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Présidentielle 2015 : Ziniaré s’engage à accompagner Roch Marc Christian Kaboré à Kosyam

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Le candidat du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Roch Marck Christian Kaboré, a tenu un meeting au chef lieu de la région du Plateau central, Ziniaré, ce 19 novembre 2015.
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C’est le stade municipal de Ziniaré qui a accueilli la population de l’Oubritenga, du Ganzourgou et du Kourwéogo.
Le coordonnateur régional du plateau central, Boniface Zango a invité la population à voter massivement le MPP pour que le candidat du MPP soit élu président au soir du 29 novembre prochain.

Le représentant des 17 partis alliés au MPP, Abdoul Salam Kaboré, lui, a salué les populations de Zorgho, Boussé et Ziniaré pour leur courage et leur détermination. « Nous, partis de gauche progressistes alliés, nous vous rassurons de notre détermination et soutien indéfectible au candidat du peuple a fin qu’au soir du 29 novembre 2015, le ¼ de coup K-O soit efficace », a-t-il ajouté.
militants

Le candidat du MPP, Roch Marc Christian Kaboré a promis un Centre hospitalier régional à Ziniaré, dans les 5 années à venir, de lutter contre les écoles sous paillottes et les effectifs pléthoriques dans les établissements, de lutter contre le chômage des jeunes. Puis, il a dit qu’il allait construire des universités dans chaque région, rendre l’accès à l’eau potable une réalité et désenclaver toutes les régions.
Mathias Lompo

Le MBDHP visite les auteurs du coup d’état à la MACA

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Le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a rendu public un communiqué, après avoir rencontré les Généraux Gilbert Diendéré et Djibrill Bassolé, inculpés dans le cadre du putsch du 16 septembre 2015, à la Maison d’arrêt et de correction des armées (MACA). Lisez plutôt!
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Le mercredi 18 novembre 2015, une délégation du Mouvement Burkinabè des Droits de l’Homme et des Peuples (MBDHP) s’est rendue à la maison d’arrêt et de correction des armées (MACA), en vue de rendre visite aux personnes détenues suite aux évènements des 16 septembre et jours suivants consécutifs à la tentative de coup d’Etat de l’ex-régiment de sécurité présidentielle (RSP).

Auparavant, soit le 20 octobre 2015, une mission du MBDHP s’était rendue à la maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou (MACO). A cette occasion, le Mouvement avait rendu visite à l’ensemble des détenus dont les anciens ministres, maires et autres élus détenus en ces lieux.

Ces visites du MBDHP s’inscrivent dans le cadre de ses missions de promotion et de protection des droits humains et visent à s’enquérir des conditions de détention de l’ensemble des personnes arrêtées et détenues.
Ainsi, à la MACA, le MBDHP a rencontré au total 43 détenus dont les généraux Gilbert DIENDERE et Djibril BASSOLE et 33 autres personnes détenues dans le cadre des évènements du 16 septembre 2015 et jours suivants. Ces personnes sont réparties dans quatre (4) quartiers. Le Mouvement a également visité l’ensemble de ces quartiers ainsi que les locaux de détention.

A l’issue de ces visites, le MBDHP fait le constat que les conditions de détention à la MACO demeurent difficiles du fait de la surpopulation et de l’hygiène déplorable.

A la MACA par contre, ces conditions sont acceptables ainsi que l’ont reconnu les personnes qui y sont détenues.
Toutefois, la préoccupation essentielle soulevée au cours de ces visites demeure le traitement diligent des dossiers en cours devant la justice. Cette préoccupation est partagée par le MBDHP qui, pour les dossiers pendants, a toujours souligné le fait que le droit à un procès juste et équitable dans des délais raisonnables constitue un droit de l’Homme. C’est pourquoi, le Mouvement émet, une fois de plus, le souhait que tous les moyens nécessaires (humains et matériels) soient mis à la disposition de la justice pour le traitement adéquat de ces dossiers.

Le MBDHP souhaite donc vivement que les procédures entamées suivent normalement leurs cours, aillent jusqu’à leurs termes et que la justice soit dite de façon impartiale.

Enfin, le MBDHP remercie madame la ministre de la justice, des droits humains et de promotion civique, monsieur le Doyen des juges d’instruction du tribunal militaire de Ouagadougou ainsi que le personnel pénitentiaire de la MACO et de la MACA pour avoir permis et facilité la réalisation de ces visites.

Fait à Ouagadougou le 19 novembre 2015

Le Comité exécutif national

Présidentielle 2015: le révérend-pasteur, Dr Olivier Kabré parle aux candidats

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A quelques jours du scrutin présidentiel du 29 novembre prochain, les Eglises Evangéliques Inter-Dénominations, par la voix de leur président, le révérend-pasteur, Dr Olivier Kabré, ont publié une déclaration. Lisez-plutôt!

REVEREND
« L’histoire nous apprend que l’homme n’apprend rien de l’histoire. »

La première guerre mondiale, 14-18, avec toute l’horreur, les sacrifices, les larmes et le sang des peuples sur toute la planète n’a pas été source d’enseignements et de leçons. Elle devrait servir pour éviter la deuxième guerre mondiale. Aussitôt après survint malheureusement celle-là, 39-45, qui fut plus meurtrière, ravageuse. Elle a été la réponse à l’amnésie de la race humaine.

L’Afrique vit, de nos jours, une grande tragédie après celle de l’ère coloniale. Les cris, les pleurs, les meurtres, les crimes, les rebellions, les guerres fratricides sont les lots journaliers de son existence. Il y a longtemps que le Rubicon a été franchi au Liberia, en Syrie, en Libye, au Soudan, en Côte d’Ivoire…

Le mal de l’Afrique est somme toute l’après élection présidentielle. Pour un seul fauteuil, il y a plusieurs candidats, cela est à l’honneur de la démocratie. Mais hélas! Dans la logique, le fauteuil présidentiel réclame une seule personne; il ne choisit pas le plus intelligent, le plus beau, le plus riche, le roi, le prince, … Ce fauteuil n’est pas non plus un long et large banc pour accueillir deux ou plusieurs personnes. Pourquoi alors le malheur de l’Afrique y provient-il , à la suite de la proclamation des résultats d’élections présidentielles qui génèrent des rebellions, des subversions, des coups d’Etat ?

L’homme politique africain n’est-il pas capable de dépassement pour respecter le verdict des urnes ? Doit-il toujours croire que le « moi » doit triompher du choix du peuple ?

Les évènements des 30 et 31 Octobre 2014 et la tentative de coup d’Etat du 16 septembre dernier doivent donc instruire les 14 candidats en course pour la magistrature suprême. Ils doivent faire montre de beaucoup de retenue dans leur propos et leur comportement. Ils gagneraient surtout à faire montre de grandeur d’esprit et de sagesse, sinon la quarantaine de morts que tout le peuple pleure aujourd’hui serait des victimes inutiles et leur sacrifice suprême serait vain.

Et les acteurs et actrices, qui vont jeter le trouble dans ce beau pays, notre chère patrie, qui oseront contester, par la violence et dans la violence, le verdict des urnes des scrutins électoraux seront purement et simplement comparés aux dignitaires de l’ancien régime. On leur appliquera le sobriquet « Toulourou » de feu le Président Maurice Yaméogo. « Tout-loup est roux », « Toulourou »

Chers compatriotes, chers candidats, tout pouvoir vient de Dieu.
C’est pourquoi, chacun de nous, à quelque niveau qu’il se trouve, devrait se comporter comme la Bible le recommande dans Colossiens 3 :12<>.

Que Dieu bénisse le Burkina Faso

Révérend Dr. Olivier K. Kabré.

Président des Eglises Evangéliques Inter-Dénominations
(Mission Oméga)

Chevalier de l’Ordre National,
Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques

Présidentielle 2015: le candidat Issaka Zampaligré pense même à mettre Kosyam en location

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A travers cette interview réalisé à son domicile, le candidat indépendant à la présidentielle du 29 novembre 2015, maître Issaka Zampaligré, est revenu sur ses motivations. Lisez plutôt!
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A quand remonte votre engagement politique ?

Mon expérience politique au Burkina a commencé tôt avec d’énormes souffrances. Cela, parce que dans les années 1988-1989, le front populaire, dans toute sa rigueur de mise à mort d’un processus libérateur, s’était acharné sur ma personne. C’est ainsi que j’ai passé deux mois dans le sous-sol de la sureté nationale. A l’époque le responsable de cette instance s’appelait Tapsoba Madi Pascal. C’est entre les mains de la police que j’ai atterri dans le conseil et je rend grâce à Dieu, parce qu’en son temps il y avait plusieurs centres opérationnels qui procédaient aux mêmes enlèvements les nuits et il y avait aussi la gendarmerie nationale qui faisait les mêmes opérations pour faire taire définitivement la voix de justice et de la libération que nous avons enclenché déjà 1983. Après avoir passé deux mois à la sureté, mon passeport m’a été retiré par Tabsoba Kouka Pierre. Je ne peux même pas vous dire ce qu’on me reprochait. Les mêmes personnes de la police qui m’ont retenu pendant ce temps là m’ont pris un jour et dit que les personnes qui avaient demandé de me garder ne demandent plus de mes nouvelles, qu’ils allaient me libérer, mais c’est à moi de faire en sorte que l’on ne puisse pas remettre en cause la décision. Un prisonnier ne recherche que la liberté, c’est ainsi que je suis parti pour retrouver ma famille. Notre pays a besoin de justice, c’est pourquoi je m’engage à incarner cette justice là. Moi, j’ai eu plus de chance à l’époque; d’autres ont malheureusement disparu. Aujourd’hui, je souhaite que nous puissions tourner le dos à tous cela. Pour moi, ce qui est important, c’est de reconsidérer le Burkina Faso et de se considérer comme une seule et même famille.

Votre nom de chef signifie la promesse de Dieu s’accomplira est-ce que votre candidature est une promesse de Dieu ?

Je ne sais pas; j’ai écouté mon cœur tout simplement. Je suis candidat par devoir, parce que notre situation interpelle chacun de nous. Vous auriez pu faire la même chose comme moi. Tous ceux qui sont indignés, qui recherchent le chemin de la renaissance, du renouveau, une solution pour que le vivre ensemble redevienne le critère de notre vie et non pas l’argent; tous ceux qui pensent que le Burkinabè a besoin de dignité ont le devoir de le faire. Nous sommes tous interpellés. Il n’y a aucun bonheur pour moi à être dans un palais, alors que les Burkinabè ne sont pas heureux.
Des Burkinabè vivant à l’extérieur sont entrés au pays pour se présenter, afin de se faire une place auprès du pouvoir. Serait-il pas votre cas ?
Vous savez si j’avais voulu être premier ministre dans ce pays, je l’aurais été puisque ce sont mes collègues qu’on venait chercher à la BCEAO pour en faire des ministres. Il ne pouvait pas me le proposer, parce qu’ils savent qui est Zampaligré. Tous ceux qui ont été à la BCEAO et qui sont encore vivants le savent même Charles Konan Bany de la Côte d’Ivoire en sait quelque chose.
On ne va pas au moment du ramassage des copies d’une épreuve d’examen demander de remettre en route de nouvelles épreuves. Tout ce passe comme si finalement aujourd’hui on découvrait ce qui se passait dans notre pays. Or, tout ce qu’a été fait dans ce pays relèvent des noms, des mains, des cœurs, des esprits, des intelligences qui l’ont conçu et mis en œuvre.

Quels sont les moyens de la mise en œuvre de votre projet de société.?

Nous avons les moyens. Si nous revoyons le train de vie de l’Etat, si nous consacrons peu de ressources à des dépenses inutiles. Je ne veux pas afficher une prospérité grandiloquente qui impressionne, qui séduise mes compatriotes. Identifions les postes prioritaires, afin que demain s’il y a 100 F CFA dans les caisses de l’Etat que chacun puisse en avoir au moins 1 F CFA. Même s’il faut mettre Kosyam en location pour que la population vive mieux.

Quelles seront vos mesures de sortie de crise sur la situation de l’université de Ouagadougou?

Vous êtes perdus si vous pensez qu’il faut agir dans le court terme, parce que vous aurez à subir et non à agir. La communauté scientifique et universitaire qui regorge tant de compétences me proposera dans un délai très réduit comment elle pense résoudre cette crise là. Elle est payée pour ça. Je leur dirai pourquoi on ne mettrait pas dans chacune des régions un lycée professionnel, en ce sens que si l’on a un métier, on ne manque jamais d’emploi…

Comment comptez-vous résoudre la question de la justice et les dossiers de crimes économiques et de sang pendants en justice?

Dire aux magistrats qu’il y a simplement à se souvenir de la formation de juriste qu’ils ont reçu et de l’obligation qu’ils ont à travailler, parce qu’ils perçoivent un revenu. Un délai leur sera accordé. Les décisions que ces magistrats prendront seront rendues publiques. Si vous avez un salaire dans votre organe vous avez l’obligation de travailler. Il n’est pas normal que des gens perçoivent des doubles revenus et ne fassent même pas leur travail et nous allons être alerte dessus. Nous connaissons les textes, nous verrons ce qu’ils ont produit. Est-ce qu’ils ont rendu une décision de justice et on pourra mesurer la performance des uns et des autres. C’est la vérité aussi, c’est ça la justice sociale. On ne va pas entretenir des gens qui sont des serpents dans nos vies. C’est aussi simple que ça et on n’a pas besoin d’aller à l’université pour le dire.

Quel pronostic faite vous ?

Moi, je veux être le président qui va arriver soit le 29 novembre soit après le 29. Les statistiques, on en a même pas ici. Nous n’avons pas d’appareils statistiques. Celui qui se chatouille pour rire doit savoir que le peuple burkinabè a les yeux ouverts. Rappelez-vous que ce sont des véhicules des gens de l’ancien régime qui ont été brulés et si nous n’avons pas de solutions pour cette jeunesse si nous ne rétablissons pas l’égalité et la justice sociale le même fléau frappera chacun d’entre nous quelque soit le président qui arrivera.

Réalisé par Joachim Batao

Paul Zoungrana signe « Et si les armes devenaient des fleurs « 

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A la faveur du putsch manqué du 16 septembre dernier, Paul Zoungrana a consigné ses émotions et ses ressentis dans un recueil de poème qu’il a dédicacé, le 17 novembre à Ouagadougou.
auteur

Acteur de la résistance et de la lutte pour la libération du pays des mains des putschistes, l’auteur a rédigé, entre le 17 et le 30 octobre 2015, ce recueil de poème : « Et si les armes devenaient des fleurs ». Pour lui, l’écriture est un outil par excellence pour revendiquer, donner du sens à ses sentiments.

C’est une œuvre de 82 pages reparties en 11 titres, notamment l’hymne de la peur, couvre-feu, front des mères, putschistes en classe, sept maximes pour sept jours de crime, tombé le point levé, vision troublée, combat pour la libération, écho des maux, jeunesse patriotique et enfin paix apparente.

L’auteur magnifie la fierté et le courage de la jeunesse burkinabè pour avoir dit non à la barbarie du RSP à travers des titres, tels que combat pour la libération, jeunesse patriotique. Il rend aussi hommage aux martyrs tombés sur le champ de bataille. Il affirme que c’est du devoir des vivants de rendre hommage aux morts et de glorifier ceux qui ont sacrifié leurs vies pour la liberté des autres.

L’œuvre a été éditée par Sankofa et Gurli Editions. Selon Jean Claude Naba, responsable de la maison d’édition dès que sa structure a reçu l’œuvre de Zoungrana, elle n’a pas hésité à le publier tellement il était d’actualité.
Pau P. Zoungrana est le directeur de la Compagnie Théâtrale Arts en Intersection; il est auteur dramatique, comédien et metteur en scène. Titulaire d’une maîtrise en Arts dramatique, il a écrit, entre autres, un moment (2007), la virgule de l’histoire (2008), les sept barbes (2010), les zéros morts (2014) etc.

Joackim BATAO

Attentat à Paris: témoignage poignant d’une sud-africaine

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La Sud-africaine, Isobel Bowdery, âgée de 22 ans, a raconté qu’elle assistait à Paris au concert des Eagles of Death Metal au Bataclan, le vendredi 13 novembre 2015 à Paris, lorsque les terroristes ont fait irruption dans la salle.
FRANCE

Elle a dit s’être allongée et  » avoir fait la morte pendant plus d’une heure » pour échapper aux assaillants.
« Retenant ma respiration, essayant de ne pas bouger, de ne pas pleurer, de ne pas donner à ces hommes la peur qu’ils voulaient voir ». Pour elle, la manière dont les terroristes « ont méticuleusement visé et tiré sur les gens dans la fosse », où elle se trouvait, « sans aucune considération pour la vie humaine », « ne semblait pas réelle ».

 » C’était seulement un vendredi soir à un concert de rock. L’ambiance était bonne, tout le monde dansait et souriait, et quand ils sont arrivés par la porte principale et ont commencé à tirer, on a naïvement cru que cela faisait partie du spectacle ». La jeune femme décrit « les dizaines de personnes tuées juste devant elle: « les mares de sang sur le sol », les « cris des hommes qui tenaient les corps sans vie de leur copine ».

La jeune femme, dont le message a été largement relayé par la presse anglo-saxonne, termine son récit sur une note d’espoir en appelant chacun à vivre « les vies dont les victimes innocentes de cette tragédie rêvaient ».

Mathias Lompo

Législatives 2015 : Le CDP lance sa campagne à Saaba

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La section Kadiogo du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), a procédé au lancement officiel de sa campagne pour les législatives du 29 novembre prochain dans la commune rurale de Saaba.

KOUANDA
Les cadres du parti se sont mobilisés, avec à leur tête El Hadj, Mahamadi Kouanda qui conduira, la campagne dans la province du Kadiogo.
Selon le directeur provincial de campagne, El hadj Mahamadi Kouanda, le parti est venu vers les populations de Saaba et ses environs, pour solliciter leurs voix, afin de siéger à l’Assemblée Nationale.

« Notre parti est résolument engagé au développement du Burkina, et cela passe par notre présence à la représentation Nationale. Le CDP est là pour construire le pays et non pour le détruire », a indiqué M. Kouanda qui a dit que le CDP a été disqualifié dans la course à la présidence du Faso, mais pas pour les législatives.

L’ancien député, Achille Tapsoba, était présent à cette rencontre, où le mot d’ordre était la paix, la tolérance et l’unité. Les représentants des différentes sensibilités ont réaffirmé leur engagement et leur gratitude au parti. A les en croire, même si le fondateur du parti n’est pas physiquement présent à leurs côtés, ils sont confiants que les idéaux du parti seront pérennisés.

Anderson Koné

Législatives 2015: l’ADF/RDA sonne le rassemblement à Bobo Dioulasso

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L’Alliance pour la démocratie et fédération(ADF)RDA) a organisé le lancement de sa campagne législative, le dimanche 15 novembre 2015 à Bobo Dioulasso.
GILBERT O

Tour à tour, les représentants des jeunes et des femmes ont appelé à voter pour le parti de l’éléphant.
La tête de liste aux législatives de l’ADF/RDA dans la région du Houet, Lassina Bondé, s’est exprimé en ces termes: « Décidez-vous. Si vous avez confiance en nous, votez. Votez l’ADF/RDA, si vous n’avez pas confiance en nous, votez toujours. Mais faites le bon choix, car de votre choix dépend l’avenir de notre pays. Le Burkina a trop souffert. Il doit se développer maintenant ».

Le candidat a déploré la désertion de militants qui ont aussitôt retourné la veste, lorsque leurs erreurs les ont rattrapés.
Selon M. Bondé, les militants restés à l’ADF/RDA sont aminés d’une volonté d’agir en commun, celle de construire ensemble le renouveau de leurs espérances.

« Nous allons toujours œuvrer pour la paix, la liberté et la Justice. L’emploi des jeunes et leur appui pour la création », a laissé entendre Gilbert Ouédraogo qui a dit que son parti ne compte pas rester là où il est tombé.
A l’en croire, l’ADF/RDA va se relever; en tirant des enseignements du passé.

Philippe Traoré

Niger: l’opposant Hama Amadou arrêté et déferré

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Le leader de l’opposition nigérienne, Hama Amadou, a été arrêté, le samedi 14 novembre 2015 , à sa descente d’avion, en provenance de Paris où il s’était exilé.
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En l’arrêtant, la police a tenu à exécuter le mandat d’arrêt lancé à son encontre. Il a été directement conduit à la prison civile de Niamey où il passera sa première nuit. Puis, il a été transféré dans un autre établissement, à Filingué, à 200 kilomètres de la capitale.

A noter que la police a dû faire usage de grenades lacrymogènes pour disperser les militants de Hama Amadou et se faire un chemin de l’aéroport à la prison civile de Niamey.

Anderson Koné

Présidentielle 2015: la CCVC interpelle les candidats à la magistrature suprême

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Vous qui aspirez à assumer la lourde tâche de présider aux destinées du Burkina Faso pour les cinq prochaines années, les populations burkinabè en leurs diverses composantes attendent de vous, à l’entame de la campagne électorale, des éléments d’assurance à travers des projets de société courageux et déterminants pour leur bien-être et leur plein épanouissement.
Intervenant dans un contexte post-insurrectionnel et de lendemains de résistance populaire victorieuse contre le coup d’Etat de type fasciste du 16 septembre 2015, ces élections ne sauraient constituer un simple tremplin pour l’accession au pouvoir de politiciens, champions en promesses de campagnes mais en réalité, peu soucieux des préoccupations et attentes de notre peuple.

candidats 2015

A la faveur de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 en effet, le peuple burkinabè a montré sa volonté et sa capacité à prendre en main son destin. Faut-il le rappeler, c’est au prix de vies humaines arrachées, de sang versé et de sacrifices divers consentis par le peuple burkinabè, que le mouvement populaire insurrectionnel des 30 et 31 octobre 2014, conduit sur l’ensemble du territoire a chassé Blaise COMPAORE du pouvoir. Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) puis la CCVC ont pris une part active à ces longues années de luttes et de résistance populaire, qui ont contribué à fragiliser les fondements de ce régime et à conduire à sa chute.
Aujourd’hui encore, ce même peuple reste mobilisé et déterminé. Il veille et veillera à ce que ses préoccupations pressantes, celles portées par la CCVC notamment, soient pleinement satisfaites.

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s

En toute légitimité, le peuple insurgé des 30 et 31 octobre 2014 a cru qu’en se débarrassant du système Compaoré, il verrait, au moins, poindre quelque lueur d’espoir en de lendemains meilleurs.
Hélas, à coups de promesses rarement tenues, le pouvoir de transition aura réussi, par un malicieux tour de passe-passe, à mettre en mode négation les attentes pressantes du peuple, notamment en matière de lutte contre l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques. Tout autant, c’est avec une complaisante soumission à la nébuleuse communauté internationale, lui imposant comme but ultime de sa mission l’organisation d’élections, que les autorités de la transition ont systématiquement relégué au second plan les préoccupations des nombreuses couches de nos populations en matière sociale.
Le constat reste donc que, depuis quelques années, la situation sociale des populations burkinabè s’est particulièrement dégradée. Une telle situation s’explique, pour l’essentiel, par les facteurs suivants :
• Le règne ambiant et persistant de l’impunité, du fait de la mise sous tutelle de la justice ;
• La négation de fait des libertés politiques et démocratiques, consacrée par le verrouillage du jeu politique au bénéfice du clan Compaoré et associés ;

• La poursuite de l’application des Programmes d’ajustement structurel (PAS), qui secrète un lot de conséquences désastreuses au détriment de nos populations, en matière de santé, d’éducation, de logement, d’emploi des jeunes, etc., hypothéquant toute possibilité de développement et maintenant ainsi notre pays sous domination ;
• Le renchérissement continu des prix de produits de grande consommation (riz, sucre, lait, huile, savon, hydrocarbure, etc.) qui restent hors de portée de larges couches de nos populations ;
• Le mépris et la marginalisation des populations paysannes, spoliées de leurs terres par de nouveaux riches et souvent victimes d’évictions forcées et de répression sauvage, telle que ce fut le cas à Kounkounfouanou dans la province du Gourma et dans d’autres localités de notre pays ;
• Les menaces répétées contre les libertés publiques fondamentales (d’opinion et d’expression, de manifestation, d’organisation, etc.), gages du droit citoyen d’interpellation et de contrôle de l’action publique.
Mesdames, Messieurs les candidat(e)s
Il est évident qu’aucun pouvoir ne pourra bénéficier de quelque sursis que ce soit, si les préoccupations suivantes ne sont pas satisfaites à terme :

I. POUR LES MARTYRS DE L’INSURRECTION POPULAIRE DES 30 ET 31 OCTOBRE 2014 ET DU PUTSCH AVORTE DU 16 SEPTEMBRE 2015.

1. Identification complète, vérité et justice pour les martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et ceux du putsch avorté du 16 septembre 2015 ;

2. Indemnisation des familles des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de celles du putsch avorté du 16 septembre 2015 et prise en charge totale des blessés de l’insurrection populaire et du putsch avorté du 16 septembre 2015 ;

3. Accord de statut de Pupilles de la Nation aux enfants des martyrs, ainsi qu’à ceux des blessés handicapés à vie.
II. CONTRE L’IMPUNITE DES CRIMES DE SANG, DES CRIMES ECONOMIQUES, LA CORRUPTION ET LA FRAUDE.

4. Réouverture effective et instruction sérieuse du dossier Norbert ZONGO et compagnons ;
5. Vérité et justice pour DABO Boukari, disparu dans les locaux de l’ex-régiment de Sécurité Présidentielle (RSP), alors installé au sein du Conseil de l’Entente ;

6. Vérité et justice pour Thomas SANKARA, Flavien NEBIE, Salifou NEBIE, Oumarou Clément OUEDRAOGO, Blaise SIDIANI et Emile ZIGANI et toutes autres victimes de crimes de sang impunis ;
7. Jugement et sanctions de tous les commanditaires et auteurs de crimes de sang et de crimes économiques, qui doivent être frappés d’indignité politique et électorale ;

8. Mandat d’arrêt contre Blaise COMPAORE et François COMPAORE et mise aux arrêts de toute personne impliquée dans des crimes de sang et crimes économiques ;

9. Identification et jugement de ceux qui ont ordonné de tirer, ainsi que de ceux qui ont tiré sur les insurgés les 30 et 31 octobre 2014 et sur les résistants au putsch du 16 septembre 2015, causant de nombreuses pertes en vies humaines et de nombreux blessés ;

10. Prise de mesures concrètes et efficaces contre la corruption et la fraude. Assainissement de la gestion des marchés publics, aussi bien au niveau des procédures d’attribution que dans la résiliation des marchés (institutions, DGMP, Faso Baara, DACR …) ;

11. Identification et saisie des biens et fonds détournés par les dignitaires du régime de Blaise Compaoré et prise de mesures nécessaires en vue de recouvrer les fonds expatriés ;
12. Audit des départements ministériels, des sociétés d’Etat et autres institutions et projets. Audit de la gestion des communes, notamment des opérations de lotissements. Jugement et sanction des auteurs de pillages et leur expropriation au profit des populations ;

13. Audit sur l’accaparement abusif des terres rurales au détriment des paysans et expropriation des personnes coupables de ces faits, au bénéfice des populations ;
14. Audit des privatisations réalisées dans le cadre des Programmes d’Ajustement Structurel (PAS) et nationalisation des sociétés bradées.

III. CONTRE LA VIE CHERE, POUR LA JUSTICE SOCIALE.
15. Non signature par le Burkina Faso des Accords de partenariat économique (APE) dont le contenu actuel est porteur de graves dangers pour l’économie nationale, particulièrement l’agriculture et l’industrie ;
16. Relèvement des salaires, des pensions de tous les agents de l’Etat et de ses démembrements, des travailleurs du privé, en activité ou à la retraite en rapport avec le coût de la vie – relèvement du SMIG à hauteur de 50 000 FCFA et suppression de l’IUTS sur ledit SMIG ;

17. Réduction significative et contrôle des prix et de la qualité des produits de 1ère nécessité : riz, mil, maïs, haricot, huile, sel, sucre, lait, etc. ;
18. Réduction des taxes sur les produits pétroliers, de l’IUTS, des taxes qui frappent les petits commerçants, les artisans, les prestataires de services et suppression de la TVA sur les prêts bancaires ;
19. Amélioration des conditions de vie et d’études des élèves et étudiants, notamment par la réinstauration de bourses scolaires, l’augmentation des bourses et aides des étudiants, la construction d’infrastructures scolaires et universitaires (écoles, CEG, lycées, amphithéâtres, cités universitaires adaptées, etc.), ouverture de lignes de transport en commun spéciales en faveur des élèves et étudiants dans les centres urbains ;
20. Effectivité de l’école gratuite et obligatoire pour tous jusqu’à l’âge de 16 ans pour les enfants des deux sexes ;
21. Formation professionnelle gratuite des jeunes et adoption et mise en œuvre d’un programme de résorption du chômage notamment des jeunes ;

22. Suppression des cotisations obligatoires et autres cotisations spéciales pour les parents d’élèves et audit des fonds collectés par les Associations de parents d’élèves (APE) ;
23. Prise en compte des langues nationales dans les différents ordres d’enseignement et dans l’administration publique et éradication de l’analphabétisme ;

24. Prise en charge gratuite des urgences médicales, chirurgicales et obstétricales ;
25. Arrêt de l’expropriation des paysans de leurs terres. Révision à la hausse des prix d’achat du coton et autres produits des paysans. Baisse des coûts des intrants agricoles et disponibilité desdits intrants notamment pour les céréales ;
26. Accès au logement décent pour les populations en ville comme en campagne et baisse des loyers des maisons à usage d’habitation ;
27. Accès à l’électricité et à l’eau potable ;
28. Désenclavement des zones rurales ;
29. Construction de barrages, de retenues d’eau et de système de canalisation au profit des agriculteurs et des éleveurs ;
30. Arrêt des P.A.S. et des privatisations sauvages des entreprises publiques. Institution d’une allocation chômage particulièrement pour les travailleurs victimes des P.A.S.

IV. POUR LE MAINTIEN ET L’ELARGISSEMENT DES LIBERTES POLITIQUES ET DEMOCRATIQUES.
31. Renforcement des acquis de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015, notamment par :
la garantie effective de la liberté de presse, d’expression, de réunion, d’organisation, de grève, de circulation, de manifestation sur la voie publique ;

le libre accès des citoyens et des différentes composantes de la société burkinabè aux médias d’Etat ;
l’introduction dans la loi fondamentale de la reconnaissance de « l’insurrection populaire » comme mode de contestation et de lutte du peuple face à tout pouvoir qui violerait les droits des populations ;
la garantie de la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national ;
32. Garantie effective du respect de la vie humaine, de l’inviolabilité du domicile, du secret de la correspondance et de la communication ;

33. Respect des libertés démocratiques et syndicales, notamment par :
l’annulation des dispositions et mesures attentatoires au droit de grève (levée de l’interdiction du droit de grève des magistrats) ;
l’annulation de la mesure d’exclusion et reprise des étudiants exclus de l’université de Koudougou ;
la reconnaissance du droit d’organisation et de grève pour tous les corps paramilitaires (police, douanes, eaux et forêts) ;
la relecture de la loi 013, portant régime juridique applicable aux agents et emplois de la Fonction Publique, de la loi 27 portant régime juridique applicable aux emplois et aux agents des collectivités territoriales et de la loi 028, portant Code du travail au Burkina Faso (y compris la grille salariale) ;
l’application effective des dispositions réglementaires sur le tâcheronnat ;

34. Démantèlement des bases militaires étrangères installées au Burkina, qui constituent une menace pour la liberté et l’indépendance du pays.
Mesdames, Messieurs les candidat(e)s
En cette période de campagne électorale, marquée par une effervescence particulière, votre responsabilité à toutes et tous est pleinement engagée, quant à la préservation de la concorde entre filles et fils du Burkina.
Aussi, notre peuple n’admettra qu’aucun(e) d’entre vous, dans la perspective enivrante de la conquête et de la gestion du pouvoir d’Etat, n’en vienne à semer des germes de guerre civile, en titillant la fibre ethnique, confessionnelle ou régionaliste de nos populations pour parvenir à ses fins.

Mesdames, Messieurs les candidat(e)s à l’élection présidentielle du 29 novembre 2015
La CCVC vous soumet ainsi, les préoccupations pressantes de notre peuple qui, au-delà de simples promesses de campagne, attend de chacune et chacun de vous des réponses sous formes d’actions concrètes.
En tout état de cause, la CCVC s’emploiera à renforcer la mobilisation populaire et à poursuivre la lutte :
pour la vérité et la justice pour les martyrs et blessés de l’insurrection populaire et de la résistance au putsch du 16 septembre 2015 ;

contre l’impunité des crimes de sang et des crimes économiques ;
pour la préservation et la garantie des libertés publiques ;
pour le bien-être de nos populations des villes et campagnes ;
pour la souveraineté et l’indépendance véritable du Burkina Faso.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs les candidat(e), l’expression de notre considération distinguée.
Ouagadougou, le 13 novembre 2015

Pour la Coordination nationale,
Le premier vice-président
Chrysogone ZOUGMORE