Accueil Blog Page 587

Ultimatum au gouvernement : Les syndicats persistent et signent

0
Les syndicats menacent d'aller en grève

L’Unité d’action syndicale (UAS) reste droit dans ses bottes par rapport à ses revendications. Elle a appelé ce mardi le gouvernement à donner suite à ces revendications d’ici à fin avril 2016.

Les syndicats menacent d'aller en grève
Les syndicats menacent d’aller en grève

L’Unité d’action syndicale (UAS) a animé une conférence de presse ce mardi 19 avril 2016 à Ouagadougou. La conférence a porté sur un certain nombre de points. Il s’agit entre autres de la relecture de la loi 081 portant statut général des agents de la fonction publique ; de la révision de la loi 027 sur les collectivités territoriales, la relecture du code du travail.
Il y a également la baisse des prix des produits de grande consommation ; la mise en place des permanents syndicaux ; la suspension de l’UTS sur les primes et indemnités des travailleurs du privé et du parapublic ; l’absence de la commission mixte paritaire de négociations salariales du secteur privé.

Le 1er mai s’annonce explosif

Sur ces différentes préoccupations, les responsables de l’UAS trouvent que le gouvernement tarde à y répondre à leurs préoccupations. Aussi les secrétaires généraux des centrales syndicales et des syndicats autonomes prévoient-ils de déposer un préavis de grève de 48 heures, puis d’un autre de 72 heures.
Alors que le président Roch Marc Christian avait regretté lors de sa conférence de presse du 3 avril dernier les tendances des responsables à vouloir des injonctions au gouvernement ; ceux-ci l’ont encore fait. Comme ultimatum, Ils donnent au gouvernement moins de deux semaines c’est-à-dire jusqu’à la fin du mois d’avril pour réagir à leurs préoccupations. Les syndicats disent attendre du gouvernement un chronogramme précis de mise en œuvre des engagements pris par l’Etat pendant la Transition.
Autant dire que la commémoration du 1er mai s’annonce explosive.

Joachim Batao
Burkina Demain

Brésil: Dilma Rousseff réagit au vote de sa destitution

0
Dilma Rousseff se dit déterminée à continuer le combat

Après le feu vert des députés pour sa destitution, la présidente brésilienne Dilma Rousseff a réagi ce lundi depuis la présidence où elle a tenu une conférence de presse de crise. Se disant indignée par ce vote, Rousseff promet de continuer le combat contre la procédure engagée à son encontre.

Dilma Rousseff se dit déterminée à continuer le combat
Dilma Rousseff se dit déterminée à continuer le combat

« Je ne me laisserai pas abattre, le combat continue». C’est la réponse de la présidente Dilma Rousseff après le vote le dimanche dernier des députés en faveur de sa destitution.
Accusée d’avoir maquillé les comptes publics du pays pour favoriser sa réélection en 2014, La présidente brésilienne se défend, assurant n’avoir commis aucun crime.
Reste maintenant à savoir comment elle s’y prendre pour renverser en sa faveur la procédure de destitution qui sera examiné en mai par le Sénat.

Burkina Demain

L’USAID soutient le commerce américano- burkinabè

0

Le communiqué ci-après de l’ambassade américaine de Ouagadougou est relatif au soutien qu’apporte l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) à l’essor du commerce entre le Burkina Faso et les Etats-Unis.

L'USAID soutient le développement du commerce entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d'Amérique
L’USAID soutient le développement du commerce entre le Burkina Faso et les Etats-Unis d’Amérique

«Ambassade des Etats-Unis d’Amérique
Communiqué de Presse
L’USAID soutient le Centre de Ressources Commerciales (CRCA) dans la stimulation du commerce entre le Burkina Faso et les Etats-Unis.

Ouagadougou, Burkina Faso – Les 12 et 13 Avril, le projet West Africa Trade and Investment Hub de l’USAID (Trade Hub) a formé les coordinateurs de sept pays d’Afrique de l’Ouest sur les compétences qui leur permettront d’aider les entreprises à comprendre les processus et la documentation requise pour exporter leurs produits vers les Etats-Unis sous le African Growth and Opportunity Act (AGOA). Les coordinateurs des Centres de Ressources Commerciales (CRCA) de l’AGOA au Burkina Faso, aussi bien qu’au Benin, au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Nigeria et au Sénégal se sont réuni à Accra afin de recevoir une formation sur la manière de fournir des services en intelligence commerciale, dans le développement de l’exportation, la promotion du commerce et la facilitation des échanges pour les exportateurs existants et potentiels. Les participants ont également eu l’opportunité de prendre connaissance des meilleures pratiques à travers la région et de partager des expériences dans le soutien aux exportateurs.
Accueillis au sein d’institutions locales, ces CRCA ont assisté plus de 2,700 entreprises cherchant à exporter vers les Etats-Unis sous l’AGOA, ce qui a permis à des milliers de biens fabriqués dans les pays éligibles d’Afrique subsaharienne d’être exemptés des droits de douane et des quotas. Depuis 2005, l’USAID a fourni des subventions pour construire la durabilité du réseau CRCA et les institutions d’accueil qui fournissent des services liés au commerce aux entreprises du secteur privé. Les subventions couvrent la formation et les coûts de construction d’une base de données des exportateurs, ce qui permet en outre aux CRCA de développer la capacité des exportateurs, des liens commerciaux et des stratégies sectorielles spécifiques pour stimuler le commerce.
L’USAID soutient une utilisation plus grande des avantages tarifaires de l’AGOA à travers l’Afrique de l’Ouest. Chaque Centre des Ressources Commerciales de l’AGOA (CRCA) doit entreprendre les activités qui améliorent le potentiel d’exportation des entreprises cherchant à profiter de l’AGOA. Ces activités incluent: développer et fournir des services d’intelligence commerciale à travers des associations de commerce et d’échange ou directement aux entreprises individuelles; promouvoir des services de conseil en développement du commerce et de l’exportation en fournissant une aide pratique directement aux entreprises afin de les aider à comprendre les exigences du marché et les règlementations, l’emballage/l’étiquetage, les coûts, et la finance; fournir des services de promotion des entreprises avec participation à des salons/foires commerciales et la facilitation des liens commerciaux régionaux et internationaux ; et fournir une assistance aux entreprises sur les documents douaniers.
Cette assistance établit un réseau solide et durable des institutions locales qui peuvent adapter leurs services au secteur privé afin d’améliorer leur capacité à échanger à l’échelle régionale et exporter vers les marchés internationaux.
Le Centre des Ressources Commerciales de l’AGOA à Ouagadougou est situé à la Chambre de Commerce et d’Industrie du Burkina Faso, Siège Ouagadougou, Avenue de Lyon. Ouarma Pegnani est le coordinateur CRCA.

NOTES AUX ÉDITEURS:
USAID West Africa Trade and Hub collabore avec des partenaires africains afin de promouvoir des réformes, d’attirer des acheteurs et des investisseurs, et d’adopter de meilleures pratiques. Les experts du Trade Hub également guident les efforts des intervenants publics-privés, afin de réduire les contraintes pour la compétitivité commerciale, de saisir les occasions d’étendre le commerce, démontrer le potentiel de l’Afrique de l’Ouest aux investisseurs, et faciliter davantage l’investissement dans la région. Cette activité est soutenue par le Bureau régional de l’Afrique de l’ouest de l’USAID, dont l’objectif est de promouvoir le bien-être économique et social avancé par les Africains de l’Ouest. Couvrant 21 pays, l’USAID/Afrique de l’Ouest conçoit et met en œuvre des programmes avec des partenaires de l’Afrique de l’Ouest, afin de renforcer les systèmes de gestion non-violente des conflits, soutenir la croissance économique, et élargir les services de santé de qualité. Le peuple américain, à travers l’USAID, fournit une assistance économique et humanitaire dans plus de 100 pays du monde entier. Pour plus d’information veuillez visiter www.watradehub.com

####
Fait à Ouagadougou, le 18 avril 2016
Ambassade des Etats-Unis d’Amérique

25e tour cycliste du Togo : Mathias Sorgho termine avec le maillot jaune

0
Mathias Sorgho, le grand vainqueur du 25e tour cycliste du Togo

La sixième et dernière étape de la 25e édition du tour cycliste du Togo s’est courue ce dimanche. Malgré la victoire à cette étape de l’Ivoirien Bassirou Konté avec 1 heure 34 minutes 45 secondes , soit une vitesse de 37,9 Km/h , c’est le Burkinabè Mathias Sorgho qui conserve le maillot jaune, acquis depuis la deuxième étape.

Mathias Sorgho, le grand vainqueur du 25e tour cycliste du Togo
Mathias Sorgho, le grand vainqueur du 25e tour cycliste du Togo

Le Burkina Faso remporte également le classement général par équipe suivi de la Côte d’Ivoire (2e) et du Nigéria classé troisième.
52 coureurs sur 56 issus du Bénin, du Burkina Faso, de Côte d’Ivoire, du Ghana, du Nigeria, de RD Congo, du Sénégal, de France et du Togo, ont pris part à cette étape.
Le 25e tour cycliste international du Togo a été couru du 12 au 17 avril en six étapes sur une distance totale de 639,5 km.
J K
Burkina Demain

Ambassadeur Jean-Baptiste Natama en deuil : Voici le programme des obsèques de sa mère

0
Jean-Baptiste Natama est sans mère depuis samedi 16 avril 2016

L’ambassadeur Jean-Baptiste Natama, ancien directeur de cabinet de la présidente de la commission de l’Union africaine et candidat à la dernière présidentielle burkinabè, est en deuil. Il a perdu, ce samedi 16 avril 2016 à l’hôpital national Blaise Compaoré, sa mère, Madame NATAMA née NADIE Adissa Delphine, précédemment Sage-femme à la retraite et épouse de feu Sa Majesté Belemsonré, Chef du Canton de Tibga. Maman NATAMA est décédée à l’âge de 71 ans. Voici le programme de ses obsèques.

Jean-Baptiste Natama est sans mère depuis samedi 16 avril 2016
Jean-Baptiste Natama est sans mère depuis samedi 16 avril 2016

Programme des obsèques de Madame NATAMA née NADIE Adissa Delphine :

Lundi 18 avril 2016
¤ 14h30 : Levée du corps à la morgue de l’Hôpital National Blaise Compaoré suivie du transfert de la dépouille au domicile de M. l’Ambassadeur Jean-Baptiste NATAMA sis à la Cité An III.
¤ 17h00 : Hommages – Autorités religieuses – Autorités coutumières – Familles NADIE et ressortissants de Boura – Familles NATAMA et ressortissants de Tibga – Les enfants et les petits enfants – Les voisins du quartier
Mardi 19 Avril :
¤ 09h00 : Suite hommages – Délégation de la JCI – Délégation du Sénat de la JCI – Délégations syndicales et de la société Civile – Délégation de la ligue des jeunes – Délégation de la ligue des femmes – Délégation de la CPR/MP -Délégation du Collectif NATAMA -Amis des familles NATAMA et NADIE – Familles alliées -Délégation ressortissants de la Région de l’Est -Délégations provinciales -Délégations étrangères
¤ 16h00 : – Délégation de l’Armée – Délégation de la Gendarmerie Nationale – Délégation de la Police Nationale – Délégation de l’Opposition politique -Délégation de la Majorité présidentielle – Autorités administratives et politiques
¤ 16h00 : Délégation du Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération . Régionale – Délégation du MAEP – Délégation des opérateurs économiques – Délégation des artistes – Amis, proches et assistance
¤ 20h00 – 22h00 : Veillée de prière
Mercredi 20 Avril:
¤ 8h30: Levée du corps au domicile de M. l’Ambassadeur Jean-Baptiste NATAMA
¤ 9h00: Messe à la cathédrale de Ouagadougou suivie du départ du cortège funèbre pour Tenkodogo
¤ Après-midi: Arrivée du corps au domicile familial sis au secteur n°2 de Tenkodogo
¤ 17H30 -19H30: Hommages
¤ 20H00 – 22H00: Veillée de prière au domicile familial, secteur n°2 de Tenkodogo
Jeudi 21 Avril :
¤ 8H30: Départ du domicile familial pour la Cathédrale Saint François Xavier de Tenkodogo
¤ 9h00: Messe à la cathédrale de Tenkodogo

¤ 11h00: Enterrement au domicile familial

Burkina Demain

Décès de Malick Sidibé dit «L’œil de Bamako» : Le portrait de l’illustre disparu

0
Grand nom de la photographie, Malick Sidibé s'en est allé à l'âge de 80 ans

Le Mali et la communauté internationale de la photographie pleurent depuis jeudi dernier la disparition du célèbre photographe malien Malick Sidibé dit «L’œil de Bamako». Ce samedi 16 avril des hommages lui ont été rendus en présence des autorités culturelles maliennes.
Voici le portrait que nous avons dressé de lui il y a déjà six ans. C’était à la faveur du deuxième stage international de photographie Afrique-Europe qu’avait abrité Ouagadougou du 18 au 28 novembre 2010. Lisez plutôt.

Grand nom de la photographie, Malick Sidibé s'en est allé à l'âge de 80 ans
Grand nom de la photographie, Malick Sidibé s’en est allé à l’âge de 80 ans

«Culture : Un Baobab de la photographie dans nos murs

A la faveur du 2e Stage international de photographie Afrique-Europe que Ouagadougou abrite du 18 au 28 novembre 2010, nous avons eu l’honneur de rencontrer un monument de la photographie africaine, voire mondiale. Il s’agit du très célèbre photographe malien, Malick Sidibé. Découvert un peu tardivement en 1994, pendant les premières Rencontres de la photographie africaine de Bamako, le natif de Soloba voit rapidement sa carrière prendre une dimension internationale, avec à la clé une reconnaissance à la hauteur de son envergure en 2003.

Cette année-là, celui que des proches appellent affectueusement « L’œil de Bamako » est le premier photographe africain à recevoir le prix international de photographie « Hasselblad ». Cette prestigieuse distinction déjà décernée aux plus grands photographes de la planète comme Richard Avedon, Jeff Wall ou Cindy Sherman ; vient ainsi récompenser un parcours professionnel de près de cinquante ans débuté dans le milieu des années 1950.
Né en 1936 à Soloba, 300 km de Bamako, Malick Sidibé, ancien pensionnaire de l’ex-Ecole des artisans soudanais, va, à 19 ans, se lancer dans la photographie. Ses premières photos remontent en effet aux années 1955-56. Deux ans plus tard, il devient son propre patron, en ouvrant en 1958 son studio. Et depuis, il s’est accroché jusqu’à la consécration internationale en 2003, avec le prix international de photographie à lui décerné par la Fondation suédoise Hasselblad. « C’est une grande surprise. Je suis très fiers et content », disait-il, un certain 25 octobre 2003 à Göteborg, à la réception du prix.
D’une valeur de 36,5 millions de F CFA, ce prix venait non seulement couronner la longue carrière de Malick Sidibé, mais aussi et surtout lui donner une dimension internationale. Ses œuvres sont présentes dans les plus prestigieuses salles d’exposition du monde, à la Fondation Cartier à Paris, au musée Guggenheim à New- York, au National Portrait Gallery de Londres.

Des hommages mérités ont été rendus à l'illustre disparu à Bamako ce 16 avril 2016
Des hommages mérités ont été rendus à l’illustre disparu à Bamako ce 16 avril 2016

 

 

Malick Sidibé, Chevalier de l’ordre du mérite de France

En outre, en 2002, la France faisait déjà de Malick Sidibé, Chevalier des Arts et Lettres de l’ordre du mérite. Bref, c’est ce baobab de la photographie qu’un autre grand passionné du métier, le Burkinabè Warren Boureima Saré, co-organisateur du 2e Stage international de photographie Afrique-Europe, a réussi à convaincre. Agé aujourd’hui de 74 ans, le pionnier de la photographie africaine, gagné certainement par le poids du temps traversé, a parfois du mal à se mouvoir.
Mais, il a tenu à faire le déplacement de notre capitale pour partager sa sagesse, sa riche expérience avec la jeune génération. Et ils sont une vaingtaine de jeunes photographes stagiaires (10 européens et 8 africains) qui vont en tirer profit pendant le séjour Ouagalais du monument de la photographie.

Grégoire B. BAZIE Lefaso.net»

Congo : Sassou place son nouveau mandat sous le signe de la relance économique

0
Avec cette investiture, Denis Sassou Nguesso rempile pour un nouveau mandat de cinq ans, après 32 ans de gestion du pouvoir d'Etat

Au Congo, le président Denis Sassou Nguesso, élu au premier tour de la présidentielle du 20 mars dernier dont les résultats ont été contestés, a prêté serment ce samedi 16 avril à Brazzaville pour un nouveau mandat de cinq ans.

Avec cette investiture, Denis Sassou Nguesso rempile pour un nouveau mandat de cinq ans, après 32 ans de gestion du pouvoir d'Etat
Avec cette investiture, Denis Sassou Nguesso rempile pour un nouveau mandat de cinq ans, après 32 ans de gestion du pouvoir d’Etat

Le président congolais Denis Sassou Nguesso a prêté serment pour un nouveau mandat de cinq ans ce samedi à Brazzaville devant la Cour constitutionnelle du pays.
Le président Nguesso dont la victoire au premier tour de la présidentielle du 20 mars a été qualifiée de « forfaiture » par ses concurrents, s’est engagé à faire de la relance de l’économie congolaise et la lutte contre le chômage des jeunes, ses priorités durant son mandat.
 » Le quinquennat sera celui de l’économie. Tous nos efforts tendront à consolider l’économie nationale de sorte qu’elle soit profondément diversifiée, dynamique, florissante et surtout créatrice d’emplois décents par milliers », a-t-il indiqué.
Bien évidemment, comme c’est souvent le cas en pareille circonstance, Sassou qui cumule déjà plus de 32 ans de pouvoir au Congo, a juré de « respecter et faire respecter solennellement la Constitution »
Pour rappel, c’est avec plus de 60% des voix que Denis Sassou Nguesso a remporté au premier tour la présidentielle du 20 mars 2016.

Burkina Demain

Municipales du 22 mai : Le CSC dévoile son dispositif aux patrons des médias audiovisuels

0
C'est la présidente Nathalie Somé (au milieu) en personne qui a assuré la présidence de cette rencontre du CSC avec les patrons des médias audiovisuels

La présidente du Conseil supérieur de la communication (CSC), Nathalie Somé, entourée de ses plus proches collaborateurs, a rencontré les promoteurs des médias audiovisuels ce vendredi 15 avril 2016 à Ouagadougou. Les échanges ont porté sur les mesures prises pour la couverture médiatique de la campagne des élections municipales du 22 mai 2016.

C'est la présidente Nathalie Somé (au milieu) en personne qui a assuré la présidence de cette rencontre du CSC avec les patrons des médias audiovisuels
C’est la présidente Nathalie Somé (au milieu) en personne qui a assuré la présidence de cette rencontre du CSC avec les patrons des médias audiovisuels

Répondant à l’invitation de la présidente du Conseil supérieur de la communication Nathalie Somé ; une soixantaine de patrons de médias audiovisuels étaient ce vendredi au siège du CSC. Objectif : échanger avec les responsables du CSC sur les mesures prises pour la couverture médiatique de la campagne électorale des municipales du 22 mai 2016.
L’innovation par rapport aux expériences passées, c’est la campagne d’éducation aux médias initiée par le Conseil supérieur de la communication pour apprendre aux Burkinabè à mieux se servir des produits médiatiques pour développer leur citoyenneté. « Médias, participation citoyenne et état des lieux en matière d’émissions interactives ».
La présidente a regretté le fait que les médias soient souvent par certains citoyens pour se régler les comptes entre eux. Les hommes de médias ont besoin de ce fait d’être outillés.
C’est pourquoi, pour la présente campagne d’éducation, les médias audiovisuels publics et privés vont bénéficier d’une formation adaptée, notamment de l’élaboration et de diffusion de microprogrammes de sensibilisation. Au nombre des hommes de médias audiovisuels ciblés par le CSC figurent les animateurs d’émissions interactives pour éviter les dérives. En plus des formations, le CSC tiendra, toujours de la campagne d’éducation, des conférences publiques suivies de projections cinématographiques et des rencontres de plaidoyer.

Les patrons de médias audiovisuels ont répondu massivement à l'invitation du CSC
Les patrons de médias audiovisuels ont répondu massivement à l’invitation du CSC

 

La présidente du CSC rassurante face à la précarité des médias

Le Conseil supérieur de la communication attend beaucoup des médias pour la couverture médiatique de ces municipales à venir. Ils doivent produire des émissions et articles de qualité. Si le CSC attend énormément des médias audiovisuels, leurs patrons attendent aussi de l’institution de Nathalie Somé qu’elle trouve des solutions à leurs difficultés, notamment financières. Et certains voudraient même pour cette fois-ci que les médias confessionnels soient placés sur le même pied d’égalité dans la répartition de la cagnotte pour la couverture médiatique des municipales que les médias commerciaux qui paient leurs impôts. Naturellement, l’unanimité a été difficile à trouver.
Une situation qui traduit quelque part de la précarité dans laquelle évolue les médias burkinabè. Sur cette question, la présidente du CSC s’est rassurante quant à l’avenir. Nathalie a rassuré que tout sera mis en œuvre pour trouver des solutions aux problèmes de précarité des médias à travers la concertation, le dialogue et la recherche de partenariats. La présidente du CSC a également du plan stratégique de son institution qui vise également à résoudre les problèmes du monde.
Mais, prévient-elle, il n’y a pas de solutions définitives aux problèmes des Hommes, y compris ceux des journalistes. Car, toute solution trouvée peut être également source d’autres problèmes.

Pour leur part, les patrons des médias audiovisuels, à l’image de Charlemagne Abissi de la Radio Savane, se sont félicités de la présente initiative de la présidente du CSC qui leur a permis de se rencontrer, d’échanger, d’exprimer leurs besoins et de prendre des engagements pour une meilleure couverture des municipales à venir.

Martin Philippe
Burkina Demain

Suspension à l’UPC : Bruno Kafando est prevenu

0
Pour Bruno Kafando, c'est au Président de l'UPC qu'il faut demander des comptes et non à eux

La réaction du secrétariat exécutif national de l’Union pour le progrès et le changement (UPC) suite à la publication du livre blanc dénonçant une gestion clanique du parti. Réunis ce samedi même à Ouagadougou, les membres du SEN UPC ont décidé de suspendre Louis Armand Ouali, 2e vice-président chargé des affaires politiques, de leurs rangs et entend proposer purement et simplement son expulsion du Bureau exécutif national du parti. Le SEN a annoncé dans la foulé une procédure disciplinaire à l’encontre du secrétaire général de la section Kadiogo, Bruno Kafando. C’est la teneur du présent communiqué de l’UPC. Lisez plutôt !

Le secrétariat exécutif national de l'UPC a engagé une procédure disciplinaire à l'encontre de Bruno Kafando
Le secrétariat exécutif national de l’UPC a engagé un procédure disciplinaire contre Bruno Kafando

« Communiqué du Secrétariat Exécutif National de l’UPC
Depuis un certain temps, il a été donné à la direction de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) de constater la parution d’écrits dans la presse, tendant à faire croire qu’il y a une crise au sein du parti.
L’UPC est un parti politique d’obédience sociale-libérale au sein duquel l’expression libre et les débats contradictoires ont toujours été de mise. Ces débats contradictoires sont la sève nourricière de toute démocratie, et notre parti y souscrit intimement.
Seulement, lorsque des militants du parti, de surcroit membres de ses plus hautes instances, les désertent pour pavoiser dans l’espace public, il y a là des intentions claires de ternir l’image du parti et de porter atteinte à sa crédibilité. C’est également là une trahison du parti.
Le Secrétariat Exécutif National est conscient que ces camarades sont manipulés, instrumentalisés et commandés pour, certainement, une mission de déstabilisation presque impossible du parti. Malheureusement pour eux, l’UPC n’est pas un parti à vendre.
C’est fort de tous ces constats que la session ordinaire du Secrétariat Exécutif National du parti tenue ce samedi 16 Avril 2016 à Ouagadougou a décidé :
1- de suspendre du Secrétariat Exécutif National, le camarade Louis Armand OUALI, deuxième vice-président du parti chargé des affaires politiques, et de proposer au Bureau Exécutif National son exclusion conformément à l’article 63 du règlement intérieur, au motif de violations des Statuts, du Règlement intérieur et des principes du parti ;
2- d’engager contre le camarade Bruno KAFANDO la procédure disciplinaire.
Le Secrétariat Exécutif National tient à réitérer son soutien total au Président du parti, le Camarade Zéphirin DIABRE, et à son action salvatrice à la tête de l’Opposition politique burkinabè.
L’UPC, à cette veille d’élections municipales, demande à ses militants et à ses sympathisants de garder toute leur confiance aux instances du parti qui fonctionnent normalement et régulièrement.
Ouagadougou, le 16 Avril 2016
Le Secrétariat Exécutif National de l’UPC »

Burkina Demain

CIREO : Le projet de certification pédagogique pour relever le niveau de l’enseignement

0
Cette rencontre entre les responsables du CIREO et les fondateurs d'établissement aura tenu toutes ses promesses

Le Centre intégré des ressources éducatives de Ouagadougou (CIREO) va passer à une étape supérieure dans sa volonté de contribuer au relèvement du niveau du système éducatif burkinabè. Les responsables du CIREO ont en effet présenté le jeudi dernier à Ouagadougou un ambitieux plan d’action 2016-2017 au menu duquel figure le projet de certification pédagogique destiné à donner les prérequis aux personnes désireuses d’embrasser la carrière d’enseignant. C’était au cours d’une rencontre présidée par la vice-présidente Agathe Hema.

Cette rencontre entre les responsables du CIREO et les fondateurs d'établissement aura tenu toutes ses promesses
Cette rencontre entre les responsables du CIREO et les fondateurs d’établissement aura tenu toutes ses promesses

Le nombre des établissements d’enseignement privés, toutes catégories confondues, a explosé à Ouagadougou ces dernières années. Le nombre des établissements dans la capitale est estimé à 600 dont plus de 200 ne sont pas officiellement reconnus. Malheureusement la qualité de l’enseignement n’a pas suivi cette floraison des établissements. L’on assiste ainsi progressivement à une baisse du niveau des enseignements dans les différents ordres. Une situation qui s’explique par la qualité des curricula et des enseignants. C’est dans ce contexte qu’est né en 2011 le Centre intégré des ressources éducatives de Ouagadougou (CIREO) dont la vision est d’ «assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et de promouvoir les possibilités d’apprentissages tout au long de la vie».

Objectifs stratégiques du CIREO

Conformément à sa vision, le CIREO s’est fixé un certain nombre d’objectifs stratégiques. Primo, il entend contribuer à la mise en place des politiques éducatives, multidimensionnelles et cohérentes qui sont sensibles au genre et aux handicaps, et promouvoir des normes et des systèmes aptes à garantir le développement durable.
Secundo, il ambitionne de mesurer le degré d’accès à une éducation de qualité, l’améliorer et assurer un suivi, et en faire de même en ce qui concerne le niveau de participation, les résultats et le taux d’achèvement. Tertio, mettre en place un système pour recueillir, analyser et partager des données pertinentes et d’actualité sur les niveaux d’alphabétisation et les besoins d’alphabétisation, ventilées par sexe et d’autres indicateurs de marginalisation.
Quarto, évaluer la qualité et l’efficacité de l’éducation dans les pays francophones.

Le CIREO mise beaucoup sur son projet de certification pédagogique pour relever le niveau du système éducatif burkinabè
Le CIREO mise beaucoup sur son projet de certification pédagogique pour relever le niveau du système éducatif burkinabè

Le projet de certification pédagogique pour le plan d’action 2016-2017

 

Après plusieurs actions dans le préscolaire, le CIREO va passer à une étape supplémentaire dans son engagement pour le relèvement du niveau des enseignements au Burkina. L’association s’attelle ainsi à la mise en œuvre de son projet de certification pédagogique qui tient une place centrale dans son ambitieux plan d’actions 2016-2017. Ce projet comporte une série de formations théorique et pratique dans différents modules. Il permettra de donner des prérequis pédagogiques à ceux qui voudraient embrasser la carrière d’enseignant. Les enseignants formés recevront des diplômes. «C’est tout un programme», a résumé le secrétaire général du CIREO, Issa Kindo.
A entendre les responsables du CIREO, disposer d’une autorisation d’enseigner et d’un niveau universitaire ne suffisent pas à assurer un enseignement de qualité. Encore faut-il que la personne ait l’amour du métier et un minimum de pédagogie pour transmettre efficacement le savoir.
Dans cette perspective, Bruno Zouré, coordonnateur du CIREO, a annoncé des actions d’envergure. Il a parlé notamment d’organisation de formation solide en pédagogie au profit des enseignants, des monitrices, des surveillants et des directeurs des écoles maternelles et établissements secondaires.
L’éducation, l’enseignement, est, dit-il, un «sacerdoce» et la clé «d’une citoyenneté responsable». «Autant on ne devient pas médecin du jour au lendemain, autant il faut avoir des qualifications pour exercer dans l’enseignement», a-t-il soutenu.
Les initiatives du CIREO ont été appréciées à leur juste valeur par les responsables d’établissement présents à la rencontre dont le fondateur du complexe scolaire les Elites, Joseph Kieteta. Les fondateurs d’établissement souhaitent que le projet de certification pédagogique soit rapidement concrétisé afin de contribuer à rehausser le niveau du système éducatif burkinabè.
La vice-présidente du CIREO Agathe Hema s’est félicitée des conclusions de la présente rencontre qui aura tenu toutes ses promesses. C’est par une remise des Kits pédagogiques «Le Français au BEPC» que responsables du CIREO et fondateurs d’établissement se sont séparés.

Martin Philippe
Lydie Botoni et Nadia Compaoré (Stagiaires)
Burkina Demain