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8 mars : L’UPC encourage les femmes à persévérer dans le combat pour leur épanouissement

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A l’occasion de la Journée internationale de la femme, commémorée ce 8 mars, l’Union pour le progrès et le changement (UPC) adresse le message ci-après aux femmes et filles du Burkina

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L’UPC salue l’action des femmes burkinabè

8 mars 2016 : Déclaration de l’Union Nationale des femmes de l’UPC

Femmes et filles du Burkina Faso,
Militantes et sympathisantes de l’UPC
La Journée Internationale de la Femme a été officialisée par les Nations Unies en 1977. C’est un jour indiqué pour reconnaitre et célébrer les droits et aussi les devoirs des femmes.

En ce jour, les femmes de l’Union pour le Progrès et le Changement, par ma voix, vous présentent toutes leurs reconnaissances et félicitations et vous encourageant à persévérer dans le combat pour votre propre épanouissement et pour un mieux-être de la société burkinabè tout entière.

Femmes du Burkina Faso, la date du 8 mars nous donne une fois de plus l’occasion de faire une profonde introspection de notre condition de femme et de l’évolution de notre situation en vue de dégager les obstacles et faire des propositions d’amélioration.

Le thème retenu cette année : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives » nous interpelle à plus d’un titre. Nous devrions d’abord changer de vision en nous positionnant comme étant de véritables gestionnaires d’entreprises agricoles et non de simples productrices. Nous devons avoir une autre vision où les femmes ne sont plus considérées comme de simples «productrices » mais de véritables « gestionnaires» d’entreprises agricoles dotées des dernières technologies, d’un savoir professionnel et d’une compréhension du marché. A ce titre l’entrepreneuriat agricole suppose un savoir-faire, une maitrise des technologies et l’accès et une certaine maitrise du marché.

Au Burkina Faso, les femmes constituent les principales productrices de denrées alimentaires destinées à la consommation des ménages et à la vente sur les marchés locaux. Elles sont à ce titre reconnues comme de grandes actrices du développement même si leur contribution à l’économie n’est pas quantifiée et est peu valorisée. Les femmes Burkinabé sont impliquées de diverses manières dans les activités agricoles en milieu rural. Cependant, elles ne disposent pas encore des mêmes chances que les hommes pour tirer profit des nombreuses opportunités offertes aux acteurs intervenant dans le domaine agricole. Parmi celles-ci, nous pouvons citer entre autres : l’accès aux ressources stratégiques que sont l’éducation, la formation, l’accès aux instances décisionnelles, à la terre, au crédit et aux débouchés d’écoulement.
Ces difficultés sont certes celles qui pèsent sur leur capacité entrepreneuriale agricole.

L’UNF est convaincue que malgré les efforts réalisés de part et d’autre pour promouvoir le genre, les résultats sont encore mitigés. La solution reste encore à rechercher dans les insuffisances des capacités des institutions aussi bien aux niveaux central que décentralisé qui n’ont pas encore systématisé l’intégration des sexo spécificités dans la budgétisation des projets et programmes de développement.

Pour nous, l’entrepreunariat féminin demeure un défi majeur qui s’impose à notre pays, pour réaliser sa croissance économique et sociale et atteindre de façon irréversible les objectifs du développement durable. Le renforcement de l’autonomisation économique de la femme est pris en compte par le chef de gouvernement à travers son Discours de Politique Générale qui prévoit des dispositions, nous citons: « en facilitant leur accès aux crédits et aux technologies et en veillant à ce qu’elles soient prioritaires dans l’attribution des terres nouvellement aménagées par l’Etat, 25 à 30% de ces terres seront attribuées aux femmes». Nous osons espérer que des mesures adéquates seront prises pour accompagner ce discours par des actions fortes afin que l’autonomisation économique des femmes à travers l’entreprenariat agricole devienne une réalité au Burkina Faso. Nous osons croire que ces belles intentions seront traduites en actes concrets et demeurons convaincues que l’entrepreunariat agricole est une condition préalable pour l’effectivité de l’autonomisation économique, sociale et politique de la femme.

Il importe donc d’investiguer sur les axes d’orientations stratégiques pour le renforcement des capacités des femmes dans l’entrepreneuriat agricole et la création d’entreprises dans les filières porteuses. Il s’agit aussi d’accorder la priorité à l’amélioration de l’accès des femmes à l’éducation, à l’information, à la science et aux technologies, ainsi qu’aux services de vulgarisation, pour améliorer la maîtrise et le contrôle des ressources économiques et naturelles par elles, ainsi que leur accès à ces ressources.
Pour ce faire, il est nécessaire de prendre des mesures juridiques relatives à ce type d’accès, de propriété et de contrôle, de mettre en place des programmes de crédit appropriés, d’appuyer les activités génératrices de revenus et de renforcer les organisations et réseaux féminins. Tout cela passe par le renforcement des capacités des femmes à tirer parti des débouchés commerciaux par des institutions et des politiques qui accordent explicitement la priorité aux groupes d’agricultrices dans les chaînes de valeur.
L’UPC remercie l’ensemble des acteurs engagés dans la promotion des droits humains et spécifiquement ceux des femmes. Elle témoigne sa gratitude à tous ceux qui œuvrent pour la promotion et le suivi de la politique de développement de l’entreprenariat féminin au Burkina Faso. Enfin, l’UPC invite les femmes à libérer leur conscience et travailler main dans la main pour le rayonnement de l’entreprenariat agricole féminin et la création d’entreprises dans les filières porteuses.

Bonne fête à toutes les femmes et filles du Burkina Faso !

La présidente de l’Union Nationale des Femmes,
Henriette ZOUMBARE/ZONGO

Burkina Demain

Le Mena valide le rapport sur l’état du système éducatif

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Le Rapport sur l’état du système éducatif national (RESEN), lancé en octobre 2014, a été soumis à validation, ce 7 mars 2016 à Ouagadougou.

« C’est un rapport qui fait le diagnostic du système éducatif sur l’ensemble de ses composantes, du préscolaire jusqu’à l’université et dans toutes ses dimensions économique, démographique, du point de vue de la qualité, des équités, des disparités, etc.», a indiqué le ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation, Martin Coulibaly.

A entendre le chef du département, il y a trois défis majeurs, en l’occurrence l’équité et l’égalité d’accès à l’école, la formation professionnelle et l’enseignement supérieur.

« Nous sommes à peu près à 450 étudiants pour 100 000 habitants là où les ratios dans la sous-région sont nettement plus élevés », a déclaré le Martin Coulibaly qui a dit que «Cela va nous aider à réorienter les politiques éducatives (et) à réexaminer également comment nous allouons nos ressources».

Ce présent rapport a été précédé d’un autre datant de 2008.

Joachim Batao
BURKINADEMAIN.COM

Laure Zongo/Hien : «L’entrepreneuriat féminin constitue un moteur de la croissance économique»

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La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien

Ceci est un message de la ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille du Burkina Faso, Laure Zongo/Hien, à l’occasion de la célébration, ce 8 mars 2016, de la Journée internationale de la femme.

La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien
La ministre de la Femme, de la Solidarité nationale et de la famille, Laure Zongo/Hien

«Je prends la parole à cette heureuse occasion, pour tout d’abord vous rendre un vibrant hommage. En cette journée spéciale, je salue votre courage, votre abnégation et votre sens du devoir citoyen, dans l’édification de la nation burkinabé. Ma reconnaissance va à l’endroit de nos aînées toutes couches sociales confondues, qui ont tracé le chemin de l’émancipation de la femme burkinabé. Je m’incline également devant la mémoire de toutes celles qui ne sont plus de ce monde. Puissent leurs âmes reposer en paix.
Je voudrais enfin saluer tous les hommes pour leur engagement à nos côtés, en dépit de certaines pesanteurs socioculturelles souvent défavorables.

Mesdames et messieurs,

Le thème de cette année 2016 pour la Journée internationale de la femme est « Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes ». À travers une telle thématique, l’Organisation des Nations Unies entend mettre l’accent sur la mise en œuvre effective des Objectifs de Développement Durable (ODD), les moyens d’accélérer l’Agenda de 2030, sur la création d’un élan pour la mise en œuvre effective des nouveaux objectifs de développement durable, des nouveaux engagements dans le cadre de l’initiative, Franchissons le pas d’ONU Femmes et d’autres engagements existants sur l’égalité des sexes, l’autonomisation des femmes et les droits des femmes.

Au plan national, le gouvernement du Burkina Faso, à travers le Ministère de la Femme, de la Solidarité Nationale et de la Famille, célèbre cette journée dédiée à la femme, sous le thème : « Entrepreneuriat agricole des femmes : obstacles, défis et perspectives ». Le choix d’un tel thème repose sur un certain nombre de constats.

En effet, l’entrepreneuriat féminin constitue un moteur de la croissance économique et de la création d’emplois au Burkina Faso. Il contribue à environ 70% à la formation du PIB. En dépit de ses efforts et de sa contribution à l’économie nationale, la femme burkinabé reste confrontée à des problèmes d’accès aux ressources financières, à la terre, aux semences, aux technologies, etc. A cela s’ajoutent les pesanteurs socioculturelles, les difficultés d’accès à l’éducation et à la formation professionnelle.

Cette journée donne donc l’opportunité aux forces vives de la nation burkinabè, d’une part, de faire le bilan de l’accès des femmes aux facteurs de production et, d’autre part, d’identifier des stratégies d’accroissement de la compétitivité des produits agricoles des femmes.

Mesdames et messieurs,

Dans son programme de société, son Excellence Roch Marc Christian KABORE, Président du Faso accorde une place de choix à l’autonomisation économique de la femme et au secteur privé. Une volonté politique affichée permettra, entre autres, aux femmes de profiter davantage de la création des pôles de croissance pour monter leurs propres entreprises agroalimentaires.

Mesdames et messieurs,

Faire donc de l’entrepreneuriat féminin et plus spécifiquement de l’entrepreneuriat agricole des femmes une réalité est un impératif pour le développement humain durable au Burkina Faso. Je voudrais en votre nom à toutes, saluer cette décision courageuse de son Excellence le Président du Faso, qui dit tout sur ses ambitions pour l’épanouissement de la femme burkinabé.

J’invite de ce fait tous les burkinabè, de l’intérieur comme de l’extérieur, et les partenaires du Burkina à s’approprier le thème et mener le combat pour un développement harmonieux de notre société, gage de stabilité et de paix.
Vive la Femme actrice de paix et de développement,
Vive le Burkina Faso
BONNE FETE A TOUTES LES FEMMES DU BURKINA FASO.
JE VOUS REMERCIE »

Laure Zongo/Hien, Ministre de la femme, de la solidarité nationale et de la famille

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Faso Music Awards : Le palmarès de l’édition 2016

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Le Grand gagnant des FAMA 2016, Télesphore Bationo, encadré par le promoteur des FAMA Youssef Ouédraogo et le parrain, l'ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza

La cérémonie de distinction, ce samedi 5 mars, des professionnels de la musique, Faso music awards (FAMA) a consacré Télesphore Bationo comme le grand vainqueur de l’édition 2016. Organisée par l’association « journaliste et communicateurs pour la culture » (J2C), la cérémonie a également permis de récompenser d’autres acteurs. En attendant d’y revenir en détails, nous vous proposons le palmarès complet de FAMA 2016.

Le Grand gagnant des FAMA 2016, Télesphore Bationo, encadré par le promoteur des FAMA Youssef Ouédraogo et le parrain, l'ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza
Le Grand gagnant des FAMA 2016, Télesphore Bationo, encadré par le promoteur des FAMA Youssef Ouédraogo et le parrain, l’ambassadeur du Maroc, Farhat Bouazza
  • Grand lauréat FAMA 2016 : Télesphore Bationo
  • FAMA de l’année: Bationo Telesphore
  • Meilleur artiste : David le Combattant
  • Meilleur manager: Kenzo Cash Liguidi
  • Meilleur Promoteur de spectacle: Innocent Belemtougri
  • Tube de l’année : Wassa Wassa de Imilo Lechanceux
  • Meilleur chanson pour le civisme et la citoyenneté : collectif le Faso d’abord
  • Prix de l’ambassade du Maroc: Fush Alpha
  • Meilleur arrangeur: Yves de Bimboula
  • Meilleur présentateur de spectacles: Alino Faso
  • Meilleur journaliste Télé : Emmanuel Ouedraogo
  • Meilleur journaliste Radio: Serges Ekra

 

Autres lauréats de FAMA 2016

 

  • Meilleur journaliste Presse écrite : Yannick Sankara
  • Meilleur producteur : Ibrahim Olukunga
  • Meilleur espace Live: Le Petit Bazard
  • Meilleur réalisateur: Graphic Architect
  • Meilleur chanson pour la valorisation des langues nationales: Anamina de Dicko Fils

 

  • FAMA d’honneur : Nonga Naaré ; Abou Dabs

 

Burkina Demain

Négociation internationale : Pari réussi pour le think tank SRI

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Photo de famille des participants de l'atelier de formation sur la négociation internationale

Le think tank Sésame Relations Internationales (SRI) a procédé ce samedi 5 mars 2016 au lancement officiel de ses activités. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée à Ouagadougou en présence de Mohamed Aberghaz, chargé d’affaire de l’ambassade du Maroc. Pour ce lancement, les participants ont bénéficié d’une formation sur les techniques de négociation internationale.

Des officiels à la formation, à gauche, le représentant de l'ambassade du Maroc, Mohamed Aberghaz
Des officiels à la formation, à gauche, le représentant de l’ambassade du Maroc, Mohamed Aberghaz

«Les opportunités d’investissements et d’affaires avec le royaume du Maroc », tel a été le thème choisi par le laboratoire d’idées Sésame Relations Internationales (SRI)  pour le lancement de ses activités de l’année 2016. Le choix de ce thème se justifie, selon Paul Oumarou Koalaga, président de think tank SRI, par le fait que « Nous avons voulu commencer par un acteur étatique comme le Maroc parce que pour nous le Maroc représente la locomotive de la coopération sud-sud en Afrique ».

Pour Monsieur Koalaga le Maroc offre beaucoup d’opportunités et de rentabilité en matière d’affaires que certains pays européens que nous convoitons ». Il poursuit en disant que le choix du Maroc, c’est de montrer qu’on peut réussir les affaires à travers les pays africains.

Le représentant de l’ambassade du royaume du Maroc, Mohamed Aberghaz, s’est dit honoré du choix porté sur son royaume par SRI pour le lancement de ses activités. Il n’a pas manqué d’encourager et féliciter les responsables de cette initiative pour qui cette vision contribue à rehausser l’image de l’Afrique. Il a souhaité qu’une telle activité soit pérennisée.

 

Une participante recevant son attestation des mains du président de Think Thank, Paul Oumarou Koalaga
Une participante recevant son attestation des mains du président du think tank Sésame Relations Internationales, Paul Oumarou Koalaga

Participants outillés en techniques de négociation

Le think tank SRI qui se veut un laboratoire d’idée et de recherche en relation internationale a au cours de cet atelier procédé à la formation des participants. Ainsi un module sur les techniques de négociation internationale a fait l’objet d’enseignement au profit des participants. Selon Oumarou Koalaga, cette formation a pour objectif « d’outiller les participants qui sont des responsables de PME (Petites et moyennes entreprises), d’associations et d’étudiants sur les techniques de négociation internationale afin de leur permettre d’avoir de façon professionnelle la maîtrise des principes de valeurs qui guident la négociation internationale ». La fin de la formation a été sanctionnée par la remise d’attestations.

Sésame Relations Internationales se propose également de mettre son expertise au service tant bien des décideurs étatiques sur les questions internationales mais aussi au service d’entreprises privées qui souhaitent bénéficier d’accompagnement dans sa stratégie de négociations dans divers domaines. Aujourd’hui, dira le président de SRI, la conquête du marché international exige des aptitudes pointues de qualités et « on ne peut plus aller sur le marché international comme si on allait se promener ». C’est pour quoi, a-t-il conclu, Sésame Relations Internationales  aide à aborder le marché international avec sérénité et confiance.

Joachim Batao

Burkina Demain

 

Réactions de quelques participants

Lambert NDo : «Nous avons renforcé nos capacités »

« Notre participation à cet atelier nous réjoui à plusieurs sens. D’abord les échanges entre des structures qui ne se connaissaient a permis de créer une famille d’affaire. Aussi c’était fructueux, en ce sens qu’il y avait certaines techniques de négociation qu’on pensait déjà acquises mais cette formation a permis de renforcer nos capacités pour mieux affronter les chantiers à venir en termes de négociation avec les partenaires internes comme externes.

Etienne Zongo : «J’ai beaucoup appris»

«Je sors satisfait de cette formation sur la négociation. J’ai appris beaucoup au cours de cette formation. J’avais une autre idée de la négociation et cet enseignement va m’aider dans les jours à venir à changer ma stratégie de négociation parce j’ai compris qu’il y a des intérêts à sacrifier pour la réussite d’une négociation »

 Helène Palé : «Je sais maintenant que négocier, ce n’est pas forcément gagner »

« C’est vraiment une formation très enrichissante. J’ai su ce que c’est réellement que la négociation et j’ai compris qu’il s’agit d’un processus à plusieurs valeurs et étapes. J’ai été également marquée par la communication du formateur qui a su nous enseigner les stratégies de négociation. Auparavant je pensais que négocier c’était forcément gagner quelque chose. Mais j’ai compris aujourd’hui que négocier ne se limite pas à cela».

Propos recueillis par JB

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Présidentielle béninoise : L’heure de vérité pour les successeurs de Boni Yayi

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Le décompte des votes du premier tour progresse normalement

Le premier tour de l’élection présidentielle au Bénin s’est déroulé dans l’ensemble sans accroc ce dimanche 6 mars 2016 sur l’étendue du territoire. Aucune donnée n’avait pas filtré des urnes au moment où nous tracions ces lignes, les résultants n’étant pas attendus avant plusieurs jours.

Le décompte des votes du premier tour progresse normalement
Le décompte des votes du premier tour progresse normalement

C’est à présent fait. Les électeurs béninois ont enfin pu se rendre aux urnes ce dimanche pour départager les 33 candidats à la succession de président Yayi Boni. A part quelques retards, le scrutin s’est bien déroulé dans l’ensemble. Et les dépouillements des urnes ont aussitôt commencé après la clôture des votes. Autant que l’heure de vérité s’approche pour les 33 présidentiables béninois. Cette phase cruciale est extrêmement surveillée par les différents protagonistes de la présidentielle, personne ne voulant se faire harakiri. Mais, pour le président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), Emmanuel Tiando, l’essentiel est déjà fait : les Béninois, contrairement à ce que certains craignaient, ont voté dans la paix et la fraternité. Il a salué à ce propos «la maturité politique» du peuple béninois.

Le bon déroulement du premier tour de scrutin permet déjà au président sortant, Yayi Boni, de faire sereinement ses adieux aux Béninois
Le bon déroulement du premier tour de scrutin permet déjà au président sortant, Yayi Boni, de faire sereinement ses adieux aux Béninois

Même sentiment de sentiment de satisfaction chez le président sortant, Boni Yayi qui s’est félicité du bon comportement de ses compatriotes lors de ce scrutin.

Faut-il le rappeler, la présente présidentielle était initialement prévue pour le 28 février dernier, mais pour des problèmes de non de disponibilité de la nouvelle carte d’électeur, elle a été fixée ce dimanche 6 mars 2016, sans la certitude que le problème de distribution de cartes d’électeur soit entièrement résolu.

C’est pourquoi, la cour constitutionnelle avait suggéré aux institutions en charge de l’organisation du scrutin présidentiel que les cartes d’électeur délivrées dans le cadre des élections de 2015 servent aux votes, en cas de non disponibilité de la nouvelle carte d’électeur. Finalement, c’est ce qui a été fait pour permettre à tous les électeurs de voter. Reste maintenant à savoir si cela suffira à éviter les contestations post-électorales.

Martin Philippe

Burkina Demain

CDP : Contrôler l’action gouvernementale et reconquérir le pouvoir

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Les responsables du groupe parlementaires souhaitent la libération des prisonniers politiques dans le cadre de la réconciliation nationale
sLe Congrès pour la Démocratie et le Progrès CDP a effectué, les 4 et 5 mars 2016 à Kombissiri dans la province de Bazèga, ses premières journées parlementaires de la 7e législature. Placées sous le thème « contribution et missions des groupes parlementaires de l’opposition dans la 7e législature : rôle du groupe parlementaire CDP», ces journées ont été l’occasion pour l’ancien parti au pouvoir de mener la réflexion sur son rôle dans l’opposition.
Les députés de l'ancien parti au pouvoir ont déposé une proposition de loi visant la révision de la loi électorale
Les députés de l’ancien parti au pouvoir ont déposé une proposition de loi visant la révision de la loi électorale

Le président du groupe parlementaire Congrès pour la Démocratie et le Progrès CDP, Alfred Sanou, a passé en revue dans son discours les difficultés qu’ont connues le Burkina Faso, notamment les attaques djihadistes du 15 janvier 2016 et les vagues d’incendie des commerces dans les centres urbains. Sur le plan de la justice et de la réconciliation nationale, il a souhaité que « les citoyens qui croupissent en prison depuis plusieurs mois sans jugement soient libérés pour permettre à tous d’amorcer un processus de réconciliation vraie ». Alfred Sanou a souligné que par le jeu de la cohabitation majorité-opposition, le CDP se doit d’être présent dans toutes les instances de l’assemblée afin d’assurer son rôle de contrôle de l’action gouvernementale.

Les travaux du groupe parlementaire CDP ont essentiellement portés sur des communications, suivies de débats et des échanges avec le président par intérim du parti. A l’issue des travaux, des recommandations sur la formation des députés ont été adoptés.

Renforcement des capacités des membres du groupe

 C’est par des communications que le CDP a choisi de renforcer les connaissances de son groupe parlementaire. Ainsi, trois thèmes ont été présentés aux députés. Il s’est agit d’abord de « contribution et missions des groupes parlementaires de l’opposition », présenté par Siaka Coulibaly juriste et analyste politique. A travers cette présentation, les députés ont été outillés sur les missions, les moyens d’actions et les domaines d’oppositions politiques du groupe parlementaire.

Ensuite, le deuxième thème, présenté par l’honorable Alphonse K. Nombré a porté sur « Rôle du groupe parlementaire CDP ». Sur cet aspect, l’on retiendra selon le conférencier que le CDP a opté d’être une force de proposition et ne devrait verser dans une opposition systématique et stérile à toutes les initiatives du gouvernement. Le parti devra plutôt obéir à l’exigence de responsabilité en lien avec l’intérêt supérieur de la nation. Le troisième thème était « le travail parlementaire », présenté par Mélégué Traoré ancien président de l’assemblée nationale. A travers ce thème, les missions du député ont été rappelées aux uns et autres.

Les responsables du groupe parlementaires souhaitent la libération des prisonniers politiques dans le cadre de la réconciliation nationale
Les responsables du groupe parlementaire souhaitent la libération des prisonniers politiques dans le cadre de la réconciliation nationale

Les députés ont également échangé avec Achille Marie Joseph Tapsoba, président par intérim du CDP sur la vie du parti.

 

Le CDP affute ses armes pour le scrutin municipal du 22 mai

La question du code électoral préoccupe toujours le CDP. C’est pourquoi, dira le président de son groupe parlementaire, une proposition de loi portant modification de la loi électorale a été déposée au bureau de l’assemblée nationale le 25 février. Par ailleurs le secrétaire général provincial du Bazèga à lui aussi traduit l’engagement des militants de la province à faire triompher le CDP au soir du 22 mai 2016 lors des prochaines élections municipales. Il affirme croire que les 18 députés obtenus sur le plan national traduit l’adhésion forte des populations aux idéaux du parti.

Travailler à revenir au pouvoir

Pour Achille Tapsoba, président par intérim du CDP, le groupe parlementaire va participer fortement au contrôle des actions du gouvernement à travers les possibilités qu’offrent les règles de l’assemblée nationale. Cela à travers, précise-t-il, les questions orales, les missions d’enquêtes parlementaires. Il a laissé également entendre que le CDP ne se contentera pas de son statut de groupe parlementaire d’opposition mais travaillera à revenir au pouvoir.

Et Maïmouna Ouédraogo député CDP de Oubritenga d’assurer que cette session leur a permis de renforcer les connaissances en matière de travaux parlementaires et de connaitre les missions de l’opposition et du groupe parlementaire CDP. Pour elle, le CDP est devenu un parti de l’opposition et cela nécessitait le renforcement des capacités de ses parlementaires.

Joachim Batao

Burkina Demain

 

Cheick Oumar Sissoko : «Nous avons besoin du regard de l’Afrique dans la mise en œuvre de l’agenda 2063»

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Cheick Oumar Sissoko, lors de l'entretien, le 29 janvier 2016, au siège de l'Union africaine, à Addis Abeba

Le Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) tient du 3 au 7 mars 2016 la quatrième édition des Journées cinématographiques de la femme africaine (JCFA). Et s’il y a quelqu’un sur lequel le FESPACO et l’Afrique peuvent compter pour la promotion du cinéma africain dans son ensemble ; c’est bien le Malien Cheick Oumar Sissoko.

Double lauréat de l’Etalon de Yennenga décroché en 1995 et 1999 et secrétaire général depuis mai 2013 de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI), Cheick Oumar Sissoko, est un véritable monument du 7e art africain.

Entretien avec Monsieur Sissoko, par ailleurs ancien ministre malien de la culture, sur sa participation au 26e sommet de l’Union africaine tenu du 21 au 31 janvier 2016 à Addis Abeba sous la problématique des droits de l’Homme, notamment des femmes.

Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la FEPACI, est très engagé dans la promotion du cinéma africain
Cheick Oumar Sissoko, secrétaire général de la FEPACI, est très engagé dans la promotion du cinéma africain

Burkina Demain : Quel l’objet de votre présence ici à Addis Abeba ?

Cheick Oumar Sissoko : Nous sommes ici pour suivre un dossier. Un dossier sur la création de la commission Africaine pour le cinéma et l’audio visuel et la création du fonds de promotion du cinéma africain. C’est un vieux dossier car, en 2003 déjà, le conseil exécutif avait accepté de permettre à l’Union Africaine avec la FEPACI de créer ces deux institutions. Nous avons travaillé depuis deux ans avec la commission des affaires sociales de l’Union Africaine et puis nous avons élaboré un état des lieux de la cinématographie africaine et les statuts des deux institutions, c’est-à-dire la commission africaine pour le cinéma et l’audiovisuel et le fonds de promotion de cinémas africain. Ils ont été introduits dans le circuit. Normalement ils devraient être discutés ici surtout qu’on a trouvé un pays, le Kenya, qui a accepté de financer leur fonctionnement pendant cinq ans.

 

Burkina Demain : Pourquoi vous dites normalement…

Sheick Oumar Cissoko : Je dis normalement parce que compte tenu de la lourdeur des activités, les discussions sur la question ont été renvoyées à la conférence des ministres de la culture au mois de mai 2016 et puis le processus se poursuivra en juin à Kigali lors du 27ee sommet de l’Union africaine.

Burkina Demain : Quel est l’intérêt de l’Union Africaine à investir dans le cinéma, la culture ?

Cheick Oumar Sissoko : Quand vous regardez, la culture, qui est le fondement de notre humanité, est laissée pour compte. Ici se retrouvent réunies toutes les hautes autorités du continent. C’est elles qui peuvent amener à avoir de meilleures considérations pour la culture. La culture fait figure de parent pauvre de tous les budgets africains ; alors qu’elle est essentielle non seulement sur le plan de l’éducation et des ressources humaines qui sont les principales ressources de chaque pays, mais aussi sur le plan économique. Aux Etats-Unis, par exemple, la culture est au deuxième rang après l’industrie de l’armement. Aujourd’hui, Nollywood est en train de prouver que la culture est rentable et c’est le cas en Egypte, au Maroc et en Afrique du sud. En même temps, l’image est le meilleur moyen par excellence de la communication sociale. Comment peut-on alors parler de l’agenda 2063, de la renaissance africaine, sans parler de l’image ? Le regard de l’Afrique, nous en avons besoin. Est-ce qu’il faut continuer à laisser nos télévisions diffuser les images des autres pays qui formatent l’esprit de nos enfants qui ne voient que sexe, pouvoir, crime et violence ? Non.

Cheick Oumar Sissoko, lors de l'entretien, le 29 janvier 2016, au siège de l'Union africaine,  à Addis Abeba
Cheick Oumar Sissoko, lors de l’entretien, le 29 janvier 2016, au siège de l’Union africaine, à Addis Abeba

Burkina Demain : Qu’est ce explique le fait que les pouvoirs publics tardent à prendre en compte cette question ?

Cheick Oumar Sissoko : Je pense qu’ils n’ont pas la meilleure information. Quand les programmes d’ajustement structurels ont été adoptés, l’on a exigé que les programmes sociaux soient vus à la baisse. C’est pour cela que nos salles de cinéma ont été vendues. Le Burkina est une exception dans le fait que les salles de cinéma existent toujours, mais partout sur le continent il n’y a plus de salles de cinéma. Alors il nous faut salles, des écoles de formations de haut niveau, des structures de productions et il nous faut des distributeurs. Donc il faut batailler pour l’avenir de l’Afrique. Ce continent est non seulement le coffre fort du monde mais sur le plan du patrimoine qu’est ce qu’il n’a pas créé en termes de patrimoine humain, culturel, spirituel et scientifique. Il faut que nous arrivions à montrer cela à nos jeunes et à l’humanité. Il faut que nous tavaillons à ce que nos images ne soient plus absentes dans l’univers des images.

Le Kenya où se trouve le secrétariat exécutif est disposé à nous aider parce que la FEPACI migre à chaque fois quand il y a un congrès parce qu’il faut qu’on trouve un pays pour payer de quoi mener nos activités. Il y a le secrétariat exécutif, mais le siège officiel est au Burkina depuis 1985. A tous les congrès, à l’unanimité les cinéastes votent à cause du rôle que le Burkina, tout pouvoir confondu, a joué pour le cinéma africain. Mais, aujourd’hui, c’est le Kenya qui se propose vraiment de payer pour les deux institutions pendant cinq ans.

Propos recueillis à Addis Abeba par Bazomboué Grégoire Bazié

Burkina Demain

Journée internationale de la femme : L’UABF la commémorera le 12 mars

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Les membres de l'Union des associations burkinabè de France s'associent à l'événement

L’Union des Associations Burkinabé de France (UABF) n’entend rester en marge de la commémoration de la Journée internationale de la femme. L’UABF commémorera en différé l’événement le 12 mars 2016 de 10 h à 18 h au Palais des Congrès Paris Est Montreuil, selon le communiqué parvenu à notre rédaction.

L'égalité homme-femme est cœur de la commémoration de la JIF en 2016
L’égalité homme-femme est cœur de la commémoration de la JIF en 2016

A l’Union des Associations Burkinabé de France (UABF), la journée du 12 mars 2016, dédiée à la commémoration de la de la Journée internationale de la femme, s’annonce chargée avec plusieurs activités au programme. Il s’agit de conférences, de travaux d’ateliers sur l’autonomisation économique des femmes, de défilé de mode faso dan fani et de prestations musicales avec Yé Lassina Coulibaly et l’ensemble Yan Kadi Faso.

Deux conférences sont programmées pour la commémoration. La première conférence animée par Haoussétou Traoré, présidente d’association, porte sur l’historique des luttes des femmes. La seconde conférence qui porte sur le thème de l’autonomisation économique des femmes, sera assurée par le journaliste et écrivain Yacouba Traoré.

Les membres de l'Union des associations burkinabè de France s'associent à l'événement
Les membres de l’Union des associations burkinabè de France s’associent à l’événement

La présente commémoration connaîtra la participation de Alimata Salambéré, ancien secrétaire général du ministère de l’information du Burkina Faso.

L’UABF organisa la manifestation est organisée avec le soutien de de l’Agence Française de Développement (AFD) ; le Forum des organisations de solidarité internationale issues des migrations (FORIM) et l’Ambassade du Burkina Faso à Paris.

Faut-il le rappeler, le thème 2016 pour la Journée internationale de la femme est : «Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes».

Martin Philippe

Burkina Demain

Ban Ki-Moon réaffirme son appui au Président du Faso

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Le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré a reçu en audience, le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies (ONU), Ban Ki-Moon, ce jeudi 3 mars 2016, venu pour saluer « le courage du peuple burkinabè ».
ONU

Le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, a relevé sa « franche admiration pour le courage du peuple burkinabè qui a traversé des épreuves très douloureuses (…). L’Organisation des Nations Unies est fière de son partenariat avec le Burkina », a fait comprendre Ban Ki-Moon qui a dit avoir assuré Roch Kaboré de l’engagement du Système des Nation-Unies à soutenir le Plan national de développement présenté par le gouvernement.

Le diplomate est revenu sur les attaques terroristes du 15 janvier dernier, en signalant qu’il faut une riposte globale menée dans le strict respect des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.

« Vous pouvez compter sur l’appui des Nations-Unies sur le terrain, ainsi que sur Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial des Nations-Unies pour l’Afrique de l’Ouest, de notre engagement dans le Sahel », a avancé le Secrétaire général de l’ONU.

Roch kaboré a montré sa reconnaissance à ban-Ki-Moon pour son soutien qui a permis au Burkina de tenir le pari de l’organisation des élections.

Après sa visite de 48 heures au Burkina, la troisième au pays des hommes intègres, Ban Ki-Moon s’envolera pour la Mauritanie.

Mathias Lompo
BURKINADEMAIN.COM