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Côte d’Ivoire : Simone Gbagbo en passe d’être jugée pour crimes contre l’humanité

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La Cour suprême de Côte d’Ivoire a rejeté, ce 21 avril 2016 à Abidjan, le pourvoi en cassation introduit par Simone Gbagbo. Elle devra revenir devant la Cour d’Assises d’Abidjan pour être jugée cette fois pour « crimes contre l’humanité ».
SIMON

« La Cour a délibéré conformément à la loi et a décidé le rejet de la rétractation formulée par Mme Simone Gbagbo contre la décision du 17 mars 2016 », a déclaré le juge, lors d’une audience publique le 21 avril.

En mars la Cour avait déjà rejeté ce pourvoi au motif que le mémoire avait été déposé tardivement. Affirmant l’avoir déposé dans les temps, la défense de Simone Gbagbo avait saisie la Cour suprême une seconde fois. « Je suis fortement déçu », a déclaré Me Rodrigue Dadjé, l’un de ses avocats à l’issue du verdict, dénonçant « une décision politique ». D’après l’avocat, le procès devant la Cour d’Assises d’Abidjan commencera « probablement début mai ».

La Cour d’Assises d’Abidjan l’avait déjà condamné à 20 ans de prison au mois de mars 2015 pour « attentat à l’autorité de l’État, participation à un mouvement insurrectionnel et trouble à l’ordre public ». Face à ce nouveau chef d’accusation, l’ancienne dame de fer encourt l’emprisonnement à vie.

Considérée comme une protagoniste majeure de la crise, Simone Gbagno est également poursuivie pour « crimes contre l’humanité » par la Cour pénale internationale (CPI). Malgré plusieurs requêtes de la Cour, Abidjan refuse son transfèrement à la Haye, affirmant être en mesure d’assurer à l’ex-Première dame une justice exemplaire sur le sol ivoirien.

Anderson Koné
Burkina Demain.com

Présidentielle tchadienne : L’opposition accuse et s’attend à un second tour

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Le principal leader de l'opposition tchadienne, Saleh Kebzabo, appelle à une enquête indépendante sur l'affaire de la disparition des militaires

Cela fait déjà plus d’une dizaine de jours que s’est tenue la dernière présidentielle tchadienne qui a mis aux prises le président sortant Idriss Déby Itno et douze autres présidentiables. Alors que la Commission électorale a jusqu’au 23 avril pour annoncer les résultats provisoires du scrutin ; l’opposition trouve ce long temps d’attente suspect et annonce des graves accusations contre le pouvoir qui aurait fait disparaître des militaires opposants.

Le principal leader de l'opposition tchadienne, Saleh Kebzabo, appelle à une enquête indépendante sur l'affaire de la disparition des militaires
Le principal leader de l’opposition tchadienne, Saleh Kebzabo, appelle à une enquête indépendante sur l’affaire de la disparition des militaires

Il ne reste plus que quelques heures pour que l’on sache les résultats du premier tour de la présidentielle tchadienne du 10 avril 2016. La Commission électorale en charge du processus est en train de mettre les bouchées doubles pour proclamer les résultats dans le délai de deux semaines, comme requis par le Code électoral. Mais, pour l’opposition tchadienne qui croit en ses chances dans ce scrutin, les choses ne devraient pas trainer autant.
A entendre ses responsables, si les résultats tardent à être publiés, cela pourrait signifier tout simplement que le pouvoir en complicité avec la commission électorale, est en train de perpétrer un hold-up électoral. Pour son principal leader Saleh Kebzabo, le président sortant, Idriss Déby Itno, «n’a plus rien à proposer aux Tchadiens» et de ce fait est mal placé, selon lui, pour remporter la présidentielle. Pour l’opposition tchadienne, un second tour est inévitable à cette présidentielle.

L'attente des résultats du premier tour de la présidentielle ne se fait pas dans un climat serein
L’attente des résultats du premier tour de la présidentielle ne se fait pas dans un climat serein

Le pouvoir accusé de disparition de militaires opposants

Autre grief de l’opposition tchadienne contre le pouvoir de N’Djamena : la disparition de militaires. En effet, les leaders de l’opposition ont dénoncé le 18 avril dernier, la disparition de militaires n’ayant pas voté pour le président sortant.
Le chef de file de l’opposition et candidat de l’Union nationale pour le développement et le renouveau (UNDR), Saleh Kebzabo sera même précis dans ses accusations. Il a évoqué le chiffre de soixante militaires disparus. Et l’autre opposant et ancien Premier ministre de Déby, Joseph Djmirangar Danadji, d’appeler à une enquête indépendante sur cette affaire des votes des militaires. De son côté, le pouvoir de N’Djamena a rejeté en bloc ces accusations. Bref, autant dire que l’attente des résultats de la présidentielle du 10 avril ne se fait pas dans un climat serein et cela pourrait conduire à des contestations post-électorales.

Martin Philippe
Burkina Demain

Compte rendu du Conseil des ministres du 20 avril 2016

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Le Conseil des ministres, tenu le 20 avril 2016 à Ouagadougou, en séance ordinaire, sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu des communications orales, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.
conseil

I. DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a adopté un décret portant ouverture de la campagne pour l’élection des conseillers municipaux du 22 mai 2016.

Ce décret fixe la période légale de déroulement de la campagne électorale pour les élections municipales, du samedi 07 mai 2016 à zéro heure au vendredi 20 mai 2016 à 24 heures, conformément aux dispositions des articles 68 et 250 du Code électoral.

L’adoption de ce décret consacre la période légale du déroulement de la campagne électorale pour les élections municipales du 22 mai 2016.

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’autorisation en vue de la conclusion d’un marché par la procédure d’entente directe pour la réalisation d’un diagnostic socio-forestier et d’une planification participative REDD+ (Reducing Emissions from Deforestation and forest Degradation) dans trente-deux (32) communes du Burkina Faso.

Le Conseil a marqué son accord pour la conclusion du marché avec le bureau d’étude INSUCO Burkina Faso pour un montant de deux cent quarante-cinq millions cinq cent soixante-sept mille neuf cent soixante-dix (245 567 970) francs CFA.

Le financement est assuré par le Programme d’investissement forestier (PIF).

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets portant respectivement approbation des statuts particuliers de la Caisse nationale de retraite des fonctionnaires (CARFO) et de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).

L’adoption de ces décrets permet de conformer les statuts particuliers de la CARFO et de la CNSS aux dispositions du décret N°2014-679/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 1er août 2014 portant statut général des Etablissements publics de prévoyance sociale (EPPS).

­I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande de permis d’exploitation industrielle de grande mine d’or de la société KIAKA SA dans la commune de Gogo, Province du Zoundwéogo, Région du Centre-Sud.

Les réserves minières sont estimées à 85,845 tonnes d’or brut et couvrent une superficie de 54,02 km² pour une durée d’exploitation de 14 ans.

L’exploitation du gisement permettra de créer entre autres 1 000 emplois temporaires, 540 emplois permanents et de générer des recettes au profit du budget de l’Etat.

Le Conseil a marqué son accord pour l’octroi du permis d’exploitation industrielle de la mine d’or à la société KIAKA SA.

II. COMMUNICATIONS ORALES

II.1. Le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur a fait au Conseil le bilan de la participation de Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, au 13ème Sommet de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), placé sous le thème : « l’unité et la solidarité pour la paix et la justice », tenu à Istanbul en Turquie du 13 au 15 avril 2016.

Au cours de ce Sommet, le Président et ses pairs ont adopté le Plan décennal de l’OCI.

Le Président du Faso a en outre rencontré l’Emir du Qatar, le Secrétaire général de l’OCI, le président de la BID et le vice-président du Turkménistan.

Il a par ailleurs échangé avec les hommes d’affaires turcs et rencontré nos compatriotes vivant en Turquie.

II.2. Le ministre de la Santé a fait au Conseil le bilan de la mise en œuvre des mesures de gratuité des soins au profit de la femme et des enfants de moins de cinq (05) ans au cours des deux (02) premières semaines.

Il ressort que la mesure est effective dans les trois (03) régions pilotes avec 118 587 enfants de moins de cinq (05) ans, 8 945 femmes enceintes, 8061 accouchements et 162 césariennes pris en charge dans les formations sanitaires.

Le Conseil se félicite du bon déroulement de la stratégie de mise en œuvre de ces mesures et encourage les différents acteurs à redoubler d’efforts en vue de respecter le calendrier d’extension progressive de la gratuité des soins à l’ensemble du territoire, prévue pour le 1er juin 2016.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

A. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

– Monsieur Sékou KABA, Mle 130 170 L, Magistrat, catégorie P5, grade exceptionnel, 2ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Dabissi David LANKOANDE, Mle 28 515 S, Inspecteur de la garde de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Madame Maïmouna DERME/TRAORE, Mle 130 183 Z, Magistrat, 1er grade, 3ème échelon, est nommée Conseiller technique ;

– Monsieur Dieudonné Marie Désiré MANLY, Mle 130 240 M, Magistrat, grade terminal, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique en remplacement de Monsieur Kalilou SEREME ;

– Madame Jeanne Marie SANKARA, Mle 21 673 A, Greffier en chef, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Zakaria DABONE, Mle 245 815 G, Enseignant-chercheur, est nommé Secrétaire permanent du Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire ;

– Monsieur Adama SAWADOGO, Mle 92 218 U, Economiste, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des études et des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Léger KINDA, Mle 130 211 M, Magistrat, 1er grade, 4ème échelon, est nommé Directeur général des affaires juridiques et judiciaires ;

– Monsieur Bachirou NANA, Mle 102 946 Z, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;

– Madame Hawa KAFANDO/KANAZUE, Mle 220 682 G, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Directrice de la formulation des politiques ;

– Monsieur Salif Wend-Yaohda OUEDRAOGO, Mle 37 37 121 S, Ingénieur statisticien démographe, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des statistiques sectorielles ;

– Monsieur Jean-Pierre ROUAMBA, Mle 225 923 A, Greffier en chef, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur du suivi, de l’évaluation et de la capitalisation ;

– Monsieur Abdoulaye GOUMBANE, Mle 220 683 V, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification opérationnelle ;

– Monsieur Souleymane KERE, Mle 220 681 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de la Coordination des projets et programmes ;

– Madame Mariatou Léa TAMBOURA/DOFINI, Mle 225 906 M, Conseiller en droits humains, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Chargé d’études ;

– Monsieur Hatté SIMPORE, Mle 53 668 A, Greffier en chef, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Nerwaya Anthelme TARPAGA, Mle 130 282 V, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Madame Windlasida Pulchérie BAMBA/SAWADOGO, Mle 130 257 G, Magistrat, 1er grade, 2ème échelon, est nommée Chargé d’études.

B. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

– Monsieur Alli OUEDRAOGO, Mle 00 23 494 S, Enseignant, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Alain Joseph SISSAO, Mle 52 132 C, Directeur de recherche, catégorie P, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Saïdou BARRY, Mle 23 484 F, Inspecteur de l’enseignement secondaire, catégorie P4, grade terminale, classe exceptionnelle, 1er échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Bila Harouna TATIETA, Mle 10 866 C, Intendant universitaire, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Bonaventure DIARRA, Mle 105 216 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services.

C. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE, DES MINES ET DES CARRIERES

– Monsieur Zossi Kévin SANOU, Mle 72 328 K, Administrateur civil, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions.

D. MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

– Monsieur Paul SONDO, Mle 120 285 S, Commissaire de Police, 3ème classe, 10ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Jean Victorien TOE, Mle 130 331 T, Magistrat, catégorie P5, 2ème grade, 3ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Goama NIKIEMA, Mle 28 984, Ingénieur de l’aviation civile, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Meng-Néré Fidèle KIENTEGA, Mle 19 645 T, Administrateur Civil, est nommé Conseiller technique.

E. AU TITRE DU MINISTERE DES RESSOURCES ANIMALES ET HALIEUTIQUES

– Monsieur Charles Luanga OUEDRAOGO, Mle 52 111 N, Ingénieur d’élevage spécialisé en nutrition, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Directeur de Cabinet ;

– Monsieur Yamvénéguéré Alexandre SAWADOGO, Mle 22 398 R, Ingénieur d’élevage, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Secrétaire général ;

– Madame Mwinyel Jocelyne Rolande BOUNTOULOUGOU/SOME, Mle 74 818 R, Vétérinaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommée Chargé de missions ;

– Monsieur Marcel NAGALO, Mle 23 061 R, Docteur vétérinaire, 3ème classe, 5ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Noaga Thomas SAWADOGO, Mle 23 792 R, Ingénieur d’élevage, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Conseiller technique ;

– Monsieur Ansanèkoun Désiré SOME, Mle 27 398 K, Ingénieur d’élevage, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Secrétaire permanent en charge de la gestion des crises et vulnérabilités en élevage (SP/CVEL) ;

– Monsieur Souleymane PINDE, Mle 84 774 E, Ingénieur d’élevage, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général des productions animales ;

– Monsieur Henri ZERBO, Mle 26 866 K, Inspecteur des eaux et forêts, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur général des ressources halieutiques ;

– Madame Baïlaou Aïssa GANOU/HOUNTONDJI, Mle 46 213 Y, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice de l’administration des finances ;

– Monsieur Abdoulaye DIANDA, Mle 50 865 Y, Conseiller pédagogique itinérant, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la communication et de la presse ministérielle ;

– Monsieur Tégawendé Alfred SIMPORE, Mle 52 964 T, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur des ressources humaines.

F. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION ET DE L’INSERTION PROFESSIONNELLE

– Madame Karidiatou DAO/OUEDRAOGO, Mle 111 090 V, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice générale du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) ;

– Monsieur Amadou SORY, Mle 119 334 N, Administrateur des services financiers, 1ère catégorie, 4ème échelon, est nommé Directeur financier et comptable du Fonds d’appui à la promotion de l’emploi (FAPE) ;

– Monsieur Laopan Barthélemy PARE, Mle 208 072 U, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds d’appui du secteur informel (FASI) ;

– Monsieur Issaka ILBOUDO, Mle 235 913 D, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des finances et de la comptabilité du Fonds d’appui aux initiatives des jeunes (FAIJ) ;

– Monsieur Delwendé Davy NANEMA, Mle 96 910 L, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de l’administration financière du Centre d’évaluation et de formation professionnelle de Ouagadougou (CEFPO) ;

– Monsieur Hervé YAOGO, Mle 216 159 V, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances du Centre de formation professionnelle et industrielle de Bobo-Dioulasso.

G. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

– Monsieur René OUEDRAOGO, Mle 25 507 T, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 3ème classe, 4ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Ralaki ZABRE, Mle 25 125 W, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 6ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Sansan KAMBOU, Mle 25 506 V, Journaliste, 2ème classe, 3ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Songré Etienne SAWADOGO, Mle 29 498 S, Conseiller de presse et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Chargé de missions ;

– Monsieur Bakari DIENI, Mle 43 352 R, Professeur certifié, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Inspecteur technique des services ;

– Monsieur Allassane TRAORE, Mle 23 504 C, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Chargé d’études ;

– Monsieur Brahima OUEDRAOGO, Mle 32 466 U, Conseiller en sciences et techniques de l’information et de la communication, 2ème classe, 7ème échelon, est nommé Chargé d’études.

H. AU TITRE DU MINISTERE DE L’URBANISME ET DE L’HABITAT

– Madame Carine Gisèle BELEM, Mle 212 185 H, Conseiller en gestion de ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommée Directrice des ressources humaines ;

– Monsieur T. Joanny OUEDRAOGO, Mle 32 420 P, Ingénieur géomètre, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Topographie et des travaux fonciers ;

– Monsieur Daouda SOUABO, Mle 205 961 W, Conservateur d’archives, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur des archives et de la documentation ;

– Monsieur Claude KOANDA, Mle 118 959 T, Administrateur civil, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur de la règlementation et du contentieux à la Direction générale du contrôle des opérations d’aménagement et de construction (DGC-OAC) ;

– Monsieur Seydou TRAORE, Mle 32 436 L, Ingénieur bâtiment et génie civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Directeur du contrôle à la Direction générale du contrôle des opérations d’aménagement et de construction (DGC-OAC) ;

– Monsieur Clément Mohamed SOUOBOU, Gestionnaire urbain, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat de l’Est ;

– Monsieur Kouka Benjamin KONKOBO, Mle 92 929 S, Ingénieur du génie civil, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat des Cascades ;

– Monsieur Sylvain Appolinaire COMPAORE, Technicien supérieur Géomètre-Topographe, est nommé Directeur régional de l’Urbanisme et de l’habitat du Centre.

I. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

– Monsieur Lassina GNANOU, Mle 019 094 L, Professeur certifié d’Education physique et sportive, 2ème classe, 9ème échelon, est nommé Inspecteur général des services ;

– Monsieur Marc Steve SANON, Mle 31 966 A, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur général du Fonds national pour la promotion du sport et des loisirs ;

– Monsieur Abdou-Rasmané SAVADOGO, Mle 210 830 S, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 1er échelon est nommé Directeur des marchés publics.

III.2. NOMINATIONS DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

A. MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE, DE LA DECENTRALISATION ET DE LA SECURITE INTERIEURE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme Monsieur Mabourlaye NOMBRE, Mle 28 063 E, Assistant des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Energie, des mines et des carrières, au Conseil d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASIM), en remplacement de Monsieur Emmanuel NONYARMA.

Le second décret nomme Monsieur Mabourlaye NOMBRE, Mle 28 063 E, Assistant des affaires économiques, Président du Conseil d’administration de l’Office national de sécurisation des sites miniers (ONASIM), en remplacement de Monsieur Emmanuel NONYARMA.

B. MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Madame Sétou COMPAORE, Mle 130 357 R, Magistrat, Présidente du Conseil d’administration du Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement

Rémis Fulgance DANDJINOU

Concours professionnels : le SYNAPAGER s’érige contre la candidature des instituteurs

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Le syndicat national des personnels d’administration et de gestion de l’éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a organisé un sit-in, le 20 avril 2016 à Ouagadougou, pour manifester contre l’ouverture des concours professionnels aux instituteurs.
ENS

Les premiers manifestants ont pris d’assaut la devanture du ministère en charge de la fonction publique dès 6 h du matin pour une pause de 5 h de temps. Ils étaient munis de Vuvuzélas, de sifflets et de pancartes. Pouvait-on lire: « Respectez notre corps de métier », « Plus rien ne devait être comme avant mais malheureusement c’est toujours comme avant »,« l’application de la loi ne faiblit pas votre pouvoir, mais au contraire l’affermit ».

Le Secrétaire général du SYNAPAGER, Wendyam Zongo, a indiqué que le syndicat a envoyé des lettres aux ministres de la fonction publique et de l’éducation nationale pour manifester son mécontentement. De ses explications, les autorités ont reconnu que la requête était légale et légitime. Et elles ont demandé que les instituteurs participent au concours cette année, pour la dernière fois. A l’en croire, le SYNAPAGER avait rejeté catégoriquement la demande.

Fort de cela, Wendyam Zongo a dit que son syndicat a déposé un recours en annulation de la décision auprès du Conseil d’Etat. C’est pourquoi, il a dit ne pas comprendre que le ministère en charge de la fonction publique a décidé, le 18 avril dernier, d’ouvrir les concours aux instituteurs, malgré le contentieux administratif en cours. « Nous sommes un syndicat responsable et nous pensons que dans ce pays-là, on doit privilégier le dialogue et fortifier les institutions. La justice est indépendante et il n’y a pas de raison que le gouvernement outrepasse l’instance habilitée à nous départager », a avancé Wendyam Zongo.

Pour l’heure, le syndicat a menacé de boycotter toutes les étapes du processus du concours et appellera ses adhérents à ne pas déposer de dossiers, s’il n’était pas attendu.

De fait, les attachés d’administration scolaire et universitaire (AASU) et les attachés d’intendance scolaire et universitaire sont près de 400 à postuler pour 49 postes de conseillers à pourvoir (26 CASU et 23 CISU). Et SYNAPAGER craint que le nombre soit porté à 7000 avec les instituteurs.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Liberté de la presse dans le monde : Le Burkina progresse de 4 places

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Selon le Rapport RSF 2016, la liberté de la presse a globalement reculé dans le monde

Le dernier rapport annuel de Reporter sans frontière (RSF) sur l’état de la liberté de la presse dans le monde en 2015 a été publié ce mercredi 20 avril. Selon le rapport, la liberté de la presse s’est dégradée dans toutes les régions du monde. Toutefois, toutes les régions et tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne.

Selon le Rapport RSF 2016, la liberté de la presse a globalement reculé dans le monde
Selon le Rapport RSF 2015, la liberté de la presse a globalement reculé dans le monde

La liberté de la presse a enregistré un recul dans le monde en 2015. C’est le dernier rapport annuel de Reporter sans frontière (RSF) publié ce mercredi qui le dit.
«De nombreuses autorités publiques essaient de reprendre le contrôle de leurs pays, craignant de trop grandes ouvertures du débat public (…)« On entre dans une nouvelle ère de la propagande où les nouvelles technologies permettent à bas coûts de diffuser sa propre communication, son information, sous la dictée. Face à eux, les journalistes sont des empêcheurs de tourner en rond », a indiqué Christophe Deloire, secrétaire général de Reporters Sans Frontières (RSF), à l’occasion de la publication du rapport.
Par exemple, en Amérique latine, « la violence institutionnelle (au Venezuela, 139e ou en Equateur, 109e), celle du crime organisé ( Honduras, 137e), l’impunité (Colombie, 134e), la corruption (Brésil, 104e), la concentration des médias (comme en Argentine, 54e) constituent les principaux obstacles à la liberté de la presse », souligne RSF dans son rapport intitulé La paranoïa des dirigeants contre les journalistes.

Les bons et les mauvais élèves

Toutefois, tous les continents, tous les pays ne sont pas logés à la même enseigne. Il y a toujours les bons et les mauvais élèves.
Ainsi, en termes de continent, l’Europe est le continent où il y a plus de liberté de presse. Le vieux continent compte jusqu’à sept pays dans les dix premiers pays au classement : Filande (1er) , Pays Bas (2e ), Norvège (3e) Danemark (4e ), Suisse (7e) , Suède (8e ) et Irlande (9e ).
En Afrique aussi on note des progrès bien que ce soit toujours un pays africain, en l’occurrence l’Erythrée (180e) qui ferme le classement. Pour la première fois l’Afrique devance l’Amérique au classement. Les pays africains les mieux lotis dans le classement RSF 2016 sont la Namibie (17e et 1er pays africain) ; le Ghana (26e et 2e pays africain) ; le Cap vert (32e et 3e pays africain). Le Burkina Faso est le Cinquième africain le mieux placé dans le classement puisqu’il y a l’Afrique du Sud qui se classe 39e. Le pays des Hommes intègres pointe en effet au 42e rang, juste derrière les Etats-Unis d’Amérique, classé 41e. Le Burkina a progressé de 4 places puisqu’il était classé 46e dans le précédent rapport RSF.

Martin Philippe
Burkina Demain

Projet de recrutement de 4 200 enseignants : un comité de jeunes dénoncent un caractère inique

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Le Comité de jeunes unis pour la reprise des concours concernés par la fraude a publié une déclaration relative au programme de recrutement de 4200 enseignants pour le post-primaire et le primaire. Lisez Plutôt!
COMITE

Non à la remise en cause des droits du travail et à la promotion du précariat dans la fonction publique burkinabè!

Le 17 mars 2016, le gouvernement a officialisé les conditions de recrutement des 4200 enseignants du post-primaire. Les nouvelles recrues qui doivent avoir au moins le niveau Bac +2, seront formées pendant six mois. Sur le plan financier, chacun percevra un pécule mensuel de 30 000 FCFA durant la formation et une allocation mensuelle de 100 000F CFA lorsqu’ils seront à leur poste d’enseignement.

Selon le communiqué officiel « ce programme, essentiellement axé sur le recrutement d’enseignants du post-primaire de l’enseignement général et de la formation technique et professionnelle, vise à offrir des emplois à au moins 16 000 jeunes diplômés de l’enseignement supérieur au bout de cinq (05) ans ».
En clair, le nouveau régime du président Roch Marc Christian Kaboré qui a inscrit les questions de formation de qualité et de l’emploi des jeunes comme axes prioritaires de son programme espère résoudre ces deux questions centrales de développement à travers le recrutement d’enseignants « bon marché ».
Au regard de la généralisation de la paupérisation des populations et de la massification appliquée dans le secteur de l’éducation nationale au mépris de la qualité de la formation – injonction et effet induits des programmes d’ajustement structurel (PAS) – des milliers de jeunes désespérés vont déposer leur dossier dans l’espoir de pouvoir avoir un emploi aussi précaire soit-il !
Le gouvernement va ainsi créer un corps d’enseignants qui auront les mêmes attributions que les enseignants permanents sans pour autant pouvoir bénéficier des droits relatifs à leur emploi. Ce programme gouvernemental représente une menace grave pour les droits socioprofessionnels garantis par la législation du travail.
Il va ainsi contribuer à créer des enseignants de « seconde zone », hâtivement formés, sous-payés, non couverts par la sécurité sociale, donc peu motivés pour l’accomplissement de leur travail d’enseignement. Cette situation va indubitablement entrainer la dégradation continue de la qualité de l’enseignement secondaire au Burkina Faso.
Cependant, en se mobilisant massivement et en acceptant le sacrifice suprême lors de l’insurrection populaire d’octobre 2014 et de la résistance victorieuse contre le putsch du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) de septembre 2015, la jeunesse burkinabé a voulu mettre fin aux rêves de pouvoir à vie de Blaise Compaoré et son clan maffieux, dénoncer et combattre les crimes économiques et les crimes de sang et exiger de meilleurs conditions de vie et de travail.

Plus d’une année après ces luttes héroïques du peuple et de la jeunesse burkinabé et après les élections couplées présidentielles et législatives de novembre 2015, les espoirs de la jeunesse burkinabé à de lendemains meilleurs semblent se transformer progressivement en chimères. Les leaders du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), parti au pouvoir, avaient pourtant affirmé lors de la précédente campagne électorale qu’ils ont une grande expérience de la gestion du pouvoir d’Etat, connaissent bien les « maux » de la société burkinabé et disposent de solutions idoines.

Aussi, au regard des informations officielles relatives à des opérations de blanchiments d’argent portant sur près de 86 milliards de F CFA, des bonus de millions octroyés aux membres du gouvernement, des tonnes d’or annuellement vendus, etc…, on peut soutenir que ce n’est certainement pas de l’argent qui manque.
Camarades membres du Comité,
Jeunes diplômés au chômage,
Jeunes épris de justice sociale,

Au regard de la crise de l’emploi et des tentatives du gouvernement à la précarisation des emplois publics destinés aux jeunes, nous invitons l’ensemble de la jeunesse burkinabé épris de justice sociale et l’ensemble des organisations démocratiques de jeunes à s’élever contre cette mesure qui bafoue les droits de la jeunesse à des emplois décents et pérennes.

Nous vous invitons à vous mobiliser et à renforcer le comité…pour dénoncer le caractère inique de ce programme gouvernemental et à exiger du gouvernement l’adoption et l’application de programmes conséquents de promotion d’emplois décents pour la jeunesse.

C’est pourquoi, nous appelons l’ensemble des jeunes à se mobiliser massivement pour les activités à venir, pour exiger des autorités:
• la création d’emplois décents et pérennes pour les jeunes ;
• le non bâclage de la formation de la jeunesse ;
• la revalorisation conséquente des conditions de formations, de travail et du traitement salarial des 4200 enseignants qui seront recrutés pour le compte de l’enseignement post-primaire.

Vive la jeunesse combattante !

Ouagadougou le 20 avril 2016
Le Comité

Côte d’Ivoire : un budget d’urgence de 80 milliards de francs CFA pour lutter contre le terrorisme

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Le chef de l’État ivoirien, Alassane Ouattara, a annoncé le 19 avril 2016, qu’un budget d’urgence de 80 milliards de francs CFA allait être alloué à la lutte contre le terrorisme, après une réunion du Conseil national de sécurité (CNS).
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Les fonds serviront à financer l’acquisition de matériels électroniques de haut niveau, à renforcer la vidéosurveillance de la ville d’Abidjan et aussi les équipements comme les véhicules d’intervention, les armes et surtout les gilets pare-balles.

De fait, lors de l’assaut contre les terroristes qui a coûté la vie à trois membres des Forces spéciales, les troupes étaient équipées de gilets censés protégés de balles tirées à 100 mètres. Alors que pour ce type d’opération dit « de contact », les gilets adéquats doivent pouvoir encaisser des balles tirées à 15 mètres.
Hamed Bakayoko, ministre de la Sécurité et Alain Donwahi, ministre de la Défense, seront chargés d’appliquer les grandes lignes de ce plan en accord avec le CNS.

Les grandes villes du pays, San Pedro, Bouaké, Yamoussoukro, Korogho, Abengourou et les frontières bénéficieront des financements de cette nouvelle stratégie.

Anderson Koné
Burkina Demain

Putsch manqué: de nouvelles preuves contre Djibrill Bassolé

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De nouveaux éléments sont venus alourdir les charges pesant sur le général Djibrill Bassolé, accusé d’avoir soutenu la tentative de coup d’État du 16 septembre dernier, rapporte Jeune Afrique.
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Selon une source proche de l’enquête, l’ex-chef de la diplomatie de Blaise Compaoré aurait en effet rencontré à plusieurs reprises, avant le fatidique 16 septembre, de jeunes officiers putschistes de l’ex-Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Quelques jours après son arrestation, le 29 septembre, plusieurs millions de francs CFA en liquide (une somme destinée, selon Bassolé, à couvrir les frais de scolarité de sa fille) et des téléphones portables ont été retrouvés dans le petit studio où il était détenu, au camp de gendarmerie Paspanga, à Ouagadougou.

Comment a-t-il pu se procurer de tels moyens alors qu’il était surveillé jour et nuit ? « Après cette découverte, les contrôles ont été nettement renforcés. Même ses repas étaient passés au peigne fin », explique une source sécuritaire. Bassolé a, depuis, été transféré à la Maison d’arrêt et de correction des armées (Maca), située dans un camp militaire de la capitale.

Anderson Koné
Burkina Demain

La loi de finance rectificative gestion 2016 votée

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Réunis en séance plénière, les députés de l’Assemblée nationale burkinabè ont voté, à la majorité de 59 voix, ce 19 avril 2016 à Ouagadougou, la loi de finances rectificative pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2016. Il s’est agi de prendre en compte le programme de société du président Roch Kaboré.
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Cette modification tient compte de la nouvelle configuration du gouvernement, des nouveaux besoins urgents liés aux actions prioritaires du gouvernement dont la relance de l’activité économique et de la prise en charge des questions sécuritaires nationales.

Ladite loi participe de l’élargissement de l’assiette fiscale, du renforcement du contrôle fiscal, de l’apurement du stock des restes à recouvrer, de la mise en œuvre du Système de liaison virtuelle pour les opérations d’importations et d’exportations(SYLVIE).
Il ressort que le montant total alloué aux ressources est de 1 617 526 018 000 F CFA contre un montant initial de 1 583 576 018 000 F CFA, celui des charges est de l’ordre de 1 919 936 205 000 F CFA contre une prévision initiale de 1 823 133 477 000 F CFA et les besoins de financement, 302 410 187 000 F CFA.

« Le deuxième point très important que les députés ont salué à sa juste mesure c’est la prise en compte de l’incidence financière de la loi 081, loi relative à la fonction publique et qui est une décision sous la transition qui a occasionné une incidence financière de près de 39 à 40 milliards de F CFA. Dans la présente loi rectificative, le gouvernement a consacré 15 milliards en attendant d’autres lois rectificatives pour prendre en compte l’ensemble des besoins de financement de la loi 081 », a avancé le président de l’Assemblée nationale, Salif Diallo.

Le budget de l’Etat, gestion 2016, avait été voté le 26 décembre 2015 par le Conseil national de la transition(CNT) en fonction de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable(SCADD). C’est ainsi que le Conseil des ministres a décidé le 27 janvier 2016 de l’élaboration d’un nouveau référentiel de développement économique et social.

Mathias Lompo
Burkina Demain

Assainissement du cadastre minier

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Le Ministère de L’Énergie, des Mines et des Carrières dans le souci de créer plus de transparence dans le secteur minier s’est engagé à assainir le Cadastre Minier. Il a été passé au crible plus d’un millier de dossiers relatifs aux autorisations et titres miniers.
ALPHA

Ce travail énorme salué par l’ensemble des acteurs du secteur minier a permis de faire le point des autorisations et titres miniers en règle ou non avec les lois minières en vigueur au Burkina Faso.
Cependant, il nous revient que certains détenteurs des autorisations et titres miniers se considèrent victimes d’erreurs dans le processus d’établissement de ces listes. Le Ministère tient à informer les détenteurs des autorisations et titres miniers se considérant lésés qu’ils ont le droit de recours auprès de l’Administration des Mines pour rétablir leurs droits.

Par ailleurs il est rappelé aux détenteurs des autorisations et titres miniers que les demandes de renouvellement de permis devraient être introduites trois mois avant l’expiration du permis et qu’ils doivent être à jour des taxes dues conformément à la règlementation minière. Aussi, toute requête non fondée sera classée sans suite et le détenteur s’expose à d’éventuelles sanctions conformément aux lois en vigueur.

Au demeurant, les requêtes doivent être introduites au Cadastre minier dans un délai de dix (10) jours à compter de la date de publication du présent communiqué.
Burkina Demain