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Audition de Safiatou Lopèz:  » Il y a des juges qui sont gonflés. On va les dégonfler »

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Le service régional de police judiciaire a auditionné la présidente d’honneur du Cadre national de concertation des organisations de la société civile (CNOSC), Safiatou Lopèz/ Zongo, le 28 juillet 2016 à Ouagadougou. LOPEZ (2)

A sa sortie d’audition qui a duré près de deux heures, Safiatou Lopèz a déclaré : « J’ai répondu à la plainte.
J’ai maintenu mes propos ». A l’en croire, son organisation n’est pas d’accord avec les décisions de justice, relatives au libertés provisoires accordées aux présumés putschistes et auteurs de malversations foncières et financières. Elle a déploré encore que des gens, accusés de malversations financières soient nommés à des postes de responsabilité. Et de dire: « Si c’est pour ça, ils peuvent m’enfermer… Je suis prête à mourir pour la justice ».

A la question de savoir ce qu’elle compte faire à présent? Elle a répondu:  » On attend pour la suite », avant de poursuivre:  » Si nous n’avons pas reculer devant les crépitements des balles du Régiment de sécurité présidentiel de Blaise Compaoré, ce n’est pas devant les robes noires que nous allons le faire ».

Mme Lopèz a avancé que le combat des OSC n’était pas dressé contre une personne, ni même une institution, mais plutôt un système vérolé par la corruption, depuis deux décennies.

A son arrivée devant les locaux du service régional de police judiciaire, Safiatou Lopèz s’est adressé à ses partisans:
« Aujourd’hui, nous sommes là, parce que nous avons dit que nous sommes contre l’injustice. Nous sommes contre l’injustice. Nous sommes contre les juges pourris. Nous sommes contre la libération des assassins. Moi, ma position reste telle. ça n’a pas changé. Ce qui me fait mal, c’est qu’on m’appelle ici. On aurait m’appelé à la justice et les juges et moi, aurions pu nous expliquer. Il y a des juges qui sont gonflés. On va les dégonfler ».
Au nombre des dirigeants des OSC venus soutenir Mme Lopèz, il y avait Hervé Ouattara, du Citoyen africain pour la renaissance (CAR), Marcel Tankoano, du M21 et Idrissa Nogo, Mouvement/Plus rien ne sera comme avant (M/PRSCA).

Anderson Koné
Burkina Demain

RDC: Koffi Olomide passe une deuxième nuit en prison

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Inculpé pour “coups et blessures volontaires” sur l’une de ses danseuses, Koffi Olomidé a été transféré à la prison centrale de Makala, à Kinshasa, d’où il “sera présenté devant un tribunal dans cinq jours”, selon des sources judiciaires de République démocratique du Congo (RDC).
olomide
Détenu sous un mandat d’arrêt provisoire, le chanteur “est gardé à la cellule 14 du pavillon 8″, réservé aux célébrités, après un rejet de liberté provisoire, a appris une source pénitentiaire.

Le chanteur a été arrêté après qu’un député congolais, Zacharie Bababaswe, a déposé plainte contre lui. “J’ai saisi les autorités puisqu’il est inadmissible qu’après cet acte de barbarie sur une femme, Koffi Olomidé soit reçu à son retour à Kinshasa “comme VIP par la DGM [Direction générale des migrations] alors que l’affaire a provoqué un tel tollé à travers le monde”, a déclaré à l’AFP cet élu de la majorité au pouvoir.
Il s’agit “de réhabiliter cette pauvre danseuse face à Koffi, qui a des contacts dans l’appareil judiciaire et auprès des dirigeants [dans] le gouvernement congolais”, s’est-il emporté.

Au début de cette descente aux enfers

Lorsque le KQ 550 de Kenya Airways, en provenance de Nairobi, atterrit sur l’aéroport international de N’jili à Kinshasa, après une escale de 45 mn à l’aéroport international Maya Maya à Brazzaville, Koffi Olomide, la super star congolaise de la rumba, esquisse un sourire. Le grand Mopao, comme l’appellent ses nombreux fans, prend place, une fois les formalités de police et de douanes expédiées, dans la salle Vip. Où il boit une boisson gazeuse. Ses danseuses et musiciens, assis dans la grande salle d’embarquement, devisent sur les « kinoiseries ». Koffi, reconnaissable par son look de barbe poivre sel, lunettes sombres à la Marvin, se précipite pour occuper son siège en business class. Tandis que le reste de sa délégation s’installe en classe éco. Pendant les 3 heures de vol entre Kinshasa et Nairobi, la star congolaise s’en dort, avant de retrouver ses esprits dès que le Boeing 737 de Kenya Airways amorce sa descente sur l’international Jomo Kenyata airport of Nairobi.

Pendant le vol, une des danseuses de Koffi a eu la vilaine idée de dérober une couverture de Kenya Airways. Ce qui aurait fortement choqué Koffi, surtout lorsqu’il surprend Cindy, sa nouvelle perle, et la danseuse incriminée, en train de s’invectiver. Le grand Mopao pique un soleil. Et use de sa force physique pour tenter de lui administrer une correction à l’africaine. Pardon, à la bantoue. C’est le début de sa descente aux enfers! Zacharie Bababaswe, alias « Le Mollah Omar », député et proche du président Joseph Kabila, saisit la balle au bond pour régler ses comptes à Koffi Olomide. Pour la petite histoire, les deux hommes se détestent comme un ange et un démon.

Même si Koffi Olomide parvenait à se défaire des griffes de la justice de son pays, en bénéficiant d’une grâce présidentielle dans les jours à venir, l’histoire retiendra que c’est un ancien journaliste culturel, spécialiste du show-biz qui a mis le grand Mopao sous clé.

Dimanche, la star de la musique congolaise avait tenu à présenter ses excuses à la télévision nationale. “J’ai sur la conscience le devoir de dire à mes amis que je m’excuse, que je regrette au plus profond de moi-même ce qui est arrivé. Il s’agit d’un moment de folie, d’un moment d’égarement”, avait-il affirmé.

Le leader du groupe Quartier latin, actuellement incarcéré à la prison centrale de Makala, n’en est pas à ses premiers déboires avec la justice. Ces dernières années, deux affaires ont particulièrement attiré l’attention sur le comportement potentiellement violent de l’artiste.

Le 16 août 2012, le chanteur congolais sort libre du tribunal de Gombe, petite commune de Kinshasa. Ce dernier a été condamné à une « servitude pénale de trois mois, assortie d’un sursis de trois mois » pour avoir frappé à coups de poings Diego « Music » Lubaki, un producteur congolais résidant à Paris. Apprenant qu’il était de passage à Kinshasa, Koffi Olomidé s’était rendu son hôtel pour lui réclamer plusieurs milliers d’euros pour un clip qu’il n’avait jamais réalisé. Des agents de sécurité interviendront pour séparer les deux hommes.

Mais quelques mois plus tôt, le 13 février 2012, la juge d’instruction française (Nanterre) Sylvie Daunis, l’avait mis en examen pour viols et séquestrations de trois ex-danseuses de son groupe. Ces graves accusations concernent deux plaintes : une première en 2006 déposée par une ex-danseuse, puis une seconde par deux autres femmes, dont une mineure au moment des faits, en 2008.

Joachim Batao
Burkina Demain

5e TAC: le Président Roch Marc Christian KABORE à Yamoussoukro

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Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE se rendra à Yamoussoukro, capitale de la République de Côte d’Ivoire, le 28 juillet 2016 pour co-présider avec son homologue ivoirien, Monsieur Alassane OUATTARA, la 5è Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre la République de Côte d’Ivoire et le Burkina Faso.
TAC

Cette rencontre au Sommet qui se tiendra le 29 juillet 2016 sera l’occasion pour les deux chefs d’Etat de célébrer les liens séculaires qui unissent la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso et d’insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale.

Les experts, les ministres et les Premiers ministres des deux pays ont travaillé dans ce sens sur les dossiers à l’ordre du jour de ce 5è TAC. Les conclusions de leurs travaux devraient aboutir à l’élaboration d’un communiqué conjoint qui sera soumis à l’approbation des Présidents Roch Marc Christian KABORE et Alassane OUATTARA, le 29 juillet 2016.

Des décisions majeures seront prises à l’issue de ce Sommet, traduisant ainsi la volonté des chefs d’Etat des deux pays de toujours privilégier les intérêts de leur peuple respectif.

Le Président du Faso mettra à profit son séjour dans la capitale politique ivoirienne pour s’entretenir avec la communauté burkinabè résident en Côte d’Ivoire sur l’actualité sociopolitique du pays.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso

La 11ème édition du Forum national de la Recherche scientifique pour novembre prochain

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Le Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation en collaboration avec le Ministère du Commerce, de l’industrie et de l’Artisanat organise un atelier de lancement de la 11ème édition du Forum national de la Recherche scientifique et des innovations technologiques.
FRSIT

La cérémonie d’ouverture est prévue pour le jeudi 28 juillet à 9 heuresdans la salle de conférence de l’hôtel Palm Beach à Ouagadougou. Cet atelier regroupera des acteurs de la recherche scientifique et de l’innovation et des partenaires techniques et financiers. Il vise à susciterd’une part, une concertation entre les acteurs impliqués dans l’organisation du FRSIT et d’autres part à informer les acteurs et le public sur le démarrage des préparatifs de la 11èmeédition qui se tiendra en novembre 2016 sous lethème : « Adaptation et résilience au changement climatique pour un développement durable : place et rôle de la science, de la technologie et de l’innovation ».

En rappel, la biennale du FRSIT depuis sa création en 1994 s’est toujours tenue régulièrement jusqu’en 2012. Suite à la propagation du virus Ebola dans la sous-région et de la situation nationale, il n’a pas été possible d’organiser la 11ème édition du FRSIT. Le gouvernement avait alors décidé de son report à une date ultérieure. C’est ainsi que l’Agence nationale de Valorisation des Résultats de la Recherche et des Innovations a marqué un arrêt à travers un séminaire bilan sur les dix (10) éditions afin d’évaluer les efforts consentis et dégager de nouvelles perspectives pour renforcer le rayonnement du FRSIT.

DCPM/Ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation

CENI: l’équipe Barry a prêté serment

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Les membres de la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont prêté serment, ce 27 juillet 2016 à Ouagadougou.
CENI

La prestation de serment a eu lieu au Conseil constitutionnel, une semaine après leur désignation, où les membres de la CENI, les uns après les autres, ont sacrifié au rituel, en faisant le sermon : « Je jure d’exercer mes fonctions en toute intégrité, objectivité et probité en m’abstenant de tout comportement susceptible de nuire à la totale transparence dans l’organisation, la supervision des opérations électorales, référendaires, et en accomplissant conformément à la loi, avec loyauté, honneur et patriotisme les taches liées à mes fonctions ».

« Le serment revêt une importance certaine au-delà même de son symbolisme. Le serment est un acte sacré et prêter serment, c’est prendre le peuple à témoin (…). Vous avez une mission noble mais difficile dans un Etat qui se veut de droit, dans un environnement sous-régional, régional et international qui nous surveille.
Et surtout, sous le regard vigilent du peuple burkinabè qui n’est plus prêt à se laisser conter. Votre compétence seule ne suffira pas. Vos actes et vos paroles seront scrutés. Alors, relisez attentivement le serment que vous venez de prêter. Il renferme toute la substance de vos obligations », parole du président du Conseil constitutionnel, Kassoum Kambou.

La nouvelle équipe de la CENI dirigée par Newton Ahmed Barry remplace celle de Me Barthélémy Kéré pour les 5 prochaines années.
Mathias Lompo
Burkina Demain

Ablassé Ouédraogo au président du Faso : « La tricherie ne produit jamais de fruits »

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Après plusieurs tentatives infructueuses de rencontrer le chef de l’Etat, par des voies officieuses, le président du Faso Autrement, Ablassé Ouédraogo, s’est adressé à lui à travers cette lettre ouverte. Lisez plutôt!
AB

Excellence Monsieur le Président du Faso,

La tradition nous enseigne que : « Soussoaga Na Yii Neeré Guetta Zomin ». Ce qui peut se traduire en français par : « Les résultats du travail collectif se déterminent dans la qualité de ses préparatifs ».

Le 30 novembre 2015, quand nous sommes venus vous présenter nos félicitations pour votre élection, les premiers à le faire dès la publication des résultats provisoires de l’élection du Président du Faso du 29 novembre 2015 par la CENI, nous avions convenu de nous revoir rapidement pour échanger sur la situation nationale, puisque considérant que votre victoire était une victoire collective du CFOP, comme vous l’aviez souligné.

Le 29 décembre 2015, à l’occasion de votre investiture à la magistrature suprême de notre pays au Palais des Sports Ouaga 2000, vous nous avez renouvelé cette belle intention d’organiser sans délai notre rencontre pour un partage d’idées dans l’intérêt supérieur de la Nation. Il nous est même revenu que vous avez eu des concertations avec les Partis de l’ex-CFOP ayant une représentation à l’Assemblée Nationale. Malheureusement, notre Parti « Le Faso Autrement », qui remplit toutes les conditions, a été exclu de cet exercice.

Ne voyant rien venir, nous avons pris l’initiative de demander une audience auprès de votre Excellence par des voix officieuses mais en vain. L’attente devenant longue, nous vous avons adressé, officiellement et en bonne et due forme, une demande d’audience le 23 mai 2016. A ce jour, nous attendons toujours.

Dans cette situation que nous déplorons, et considérant que la situation nationale de notre pays est, de toute évidence, très préoccupante et qu’elle est très grave aux plans politique, économique, social et sécuritaire, nous nous sentons dans l’obligation, à travers cette lettre ouverte, de partager avec vous notre appréciation de l’état de la nation et surtout des suggestions pour contribuer au redressement de notre patrie bien aimée, le Burkina Faso, après sept mois d’observation de votre action à la tête de l’Etat. Le constat est que les Burkinabè sont dans le doute et vivent dans la précarité croissante et dans l’anxiété. Les lendemains sont incertains pour tous les Burkinabè et le pays va mal.

L’espoir était grand, avec les élections couplées présidentielle et législatives du 29 novembre 2015, de voir le Burkina Faso se relancer sur la voie du développement économique et social et de la prospérité pour le bonheur de sa population.

Malheureusement, sept mois après votre installation au pouvoir avec votre équipe, tous les signaux sont au rouge vif, et l’économie reste désespérément plombée. La situation aurait été moins inquiétante si une dynamique d’inversion était perceptible. Ce n’est certainement pas le cas pour le moment, et le pays s’enfonce dans la précarité. Aux hésitations, tâtonnements et tergiversations qui caractérisent le style de gouvernance de votre équipe et de vous même, s’ajoute de l’avis de beaucoup de Burkinabè, une poisse jamais égalée, qui s’abat presqu’au quotidien sur notre pays.

« Faire en moins bien, du Blaise Compaoré sans Blaise Compaoré »

Gardant à l’esprit qu’à chaque moment difficile de notre histoire, les Burkinabè ont toujours su prendre leur destin en main, d’une part, et considérant que le Burkina Faso et ses problèmes nous concernent tous, et que la construction de notre cher et beau pays relève des efforts et de la contribution de tous ses fils et filles, d’autre part, nous nous autorisons à vous porter trois suggestions :

Organiser, sans délai, une concertation et un dialogue totalement inclusif avec les acteurs clés de la vie politique, économique et sociale de notre pays, et prioritairement tenir un dialogue avec la classe politique en impliquant toutes ses composantes ;

Restaurer le socle de confiance indispensable à l’intérieur du Burkina Faso, et entre notre pays et ses partenaires et amis de l’extérieur pour donner une chance à la relance de l’économie ;

Œuvrer pour une véritable réconciliation nationale à même de renforcer l’unité nationale et la cohésion sociale, et une justice équitable et transparente pour tous ;

Nous vous exhortons et vous encourageons à rassembler tous les Burkinabè autour de vous sans aucune considération partisane, mais en tenant strictement compte de l’intérêt supérieur de la Nation au regard de la gravité des moments que traverse notre pays.

Plus le temps passe, et votre échec n’est plus la chronique que vous avez annoncée dans le Journal « Le Monde » du 7 avril 2016, et votre funeste prédiction se confirme jour après jour. La vie au Burkina Faso devient « mouta-mouta ». La « rochosité », ou tout simplement, la morosité qui caractérise votre gouvernance, s’installe, et les aspirations exprimées par les populations lors de l’insurrection des 30 et 31 octobre 2014, attendent indéfiniment des réponses concrètes.

Vous l’aurez compris vous-même, l’insurrection est ainsi confisquée et, en lieu et place de la rupture et du changement demandés, vous et votre équipe servent au peuple burkinabè le remplacement, si bien que nous vivons une continuité, mais en pire, des méthodes et pratiques de la gouvernance du régime Blaise COMPAORE, dont vous et les vôtres avez été les vrais et solides piliers.

Avec le recul, le peuple Burkinabè comprend aujourd’hui le bien fondé du recours que nous avions présenté contre votre candidature à l’élection du Président du Faso du 29 novembre 2015, sur la base des dispositions pertinentes du Code électoral en vigueur. En posant cet acte, nous avions voulu éviter à notre pays et à sa population de vivre ce que nous vivons depuis que vous êtes installé à Kosyam, à savoir, faire en moins bien, du Blaise Compaoré sans Blaise Compaoré. Ainsi, avons-nous été sévèrement punis d’avoir eu raison trop tôt, et encore une fois, l’histoire est en train de rattraper les hommes.

Le Burkina Faso a besoin de tous ses enfants et le contexte actuel exige plus que jamais, que l‘on mette l’homme ou la femme qu’il faut à la place qu’il faut, au moment qu’il faut. C’est ensemble que nous pourrons faire du Burkina Faso un havre de paix, de stabilité, de sécurité et de bonheur où l’autorité de l’Etat sera restaurée, l’incivisme et les comportements anarchiques seront éradiqués, et le mieux vivre ensemble redeviendra notre culture.

Comme nous le disons toujours, Dieu aime le Burkina Faso, et il appartient aux Burkinabè de s’aimer les uns les autres et de se donner la main pour qu’ensemble, nous gouvernions autrement notre chère patrie afin de la redresser, et ainsi répondre aux aspirations des populations insurgées des 30 et 31 octobre 2014.

Ce que nous vivons actuellement s’inscrit bien dans ce que nos ancêtres nous ont toujours enseigné : « Zamb Noag Guèl Paa Wéked Yé » et qui donne en français « La tricherie ne produit jamais de fruits ».

Nous vous prions d’agréer, Excellence Monsieur le Président du Faso, l’assurance de notre très haute et respectueuse considération.

« Rien n’arrête une idée arrivée à son heure ».

Le Président
Dr Ablassé OUEDRAOGO

RDC: l’opposant Etienne Tshisekedi attendu ce jour à Kinshasa

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L’opposant historique congolais, Etienne Tshisekedi devrait arriver par avion privé à la mi-journée à l’aéroport de Ndjili, en République Démocratique du Congo. C’est ce que promet l’UDPS, son parti qui aujourd’hui encore mobilisait ses partisans pour l’accueillir à l’aéroport, nous apprend RFI.
ETI

Dans les quartiers populaires, entre l’aéroport et son domicile à Limété, on le sait très populaire. Mardi après-midi déjà, les gens semblaient convaincus que son retour au pays allait rimer avec une amélioration de la situation dans le pays : la promesse d’une alternance, du respect des droits des citoyens. C’est ceux qu’on appelle les « combattants », mais aussi des femmes, très émues, à l’idée de le revoir.

Dans le reste de la capitale, beaucoup estiment que ce retour est important pour le combat politique de l’opposition comme pour le dialogue. Dans les rangs de la majorité et de ses partisans, on va jusqu’à parler d’un non-événement, sauf si Etienne Tshisekedi rejoint le dialogue convoqué par Joseph Kabila, comme il l’avait promis, dit-on.

En tout cas, ce sera un véritable test de sa popularité après deux ans d’absence. Son retour au pays par le passé avait provoqué une véritable marée humaine.

Etienne
Pour le moment, il n’est pas question de participer au comité préparatoire dont les travaux sont censés commencer samedi 30 juillet. L’UPDS comme les autres composantes du rassemblement ont récusé le facilitateur Edem Kodjo, que le rassemblement estime partial.

Etienne Tshisekedi et ses alliés ne veulent pas, disent-ils, d’un dialogue Made in Kabila, mais veulent que la communauté internationale pilote les discussions, la libération de tous les prisonniers politiques.
En attendant, le président de l’UDPS devrait pour la première fois s’exprimer lors d’un meeting le 31 juillet. Ce sera la première fois depuis 2011.

Mathias Lompo
Burkina Demain
Source : Rfi

Présidence du Faso: Roch Kaboré donne des instructions au directoire de Maroc Télécom

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian KABORE, a reçu en audience, le mardi 26 juillet 2016 au Palais présidentiel de Ouaga 2 000, le président du directoire de Maroc Télécom, Abdeslam AHIZOUNE. Les échanges ont porté sur les questions relatives au développement du secteur des télécommunications.

ROC
Au sortir de l’audience, le président du directoire de Maroc Télécom, Abdeslam AHIZOUNE a déclaré avoir profité de l’occasion pour solliciter les orientations du Président du Faso, dans le domaine des télécommunications et des technologies de l’information.

« J’ai trouvé que le Président du Faso a accordé une très grande importance à ce secteur vital de l’économie du pays et surtout un secteur qui modernise la société et l’économie du pays. Il m’a donné à cet égard, ses orientations pour développer et accélérer le développement des télécommunications. Il m’a demandé de réfléchir à des plans d’urgence pour accélérer les infrastructures des télécommunications dans le pays ».

M. AHIZOUNE a laissé entendre avoir pris l’engagement de travailler en collaboration avec le pouvoir public pour le développement des télécommunications au Burkina Faso.

A noter que le groupe Maroc TELECOM est l’actionnaire majoritaire de l’Office national des Télécommunications (ONATEL), depuis le 29 décembre 2006.

Anderson Koné
Burkina Demain

L’UPC redoute l’hypothèse d’une troisième loi de finance rectificative

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Le groupe parlementaire de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) a tenu, ce samedi 26 juillet 2016 à Ouagadougou, une conférence de presse. A l’ordre du jour, le bilan des premières sessions parlementaires de l’année 2016.
UPC I (2)

Apres s’être engagé dans les activités des différentes commissions des premières sessions ordinaires et extraordinaires 2016, le groupe parlementaire Union pour le progrès et le changement (UPC) a estimé qu’il était de son devoir de rendre compte du déroulement et de l’issu de ces différentes activités.
D’après le président du groupe parlementaire, Alitou Ido, 4 élus de l’UPC ont participé à deux commissions d’enquête parlementaire dont les résultats sont encore en attente. Il a parlé de celles portant sur les mines et le foncier.

M. Ido a avancé que les députés de l’UPC ont pris part au vote de 21 lois, parmi laquelle la première loi de finance rectificative. Cela dit, il a précisé que son groupe s’est abstenu de voter ladite loi, deux fois de suite. De ses explications, le gouvernement s’est empressé à introduire le projet de loi au parlement; il y a inopportunité sur l’innovation fiscale relative à la taxe foncière sur les propriété bâties et non bâties, un problème sur le taux d’absorption des crédits alloués sur la performance budgétaire; la faiblesse des mesures de relance économique et la non-maîtrise de la dépense publique par le gouvernement.

UPC I (1) Alitou Ido en veut pour preuve que la deuxième loi de fiance rectificative n’a pas pris en compte les avancements des fonctionnaires. Et de se demander si le gouvernement n’introduira pas d’ici à quelques jours une troisième loi de finance rectificative.

Il a aussi voté contre le projet de loi portant allègement des procédures de passation des marchés publics, car l’UPC a il a estimé que cette loi ouvre la porte à la corruption et au pillage des ressources nationales.
Alitou Ido a affirmé que des difficultés ont émaillé le fonctionnement de l’assemblé au cours de cette période. Parmi celles-ci, la capacité des députés à exercer leurs prérogatives, la non-maîtrise des procédures législatives.

Mais, il a dit qu’il y a des motifs de satisfaction à relever, avec le fait que l’assemblé nationale a cessé d’être une caisse de résonnance de la majorité où les lois passaient systématiquement.

Ouédraogo Balkissa
Burkina Demain

Renforcer davantage les liens séculaires ivoiro-burkinabè

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La présente chronique exhorte à un renforcement des relations ivoiro-burkinabè

La présente chronique du gouvernement est relative au Traité d’amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire dont la cinquième session débute ce mercredi 27 juillet 2016 à Yamoussoukro. Lisez plutôt !

La présente chronique exhorte à un renforcement des relations ivoiro-burkinabè
La présente chronique exhorte à un renforcement des relations ivoiro-burkinabè

«Chronique du Gouvernement
5èmeTAC Burkina – Côte d’Ivoire
Renforcer davantage les liens séculaires entre nos deux pays
Yamoussoukro, la capitale politique de la République de Côte d’Ivoire, abrite, les 27, 28 et 29 juillet 2016, la cinquième conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement sur le Traité d’Amitié et de Coopération entre le Burkina Faso et la République de Côte d’Ivoire.Cette rencontre au sommet à laquelle est attendu le Président du Faso, Monsieur Roch Marc Christian KABORE,offre l’occasion aux autorités de nos deux pays de célébrer les liens immémoriaux qui unissent leurs deux peuples, et d’explorer les opportunités de renforcement de leur coopération.
On le sait, Ivoiriens et Burkinabè ont toujours entretenu des relations dictées par l’histoire, la géographie, la culture et l’économie. Des relations quiont alterné des périodes de bonne collaboration et des périodes froidesdepuis les indépendances. La récente crise diplomatique entre les deux pays, consécutivement àl’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et le coup d’Etat du 16 septembre 2015 au Burkina Faso, ainsi que les mandats d’arrêts internationaux lancés contre certains hauts responsablesconstituent de parfaites illustrations. Tout cela n’a pas permis la tenue effective des assises annuelles du TAC en 2015. Mais l’épais nuage qui semblait assombrir les rapports entre les deux peuples semble trouver l’occasion de se dissiper complètement avec la tenue de ce 5ème sommet du TAC. Du reste, l’ambiance fraternelle qui prévaut, en ce moment, au cours des travaux des Experts des deux pays est un signe annonciateur du nouveau départ chargé de beaucoup d’espoirs pour les relations séculaires qui unissent les deux pays frères.

Les grands enjeux du TAC
Signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou, le TAC ambitionne de faire de l’axe Abidjan-Ouagadougou, la locomotive de la sous-région ouest africaine. Pour ce faire, les deux Parties ont conçu de grands projets dont les retombées vont au-delà de leurs frontières. Il s’agit notamment :
– du projet de construction de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougoudont le financement parl’UEMOA à hauteur de 1,291 milliards de francs CFA est acquis pour l’exécution des études de faisabilité technique, économique, d’impact environnemental et social, mais également de mise en concession, d’études techniques détaillées avec élaboration des dossiers d’appel d’offres. Des institutions financières comme la BAD et la BID sont prêtes à accompagner la Côte d’Ivoire et le Burkina dans la réalisation de ce grand projet ;
– duprojet de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou-Kaya et son prolongement jusqu’à Tambao qui devrait permettre l’exploitation du manganèse de Tambao. A cet effet, un Accord-cadre de Partenariat Public-Privé (PPP) a été signé le 11 août 2012 à Ouagadougou entre le Burkina Faso et Pan AfricanMinerals (PAM) pour « la réalisation des projets intégrés et la mise en valeur du gisement de manganèse de Tambao ». Dans le cadre de la mise en œuvre du volet ferroviaire du projet intégré de Tambao, un accord-cadre général de négociation a été signé entre le Burkina, la Côte d’Ivoire et les groupes Bolloré et Pan African Minerals lors de la quatrième Conférence au Sommet.
– du projet d’approvisionnement du Burkina en énergie électrique et hydrocarbures par la Côte d’Ivoire pour pallier le déficit énergétique de notre pays. S’agissant de ce projet, il sied de rappeler que les autorités ivoiriennes ont, lors de la quatrième Conférence au Sommet, décidé d’augmenter la fourniture d’électricité au Burkina de 70 à 80 mégawatts à compter de 2014. Par ailleurs, la Conférence au Sommet avait instruit les Ministres en charge de l’énergie, d’élaborer un plan directeur commun de développement des capacités de production et de transport d’électricité à soumettre à la cinquième Conférence. En ce qui concerne le volet des hydrocarbures, la mise en place d’une société de pipe-line sur le tronçon Bouaké-Ferkessédougou-Ouagadougou est en projet et la SONABHY participerait à hauteur de 10% au capital de ladite société.
Les organes du TAC
Pour atteindre les objectifs qu’il s’est fixés, le TAC s’appuie sur un certain nombre d’organesprévusen son titre III. Il s’agit notamment :
– des comités nationaux desuivi mis en place par chaque partie, composés de l’ensemble des départements ministériels ayant des dossiers de coopération, et présidés, dans chaque pays, par le Ministre en charge des Affaires étrangères ;

– du Comité conjoint de suiviquiréunit les Comités nationaux des pays et est co-présidé par les Ministres en charge des Affaires Etrangères. Ce comité se tient alternativement dans les deux Etats pour faire l’évaluation de l’état de la coopération entre les deux pays ;

– duConseil conjoint de Gouvernementsqui comprend les membres des deux gouvernements, et qui se tient en général la veille de la Conférence au Sommet des Chefs d’Etat. Il est l’instance de finalisation du projet d’ordre du jour et des grandes décisions à soumettre à la très haute appréciation des deux Chefs d’Etat.

– de la Conférence au sommet des Chefs d’Etat qui donne lieu à des décisions et directives communes engageant les deux Parties. Elle se tient, en principe, au moins deux fois par an. Mais les Chefs d’Etat peuvent se réunir en Sommet extraordinaire, chaque fois que de besoin, à l’initiative de l’une ou l’autre Partie.
Par ailleurs il est prévu des rencontres ministérielles sectorielles présidées par les Chefs de Gouvernement en cas de besoin, et d’autres rencontres peuvent réunir les responsables des institutions nationales publiques et privées des deux pays, et les experts et hauts fonctionnaires du Ministère en charge des Affaires étrangères et de l’intégration».

Ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des Burkinabè de l’extérieur