jeunesse qui a organisé la 3ème étape du tour cycliste dénommée »Tour de la reconquête du territoire » courue le 20 avril dernier à Banfora en présence du Ministre Burkinabè des Sports Aboubacar Sawadogo et le Président de la Fédération Malienne du Cyclisme Sidi Bakayoko.
«Promotion du sport, de la cohésion sociale et de la sauvegarde de la patrie »
Des officiels au 8ème Sinièna Tour, de gauche à droite : Mawa Zougrana/Soulama ; Aboubacar Sawadogo, ministre burkinabè des Sports; Sidi Bakayoko président de la fédération malienne de cyclisme
L’organisation du »Tour de la reconquête du territoire » entre dans le cadre de la promotion du sport, de la cohésion sociale et de la sauvegarde de la patrie. Il s’est déroulé sur un circuit fermé sur une distance de 120 km pour les hommes et 30 km pour les filles, dans une ambiance très émouvant.
Au niveau des hommes élites, Soumaïla Sorgho de L’Association des Jeunes Cyclistes de Koudougou (AJCK) a battu le record avec une performance de 3h 14 mn 38 s ; ce qui correspond à une vitesse moyenne de 36, 992 km/h. Quant aux filles élites, c’est Awa Bamogo qui est vainqueure de cette même étape de la reconquête.
Un circuit fermé de 143, 03 km à Sinièna Tour
Autre évènement cycliste dans la Cité du paysan noir : la 8ème édition de Sinièna qui a lieu le lendemain 21 avril, avec la participation de plusieurs coureurs venus des pays voisins à savoir le Mali et la Côte d’Ivoire. Cette 8ème édition de Sinièna Tour a été disputée sur un circuit fermé de 143, 03 km. Un circuit fermé qui a été bouclé en 3 tours pour les hommes élites et un tour pour les filles élites.
Mawa Zougrana/Soulama, promotrice de Sinièna Tour a salué la participation des coureurs ivoiriens et maliens
Il fallait ainsi pour les coureurs et coureuses, partir de Sinièna pour Diarabakoko, revenir à Sinièna , continuer sur Banfora et revenir à Sinièna. Chez les hommes élites, c’est le malien Yaya Diallo qui s’est imposé à l’arrivé avec une vitesse moyenne de 38, 969 km/h pour un temps mis de 3 h 40 mn 14 s. La course qui a débuté à 8 h 41mn, s’est terminée à 12 h 41 mn.
«La solidarité se manifeste comme le demande le Président»
Le ministre des Sports du Burkina, Aboubacar Sawadogo s’est félicité de la manifestation de la solidarité sportive
Le ministre des sports s’est félicité du bon déroulement des deux évènements sportifs : «Ce matin nous avons pu assister à la 8ème édition de Sinièna Tour promue. Je profite donc féliciter et remercier mon homologue de l’Agriculture et des ressources animales qui a bien voulu être le parrain. Cela montre qu’il y a une solidarité pour soutenir le Sport. Et, c’est ce que le Président de la Transition demande. Aujourd’hui encore, la solidarité se manifeste. Hier, on était sur la 3ème étape du Tour de la reconquête. Ce matin, nous sommes aussi là pour la course cycliste qui prépare les garçons pour les prochaines échéances à venir. Nous avons vu que hier la course a été difficile. Les coureurs ont montré de belles prestations et la vitesse. Et aujourd’hui encore. Je profite de votre micro, féliciter les pays voisins qui ont pris part à la compétition à savoir la Côte d’Ivoire et le Mali. Félicitations au vainqueur qui vient du Mali. Aujourd’hui, le Président de la Fédération Malienne du Cyclisme a dit que, en venant ici, s’ils avaient remporté la course, le trophée allait être remis au Président de la Transition, le Capitaine Ibrahim Traoré. C’est pour ça qu’ils m’ont remis pour que je puisse lui apporter».
«La coupe sera remise au Président Goita»
La promotrice de Sinièna Tour, Mawa Zougrana/Soulama a aussi salué la participation des coureurs venus des pays voisins à savoir le Mali et la Côte d’Ivoire. «A l’endroit de tous , je suis vraiment très content et très satisfait. Cette coupe je vais la donner au Président de la Transition, Assimi Goïta», a confié pour sa part le vainqueur du 8ème Sinièna Tour, Yaya Diallo.
Raphaël Badiel, Coordonnateur de l’Association Fraternité Didyr (AFD), initiatrice des Journées Culturelles Didyr, nous fait le point des préparatifs
La commune de Didyr dans la province du Sanguié, région du Centre-Ouest, se prépare à vibrer au rythme de la quatrième édition de ses Journées culturelles. A 48 heures du début de ces Journées culturelles de Didyr (JCD) prévues les 27 et 28 avril 2024, le Raphaël BADIEL, Coordonnateur de l’Association Fraternité Didyr (AFD) nous fait le point des préparatifs et se prononce aussi sur bien des aspects de la manifestation culturelle placée sous le patronage Me Rodrigue Edasso BAYALA, Ministre de la Justice et des Droits humains, chargé des Relations avec les Institutions, Garde des sceaux et du parrainage de Lambert BAKOUAN.
Raphaël Badiel, Coordonnateur de l’Association Fraternité Didyr (AFD), initiatrice des Journées Culturelles Didyr, nous fait le point des préparatifs
Burkina Demain : Quelle est l’idée principale qui sous-tend l’initiative des Journée Culturelles de Didyr ?
Raphaël Badiel : L’initiative est venue d’un petit groupe des fils et filles de la commune qui se sont réunis en 2018 pour mettre en place une cadre pour réfléchir sur les questions de développement de la commune. Par la suite, l’initiative a connu une adhésion massive des fils et filles même de la diaspora. Parmi les activités identifiées figuraient les journées culturelles de la commune autour desquelles beaucoup d’autres sous-activités se greffent.
Nous sommes à presqu’à 48 heures du début de la 4ème édition qui se tient les 27 et 28 avril 2024. Comment se présente à ce jour l’état des préparatifs ?
Raphaël Badiel : Dans l’ensemble, tout se passe bien, nous avions eu une audience avec le Patron et le Parrain pour leur faire le point sur les préparatifs. A 48 heures, nous pouvons affirmer que nous sommes presque prêts. Dans ces genres d’évènements, on ne peut pas se dire totalement prêts parce que nous sommes entrain de mettre les petits plats dans les grands pour assurer un évènement de qualité aux festivaliers.
En êtes-vous satisfait ?
Raphaël Badiel : On peut le dire : oui car, en ce qui concerne la mobilisation, on a constaté une très forte mobilisation surtout les acteurs à la base. Déjà avec les activités organisées en prélude aux journées culturelles notamment l’établissement des cartes nationales d’identités, la population n’a pas marchandé son déplacement.
Pouvez-vous nous rappelez les activités culturelles au programme de cet évènement culturel majeur ?
Plusieurs activités sont au programme de cette 4ème édition des Journées Culturelles de Didyr
Raphaël Badiel : En dehors de la campagne d’établissement des CNIB dont je parlais tantôt, nous avions au programme :
-La compétition de lutte traditionnelle ;
-compétition de tir à l’arc ;
-Le saut à la corde des femmes ;
-La compétition de flutes traditionnelles ;
-les prestations des chansonnières traditionnelles ;
-Les démonstrations de danses, rythmiques et instruments de musique ;
-les conférences thématiques
-Les ateliers d’initiation et d’apprentissage des instruments traditionnels ;
-Les soirées de contes, histoires et légendes du Lyolo.
D’où viendront ceux ou celles qui vont compétir ?
Raphaël Badiel : Les compétiteurs pour les autres disciplines sont uniquement de la commune de Didyr et de certains villages du Nayala qui entretiennent des liens qui entretiennent des liens séculaires avec Didyr.
Avez-vous déjà une idée du nombre des participants ?
Raphaël Badiel : Oui nous prévoyons accueillir plus de 1600 festivaliers pour les deux jours
Quelles sont les récompenses qui seront décernées aux meilleurs acteurs culturels ?
Raphaël Badiel : Nous avons des récompenses aussi bien en nature qu’en espèces. Pour nous ce qui importe, c’est cette envie de faire la promotion des disciplines culturelles qui tendent à disparaître.
Pourquoi ce thème «Culture, facteur de résilience dans un contexte de crise sécuritaire» ?
Cette 4ème édition des JCD, « C’est pour saluer cette résilience de cette population qui se bat au quotidien »
Raphaël Badiel : Nous avions décidé de placer les journées culturelles sur ce thème parce que pendant cette période de l’année dernière, notre commune et celles voisines a vécu une situation difficile, mais grâce aux efforts des autorités et des populations à la base, les choses commencent à évoluer dans le bon sens. C’est pour saluer cette résilience de cette population qui se bat au quotidien et aussi d’interroger la conscience collective quant à la place de la culture dans la prévention des conflits et la préservation de la paix que ce thème a été choisi.
L’évènement se tient dans un contexte socio-économique difficile. Avez-vous pu bénéficier des soutiens nécessaires pour l’organisation dans de meilleures conditions ?
Raphaël Badiel : Effectivement le contexte socio-économique est assez difficile, nous l’avons ressenti dans la mesure ou la principale source de financement de nos activités reste la contribution des fils et filles de la commune. Bien attendu, nous avons approché des partenaires et certains ont bien voulu nous accompagner selon les moyens dont ils disposent. C’est aussi le lieu de lancer un appel à tous ceux qui luttent pour la préservation de notre patrimoine culturel de bien vouloir nous apporter un soutien dans l’organisation de ces journées culturelles. C’est évident que la tendance actuelle est la promotion du financement endogène, mais ce n’est pas toujours évident surtout quand il s’agit d’une activité à caractère typiquement culturel de mobiliser certains sponsors quand bien la pertinence de l’activité n’est plus à démontrer.
Avez-vous pu noter une certaine appropriation de l’évènement de la part des fils et filles de la Commune de Didyr ?
Raphaël Badiel : Oui après trois éditions, nous avons constaté qu’il y a de l’engouement auprès de la population pour s’approprier les journées culturelles. Tout se fait de concert avec leur représentant qui sont les conseils villageois de développement (CVD). Tout se fait par elles et pour elles. De l’inscription des compétiteurs à la mise en place des commissions qui ont la charge de conduire les activités. Les populations sont au cœur des journées culturelles de Didyr. De plus, de plus en plus les populations contribuent à la mobilisation des ressources financières pour la tenue des Journées Culturelles.
Et quelles sont les innovations par rapport aux éditions précédentes ?
Raphaël Badiel : Pour cette édition, nous avons décidé d’impliquer véritablement les acteurs sur le terrain, nous avions aussi mis en place des points focaux dans les autres régions et cela a porté des fruits en ce qui concerne la mobilisation sur tous les aspects.
Votre organisez, aussi en prélude, une campagne d’établissement des CNIB au profit des populations. Quelle appréciation pouvez-vous faire à ce jour de cette opération ?
Raphaël Badiel : Nous sommes plus que satisfaits de la campagne d’établissement des CNIB qui s’est dérouler en deux jours du 22 au 23 avril avec l’accompagnement de l’ONI. Selon le premier bilan que nous avons eu, sur une prévision de 600 personnes attendues, 911 personnes ont été touchées par l’opération. Faciliter l’établissement des CNIB au profit de 911 personnes est un réel motif de satisfaction pour moi en tant que Coordonnateur de l’association fraternité Didyr.
A deux jours du début officiel de l’évènement, quels sont les principaux défis qui vous restent à relever ?
Raphaël Badiel : Les défis c’est de satisfaire tous ces festivaliers qui vont faire le déplacement pour participer aux journées culturelles à Didyr
Mobiliser le budget nécessaire à l’organisation des journées culturelles. Il faut noter que le budget n’est pas encore bouclé et nous espérons arriver à le faire grâce aux soutiens des bonnes volontés et des partenaires de la commune
Avez-vous un message à lancer ?
Raphaël Badiel : C’est d’inviter toute la population de la province du Sanguié en général et celle de Didyr en particulier à s’unir à nous les 27 et 28 avril 2024 à Didyr pour célébrer la fête de la culture. C’est aussi le lieu pour nous de rendre hommage aux devanciers qui ont eu par le passé à apporter leur contribution dans la promotion de la culture dans notre zone. Je pense par exemple à un aîné, Armand Badiel qui a été initiateur du Festival du Monde Rural de Didyr. Il n’est pas le seul. Il y a eu d’autres acteurs dont je ne pourrai pas citer les noms de peur d’en oublier. Ce que nous essayons de faire aussi, c’est d’ajouter notre pierre aux pierres des devanciers. Comme par le passé et lors des précédentes éditions, c’est encore et toujours la culture qui sera à l’honneur lors de cette 4ème édition des JCD. Tout comme, c’est la même culture qui sera à l’honneur lors de la prochaine Semaine Nationale de la Culture qui se déroulera du 27 avril au 4 mai 2024 à Bobo-Dioulasso.
Justement, un mot sur cette SNC 2024 ?
Raphaël Badiel : Je pense que cette 21ème édition de la SNC sera encore un grand évènement qui fera encore la fierté de notre pays à travers la promotion de sa culture. Le thème «Culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau» est tout à fait pertinent dans le contexte actuel pour notre pays.
La visite du Président de la Transition dans les Cascades a été hautement appréciée
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré, accompagné d’une forte délégation, s’est rendu à Banfora, chef-lieu des Cascades ce mardi 23 avril 2024. Objectif de ce déplacement présidentiel : Echanger avec les forces vives de la Région, notamment les autorités administratives, les forces combattantes, les acteurs de la société civile, la population.
La visite du Président de la Transition dans les Cascades a été hautement appréciée
Sa présence à Banfora ce 23 avril 2024 a été l’occasion pour le Président-Capitaine Traoré de décliner sa vision caractérisée par un engagement résolu pour la construction d’une nation burkinabè forte, solidaire et prospère et de recueillir sur place les préoccupations essentielles des populations ponctuellement. Et de lancer un appel en vue de mobiliser toutes les forces vives autour des différents chantiers dans le cadre de l’offensive engagée pour une souveraineté assumée de notre pays.
Entretien direct, franc, sincère du Capitaine avec les forces vives
Dans son entretien direct avec les forces vives des Cascades, le Président de la Transition a été franc, sincère et sans filtre. A l’issue de cet entretien, il ressort que de gros défis ont été relevés à l’instar de la question de la crise sécuritaire dans cette région.
Aussi, par sa présence, le Chef de l’Etat a témoigné immédiatement sa reconnaissance à l’endroit de la population pour les efforts consentis quotidien. Il a également exhorté à maintenir la flamme de la paix pour une cohésion sociale.
De l’intervention du Gouverneur des Cascades
Le Gouverneur de la région des Cascades, Badabouè Florent Bazié, Commissaire divisionnaire de la Police s’est réjoui d’accueillir le Président de la Transition, Chef de l’Etat et sa forte délégation à Banfora.
Il leur a confié que les habitants des Cascades sont fiers et apprécient l’immense estime qui leur est ainsi apportée en contribution. D’où les mots de bienvenue qui ont été synthétisés en dioula «Aw dansé !» , en cerma «Djodaï !».
Sur ce, le Gouverneur a apprécié le Président de la Transition d’avoir fait un entretien direct et vif longtemps attendu. Il a donc saisi cette occasion pour présenter l’état de fonctionnement de la circonscription administrative des Cascades et l’agencement des forces vives qui s’inscrivent dans la dynamique de résilience pour l’aboutissement au raide combat, celui de bâtir un Burkina meilleur pour la génération actuelle et celle d’avenir.
L’espoir renaît avec la reconquête effective de plusieurs localités
Enfin, le Gouverneur par ailleurs remercié au nom de la population des Cascades, le Président de la Transition, Chef de l’Etat pour sa mise œuvre effective de ses actions et directives par les forces constituées à savoir les Forces de Défense et les Volontaires pour la Défense de la Patrie. C’est aussi le lieu de rappeler que la région des Cascades qui regorge d’énormes potentialités, a été quelque peu impactée par une crise sécuritaire surtout dans les communes de Niangoloko, Mangodara, Ouo et Sidéradougou.
Toutefois, l’espoir renaît avec la reconquête effective de plusieurs localités accompagnée du retour progressif des administrations et des populations.
Ainsi, des localités reconquises, on peut citer : Koflandé, Folonzo, Linguèkôrô, Madiasso, Mitiéridougou, Nofesso, Tièrkora, Kimini, Djefoula, Kôkô, Nôfesso, Tièfora, Bossié, Fougangouè, Kassandé etc.
Le Président de la Transition, Chef de l’Etat, le Capitaine Ibrahim Traoré est arrivé ce lundi, en début d’après-midi, dans la ville de Sya où il devrait présider la cérémonie d’ouverture de la 21e édition de la Semaine nationale de la Culture (SNC).
«Au cours de son séjour dans la région des Hauts-Bassins, le Capitaine Ibrahim TRAORE va également présider les cérémonies de lancement des travaux d’aménagement et de bitumage de voiries dans la ville de Bobo-Dioulasso et des travaux de réhabilitation et de bitumage de la route nationale N°08, Moami-Orodara-Koloko Frontière du Mali. Le Chef de l’Etat procédera également à la pose de la première pierre du complexe industriel Textile des Forces du Burkina Faso (TEXFORCES- BF) et à l’inauguration d’une unité agro-alimentaire de production d’huile alimentaire. A Houndé, tout comme à Bobo-Dioulasso, le Capitaine Ibrahim TRAORE a eu droit à un bain de foule. Les citoyens, sortis nombreux, ont tenu à manifester leur soutien à la Transition», détaille un communiqué de la Direction de la Communication de la Présidence du Faso.
Dr Célestin Traoré de l'UNICEF explique la nécessité d'accroître les investissements dans la vaccination
Dans le cadre de ses efforts pour éduquer les populations sur différents thèmes dans la communication, le REMAPSEN a organisé, le 17 avril 2024, un webinaire sur le cinquantenaire de la vaccination mondiale, avec comme intervenant le Dr Célestin Traoré, Conseiller régional responsable de la vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre de l’UNICEF.
Dr Célestin Traoré de l’UNICEF explique la nécessité d’accroître les investissements dans la vaccination
«Il est de notoriété publique qu’en toutes circonstances, prévenir vaut mieux que guérir », cette maxime, largement répandue à travers le monde depuis de longues années, permet de protéger chaque année, au plan mondial, 4,4 millions de vies, selon les chiffres de l’Unicef.
Au fil des années, la vaccination a contribué à augmenter le taux de survie des nourrissons, d’une part, et à faire reculer les taux de morbidité des enfants et des adultes, d’autre part. Eu égard à l’importance de ces services de santé publique, l’OMS a dédié la semaine du 22 au 28 avril à la vaccination. «Cinquante ans du Programme Elargi de Vaccination (PEV) : succès, défis et perspectives pour la vaccination des enfants en Afrique de l’Ouest et du Centre », tel a été le thème développé au cours de ce webinaire. D’entrée de jeu, le Docteur Célestin Traoré a trouvé important la thématique choisie au regard de la semaine africaine de vaccination déclarée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et cette année est un événement particulier parce qu’on célèbre les 50 ans du programme élargi de vaccination.
50 ans de vaccination, un succès à perpétuéSelon le Dr Célestin Traoré, « Cette année une opportunité pour nous en tant qu’acteur de la santé et de la vaccination de célébrer les succès en matière de vaccination, d’une part. D’autre part, relever les défis auxquels nous devons continuer à faire face et, surtout, d’engager les différents décideurs, les communautés pour les activités qui restent pour amener les performances de la vaccination à des niveaux souhaités. Mais, c’est surtout une occasion importante de célébrer les succès., parce que la vaccination suppose davantage d’engagement de communauté ». A cette occasion, il faut davantage leurs [les partenaires, décideurs] montrer ce qui a été fait comme argument, comme l’évidence de la nécessité d’investir davantage dans la vaccination, a-t- il renchéri. Avant de rentrer dans les échanges avec les journalistes, le Dr Célestin Traoré a bien voulu définir sommairement qu’est-ce que c’est qu’un vaccin. Pour lui, « un vaccin, c’est une substance d’origine microbienne ou de synthèse qui était introduite dans l’organisme humain pour développer ses capacités de défense, ce qui fait qu’il sera protégé chaque fois qu’il sera confronté à ce micro-organisme ou à cette substance qui a été injectée dans son corps». Sur la question de savoir pourquoi dit-on que les vaccins représentent l’une des plus grandes avancées des dernières décennies en matière de santé mondiale, le Dr Célestin Traoré, « premièrement, cette intervention [vaccination] a été définie, en matière de santé et du développement, comme une des plus d’efficience, simplement à cause d’une panne ou parce que les marchés sont des interventions qui coûtent le moins cher. Deuxièmement, à cause de l’efficacité du vaccin. Et troisièmement, grâce à l’impact que le vaccin a sur la santé de la population et aussi sur le développement économique et social de manière générale ».
L’efficacité et l’efficience des vaccins On parle de l’efficacité du vaccin, selon notre paneliste, c’est lorsqu’une personne est vaccinée et est protégée, c’est-à-dire, qu’elle ne fait pas la maladie, d’une part. Deuxièmement, elle empêche la maladie de se propager dans son entourage, dans son voisinage. Donc, ça permet d’interrompre la spéculation de la vaccination et de protéger aussi les autres membres de la communauté, et faire en sorte que cette maladie ne circule pas dans la communauté. La conséquence de ces pratiques, la réduction significative du nombre de maladies et des décès.
Le Dr Célestin Traoré a renseigné les professionnels des médias qu’a ce jour, il existe 20 vaccins qui sont disponibles pour protéger 20 maladies. Parmi elles, il a énuméré les plus importantes que nous connaissons dans notre région (Afrique de l’Ouest et du centre), c’est la tuberculose ; la fièvre jaune ; la coqueluche, la diphtérie, la méningite. «Aussi, des maladies émergentes pour lesquelles nous avons aussi développé des vaccins, entre autres la fièvre jaune, le paludisme, pour lequel on introduit le vaccin l’année dernière et la Covid-19 ». Il a aussi confirmé la disponibilité du vaccin contre la polio. Parlant de l’efficience de la vaccination, il a fait savoir que c’est l’impact qu’a la vaccination en dehors du secteur de la santé. A titre d’exemple, l’enfant vaccin est protégé et peut continuer son processus scolaire, ce qui constitue une économie pour le ménage, en termes de temps pour s’occuper de l’enfant ou des ressources pour s’occuper de l’enfant. Le Dr Célestin Traoré soutient nous devons continuer à travailler qu’il faille de renforcer le système de santé de manière globale, parce que la vaccination, c’est une des composantes du système de santé.
La première édition de la Journée de promotion des Energies Renouvelables (JPER) a tenu toutes ses promesses
Alors que les effets néfastes des délestages électriques restent encore de mise, nous rappelant plus que jamais la nécessité de développer de sources alternatives d’énergies afin de répondre efficacement aux besoins énergétiques croissants des populations de nos pays ; la Coalition Nationale des Organisations de la Société Civile pour la Promotion des Energies Renouvelables et l’accès à l’Energie Durable – Burkina Faso (CNPDER-BF) a organisé ce 18 avril 2024 à Ouagadougou, la première Journée de Promotion des Energies Renouvelables (JPER). Initié dans le cadre du Projet de Coopération des Organisations Panafricaines de la société civile pour les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest (COOPARE), cet Evènement Majeur Inédit parrainé par le Ministre de l’Energie du Burkina Faso, aura tenu toutes ses promesses.
La première édition de la Journée de promotion des Energies Renouvelables (JPER) a tenu toutes ses promesses
Cérémonie officielle d’ouverture rythmée par les discours des officiels ; prestations de comédiens de l’Espace Gambidi en théâtre et de slameuse de l’énergie ; panels avec des communications presque tous les aspects de la question des énergies renouvelables ; expositions d’acteurs du secteur ; bref, tout le dispositif d’accueil du CENSEA à Ouagadougou était acquis ce 18 avril 2024 à la cause des énergies renouvelables.
Une première et des résultats satisfaisants
Le président de la CNPDER-BF Dr Charles Didace Konseibo s’est félicité des résultats de la JPER et a appelé à ce qu’on transforme cet essai réussi
En effet, la Coalition nationale des organisations de la société civile pour la promotion des Energies Renouvelables et l’accès à l’Energie durable – Burkina Faso (CNPDER-BF) y tenait ce jour, la première Journée de Promotion des Energies Renouvelables (JPER). Initiée dans le cadre du Projet de Coopération des Organisations Panafricaines de la société civile pour les énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest (COOPARE), la JPER parrainée par le Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrière du Burkina Faso, Yacouba Zabré Gouba, aura visiblement tenu toutes ses promesses au point qu’à la fin, le président de la CNPDER-BF Dr Charles Didace Konseibo exhortait tous les acteurs de cet évènement majeur inédit à ne pas s’arrêter en si bon chemin mais à aller jusqu’au bout de l’objectif : maintenir et renforcer dans les jours, semaines et mois à venir la synergie d’actions naissante pour plus de résultats sur le terrain de l’accès des populations aux services énergétiques durables, en quantité et en qualité.
Dr Laetitia Hema/Zoungrana présentant le projet COOPARE dont elle est la coordinatrice
«Contribuer à une avancée de l’Afrique vers une approche centrée sur les personnes, axée sur le développement, d’un point de vue environnemental, économique et social avec des systèmes d’énergie 100% renouvelable d’ici à 2030», a ainsi indiqué dans sa communication Dr Laetitia Hema/Zoungrana de COOPARE. Une noble ambition qui va dans le sens des actions des acteurs de la société civile et des autorités en charge du secteur de l’énergie ou de l’environnement. Aussi la tenue de cette première journée de promotion des énergies renouvelables a été unanimement saluée par les différents officiels lors de la cérémonie d’ouverture.
«Illustration parfaite de la collaboration dynamique nécessaire»
Ossoufo Gouba, représentant du Parrain Ministre de l’Energie, des Mines et des Carrières, a salué la tenue de la Journée ER
Le Président de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie était représenté par Monsieur Yaya Soura (au premier rang et à l’extrême droite).Le Conseiller Technique Ibrahim Belem (extrême gauche) a représenté le Directeur Général de l’ANEREE à cette première Journée des Energies Renouvelables
«Nous soutenons les énergies renouvelables comme le meilleur catalyseur pour le développement et la résilience de l’Afrique et je suis convaincu que le Burkina Faso a un potentiel énorme pour devenir un leader régional en matière d’énergies renouvelables. Mais pour y parvenir, nous avons besoin d’une mobilisation collective de toutes les parties prenantes : gouvernement, secteur privé, société civile, communautés locales et partenaires internationaux. Cet événement est une illustration parfaite de cette collaboration dynamique et de cet engagement partagé envers un avenir énergétique plus durable pour tous», a indiqué Ossoufo Gouba, représentant du ministre de l’énergie, des mines et des carrières.
Et d’ajouter, rassurant les organisateurs et les acteurs de la JPER : «Soyez rassurés, nos efforts ne s’arrêtent pas et ne s’arrêteront pas là. Nous travaillons également à renforcer les capacités locales dans le domaine des énergies renouvelables, en encourageant l’innovation, la recherche scientifique et le développement technologique. Nous soutenons activement les initiatives communautaires visant à promouvoir l’adoption des énergies propres, tout en veillant à ce que personne ne soit laissé pour compte dans cette transition énergétique».
Outre le représentant du Ministre, l’on notait également la présence de Monsieur Yaya Soura qui représentait le Président de l’Autorité de Régulation du Secteur de l’Energie (ARSE) Jean Baptiste Ky, en déplacement. Au nom du Président Ky, le Conseiller Technique Soura a apprécié lui aussi la tenue de la JPER. Présence remarquable d’un autre Conseiller Technique : celui de Ibrahim Belem, représentant du Directeur Général de l’Agence Nationale des Energies Renouvelables et de l’Efficacité Energétique (ANEREE) dont la communication pendant les panels, a été assurée par Moussa Zongo.
«Ensemble, nous pouvons transformer les défis énergétiques en opportunités»
Le Coordinateur régional du CESAO Dr Dramane Coulibaly, a appelé à une synergie d’actions pour relever les défis du secteur de l’énergie et de l’environnement
«Le CESAO se fait le devoir d’accompagner cette initiative de la CNPDER à consacrer cette journée du 18 avril 2024 à la mise en lumière les expériences réussies et les bonnes pratiques en matière de développement d’énergies renouvelables en Afrique de l’Ouest, à promouvoir un dialogue inclusif entre les différents acteurs et à sensibiliser le grand public sur l’importance cruciale de cette transition énergétique. Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ensemble, nous pouvons transformer les défis énergétiques en opportunités. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir énergétique plus durable et plus équitable pour les générations futures», a soutenu Dr Dramane Coulibaly, coordinateur régional du Centre d’études économiques et sociales de l’Afrique de l’Ouest (CESAO). CESAO, faut-il le rappeler, est à l’initiative de la création du Projet COOPARE.
Et son coordinateur régional Coulibaly, de rappeler à toute fin utile : «Le CESAO est une organisation qui, depuis plus de 60 ans a contribué au développement des communautés en Afrique de l’Ouest, défendant les valeurs de paix, de justice, de tolérance, et de solidarité. Notre vision est celle d’un milieu rural et péri-urbain émergent : où les populations, particulièrement les plus démunies, dans la cohésion et la paix, créent de la richesse en exploitant rationnellement et de façon durable leur environnement, assurant ainsi leur épanouissement social dans un cadre institutionnel favorable à l’autopromotion communautaire et à l’expression des talents d’innovation des personnes».
Dr Coulibaly ne passera pas sous silence le contexte actuel du secteur de l’énergie et de l’environnement encore marqué par des pénuries et la hausse des températures : «Nous sommes tous témoins des défis énergétiques auxquels est confrontée actuellement l’Afrique de l’Ouest en général et le Burkina Faso en particulier. Notre dépendance énergétique nous met face à notre vulnérabilité au quotidien depuis semaines, où nous sommes confrontés aux températures les plus chaudes de l’année et où notre approvisionnement en électricité s’avère insuffisant et inconstant pour satisfaire la forte demande. L’alerte a désormais sonné : l’accès à une énergie abordable, fiable et durable reste un défi majeur, il est impératif d’envisager une transition énergétique avec un mix énergétique incluant les énergies renouvelables comme une solution prometteuse et nécessaire pour pallier au déficit énergétique actuel».
«Faire en sorte que les initiatives ER deviennent réalité»
le président de la CNPDER-BF, Dr Charles Didace Konseibo a relevé tout le sens de l’engagement de sa Coalition pour des actions concrètes dans le secteur des ER au profit des populations
Dans son allocution de bienvenue, le président de la CNPDER-BF, Dr Charles Didace Konseibo, a fait ressortir tout le sens de son organisation, c’est-à-dire «faire en sorte que les initiatives en faveur des énergies renouvelables quittent le domaine des intentions pour être une réalité. C’est l’objectif de cette journée qui met ensemble dans le même cadre de réflexion les acteurs gouvernementaux, les organisations de la société civile, les entreprises privées et les populations pour une transition énergétique réussie dans notre pays, afin d’apporter notre contribution à la résolution des difficultés d’accès à l’énergie vécues par les populations». Et de rappeler ces réalités : «L’accès à l’énergie reste un grand défi pour nos populations en milieu rural, malgré toutes les initiatives prises dans nos différents pays par nos gouvernements. Nos populations à la base attendent toujours que leur parviennent l’énergie afin de pouvoir menées des activités leurs permettant de sortir de cette situation de pauvreté…et cette journée dont l’objectif général est de contribuer à la promotion des énergies renouvelables au Burkina Faso fait suite à un ensemble d’activités menées par la CNPDER BF et ses partenaires en faveurs de la mise en œuvre réussie des différentes politiques et stratégies dans les énergies renouvelables tant au Burkina Faso que dans la sous-région Ouest Africaine. C’est le lieu aujourd’hui pour nous de féliciter l’ensemble des membres de la CNPDER BF et les partenaires pour leur contribution».
Au regard de la qualité des échanges lors des différentes communications ; les partages d’expériences, les prestations culturelles en faveur des énergies renouvelables (pièces théâtrales et slam) ; la qualité des expositions, des exposants et des visiteurs ; les objectifs de cette première journée de promotion des énergies renouvelables sont pleinement atteints et la synergie d’actions entre les différents acteurs burkinabè des énergies renouvelables désormais lancée. Et il ne reste qu’à faire comme l’exprime si bien le coordinateur régional du CESAO Dr Dramane Coulibaly : «Ensemble, nous pouvons faire la différence. Ensemble, nous pouvons transformer les défis énergétiques en opportunités. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir énergétique plus durable et plus équitable pour les générations futures».
L'Association AVISE a célébré ce 20 avril 2024 la Journée Internationale de la femme
L’Association Vie d’Enseignante pour une Société Epanouie (AVISE) a organisé, ce samedi 20 avril 2024, une conférence publique au sein de l’Ecole Primaire Publique de Tatana à Banfora, chef-lieu des Cascades.
L’Association AVISE a célébré ce 20 avril 2024 la Journée Internationale de la femme
La conférence de l’Association Vie d’Enseignante pour une Société Epanouie (AVISE) de ce samedi 20 avril à Banfora, a porté sur le thème : »L’entreprenariat communautaire : quelle contribution des femmes ? ‘’. Cette initiative de l’AVISE entre dans le cadre de la célébration en différé de la 167ème Journée Internationale de la Femme qui a eu lieu le 08 mars dernier. Défilé avec des pancartes de messages de paix ; match de gala en football ayant opposé les filles du Lycée de Tatana aux femmes de AVISE, et dons de pagnes 8 mars. Ce sont entre autres, les grands axes de cette célébration en différé de la Journée internationale de la femme. Les bénéficiaires des pagnes sont les femmes Personnes déplacées internes (PDI).
«Témoigner notre solidarité envers ces femmes»
La présidente de l’AVISE Nobila Mariam Ouédraogo, au cours de son intervention pendant la cérémonie
Sur les raisons et d’autres aspects de cette célébration en différé du 8 mars, la présidente de l’AVISE, Nobila Mariam Ouédraogo, explique : «Nous avons voulu tenir cet événement à la bonne date c’est-à-dire le 8 mars. Mais, ce n’est pas facile parce qu’il y a toute la préparation à faire. Nous n’avons pas voulu nous limiter à Banfora. Nous avons invité des femmes d’autres villages comme Nafona, Tengrela… pour que, elles aussi, elles sentent que nous sommes conscientes de leur situation difficile. Alors, les raisons qui nous ont motivés à célébrer cette journée en différé, d’abord c’est témoigner notre solidarité envers ces femmes. Et on ne pouvait pas vraiment choisir un meilleur jour que la journée du 8 mars. Donc, notre objectif principal est de partager de la joie parce que donner des pagnes de 8 mars c’est insignifiant car toutes les femmes aimeraient quand-même que le jour du 8 mars, elles puissent avoir ce pagne symbolique. Mais, il arrive souvent que les moyens manquent. Et ces femmes-là admirent de loin leurs camarades qui ont pu s’offrir ces pagnes. Donc, Bien vrai que nous pouvons les donner à manger, si nous donnons ces pagnes, elles vont se rappeler qu’il y a des gens à quelque part qui les encouragent. Bref, c’est partager de l’amour, être solidaire envers elles, créer le vivre-ensemble».
«Nous sommes venus les encourager pour cette activité louable»
Boukary Dionou, représentant du Gouverneur, a salué l’initiative de l’AVISEDes officiels ou leurs représentants tenant symboliquement des pagnes destinés à des femmes déplacées internes
Au nombre des autorités administratives et des structures partenaires présents, Boukary Dionou, représentant du Gouverneur des Cascades et Ibrahim Traoré, Conseiller des Droits humains. L’un et l’autre officiels se sont dit satisfaits de cette cérémonie qui revêt, ont-ils dit, un caractère symbolique pour la paix, la cohésion sociale et la contribution des femmes à l’effort de paix.
«Nous sommes venus ce matin, représenter Monsieur le Gouverneur dans l’activité organisée par l’association AVISE. Je pense que c’est une activité qui est vraiment noble. Nous sommes venus les accompagner pour cette activité du 8 mars en différé au profit des personnes déplacées internes, des jeunes, des enfants. Nous avons effectué le déplacement pour les encourager car cette activité est à saluer à sa juste valeur. Qu’on puisse avoir des partenaires pour pouvoir les accompagner davantage les personnes qui sont dans le besoin», a indiqué pour sa part le représentant du Gouverneur, Boukary Dionou.
Par ailleurs, la présente célébration a été l’occasion pour l’association AVISE de faire le point de l’exécution des activités du projet WLIA réalisé en consortium avec RECIF/ONG, BEFFOP, et financée par l’UNPF. Les participants ainsi été informés d’un programme d’actions très riches et variées.