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Compte rendu du Conseil des ministres du 9 mars 2017

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Une session du conseil des ministres burkinabè

Le Conseil des ministres, tenu le jeudi 09 mars 2017 à Ouagadougou, en séance ordinaire sous la présidence de Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso, a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à des nominations, et autorisé des missions à l’étranger.conseil

DELIBERATIONS

I.1. AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier porte création, attributions, organisation et fonctionnement du Haut-représentant du Président du Faso.

Le Haut-représentant du Président du Faso est une personnalité dotée d’une expérience politique, administrative et socio-économique, chargée de l’exécution des missions de représentation du Président du Faso, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du territoire national et de toutes autres missions à lui confiées par le Président du Faso.

Le second décret est relatif à la création, aux attributions, à l’organisation et au fonctionnement du Haut conseil du dialogue social (HCDS).

Le HCDS, composé de représentants des employeurs, des travailleurs et du gouvernement, vise à promouvoir le dialogue social et à contribuer à la recherche de solutions appropriées aux conflits sociaux à caractère national relevant du monde du travail.

L’adoption de ce décret permet de disposer d’un organe national tripartite de dialogue social, de répondre à la demande réitérée des organisations syndicales et de se conformer aux bonnes pratiques en vigueur dans l’espace UEMOA.

I.2. AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Le Conseil a adopté un rapport concernant deux décrets portant respectivement attributions des membres du Gouvernement et intérim des ministres.

L’adoption de ces décrets permet de définir le rôle et la place des ministres, des ministres délégués et des secrétaires d’Etat dans le dispositif gouvernemental et d’assurer la permanence et la continuité de l’action gouvernementale.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES DE LA COOPERATION ET DES BURKINABE DE L’EXTERIEUR

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté un rapport.

Le projet de loi porte autorisation de ratification de l’accord entre le gouvernement du Burkina Faso et le gouvernement du Canada pour la promotion et la protection des investissements (APPI).

L’APPI vise à accroître la confiance entre les investisseurs canadiens et burkinabè, en créant un climat plus stable et plus prévisible pour l’investissement.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

Le rapport est relatif à la désignation d’un ministre en charge du Partenariat pour un gouvernement ouvert (PGO).

Le PGO est un partenariat consacré à la bonne gouvernance à travers le respect de principes et valeurs, tels que la primauté du droit, la justice, l’équité et la lutte contre la corruption en faisant levier sur le numérique et les nouvelles technologies.

Le Conseil a marqué son accord pour la désignation du ministre en charge de la Réforme de l’administration. Cette désignation permet au Burkina Faso de se conformer aux principes du Partenariat pour un gouvernement ouvert.

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte organisation et fonctionnement de la Commission nationale des droits humains (CNDH).

L’adoption de ce décret vise à doter la CNDH de textes règlementaires lui permettant d’accomplir efficacement ses missions.

Le second décret porte nomination de Chef de greffe et de Greffier en chef de la Cour d’appel de Fada N’Gourma.

L’adoption dudit décret vise à rendre effectif le fonctionnement de la Cour d’appel de Fada N’Gourma.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier porte sur le Rapport statistique national 2015 et le programme statistique national 2017 du Système statistique national (SSN).

Le Rapport statistique national 2015 et le programme national statistique 2017 permettent d’apprécier les plans d’actions annuels issus du Schéma directeur de la statistique (SDS).

Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier de prendre les dispositions idoines pour permettre au Conseil national de la statistique de réussir les politiques nationales en matière de productions statistiques.

Le deuxième rapport est relatif à un décret portant modification du décret n°2014-427/PRES/PM/MEF/MFPTSS du 19 mai 2014 portant régime indemnitaire applicable aux agents publics de l’Etat et de son modificatif, le décret n°2015-1639/PRES-TRANS/PM/MEF/MFPTSS du 28 décembre 2015.

L’adoption de ce décret permet un meilleur encadrement et une meilleure gestion des rétributions spécifiques liées au relèvement, à l’harmonisation et à l’extension de l’indemnité Code vestimentaire.

I.6. AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Le Conseil a adopté un rapport relatif à un Projet de guide méthodologique d’élaboration du Tableau prévisionnel des emplois et des effectifs (TPEE) des ministères et institutions.

L’adoption de ce décret vise à assurer une gestion efficiente des ressources humaines de la fonction publique par la maitrise des emplois, des effectifs et de la masse salariale.

I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR, DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier décret porte approbation des statuts de l’Université Ouaga II.

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Université Ouaga II aux dispositions du décret N°2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

Le second porte approbation des statuts particuliers du Centre national de la recherche scientifique et technologique (CNRST).

L’adoption de ce décret permet de conformer les statuts du CNRST aux dispositions du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014 portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation d’un Concours artistique dans les établissements d’enseignement post-primaire et secondaire.

Ce concours artistique qui est à sa première édition a pour thème « respect de soi, respect de l’autre ».

Le Conseil a instruit les ministres en charge du dossier de prendre les mesures nécessaires au succès de cette activité culturelle et artistique qui contribue à stimuler et à développer la créativité, la solidarité et le vivre ensemble dans l’espace éducatif, ainsi que les valeurs de notre identité culturelle.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENERGIE

Le Conseil a examiné un projet de loi portant réglementation générale du secteur de l’énergie.

Le cadre juridique actuel régi notamment par la loi n° O53-2012/AN du 17 décembre 2012 portant réglementation générale du sous-secteur de l’électricité au Burkina Faso, comporte des insuffisances préjudiciables au développement du secteur. La nouvelle réglementation vise à doter le secteur de l’énergie d’un cadre institutionnel et législatif adéquat.

Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi à l’Assemblée nationale.

I.10. AU TITRE DU MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE ROUTIERE

Le Conseil a adopté un décret portant caractéristiques et contenu des permis de conduire et des certificats de mise en circulation au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret participe du renforcement de la sécurité et de la lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes par la modernisation et la sécurisation des processus de production et de délivrance des permis de conduire et des certificats de mise en circulation dans le secteur des transports au Burkina Faso.

I.11. AU TITRE DU MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté un rapport portant institution du Prix Burkinabè de la Qualité (PBQ).

Le Prix burkinabé de la qualité initié depuis 2014, vise à promouvoir et à reconnaitre les mérites des entreprises privées et publiques performantes du Burkina Faso en matière de qualité.

L’adoption de ce décret vise à instituer officiellement l’organisation d’un tel prix au Burkina Faso en vue d’une conformité de la législation au niveau national à celles des espaces UEMOA et CEDEAO.

I.12. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ENVIRONNEMENT, DE L’ECONOMIE VERTE ET DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Le Conseil a adopté deux (02) rapports.

Le premier rapport est relatif à deux décrets.

Le premier décret concerne les listes A et B de protection des espèces fauniques au Burkina Faso.

Les espèces d’animaux de la liste A bénéficient d’une protection intégrale et celles de la liste B, d’une protection partielle pouvant faire l’objet de chasse et de capture.

Le second décret porte conditions de détention, de cession, de circulation, d’importation, d’exportation et de réexportation d’animaux sauvages vivants et des produits de chasse.

L’adoption de ces décrets vise à renforcer le cadre juridique de protection des ressources forestières, fauniques et halieutiques et à mieux faire face aux nouveaux défis en la matière.

Le second rapport concerne un décret portant approbation des statuts de l’Office national des aires protégées (OFINAP).

L’OFINAP est chargé d’assurer la gestion durable et participative des aires protégées et de mettre en œuvre les orientations de la politique forestière au Burkina Faso.

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de l’Office national des aires protégées aux dispositions du décret n°2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

COMMUNICATION ORALE

II.1. Le ministre des Mines et des carrières a fait au Conseil une communication relative au lancement des travaux de construction de la mine de Boungou de la Société SEMAFO-BOUNGOU SA, le 31 mars 2017, dans la Commune rurale de Partiaga, Province de la Tapoa, Région de l’Est, sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président du Faso.

Il a par ailleurs informé le Conseil du lancement officiel des activités de production de l’usine de traitement de Bouly de Bissa Gold SA, sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Premier ministre, Paul Kaba THIEBA, dans la Commune rurale de Sabcé, Province du Bam, Région du Centre-Nord, le 16 mars 2017.

III. NOMINATIONS

III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DE LA PRESIDENCE DU FASO

Monsieur Chériff Moumina SY, Journaliste, est nommé Haut-représentant du Président du Faso.

AU TITRE DU PREMIER MINISTERE

Monsieur Alain SIRI, Economiste, est nommé Secrétaire permanent du Plan national de développement économique et social (PNDES) ;
Madame Aïssata DIALLO/DIALLO, Mle 56 693 J, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 9ème échelon, est nommée Chef de département de la gouvernance économique et financière.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Monsieur W. Emmanuel Bruce SAWADOGO, Mle 200 366 C, Administrateur civil, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur de cabinet ;
Monsieur Pierre BICABA, Mle 28 409 W, Administrateur civil, 1ère classe, 10ème échelon, est nommé Secrétaire général.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA JUSTICE, DES DROITS HUMAINS ET DE LA PROMOTION CIVIQUE

Monsieur Célestin FORGO, Mle 28 090 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Conseiller technique ;
Monsieur Géoffroy YOGO, Mle 98 062 K, Inspecteur de sécurité pénitentiaire, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé Directeur général de la Garde de sécurité pénitentiaire ;
Monsieur Souleymane OUATTARA, Mle 58 547 A, est nommé Chef de greffe de la Cour d’appel de Fada N’Gourma ;
Monsieur Adama TRAORE, Mle 105 413, est nommé Greffier en chef à la Cour d’appel de Fada N’Gourma.

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Monsieur Hyacinthe TAMALGO, Mle 59 896 G, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur général adjoint de l’Economie et de la planification ;
Monsieur Kanfido ONADJA, Mle 37 241 W, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 7ème échelon, est nommé suppléant du Directeur général du contrôle des marchés publics et des engagements financiers ;
Monsieur Mahamadou BOKOUM, Mle 58 429 K, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur du suivi et de l’évaluation des politiques économiques et sociales ;
Monsieur Bamorifin DJANE, Mle 111 329 U, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la prospective et de la planification stratégique et sectorielle ;
Monsieur Tony Delwindé KUELA, Mle 53 579 D, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur de la Programmation et de l’évaluation des investissements publics ;
Monsieur Jean Gabriel TOUGMA, Mle 37 37 056 F, Ingénieur statisticien, est nommé Directeur de la prévision et de l’analyse macroéconomique;
Monsieur Yaya ZONGO, Mle 119 305 P, Inspecteur du trésor, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Fondé de pouvoirs du Trésorier régional du Centre-nord;
Monsieur Arouna OUATTARA, Mle 111 334 X, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification de la Boucle du Mouhoun ;
Monsieur Idrissa FOFANA, Mle 91 987 T, Economiste, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification des Cascades ;
Madame Angéline GARANE/SIA, Mle 119 311 H, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Economie et de la planification du Centre ;
Monsieur Mahamadou KABORE, Mle 212 277 P, Conseiller en aménagement du territoire et en développement local, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Est ;
Monsieur Ousmane BELEM, Mle 91 964 K, Conseiller en Economie et développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Nord ;
Monsieur Emmanuel SAVADOGO, Mle 111 336 S, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Ouest ;
Monsieur Paingwindé Paul BALMA, Mle 91 962 B, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification du Centre-Sud ;
Monsieur Dère HIEN, Mle 212 352 G, Conseiller en Economie et développement, 1ère classe, 4ème échelon, est nommé Directeur régional de l’Economie et de la planification de l’Est ;
Madame Fatoumata SANOGO/DIPAMA, Mle 111 328 T, Conseiller des Affaires économiques, 1ère classe, 4ème échelon, est nommée Directrice régionale de l’Economie et de la planification des Hauts-bassins ;
Monsieur Sanousso SAVADOGO, Mle 97 163 N, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Nord ;
Monsieur Ousmane BAWAR, Mle 91 963 Z, Conseiller en économie et développement, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Plateau- central ;
Monsieur Yaya TRAORE, Mle 200 552 M, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 1er échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Sahel;
Monsieur Issiaka KABORE, Mle 111 128 A, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur régional de l’économie et de la planification du Sud-ouest.

AU TITRE DU MINISTERE DE LA FONCTION PUBLIQUE, DU TRAVAIL ET DE LA PROTECTION SOCIALE

Monsieur Bouma Serge Théophile de la Paix BATIEBO, Mle 225 047 A, Inspecteur des impôts, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef du département Financier et comptable du Secrétariat technique de l’Assurance maladie universelle (ST-AMU);
Monsieur Toussaint SEBGO, Mle 59 688 R, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Chef du département du Développement organisationnel et de la formation au ST-AMU ;
Monsieur Mahamadi Alexis KINDO, Mle 18 280 C, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 11ème échelon, est nommé Chef du département de la promotion d’expertise publique et de la coopération du Secrétariat permanent des écoles et centres de formation professionnels de l’Etat ;
Monsieur Sylvain COULIBALY, Mle 41 128 B, Professeur des lycées et collèges, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Chef du département de l’Analyse prospective et de la réglementation du Secrétariat permanent des écoles et centres de formation professionnels de l’Etat ;
Monsieur Adama Victor KABRE, Mle 15 868 J, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 9ème échelon, est nommé Directeur de l’administration et des finances de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION

Monsieur Ousmane SIDIBE, Mle 208 081 P, Administrateur des services financiers, 1ère classe, 4ème échelon est nommé Directeur de l’administration des finances ;
Monsieur Célestin YAMEOGO, Mle 26 459 C, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, 1ère classe, 9ème échelon est nommé Directeur général de l’Ecole nationale des enseignants du primaire de Tenkodogo ;
Monsieur Bilfifou KABORE, Mle 34 090 D, Conseiller d’intendance scolaire et universitaire, 1ère classe, 5ème échelon , est nommé Directeur de l’administration des finances de l’ENEP de Tenkodogo ;
Monsieur Dieudonné OUEDRAOGO, Mle 26 487 V, Inspecteur de l’Enseignement du premier degré, 1ère classe, 8ème échelon, est nommé Directeur des Etudes et stages de l’ENEP de Tenkodogo.

AU TITRE DU MINISTERE DES INFRASTRUCTURES

Monsieur Evariste Bonaventure DIASSO, Mle 53 563 W, Inspecteur du Trésor, 1ère classe, 5èmeéchelon, est nommé Directeur de l’Administration des finances ;
Monsieur Marcel DAKISSAGA, Mle 238 013 D, Conseiller en Gestion des ressources humaines, 1ère classe, 2ème échelon, est nommé Directeur des ressources humaines ;
Monsieur Abdoulaye OUEDRAOGO, Mle 226 260 E, Conseiller en gestion des ressources humaines, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Directeur du Développement institutionnel et de l’innovation ;
Monsieur Daouda ZONGO, Mle 23 18 934 J, Gestionnaire financier et comptable, 1ère classe, 5ème échelon, est nommé Directeur général du Laboratoire national du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;
Monsieur Parimyélé Paul YAOGO, Ingénieur en Génie civil, 1ère classe, 14ème échelon, est nommé Directeur général de l’Ecole de formation professionnelle en travaux publics (EFP-TP) ;
Monsieur Windnonga Désiré Fidèle YAMEOGO, Administrateur des services financiers, est nommé Directeur administratif et financier de l’Ecole de formation professionnelle en travaux publics (EFP-TP).

AU TITRE DU MINISTERE DE L’EAU ET DE L’ASSAINISSEMENT

Madame Ruth YAMEOGO/SAWADOGO, Mle 24 145 U, Administrateur civil, 1ère classe, 14ème échelon , est nommé Conseiller technique en remplacement de Madame Joséphine OUEDRAOGO/ BARRO.

AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS

Monsieur Abdallah GOLO, Mle 117 249 A, Professeur d’éducation physique et sportive, 1ère classe, 6ème échelon, est nommé Directeur des sports de haut niveau ;
Monsieur Benoit Antoine TAPSOBA, Mle 54 665 B , Administrateur des services financiers , 1ère classe , 9ème échelon , est nommé Directeur de l’administration et des finances du Palais des sports Ouaga 2000.

AU TITRE DU SECRETARIAT GENERAL DU GOUVERNEMENT ET DU CONSEIL DES MINISTRES

Monsieur Abraham TOE, Mle 28 526 N, Administrateur civil, 1ère classe, 12ème échelon, est nommé Secrétaire général adjoint du gouvernement et du Conseil des ministres ;
Monsieur Kisito Valentin OUEDRAOGO, Mle 28 400 X, Administrateur civil, 1ère classe , 8ème échelon , est nommé Chargé de missions , cumulativement Chef de Cabinet ;
Monsieur Paul Dieudonné COMPAORE, Mle 24 149 T, Inspecteur du travail et des lois sociales , 1ère classe , 12ème échelon , est nommé Chef du département du Journal officiel et des publications ;
Monsieur Adama BOUNTOULOUGOU, Mle 220 670 G, Administrateur civil, 1ère classe, 3ème échelon, est nommé Chef du département de la législation et de la règlementation ;
Madame Sandrine GNOULLA , Mle 238 595 A, Conseiller des affaires économiques, 1ère classe, 2ème échelon, est nommée Chargé de missions, cumulativement Personne responsable des marchés ;
Monsieur Bahitere Benoit KAMBOU, Mle 212 182 D, Administrateur civil , 1ère classe , 4ème échelon , est nommé Chargé de missions ;
Madame Anmurèbié Françoise Romaine ZANRE/SOME, Mle 59 767N, Administrateur civil, 1ère classe, 7ème échelon, est nommée Chargé de missions.

III.2. NOMINATION DANS LES CONSEILS D’ADMINISTRATION

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DES FINANCES ET DU DEVELOPPEMENT

Le Conseil a adopté quatre(04) décrets.

Le premier porte nomination de Monsieur François SAWADOGO, Mle 40 930 D, Enseignant-chercheur, Administrateur au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation au Conseil d’administration de l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD), pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le deuxième porte renouvellement du mandat de Monsieur Joseph ZERBO, Mle 111 323 X, Conseiller des affaires économiques, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère du Commerce, de l’industrie et de l’artisanat au Conseil d’administration de la Loterie nationale du Burkina (LONAB) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le troisième décret nomme Monsieur Bléyo David BAKO, Mle 52 043 G, Elève Inspecteur divisionnaire des douanes, Administrateur représentant les élèves au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des douanes (END) au titre de l’année scolaire 2016-2017.

Le quatrième décret porte nomination de Monsieur Issa Joseph PARE, Mle 97 444 G, Conseiller des affaires étrangères, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère des Affaires étrangères, de la coopération et des burkinabè de l’extérieur au Conseil d’administration de l’Ecole nationale des régies financières (ENAREF) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DES TRANSPORTS, DE LA MOBILITE URBAINE ET DE LA SECURITE

Le Conseil a adopté un décret portant nomination d’administrateurs au Conseil d’administration de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat

Au titre du ministère de la sécurité

Monsieur Marcel PARE, Mle 12 604 Y, Commissaire divisionnaire de police.

Au titre du ministère de l’économie, des finances et du développement

Monsieur Patindé Wendinda Jean-Yves BELEM, Mle 58 450 U, Inspecteur du trésor.

Administrateurs représentant l’association professionnelle des sociétés d’assurance du Burkina

Monsieur Thomas ZONGO, Directeur général des assurances.

MINISTERE DU COMMERCE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’ARTISANAT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier porte nomination de Monsieur Aboubakar HEMA, Mle 39 661 A, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant la Mairie de Banfora au Conseil d’administration de la Minoterie du Faso (MINOFA) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret porte renouvellement du mandat de Madame Eliane Talato DJIGUEMDE/OUEDRAOGO, Mle 47 698 P, Inspecteur des impôts, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un dernier mandat de trois (03) ans.

Le même décret nomme Monsieur Wendkèta Azize Abdou OUEDRAOGO, Mle 0000 183 T, Technicien supérieur en génie sanitaire/environnement, Administrateur représentant l’Etat au titre du ministère de la Santé au Conseil d’administration de l’Agence burkinabè de normalisation, de la métrologie et de la qualité (ABNORM) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA FEMME, DE LA SOLIDARITE NATIONALE ET DE LA FAMILLE

Le Conseil a adopté quatre (04) décrets.

Le premier décret porte nomination d’administrateurs au Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Administrateurs représentant l’Etat

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

Monsieur Zougbila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d’éducation spécialisée ;
Madame Rosalie Sylla YAO/TRAORE, Mle 27 829 D, Conseiller en économie sociale et familiale.

Au titre du ministère de la Santé :

Madame Wendin-manegdé Félicité NANA, Mle 215 993 B, Médecin de santé publique.

Au titre du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation :

Monsieur Hassimi DJENI, Mle 48 915 E, Inspecteur de l’enseignement du premier degré.

Au titre du ministère de la Justice des droits humains et de la promotion civique :

Monsieur Amadé BADINI, Mle 130 244 D,

Au titre du ministère de l’Economie, des finances et du développement:

Monsieur Joël Sidbéwindé OUEDRAOGO, Mle 111 143 B, Administrateur des services financiers.

Au titre du ministère de la jeunesse, de la formation et de l’insertion professionnelle :

Monsieur Moumouni LINGANI, Mle 43 898 L, Inspecteur de l’enseignement secondaire.

Administrateur représentant les travailleurs

Madame Aïssata TOURE, Mle 034 107 A,

Administrateur représentant les parents d’enfants et jeunes

Madame Hazoun DOFINI/LOLO, Institutrice certifiée.

Le deuxième décret nomme Monsieur Zougbila Yves KABORE, Mle 25 451 M, Inspecteur d’éducation spécialisée, Président du Conseil d’administration de l’Institut d’éducation et de formation professionnelle (INEFPRO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le troisième nomme les personnes ci-après Administrateur au Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans:

Administrateurs représentant l’Etat

Au titre du ministère de la Femme, de la solidarité nationale et de la famille :

Monsieur Koudbi Jérôme YAMEOGO, Mle 26 964 L, Administrateur des affaires sociales ;
Monsieur Sié Pascal PODA, Mle 55 810 N, Inspecteur de l’éducation spécialisée.

Au titre du ministère de la Santé :

Monsieur Yinfansa Gustave DABIRE, Mle 102 485 D, Administrateur des hôpitaux et des services de santé.

Administrateur représentant les travailleurs

Monsieur Ida Zépherin TOE, Mle 239 462 X, Attaché d’éducation spécialisée.

Administrateur représentant les parents des jeunes

Monsieur Lokré Célestin SAMANDOULOUGOU, Comptable à la retraite.

Le quatrième décret nomme Koudbi Jérôme YAMEOGO, Mle 26 964 L, Administrateur des affaires sociales, Président du Conseil d’administration de la Maison de l’enfance André DUPONT de Orodara (MEADO) pour un premier mandat de trois (03) ans.

MINISTERE DE LA COMMUNICATION ET DES RELATIONS AVEC LE PARLEMENT

Le Conseil a adopté deux (02) décrets.

Le premier nomme Monsieur Kiswensida Oswald Gaétan SEGUEDA, Mle 239 338 P, Assistant en sciences et techniques de l’information et de la communication, Administrateur représentant les Stagiaires au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le second décret nomme Monsieur Souba DIAO, Mle 260 377 W, Adjoint de secrétariat, Administrateur représentant le personnel au Conseil d’administration de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) pour un premier mandat de trois (03) ans.

Le Ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement,

Porte-parole du gouvernement,

Rémis Fulgance DANDJINOU

Officier de l’ordre national

Alternances politiques en Afrique : Des experts vont bientôt en discuter à Ouaga

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Le présidium de la conférence de presse, de gauche à droite, Hervé Daboné, vice-président de la SBDC ; Professeur Abdoulaye Soma, président de la SBDC et du comité d'organisation du colloque ; et Marie Charles Dorcas Sanou, présidente de la commission secrétariat

La société burkinabè de droit constitutionnel (SBDC) a animé une conférence de presse ce mercredi 9 mars 2016 à Ouagadougou. L’objectif était d’informer l’opinion nationale et internationale sur le colloque international qu’elle organise les 14 et 15 mars 2016 prochain sur la question de l’alternance en Afrique.

Le présidium de la conférence de presse, de gauche à droite, Hervé Daboné, vice-président de la SBDC ; Professeur Abdoulaye Soma, président de la SBDC et du comité d'organisation du colloque ; et Marie Charles Dorcas Sanou, présidente de la commission secrétariat
Le présidium de la conférence de presse, de gauche à droite, Hervé Daboné, vice-président de la SBDC ; Professeur Abdoulaye Soma, président de la SBDC et du comité d’organisation du colloque ; et Marie Charles Dorcas Sanou, présidente de la commission secrétariat

Du 14 au 15 mars 2016 se tiendra à Ouagadougou, à l’hôtel Royal Beach, un colloque international sur la problématique de l’alternance en Afrique. Selon le Pr Abdoulaye Soma, président de la SBDC et président du comité d’organisation, l’objectif du colloque est de « convoquer à la réflexion devant le peuple, des hommes de savoir et des hommes de pouvoir sur les alternances politiques en Afrique et leurs impacts sur la consolidation de la démocratie et de la gouvernance ». Il a expliqué que par cette action, la SBDC veut « apporter sa contribution républicaine aux efforts de recherche de solutions aux problèmes des Etats en cas d’alternance »

 

Des experts internationaux attendus

 

Durant ces deux jours une trentaine d’experts des questions politiques, juridiques et démocratiques d’Afrique et d’Europe échangeront sur la problématique d’alternance en Afrique. Il s’agit, entre autres, des Pr Françis Wodié de la côte d’Ivoire, Augustin Loada du Burkina, Joël Aivo du Benin etc.

Abdoulaye Soma a aussi fait savoir que les conclusions des réflexions seront consignées dans un document qui  «constituera une sorte de manuel de procédure d’alternance » à la disposition des Etats, des organisations internationales, des gouvernants et des citoyens. Les réflexions et les discussions permettront de tirer des conclusions sur les voies et problèmes de l’alternance au regard des principes constitutionnels et démocratiques, sur les défis politiques qui se posent en cas d’alternance et la manière de les relever, et sur les enjeux constitutionnels que couvrent l’alternance et la façon d’adapter la Constitution à l’évolution de la société en cas d’alternance.

Joachim Batao

Burkina Demain

 

Sénégal: l’Etat aurait saisi 27 millions d’Euro mal acquis par karim Wade

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Le mardi 8 mars 2016, trois avocats de l’État sénégalais (Mes Simon Ndiaye, Félix Sow et William Bourdon) et l’agent judiciaire de l’État du Sénégal (Antoine Félix Diome) ont tenu une conférence de presse dans les locaux parisiens de PB Com International, en vue d’annoncer que la traque aux biens mal acquis par Karim Wade, le fils de l’ancien président, a porté ses fruits.
KARIM WADE

Les avocats ont déclaré avoir rapatrié dans les caisses du Trésor sénégalais près de 27 millions d’euros issus de « l’enrichissement illicite » de Karim Wade. Une somme qui comprendrait près de 19 millions provenant de la valeur de deux sociétés aéroportuaires implantées au Sénégal (AHS Sénégal et ABS SA) et 8 millions d’euros issus de la saisie de six appartements du luxueux complexe immobilier dakarois Eden Roc. Des valorisations effectuées par les experts mandatés par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (CREI), qui avait condamné Karim Wade et sept de ses co-accusés en mars 2015.

Un début, espèrent les représentants de l’État sénégalais. Antoine Félix Diome, agent judiciaire de l’État et ancien substitut du procureur de la CREI, qui avait été le principal artisan de l’accusation dans ce dossier, a par ailleurs annoncé que des montres de luxe – saisies dans une agence bancaire à Paris – avaient été rapatriées au Sénégal. Deux appartements dans le XVIe arrondissement de Paris – l’un rue de la Faisanderie, l’autre rue Émile Meunier – font également l’objet d’une procédure de saisie.

L’État sénégalais entend par ailleurs récupérer quelque 11 millions d’euros dormant sur 24 comptes bancaires actuellement bloqués à Monaco. Parmi eux, un seul au nom de Karim Wade (pour un montant de quelque 2 millions d’euros). Enfin, une procédure engagée au Luxembourg devrait permettre au Sénégal de s’approprier 842 000 dollars placés sur une assurance-vie contractée par Karim Wade.

Anderson Koné
BURKINADEMAIN.COM

8 Mars au Burkina: la première dame appelle à réduire le coût du Faso Dan Fani

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La Journée internationale de la femme a été célébrée, le 8 mars 2016 à Ouagadougou, sous le thème : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives », sous le patronage de la première dame Sika Bella KABORE et le co-parrainage du ministre de l’Economie, des Finances et du Développement, Madame Adizatou Rosine COULIBALY /SORI, du ministre de l’Agriculture et de l’Aménagement hydraulique, Monsieur Jacob OUEDRAOGO et du ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Monsieur Stéphane SANOU.
SIKA

A l’occasion, Sika Bella KABORE a indiqué que le thème de cette année, pertinent et d’actualité, interpelle et vise à faire de la femme agricole, un acteur majeur du développement. « Au Burkina Faso, 60% des femmes sont dans l’activité agricole. Elles jouent un rôle important dans la croissance économique du pays. Cependant, elles rencontrent des difficultés qui les empêchent d’investir dans l’entrepreneuriat agricole. C’est pourquoi le thème vient interpeller les acteurs du développement à réfléchir sur les obstacles qui freinent l’autonomisation des femmes », a expliqué Madame KABORE.

Cela étant, elle a salué la promotion du Faso Dan Fani, tout en invitant le ministère en charge de la Femme à œuvrer pour la réduction de son coût, afin qu’il soit à la portée de toutes les bourses.
La présidente de la coordination nationale des femmes du Burkina, Madame Arlette LANKOANDE a interpellé les acteurs de développement à se mobiliser en synergie avec le ministère en charge de la Femme pour trouver des solutions idoines à l’accès des femmes à la terre, au matériel de production, aux crédits etc

Le chef de file des partenaires du cadre de concertation genre, Madame Edwige ADEKAMBI a rendu hommage aux femmes qui se battent au pour s’insérer dans le tissu économique burkinabè. Elle a déploré que 68, 4% des femmes qui s’investissent dans l’agriculture ne possèdent pas les terres sur lesquelles elles travaillent.
Le parrain, Monsieur Stéphane SANOU, ministre en charge du Commerce, a dit que le gouvernement burkinabè entend réduire la pénibilité du travail des femmes, du financement de l’entrepreneuriat féminin, de l’amélioration des entreprises gérées par les femmes.

La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la Famille, Madame Laure ZONGO/HIEN, a rendu hommage aux femmes qui ont pris une part active à l’insurrection populaire d’octobre 2014.

Selon Madame ZONGO, l’autonomisation des femmes occupe une place de choix dans le Programme national de développement économique et social (PNDES), nouveau référentiel pour la mise en œuvre du programme présidentiel.
La cérémonie a été marquée par des distinctions honorifiques de 31 femmes battantes, la prestation d’artistes, un grand défilé civil, militaire et paramilitaire sur l’avenue de l’Indépendance.

Mathias LOMPO
BURKINADEMAIN.COM

Centrafrique : 333 enfants tués et 589 mutilés durant la crise

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Les Nations unies ont publié un rapport sur la situation des enfants en Centrafrique le lundi 7 mars 2016. Il ressort que 333 enfants ont été tués et 589 autres ont été mutilés au cours des vagues successives de violences, depuis 2013.

CENTRAFRIQUE
« En 2013 et 2014, au plus fort de la crise, les enfants ont été victimes de violations extrêmement graves commises dans un climat d’impunité totale », a déclaré la représentante spéciale du Secrétaire général des Nations unies pour les enfants et les conflits armés, Leila Zerrougui.

Selon les Nations unies, ces centaines de garçons et de filles « ont été tués ou blessés à la machette, par armes à feu et d’autres types d’armes, parfois de manière extrêmement brutale. Lors d’incidents particulièrement horribles documentés dans le rapport, des enfants ont été décapités ».

Depuis la crise de 2013, le recrutement d’enfants par des groupes armés a nettement augmenté, insiste le rapport. En 2014, l’Unicef estimait qu’entre 6 000 et 10 000 enfants étaient associés à toutes les parties du conflit.
« Les enfants ont été utilisés comme combattants, esclaves sexuels, pour effectuer des pillages et dans divers rôles de soutien », explique le rapport de l’ONU. « Durant les pics de violence, ils ont été vus en grand nombre, associés aux groupes armés, et souvent utilisés pour ériger des barricades et garder des barrages routiers ».

Dans certains cas, documentés par les Nations unies, les enfants ont été « utilisés comme boucliers humains ou pour attirer les forces internationales dans des embuscades ».

Au total, depuis 2011, plus de 500 cas de viols et autres formes de violences sexuelles ont été recensés par les Nations unies, dont certains « commis par des membres des forces internationales de maintien de la paix ». Pour l’année 2015, l’ONU a enregistré 69 cas d’abus sexuels perpétrés par ses Casques bleus, principalement en Centrafrique et en RD Congo.

Anderson Koné

BURKINADEMAIN.COM

Présidentielle nigérienne: l’opposition se retire du second tour

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Au Niger, l’opposition n’ira pas au second tour, prévu dimanche 20 mars 2016. C’est l’annonce faite par le porte parole de l’opposition réunie au sein de la Convergence pour l’Alternance (COPA) en 2016, Seyni Oumarou, lui-même candidat au premier tour de l’élection à la présidence de la République.169-seyni-oumarou-president-du-mnsd-nassara

A l’en croire, la coalition a constaté de multiples manquements dans le processus qui marque la volonté de passage en force du président Issoufou.

La coalition appelle ses militants à suspendre toutes activités entrant dans le cadre de la campagne électorale, à se retirer des instances de l’assemblée nationale. Pas seulement, elle les invite à se tenir prêts et mobilisés sur toute l’étendue du territoire pour ses éventuels mots d’ordre de grève.

Anderson Koné
BURKIANDEMAIN.COM

Présidentielle béninoise: Lionel Zinsou et PatriceTalon en tête avec 28, 44% et 24, 80%

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La Commission électorale autonome a publié les résultats des élections le 7 mars 2016. Le candidat du parti au pouvoir, Lionel Zinsou et l’opposant, Patrice Talon sont qualifiés pour le second tour.
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Lionel Zinsou a obtenu 28,44 %, devant Patrice Talon 24,80 % et Sébastien Ajavon 23,03 %.
Arrive en quatrième position Abdoulaye Bio Tchané, avec 8,79 % , en cinquième position, Pascal Irénée Koupaki, avec 5,85 %.

Robert Gbian et Fernand Amoussou, obtiennent moins de 2 % des suffrages. Tous les 26 autres candidats oscillent entre 0,04 % et 1 %.

La participation est de 64 %, un taux habituel pour une présidentielle au Bénin.
La Céna a précisé qu’il s’agissait des grandes tendances après compilation des résultats des 546 arrondissements. Il manque ceux des Béninois de l’extérieur.

La Commission électorale a aussi indiqué que ces tendances sont basées sur la transmission par téléphone des résultats, un système informatisé et sécurisé mis en place pour ce scrutin, en attendant le contrôle, avec les procès verbaux qui ont été acheminés par la route à la Céna.

Il appartient désormais à la Cour constitutionnelle de proclamer les résultats définitifs.

Anderson Koné
BURKINADEMAIN.COM

8 mars à Ouaga : Ce sera en grande pompe, malgré tout

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Le show aura bel et bien lieu

Comme à l’accoutumée, la Journée internationale de la femme sera commémorée au Burkina Faso. A Ouagadougou, diverses manifestations sont au programme de la célébration. Pour en parler, la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille Laure Zongo/Hien était l’invité du JT de 20 h de la Télévision nationale.

La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien
La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien

En l’espace d’une journée, les Burkinabè, en particulier ceux de Ouaga, vont mettre entre parenthèse leur problème de sécurité né des attaques du 15 janvier et le débat sur les Kolweogho pour célébrer l’autre moitié du ciel. Il s’agit de la commémoration de la 159e Journée internationale de la femme au plan national sous le thème : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives ».

Dans son intervention sur les antennes de la Télévision nationale, ce lundi 7 mars 2016, la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille Laure Zongo/Hien a parlé d’une célébration dans la mesure, sans extravagance.

Mais, ce sera malgré tout en grande pompe, puisqu’il est question de parade populaire sur l’avenue de la Nation devant les ‘’koutrou’’ de la République. Et il n’est même exclu en plus des expositions et autres concerts, qu’il y ait aussi dans des djandjoba pour celles ou ceux qui en ont les moyens. C’est cela aussi le 8 mars sous nos cieux, même si cela ne contribue pas au changement de la condition féminine.

 

Le show aura bel et bien lieu
Le show aura bel et bien lieu

Beaucoup de promesses de cadeaux aux femmes burkinabè

 La présente célébration du 8 mars intervient dans un contexte particulier, celui de nombreuses promesses de cadeaux sanitaires aux femmes. En effet, lors de son dernier conseil des ministres, le gouvernement Thiéba a pris un certain nombre de mesures destinées à offrir gratuitement des prestations sanitaires cruciales pour les femmes. Il s’agit de la gratuité des accouchements, du dépistage du cancer du col de l’utérus, etc. Avec tous ces acquis sur papier et devant être traduits dans les faits à partir d’avril prochain, la tentation est vraiment grande chez les femmes burkinabè de se laisser aller, de faire vraiment la fête. En tout cas, la marraine de la célébration, l’épouse du président du Faso, Sika Kaboré, devrait être dans son élément ; elle qui il y a quelques semaines seulement, était à la tête d’un mouvement de femmes plaidant pour la gratuité du dépistage du cancer du col de l’utérus dans le pays, compte de la pauvreté de l’autre moitié du ciel. Et maintenant que le gouvernement a abondé dans ce sens, elle peut que ressentir ce sentiment légitime d’avoir contribué à quelque chose de très important pour ses sœurs.

Et ce n’est pas tout : le Premier ministre Paul Kaba Thièba a promis dans sa déclaration de politique générale la corvée zéro pour les femmes en matière d’accès à l’eau potable qui a un impact évident sur la santé des mères et des enfants. Et l’espoir est tant permis, le réflexe naturellement est de fêter. Mais, gare aux lendemains de fête déchanteurs.

 

Martin Philippe

Burkina Demain

 

8 mars : L’UPC encourage les femmes à persévérer dans le combat pour leur épanouissement

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Logo UPC

A l’occasion de la Journée internationale de la femme, commémorée ce 8 mars, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) adresse le message ci-après aux femmes et filles du Burkina

Logo UPC
L’UPC salue l’action des femmes burkinabè

8 mars 2016 : Déclaration de l’Union Nationale des femmes de l’UPC

Femmes et filles du Burkina Faso,
Militantes et sympathisantes de l’UPC
La Journée Internationale de la Femme a été officialisée par les Nations Unies en 1977. C’est un jour indiqué pour reconnaitre et célébrer les droits et aussi les devoirs des femmes.

En ce jour, les femmes de l’Union pour le Progrès et le Changement, par ma voix, vous présentent toutes leurs reconnaissances et félicitations et vous encourageant à persévérer dans le combat pour votre propre épanouissement et pour un mieux-être de la société burkinabè tout entière.

Femmes du Burkina Faso, la date du 8 mars nous donne une fois de plus l’occasion de faire une profonde introspection de notre condition de femme et de l’évolution de notre situation en vue de dégager les obstacles et faire des propositions d’amélioration.

Le thème retenu cette année : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives » nous interpelle à plus d’un titre. Nous devrions d’abord changer de vision en nous positionnant comme étant de véritables gestionnaires d’entreprises agricoles et non de simples productrices. Nous devons avoir une autre vision où les femmes ne sont plus considérées comme de simples «productrices » mais de véritables « gestionnaires» d’entreprises agricoles dotées des dernières technologies, d’un savoir professionnel et d’une compréhension du marché. A ce titre l’entrepreneuriat agricole suppose un savoir-faire, une maitrise des technologies et l’accès et une certaine maitrise du marché.

Au Burkina Faso, les femmes constituent les principales productrices de denrées alimentaires destinées à la consommation des ménages et à la vente sur les marchés locaux. Elles sont à ce titre reconnues comme de grandes actrices du développement même si leur contribution à l’économie n’est pas quantifiée et est peu valorisée. Les femmes Burkinabé sont impliquées de diverses manières dans les activités agricoles en milieu rural. Cependant, elles ne disposent pas encore des mêmes chances que les hommes pour tirer profit des nombreuses opportunités offertes aux acteurs intervenant dans le domaine agricole. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres : l’accès aux ressources stratégiques que sont l’éducation, la formation, l’accès aux instances décisionnelles, à la terre, au crédit et aux débouchés d’écoulement.
Ces difficultés sont certes celles qui pèsent sur leur capacité entrepreneuriale agricole.

L’UNF est convaincue que malgré les efforts réalisés de part et d’autre pour promouvoir le genre, les résultats sont encore mitigés. La solution reste encore à rechercher dans les insuffisances des capacités des institutions aussi bien aux niveaux central que décentralisé qui n’ont pas encore systématisé l’intégration des sexo spécificités dans la budgétisation des projets et programmes de développement.

Pour nous, l’entrepreunariat féminin demeure un défi majeur qui s’impose à notre pays, pour réaliser sa croissance économique et sociale et atteindre de façon irréversible les objectifs du développement durable. Le renforcement de l’autonomisation économique de la femme est pris en compte par le chef de gouvernement à travers son Discours de Politique Générale qui prévoit des dispositions, nous citons: « en facilitant leur accès aux crédits et aux technologies et en veillant à ce qu’elles soient prioritaires dans l’attribution des terres nouvellement aménagées par l’Etat, 25 à 30% de ces terres seront attribuées aux femmes». Nous osons espérer que des mesures adéquates seront prises pour accompagner ce discours par des actions fortes afin que l’autonomisation économique des femmes à travers l’entreprenariat agricole devienne une réalité au Burkina Faso. Nous osons croire que ces belles intentions seront traduites en actes concrets et demeurons convaincues que l’entrepreunariat agricole est une condition préalable pour l’effectivité de l’autonomisation économique, sociale et politique de la femme.

Il importe donc d’investiguer sur les axes d’orientations stratégiques pour le renforcement des capacités des femmes dans l’entrepreneuriat agricole et la création d’entreprises dans les filières porteuses. Il s’agit aussi d’accorder la priorité à l’amélioration de l’accès des femmes à l’éducation, à l’information, à la science et aux technologies, ainsi qu’aux services de vulgarisation, pour améliorer la maîtrise et le contrôle des ressources économiques et naturelles par elles, ainsi que leur accès à ces ressources.
Pour ce faire, il est nécessaire de prendre des mesures juridiques relatives à ce type d’accès, de propriété et de contrôle, de mettre en place des programmes de crédit appropriés, d’appuyer les activités génératrices de revenus et de renforcer les organisations et réseaux féminins. Tout cela passe par le renforcement des capacités des femmes à tirer parti des débouchés commerciaux par des institutions et des politiques qui accordent explicitement la priorité aux groupes d’agricultrices dans les chaînes de valeur.
L’UPC remercie l’ensemble des acteurs engagés dans la promotion des droits humains et spécifiquement ceux des femmes. Elle témoigne sa gratitude à tous ceux qui œuvrent pour la promotion et le suivi de la politique de développement de l’entreprenariat féminin au Burkina Faso. Enfin, l’UPC invite les femmes à libérer leur conscience et travailler main dans la main pour le rayonnement de l’entreprenariat agricole féminin et la création d’entreprises dans les filières porteuses.

Bonne fête à toutes les femmes et filles du Burkina Faso !

La présidente de l’Union Nationale des Femmes,
Henriette ZOUMBARE/ZONGO

Burkina Demain

Le Mena valide le rapport sur l’état du système éducatif

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Le Rapport sur l’état du système éducatif national (RESEN), lancé en octobre 2014, a été soumis à validation, ce 7 mars 2016 à Ouagadougou.

« C’est un rapport qui fait le diagnostic du système éducatif sur l’ensemble de ses composantes, du préscolaire jusqu’à l’université et dans toutes ses dimensions économique, démographique, du point de vue de la qualité, des équités, des disparités, etc.», a indiqué le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Martin Coulibaly.

A entendre le chef du département, il y a trois défis majeurs, en l’occurrence l’équité et l’égalité d’accès à l’école, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur.

« Nous sommes à peu près à 450 étudiants pour 100 000 habitants là où les ratios dans la sous-région sont nettement plus élevés », a déclaré le Martin Coulibaly qui a dit que «Cela va nous aider à réorienter les politiques éducatives (et) à réexaminer également comment nous allouons nos ressources».

Ce présent rapport a été précédé d’un autre datant de 2008.

Joachim Batao
BURKINADEMAIN.COM