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Assemblée nationale: l’UPC dénonce l’arrogance de Salifou Diallo

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Les députés de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) ont fustigé le comportement du président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, à l’occasion d’un point de presse, tenu ce 26 juillet 2016 à Ouagadougou, portant sur le bilan de la première session parlementaire de l’année.
diallo

Selon Justin Compaoré (le poé Naba), par ailleurs député de l’UPC, le président de l’assemblée nationale, Salifou Diallo, va dans la même direction que l’ancien président du groupe parlementaire du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Alain Yoda qui aimait dénigrer les élus de l’opposition, au prétexte qu’ils étaient pauvres et aigris.
On ne peut plus clair, le député Moussa Zerbo a relevé, entre autres, les expressions que le président de l’AN aime à employer: « Ils sont aigris »; « ils ont faim »; « ils font tout pour empêcher le président de travailler »; « ils travaillent en sorte que la majorité aille lentement dans l’exécution de son programme »; « Mon parti, le MPP ».

A l’en croire, « ça ne fait pas sérieux », car Salif Diallo a tendance à se substituer à l’exécutif et se mettant à défendre le programme présidentiel.

Or, a-t-t-il rappelé, le rôle de l’Assemblée nationale est de consentir l’impôt, de voter les lois et de contrôler l’action du gouvernement.

Anderson koné
Burkina Demain

Coopération bilatérale: les experts burkinabè et ivoiriens épluchent les dossiers à soumettre à l’examen des chefs d’Etat

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En prélude à la 5e conférence au sommet du Traité d’Amitié et de Coopération Côte d’Ivoire –Burkina Faso, qui s’ouvre demain mercredi 27 juillet 2016, Yamoussoukro, les experts des deux pays planchent, depuis hier, lundi 25 juillet 2016, à l’hôtel des parlementaires dans la capitale politique et administrative ivoirienne, sur les dossiers brûlants qui seront soumis aux chefs d’Etat.
TAC-

A l’ouverture des travaux, l’ambassadeur Pascal Batjobo, ambassadeur, directeur général des relations bilatérales du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabé de l’extérieur, a situé le contexte de cette rencontre. Il a indiqué qu’elle s’inscrit en droite ligne de l’esprit de l’alinéa 2 de l’Article 1 dudit protocole qui dispose que « le comité conjoint est chargé d’examiner périodiquement les décisions et recommandations prises dans le cadre du Traité d’Amitié et de Coopération ».

En effet, le 31 juillet 2014, s’est tenue à Ouagadougou, la quatrième Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération. Elle a été l’occasion pour les deux (02) gouvernements de consolider les bases de la coopération et de la fraternité entre leurs peuples. Cette Conférence a été sanctionnée par la signature d’importants accords et la prise de décisions et recommandations dont le protocole d’accord portant création d’un comité conjoint de suivi et d’évaluation des décisions et recommandations du Traité d’Amitié et de Coopération qui lie les deux pays.

Deux (02) années après la tenue de la quatrième Conférence, il est nécessaire de faire le bilan de l’état d’avancement de l’exécution des décisions et recommandations qui en sont issues. Mais également l’occasion d’identifier les éventuelles difficultés qui entravent la marche commune des deux (02) pays vers le progrès et de proposer des solutions appropriées. Ainsi, l’ambassadeur a souligné que cette coopération a enregistré d’importants acquis.

Cependant, force est de reconnaître que des efforts supplémentaires doivent encore être fournis pour que les différentes décisions et recommandations qui rencontrent des difficultés dans leur mise en œuvre, puissent s’appliquer en vue d’impacter positivement le vécu quotidien des peuples ivoirien et burkinabé. A cet effet, il a invité chacun des experts, à travailler dans un esprit de fraternité et de cordialité conformément aux points inscrits à l’ordre du jour des travaux. Car, a-t-il indiqué « le Traité d’Amitié et de Coopération, premier du genre en Afrique, qui lie nos deux pays est un véritable vecteur de promotion de la paix, du vivre ensemble et de l’intégration si chère à nos peuples. Aussi a-t-il salué les efforts mutuellement consentis par les deux Etats en vue d’atteindre des résultats efficients dans le cadre de ce traité pour le bénéfice de leur coopération bilatérale.

Durant 48 heures, donc, il s’agira d’élaborer un projet de communiqué conjoint à soumettre au Conseil conjoint de gouvernements pour examen. Mieux, de proposer des pistes de solutions, afin de faire avancer l’exécution des différentes diligences définies lors du TAC 4. Il s’agit notamment, de la construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou ;de la réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya, de la Construction d’une nouvelle voie ferroviaire Kaya et Tambao, de l’approvisionnement régulier du Burkina Faso en énergie électrique et en hydrocarbures par la Côte d’Ivoire, de la mise en œuvre du programme de facilitation du commerce, du transit et du transport sur le corridor Abidjan Ouagadougou ; de la lutte contre la traite transfrontalière des enfants entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, de la matérialisation des frontières et du processus d’évacuation du Mont Péko.

Burkina Demain
Source: Abidjan.net

«La non application du Code minier profite aux fraudeurs et corrupteurs », dixit l’expert Adama Wya.

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Adama Wya est un fervent partisan de l'application du nouveau Code minier

Adama Wya est un expert des questions environnementales et minières. Le secrétaire chargé des projets, programmes et partenariat du Réseau National pour la Promotion des Evaluations Environnementales (RENAPEE) fait partie de ceux qui ont applaudi l’adoption du Code minier le 26 juillet 2015 par le Conseil national de la Transition et se battent depuis lors, sans succès, pour son application effective. Un an après l’adoption du nouveau Code minier, le Doctorant en gestion environnementale de Bircham International University en Espagne, revient sur l’esprit dudit Code, ses dispositions phares, la lutte que mène son mouvement, le RENAPEE, pour son application, les tenants et les aboutissants de cette non application du Code, ainsi que les conséquences.

Adama Wya est un fervent partisan de l'application du nouveau Code minier
Adama Wya est un fervent partisan de l’application du nouveau Code minier

Burkina Demain : Cela fait déjà un an que le nouveau Code minier a été adopté. Vous avez salué en son temps l’adoption de ce Code. Que devient ce Code aujourd’hui ?
Adama Wya : Le 26 juin 2015, le Burkina Faso a décidé de passer d’un code minier attractif à un code minier de développement. Ainsi un nouveau code minier a été adopté. Il doit régir l’ensemble des opérations relatives à la prospection, à la recherche, à l’exploitation des gîtes de substances minérales ainsi qu’au traitement, au transport, à la transformation, à la commercialisation et à l’économie des substances minérales à l’exclusion de l’eau et des hydrocarbures liquides et gazeux. Il doit également régir l’ensemble des opérations de réhabilitation et de fermeture des sites d’exploitation des mines et des carrières. Cependant, force est de constater que les retombées bénéfiques au service du développement économique et social attendues de ce nouveau code minier ne sont pas visibles sur le terrain du fait de la non mise en œuvre de cette nouvelle loi. J’en veux pour preuve le non fonctionnement du fonds de réhabilitation et de fermeture des sites miniers, du fonds de sécurisation des sites miniers artisanaux et de lutte contre l’usage des produits chimiques prohibés, le fonds de financement de la recherche géologique et minière et de soutien à la formation sur les sciences de la terre et du fonds de développement local qui doit contribuer au financement de la mise en œuvre des plans communaux et régionaux de développement. La non mise en œuvre du nouveau code minier se traduit également par la présence sur les sites d’orpaillage des enfants, l’utilisation dans bon nombre de sites artisanaux du mercure et du cyanure. Dans bon nombre de mines industrielles, la priorité n’est pas encore accordée aux entreprises Burkinabé pour la fourniture des biens et des services. Par ailleurs, bon nombre de mécanismes de contrôle du secteur minier par l’administration burkinabé sont toujours aux antipodes des dispositions législatives et réglementaires en vigueur au Burkina Faso et des normes de bonnes pratiques en matière de contrôle des industries extractives. Par conséquent, la non application de cette loi ne profite qu’aux miniers et aux orpailleurs de même qu’à tous les acteurs qui tirent leurs substances dans les fraudes et les corruptions du secteur extractif du Burkina Faso.
Burkina Demain : Vous (RENAPEE) avez en janvier dernier appelé à la prise diligence des décrets d’application dudit Code. Qu’est-ce qui explique que l’on en soit toujours là, sans une application du Code ?
Adama Wya : Effectivement, au niveau du RENAPEE, nous avons attiré l’attention du gouvernement sur la nécessité de la prise diligence des décrets d’application dudit Code. Plus de 15 textes réglementaires doivent être élaborés et mis en œuvre. En rappel, le gouvernement devrait se pencher très vite entre autres sur :
-l’adoption de politique nationale assortie d’une stratégie de développement et de promotion de la fourniture locale au profit du secteur minier ;
-la mise en place d’un cadre tripartite regroupant des représentants de l’Etat, des Sociétés minières et des fournisseurs de biens et services miniers pour le développement et le suivi de la croissance de la fourniture locale au profit du secteur minier;
-l’application de l’article 102 du nouveau code minier selon lequel « L’entreprise soumet à l’Administration des mines un plan de formation des cadres locaux pour le remplacement progressif du personnel expatrié. L’entreprise est tenue au respect des quotas progressifs d’emplois locaux selon les différents échelons de responsabilité. Un décret pris en conseil des ministres établit la nomenclature des postes et les quotas d’emplois locaux requis suivant le cycle de vie de la mine.» ;
-l’application de l’article 139 qui demande la réalisation de l’audit environnemental tous les deux) ans ;
-la mise en place d’un dispositif de prévention et, le cas échéant, de réparation des violences des droits humains des communautés affectées enregistrées dans le cadre des activités minières ;
-la mise en place de mécanisme permettant de s’assurer que les titulaires des titres miniers ou d’autorisations et les autres entités commerciales impliquées dans l’exploitation minière mènent leurs activités dans la préservation des droits humains des populations affectées, notamment leurs droits à un niveau de vie suffisant et à l’amélioration constante de leurs conditions d’existence.
Jusqu’à présent aucun décret d’application n’a été adopté. Même pour des dispositions du code qui ne nécessitent pas de décret d’application ne sont pas mises en œuvre. C’est dommage car, si rien n’est fait d’autres mines pourront se fermer sans procéder par une réhabilitation de leur espace dégradé à l’image de la mine de Kalsaka. Il ne faut pas occulter le fait que les mines d’or au Burkina ont des durées de vie relativement courtes.

 

Burkina Demain : Pensez-vous toujours que les conditions sont réunies pour l’application de ce Code puisque les miniers évoquent des charges supplémentaires dans un contexte de chute du cours des minerais sur le marché international…
Adama Wya : Nous sommes face à une situation caractérisée par des intérêts et des logiques divergents. Pour avoir fait six ans dans une entreprise de production d’or, l’une des leçons que j’ai tirée est la suivante : « l’entreprise minière prônera toujours qu’elle est en difficulté financière, que les charges de production sont élevées au Burkina Faso, que les variations du cout de l’or ne sont pas à sa faveur ». Je pense que l’Etat burkinabé ne doit pas céder à ces chantages. Les différentes contributions proposées au profit des populations locales et de l’environnement minier ne sont pas au-dessus des capacités de contribution des entreprises minières. Le chantage qui est fait s’inscrit dans le cadre d’une stratégie pour rendre la prise des décrets difficiles, retarder le processus, gagner en temps, en espérant qu’un jour le gouvernement pourra céder. Il appartient au gouvernement de privilégier l’intérêt supérieur des Burkinabé, d’être vigilent et de ne pas céder au chantage.
Burkina Demain : Les autorités actuelles font-elles le nécessaire pour l’application du nouveau Code minier ?
Adama Wya : Je pense que les autorités actuelles ne font pas le nécessaire pour l’application du nouveau code minier. On ne sent pas un engouement de la part de l’exécutif pour la mise en œuvre du nouveau code minier. Pour preuve, aucun décret d’application n’est adopté. Cependant, Je me réjouis de l’enquête parlementaire initiée par l’assemblée nationale. Mais il ne faut pas occulter le fait que le CNT s’était beaucoup appesantit sur le secteur minier. Bon nombre de conclusions existent auprès des acteurs qui ont animé le CNT. La situation avait été analysée. Des propositions fortes avaient été formulées. Le parlement n’avait qu’à exploiter ces données. Cela nous permettrait de gagner en temps.
Je crains fort que cette enquête parlementaire ne vienne encore retarder le processus d’adoption des décrets d’application du nouveau code minier et qu’on se retrouve en 2017 ou en 2018 en train de parler de ce code.
Burkina Demain : Quels sont les acquis non révisables dans ce Code minier ?
Adama Wya : En matière de code minier, il est difficile pour moi de parler d’acquis non révisables. En effet, la révision d’un code minier dépend de l’option choisie par le gouvernement. L’option peut être d’avoir un code minier attractif. L’option peut également être d’avoir un code minier de développement. La révision peut également dépendre de la conjoncture économique, de l’évolution du coût des matières premières et de bien d’autres facteurs.

 

Entretien réalisé par Martin Philippe
Burkina Demain

Inondations au Burkina : 15 morts et 20 000 sinistrés

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La ministre Laure Zongo/Hien a dressé le bilan provisoire des inondations

L’on en sait un peu plus sur l’ampleur des inondations que le Burkina Faso a connues ces derniers temps suites aux pluies diluviennes. 6 régions sur 12 ont été touchées. L’on a enregistré au total 15 morts et 20 000 sinistrés. Ces chiffres ont été livrés ce lundi 25 juillet par la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien.

La ministre Laure Zongo/Hien a dressé le bilan provisoire des inondations
La ministre Laure Zongo/Hien a dressé le bilan provisoire des inondations

Laure Zongo, ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille, était l’invitée de la JT de 20 h de la Télévision nationale du Burkina (TNB). La ministre Zongo a été invitée à faire le point à l’étape actuelle des inondations que le Burkina Faso ces derniers temps. De son bilan, l’on retiendra qu’il y a eu au total 15 morts avec ces inondations qui ont touché six régions du pays : Le Centre, le Centre-Nord, le Centre-Ouest, les Hauts-Bassins, la Boucle du Mouhoun, le Sahel. Le nombre des sinistrés est estimé à 20 000.
En termes de prise en charge, ces sinistrés ont été accueillis dans des établissements scolaires et des tentes. En outre, ils ont reçu des dons en vivres et divers autres dons.
Mathias Lompo
Burkina Demain

Commune de Saponé : L’UPC et le CDP refusent de siéger en criant à la trahison du MPP

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Les conseillers municipaux de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) de la commune de Saponé dans le Bazèga, ont animé une conférence de presse, le lundi 25 juillet 2016 à Ouagadougou, pour faire montre de leur refus de siéger, à cause de la trahison de leurs collègues du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP).
SAPONEmm

Selon général de la sous-section UPC de Saponé, Kouliga Nikièma, les conseillers de l’opposition et du pouvoir s’étaient entendus pour élire le maire et marquer une pause de concertation, avant de poursuivre les opérations de votes avec la désignation des adjoints et autres présidents de commission.

« Le candidat du MPP s’est rendu chez celui de l’UPC-CDP pour sceller cette entente. A Saponé, on était alors soulagé, convaincu que cette fois-ci, la commune serait gérée dans la paix », a révélé Kouliga Nikièma, qui a noté que le maire n’avait pas été élu, après trois tours de scrutin, faute de majorité absolue.

Au premier tour, le MPP a obtenu 40 voix; l’UPC-CDP, 39 et un bulletin nul. Au deuxième tour, même scénario. Au troisième, le MPP, 39 voix; l’UPC-CDP, 39 et 2 bulletins nuls.

En application de l’article 253 du Code électoral, c’est le candidat le plus âgé qui a été élu, en l’occurrence celui du MPP. Et le MPP , de l’avis de M. Nikiéma, a relancé l’élection du premier adjoint au maire au lieu d’appliquer et s’est adjugé tous les 9 postes du Conseil municipal.

« Nous avons été trahis . Les conseillers n’iront pas siéger avec ceux du MPP au Conseil municipal », a martelé Kouliga Nikièma, qui propose un scénario: « Si tout le conseil municipal démissionnait, dans les 90 jours, on reprendrait les élections. Si un maire démissionne, dans la semaine qui suit, on trouve la solution ».
A noter que des femmes de Saponé ont marché le 29 juin dernier pour empêcher l’installation du maire, mais la cérémonie a eu lieu à la gendarmerie.

Joachim Batao
Burkina Demain

CENI: Ahmed Newton Barry élu président

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La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a procédé à l’élection de son organe dirigeant, ce 25 juillet 2016 à Ouagadougou. Ahmed Newton Barry a été élu à la main levée par les 15 commissaires.

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Il aura pour vice-présidents, Adama Kéré de l’UPC et Delphine Barry du pouvoir et rapporteurs Tassere Savadogo de l’opposition et Benoît Ilboudo du pouvoir.

Ahmed Newton Barry est un journaliste critique. Rédacteur en chef du bimensuel burkinabè L’Evènement, il siège à la CENI au nom de la Communauté internationale.

Né le 26 février 1964, il est passé par la télévision nationale et dirigé le service de communication de la CENI en 1998.

Les autres membres qui composent le nouveau bureau sont également connus :
Il remplace à ce poste Me Barthélémy Kéré qui a dirigé la structure dix ans durant.

Anderson Koné
Burkina Demain

Foot – WTF – Cristiano Ronaldo se met au MMA avec son ami Conor McGregor

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Cristiano Ronaldo a peut-être trouvé une idée de reconversion. Ou pas. Cette fois, Cristiano Ronaldo a trouvé un adversaire à sa taille niveau musculature. Le triple Ballon d’Or, actuellement aux Etats-Unis, a rendu visite à son ami Conor Mc Gregor, champion MMA, à Las Vegas.
RONA

Le Portugais, qui soigne actuellement une blessure à un genou, est monté sur le ring pour défier du regard l’imposant irlandais, qui prépare un combat le mois prochain contre Nate Diaz.

Anderson Koné
Burkina Demain
Source: équipe.fr

Coopération Burkina / Côte d’Ivoire : ouverture des travaux ce lundi à Yamoussoukro

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La présente chronique exhorte à un renforcement des relations ivoiro-burkinabè

Les travaux du 5ème Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération (TAC 5) entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso s’ouvrent, ce lundi 25 juillet 2016 à Yamoussoukro, dans la capitale politique, située à 240 kilomètres au Nord d’Abidjan.
COOP - Copie

Ces travaux démarrent par ceux des experts des deux pays qui seront suivis d’un Conseil Conjoint de Gouvernements, en présence du Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan et de son homologue burkinabé, Paul Kaba Thiéba .

Le Sommet des Chefs d’Etats se tiendra quant à lui, vendredi avec la participation des Présidents Alassane Ouattara et Roch Marc Christian Kaboré qui est le Président du Conseil des Ministres.

Le premier Traité d’Amitié et de Coopération (TAC) a été signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, alors que les premières relations diplomatiques entre ces deux voisins datent du 30 décembre 1966.

Anderson Koné
Burkina Demain

Phase finale CAN U20 : le Mali se qualifie face au Burkina par 2-0

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Les Aiglons du Mali, se sont qualifiés pour la phase finale de la CAN U20 en 2017 en Zambie, en battant le Burkina Faso par 2-0 (mi-temps, 1-0) au match-retour disputé dimanche 24 Juillet à Bamako.
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Le match-aller à Ouagadougou (Burkina) s’était soldé par un nul 0-0.

Les Aiglons du Mali ont ouvert le score dès la 9e minute par Sékou Koïta et ont doublé la mise à la 57e minute par Siaka Bagayogo.

A noter que lors de l’édition de 2015 au Sénégal, le Mali avait été classé 4ème avant d’occuper la 3ème place au mondial de la catégorie en Nouvelle-Zélande.

Joachim Batao
Burkina Demain

L’UPC condamne fermement l’intrusion du Gouvernement dans le traitement de l’information

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Ceci est une déclaration de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) relative à l’immixtion du gouvernement dans le traitement de l’information dans les médias public. Lisez plutôt. upc

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) a pris connaissance dans la presse, la semaine dernière (Entre autres, sur Lefaso.net du 21 juillet 2016),à l’instar des fidèles lecteurs de la presse nationale,des récriminations légitimes faites à l’encontre du ministre en charge de la communication, Monsieur Remis F. DANDJINOU, par les travailleurs des médias publics. Il est reproché au ministre une volonté du Gouvernement d’orienter, à sa guise, le traitement de l’information dans ces médias contre le gré des professionnels commis par l’Etat à cette tâche. Ces récriminations, loin d’être des propos péremptoires, s’appuient sur des faits concrets d’intrusions manifestesqui sont entre autres :

– une réunion (conférence de rédaction spéciale) tenue le 5 avril 2016 avec toute la chaîne du traitement de l’information dont l’objet était de faire part aux responsables de la RTB et de Sidwaya « les injonctions de la Présidence du Faso pour le traitement de l’information et l’alignement des éléments du journal à la RTB » ;
– l’injonction de faire retirer « un reportage de la Télévision du Burkina sur le constat de la gratuité des soins le 2 avril 2016 [au motif qu’] il serait critique d’une action du Gouvernement » ;
– des propos inqualifiables du genre : « Que celui qui ne veut pas obéir fasse comme Norbert Zongo … » ;
– Etc.

Après avoir constaté que depuis la publication de ces accusations jusqu’à la fin de la semaine, le Gouvernement, notamment le principal accusé, n’a pas produit de démenti, l’UPC considère donc ces allégations fondées. Par conséquent, elle exprime toute sa désapprobation face à une telle maladresseintolérable dans ce contexte de renouveau démocratique auquel aspire profondément le peuple burkinabè après tout ce que l’on sait du passé récent du Burkina Faso.

Le parti considère qu’il s’agit là,ni plus ni moins:
– D’une grave atteinte à la Constitution qui garantit à son article 8 la liberté d’opinion et d’expression ;

– D’une violationdes articles33 et 9 respectivement des lois sur l’audiovisuel et la Presse écrite garantissant l’indépendance des médias publics et le pluralisme de l’information ;
– D’une entorse faite aux articles 3 et 9 de la Charte des Journalistes burkinabè portant également sur la crédibilité et l’indépendance du journaliste.

L’UPC partage l’analyse du Syndicat national des Travailleurs de l’Information et de la Communication (SYNATIC) et l’Association des Journalistes du Burkina (AJB), auteurs des accusations qui relèvent que l’attitude du Gouvernement vise « à dénaturer le contenu des reportages … et à faire des médias publics une caisse de résonnance du pouvoir ; des pratiques qui ont discrédité ces organes de presse par le passé. » Et qu’il constitue, en conséquence, une remise « en cause des acquis de l’Insurrection populaire au niveau des médias publiques au moment où ceux-ci ont gagné en crédibilité… »

L’UPC s’étonne que cette attitude aux antipodes du droit du peuple à une saine information ait été insufflée du plus haut sommet de l’Etat (Présidence du Faso selon les plaignants).Elle constate qu’après son immixtiondangereuse dans les affaires judiciaires, le nouveau ancien régime veut achever sa caporalisation de tous les pouvoirs par la confiscation du contenu des médias publics.

Tout en s’insurgeant contre cette volonté visant à compromettre la liberté de presse et à mettre à nouveau en danger les travailleurs de ces organes, le parti fait observerau régime en place que les nouvelles lois sur la presse (s’il n’en a pas encore connaissance) leur dénient toute ingérence dans les médias publics. En effet, les médias publics ne sont plus « des médias gouvernementaux ou du Gouvernement », mais des Médias d’Etat (pour tous les citoyens). C’est à cette aspiration profondedu peuple que le CNT à donner satisfaction en adoptant ces nouvelles lois. Celles-ci exigent que :

– les médias publics soient des sociétés d’Etat ;
– le DG soit désigné par appel à candidature ;
– les DG (RTB &Sidwaya) soient pénalement les premiers responsables.
Ainsi, le Ministre de la Communication n’est plus le « Directeur de Publication » des Editions Sidwaya mais son Directeur Général.

Du reste, dans les pays de référence démocratique et de liberté, il n’existe plus de Ministre dit de l’Information ou de la Communication. La gestion des médias publics au Bénin d’à côté est éloquent en la matière.

Par ailleurs, la notion d’ « accompagnement du gouvernement » par les médias publics que monsieur le Ministre a brandi comme un trophée de guerre n’en est pas un. Tous les médias accompagnent le Gouvernement dans ses actions.C’est ce qui justifie les couvertures médiatiques diverses. Pour en faire plus, car fonctionnant sur la base des deniers publics, les médias publics ou d’Etat (et non gouvernementaux) octroient dans leurs programmes des plages spécifiques sur les actions du Gouvernement pour lui permettre de COMMUNIQUER. C’est le cas par exemple des points de presse périodiques du Gouvernement, de la lecture du Compte-rendu du Conseil des Ministres. Mais de là à s’introduire dans le journal dont l’objet est d’INFORMER le public pour être vu en premier lieu, on tombe dans l’abus de la notion « d’accompagnement ».
Par conséquent, l’UPC :

– se déclare solidaire de la lutte qu’ont engagée l’AJB et le SYNATIC ;
– invite le pouvoir à faire marche-arrière et à laisser le traitement de l’information aux professionnels de l’information pour s’attaquer vigoureusement à la crise économique et à l’insécurité que connait le pays;
– invite les partis de l’Opposition, les OSC et toutes les personnes empreintes de liberté à faire barrage à cette entreprise gouvernementale rétrograde et liberticide

Ouagadougou, le 25 juillet 2016

Pour le BPN,
La Secrétaire nationale
à l’Information et à la Communication,
Georgette NIANOGO