Plusieurs fusillades ont éclaté, ce 13 novembre 2015, dans les rues de la capitale de France, Paris. Bilan provisoire, au moins 129 morts et plusieurs centaines de blessés.
La première fusillade a éclaté à proximité d’un bar et d’un restaurant du Xe arrondissement de Paris, près de la rue Bichat, faisant au moins plusieurs blessés.
Une autre fusillade s’est produite au Bataclan, une salle de spectacle du XIe arrondissement où selon la préfecture de police, une prise d’otage aurait également lieu. Un bilan fait état de quatre-vingt personnes décédées.
La troisième fusillade a eu lieu rue de Charonne, toujours dans l’est de Paris.
La police et les secours sont sur place. Des périmètres de sécurité ont été mis en place. Trois stations de métro ont été fermées.
Par ailleurs, trois déflagrations ont été entendues aux abords du Stade de France, au nord de Paris, où se déroulait la rencontre France-Allemagne. Plusieurs sources évoquent des bombonnes de gaz contenant des clous. D’autres des grenades. Ces explosions auraient fait trois morts, selon le premier bilan de la préfecture.
Bilan provisoire, au moins 129 morts dont 7 terroristes.
François Hollande, qui assistait au match, a été évacué par les services de sécurité et s’est rendu au ministère de l’Intérieur pour « faire le point sur la situation » où une cellule de crise a été mise en place autour du chef de l’Etat. Puis, il a fait une annonce où il a décrété l’état d’urgence et la fermeture des frontières. Dans la foulée, un conseil de ministres extraordinaire a eu lieu.
Karim Benzema à la sortie de sa mise en examen dans l'affaire de chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena
Karim Benzema
Acculé en garde à vue, Karim Benzema s’avoue « choqué » d’avoir été utilisé par son « ami » Karim Zenati comme intermédiaire pour faire chanter Mathieu Valbuena
. Karim Benzema à la sortie de sa mise en examen dans l’affaire de chantage à la sextape contre Mathieu Valbuena Karim Benzema
Lorsqu’il pénètre le 5 novembre, capuche sur la tête, dans les locaux de la police judiciaire de Versailles, il sait qu’il va être entendu dans l’enquête sur le chantage à la « sex-tape ». Et pour cause, son nom a fuité dans la presse.
La garde à vue débute: les enquêteurs cherchent à déterminer si l’attaquant du Real Madrid s’est comporté en ami ou en maître chanteur lors d’une rencontre avec Valbuena le 5 octobre.
Durant les premières heures, Benzema nie toute implication. Mais pour les enquêteurs qui ont en main plusieurs écoutes téléphoniques dont celle d’une conversation du 6 octobre avec Zenati au sujet de l’entrevue de Clairefontaine, Benzema « chique » -il ment, dans le jargon policier.
Les policiers abattent alors une carte maîtresse: la retranscription de cette conversation dans laquelle le footballeur raconte sur un ton moqueur le « visage blanc » de son coéquipier « en panique » lorsqu’il lui dit avoir vu la « vidéo chaude », et tous les arguments qu’il a utilisés.
Lors de sa troisième audition au cours de cette garde à vue, les policiers lisent la retranscription. Karim Benzema demande à revenir sur ses déclarations précédentes. Et ses premiers mots sont pour Zenati, son ami d’enfance du quartier populaire du Terraillon à Bron (Rhône), connu de la justice pour un go-fast et le braquage de supérettes.
« Je suis embarrassé par rapport à mon ami Karim Zenati, parce que quand il est sorti de prison et même quand il était dedans, je me suis occupé de lui. Nous sommes vraiment très proches », confie Benzema.
« J’ai bien eu une conversation avec Zenati, sur la manière d’aborder le sujet avec Mathieu Valbuena », poursuit-il. « Que Karim Zenati bénéfice de quelque chose derrière, c’était pas mon but, j’y ai pas pensé, je suis choqué, franchement, je suis con quand je vois tout ça », souffle-t-il aux policiers, tout en assurant avoir agi « sans arrière-pensée ».
Pour l’avocat du Madrilène, le ténor lyonnais Alain Jakubowicz, « ces déclarations montrent sa totale bonne foi, le fait qu’il n’a eu aucune intention malveillante ». « Aujourd’hui je n’exclus pas que Karim Zenati ait pu avoir un double jeu, le moins qu’on puisse dire est qu’il n’a pas rendu service à Benzema », a-t-il déclaré.
Pour autant, face aux enquêteurs, Benzema persiste et signe: « Zenati, c’est quelqu’un de sérieux et quelqu’un en qui j’ai confiance. » En revanche, pas un mot de compassion lors de cette audition pour son coéquipier avec lequel il a partagé pourtant une quarantaine de sélections en équipe tricolore.
Alors s’il a traité Valbuena de « tarlouze » dans une conversation téléphonique interceptée par la police, c’est parce qu’il était « remonté » de voir son nom cité dans la presse, pensant que Valbuena l' »avait balancé ».
Néanmoins, interrogé sur la question de Zenati lui demandant si Valbuena « va rien lâcher », Benzema dit l’avoir « interprété comme le fait que Mathieu (lui) avait dit qu’il ne paierait pas », reconnaissant implicitement qu’il pouvait bien être question d’argent.
L’avocat de Mathieu Valbuena a « pris acte » de ces déclarations, précisant que son client réservait sa position à la juge d’instruction qui doit l’entendre prochainement. « Je m’interroge sur les intentions de Benzema, sur ce qu’il pensait faire », a toutefois estimé Didier Domat.
La juge versaillaise a mis en examen Zenati et Benzema, interdisant à ce dernier d’entrer en contact avec son coéquipier.
Photo de famille d'officiels à l'ouverture de la première semaine du PIDA à Abidjan
Le Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) tient du 13 au 17 novembre 2015 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, sa première semaine.
«Accélérer la mise en œuvre des infrastructures pour renforcer l’intégration africaine». C’est sous ce thème qu’a débuté ce vendredi 13 novembre 2015 à Ouagadougou la première semaine du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA).
La présente semaine devrait permettre aux parties prenantes de booster la mise en œuvre du Plan d’action prioritaire du PIDA qui contient au total un portefeuille de 51 projets à mettre en œuvre de 2012 à 2020.
Outre les réunions statutaires du Comité de Pilotage, du Groupe Consultatif pour les Infrastructures (IAG), du Conseil pour le Développement des Infrastructures (CID), d’autres réunions sont au programme. Il s’agit de :
– la table ronde sur le genre et le développement inclusif des infrastructures;
– la table ronde sur le PIDA et son impact sur la mise en œuvre des aspirations de l’Agenda 2063 de l’Afrique;
– la discussion de haut niveau sur les effets du PIDA dans la création d’emplois;
– la table ronde avec les partenaires sur le mécanisme de prestation de services PIDA (SDM);
– Visite du corridor l’Abidjan-Lagos.
La Semaine du PIDA devrait aider dans la préparation et la formulation de mesures à prendre par les organes de l’union Africaines auprès de qui les décisions politiques de haut niveau sont nécessaires pour accélérer la mise en œuvre des projets PIDA qui sont confrontés à de divers défis (politiques, financiers). La semaine permettra également d’aborder la contribution du secteur privé dans la mise en œuvre des projets sur le terrain.
Dans l’ensemble, cette semaine va augmenter la visibilité du PIDA, de ses projets et de son impact sur les économies et les populations africaines en général.
Comprendre le PIDA
Le programme de Développement des Infrastructure en Afrique (PIDA) est une initiative de la Commission de l’Union Africaine, en partenariat avec l’Agence de Planification et de Coordination du NEPDA et de la Banque Africaine de Développement (BAD). Le PIDA a été approuvé par l’UA à sa 18e session ordinaire tenue du 29 au 30 janvier 2012 à Addis Abeba, en Ethiopie.
Etant une initiative continentale, le PIDA vise à combler les déficits en infrastructures qui ont freiné la compétitivité de l’Afrique dans le marché mondial. Le programme fournit un cadre commun pour les acteurs africains pour construire des infrastructures nécessaires pour créer de nouveaux emplois pour une population croissante, accroître le commerce intra africain et stimuler le développement socio-économique du continent.
Faut-il le rappeler, les infrastructures dans le cadre du PIDA concernent l’énergie, les transports, les eaux transfrontalières et les technologies de l’information et de la communication.
Aller de l’avant avec le concept de semaine
Depuis l’adoption du PIDA en Janvier 2012, de nombreuses activités ont été entreprises dans le domaine de renforcement de capacités humaines, de création d’un environnement favorable et d’un plaidoyer envers les décideurs de haut niveau (par exemple, la première réunion du Conseil pour le Développement des Infrastructures en Janvier 2014, le Sommet de Financement de Dakar en Juin 2014, le lancement du mécanisme de prestation de services du PIDA (SDM) en Novembre 2014, le lancement du Réseau Continental des Affaires (CBN) en Juin 2015, etc.).
En outre, des initiatives telles que le réseau des facilités de préparation des projets, le Réseau des journalistes du PIDA ont été mises en place pour faciliter les synergies entre les donateurs et accroître la visibilité du PIDA, ses projets et son impact respectivement.
Malgré les nombreuses activités déjà menées, le PIDA après trois années de démarrage n’a pas véritablement connu une meilleure harmonisation des actions. Ainsi, dans le passé, toutes les réunions liées au PIDA telles que le Comité de Pilotage, le Conseil pour le Développement des Infrastructures, le réseau continental des affaires (CBN) et les autres réunions continentales sur les infrastructures telles que le Consortium pour les Infrastructures en Afrique (ICA) ont été organisées séparément.
Il s’agit donc à travers la présente semaine, de créer des synergies entre les différentes parties prenantes du programme afin de l’avant dans sa mise en œuvre, notamment du Plan d’action prioritaire.
Deux commissaires de l’Union africaine, des dames, étaient de l’ouverture de la première semaine du PIDA
Les engagements des pouvoirs publics sur les infrastructures
Au cours d’un point de presse tenu en début de soirée ce vendredi, des membres du comité de pilotage dont la commissaire à l’énergie de l’Union africaine, Dr Elham Ibrahim ; Assane Ibrahim Mayaki, secrétaire exécutif du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD) ; Rhoda Peace Tumusiime, commissaire à l’économie rurale et à l’agriculture de l’UA et Madame Moono Mupolota de la BAD ont insisté sur l’engagement des pouvoirs publics à réaliser des infrastructures. Ainsi selon Mayaki, 80% des infrastructures réalisées en Afrique entre 1960 et 2000 ont été l’œuvre des Etats.
Mais, aujourd’hui, plus que jamais, dit-il, il faut aller vers une implication du privé africain dans le financement des infrastructures ; l’aide au développement étant appelée à disparaître.
Pour sa part, la commissaire Tumusiime a souligné le rôle des infrastructures dans le développement de l’agriculture et du monde rural.
Les personnalités retenues pour remplacer les candidats recalés de l’Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (RDA) ne font pas l’unanimité.
De sources concordantes, les leaders du parti de l’éléphant procèdent à leur remplacement sur les listes des élections législatives avec leurs sœurs, leurs frères ou leurs enfants.
Ils en veulent pour preuve qu’à Ouahigouya, c’est la sœur du président, Marie Rose Sawadogo, née Ouédraogo qui a été coptée pour le remplacer. A Ouagadougou, c’est sa benjamine Marie Ouédraogo qui a été choisie. Ce n’est pas tout; à Boulsa, le chef de Bonane s’est fait remplacer par son fils.
Face à cet état de fait, les militants du parti voudraient attirer l’attention des dirigeants qui s’apprêtent à déposer les listes, afin qu’ils ne commettent, disent-ils, pas une énième forfaiture.
« On a décrié cette situation en 2012, lorsque le président Gilbert Ouédraogo avait positionné sa femme pour les législatives. On a cru qu’avec l’insurrection populaire, nos dirigeants allaient tirer des enseignements », déplore une source qui avance qu’il est temps que les militants soient retenus sur la base de la méritocratie, du militantisme avéré et du don de soi.
En tous les cas, si les intéressés ne sont pas entendus à temps, c’est le parti, déjà fragilisé, qui va prendre un sérieux coup. De fait, les « vrais militants » risquent, si rien ne change, de déserter le parti, en laissant derrière eux, les leaders, avec les membres de leurs familles, comme militants.
Le ministre délégué à la sécurité, Alain Jean-Claude Zagré et les dirigeants de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) ont fait, ce 12 novembre 2015 à Ouagadougou, une mise au point du processus électoral pour un scrutin juste et crédible.
Le ministre délégué à la sécurité, Alain Jean-Claude Zagré, le chef d’état-major général de la gendarmerie, Tuandaba Coulibaly et le directeur général de la police nationale, Lazard Tarpaga, ont visité le quartier général de la CENI. Ils se sont imprégné des mécanismes de pilotage des élections.
« Le peuple attend de la CENI des élections transparentes et crédibles. Et les hommes chargés du volet sécurité se sont attelés à cela. De ce fait, nous avons intérêt à rester en contact permanent, afin que tout se passe bien », a avancé le ministre Zagré.
Le président de la CENI, Me Barthélemy Kéré, quant à lui, il a dit que le système VSAT et la logistique mise en place rassurent.
Victime du putsch manqué du 16 septembre dernier, Mamadou Tiècoura Touré, a été inhumé, ce jeudi 12 novembre 2015, en présence des autorités de la transition, ses parents, ses amis et ses camarades de classe.
« Tu t’es sacrifié pour une grande cause, pour la grande cause des peuples libres qui ont payé leur liberté avec le sang », a déclaré le ministre en charge de la communication, Frédéric Aimé Nikiéma qui s’est exprimé au nom du gouvernement de la transition.
A l’en croire, la mémoire du « combattant de la liberté » restera éternelle, car « sa lutte n’a pas été vaine et ne sera pas trahie. Au-delà de la Nation, ce martyr de la liberté appartient désormais à l’histoire du Burkina Faso et à celle de l’humanité ».
Mamadou Tiécoura Touré avait reçu une balle dans l’abdomen devant sa porte le 17 septembre 2015. Après deux mois de lutte, il a succombé à sa blessure, le 10 novembre dernier. Il était l’aîné d’une famille de quatre enfants. Agé de 20 ans, il faisait la classe de terminale.
Les Étalons du Burkina ont été Battus, ce jeudi 12 novembre 2015 à Cotonou, sur le score de 2 à 1 par les écureuils du Bénin.
Les joueurs burkinabè ont encaissé un premier but sur un penalty, transformé par Stéphane Sessegnon. Puis s’en est suivi un second sur une volée de Bello Batoundé. Les Étalons étaient revenus au score, avec Prejuce Nakoulma, profitant d’une erreur pour loger le ballon dans les filets adverses.
C’est la troisième défaite consécutive des Etalons. Ils avaient perdu face au Botswana en match aller des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) et en match amical devant le Mali.
Toutefois, les Étalons ont encore la chance de se qualifier au match retour, prévu au Stade du 4-Août de Ouagadougou, le mardi 17 novembre prochain.
L’Union pour la renaissance / Parti sankariste a débuté sa campagne présidentielle au Kadiogo par une campagne de proximité dans la ville de Ouagadougou, le mardi 10 novembre 2015.
Avant la tenue des deux grands meetings dont les dates restent à préciser, Me Bénéwendé Sankara, candidat de l’Unir/ Ps est allé rencontrer les militants des gares et marchés de Ouagadougou. Cette rencontre, inscrite dans la stratégie de campagne du parti, vise à « toucher du doigt » les réalités du terrain et sensibiliser les électeurs à « voter utile ».
Le premier point de rencontre avec les militants et sympathisants a été la gare routière de Ouaga-inter. Là, le candidat a parlé de son programme de société, avant de se pencher sur le désintérêt de l’ancien régime de doter la gare d’infrastructures et les tracasseries routières.
«Il faut que ça change, et pour qu’il y ait un vrai changement, faites votre choix en faveur de l’Unir/ Ps, car vous savez que nous menons ensemble le même combat», a-t-il lancé.
A Tampouy, c’est aussi la gare routière qui a servi de cadre d’échange avec les militants. « Nous avons compris et nous n’allons plus donner notre voix à des gens qui nous ont fait, dans le temps, de fausses promesses » a déclaré le premier responsable de la gare.
Selon Salam Sawadogo, habitant du quartier, le candidat idéal est Me Sankara. De ses explications, « depuis la création de l’Unir/Ps en 2000, l’homme est resté constant dans sa lutte contre le régime de Blaise Compaoré et de la défense des idéaux de Thomas Sankara ».
Puis, cap a été mis sur les quartiers périphériques de Ouagadougou. Dans les quartiers Zongo, Nonssin, Bissighin et Yagma, Me Sankara est allé vivre « les réalités du terrain ». Pour Abdoul Kader Ouédraogo, c’est une scène inédite :« nous n’avons jamais vu ça ici. Accepter de venir dans cette poussière, descendre pour marcher avec nous, voir dans quelles conditions nous vivons, c’est un vrai président »
Les responsables Unir/Ps de ces différentes localités ont profité pour exposer leurs difficultés à leur futur président, afin que celui-ci, au soir du 29 novembre, y apporte des solutions. Les problèmes se résument aux questions des lotissements, des infrastructures sociales de base, telles que l’eau, la santé et l’éducation.
Lille's French head coach Herve Renard looks on during the French L1 football match Lille versus Bastia on November 7 2015, at Lille Grand Stade Pierre Mauroy stadium in Villeneuve-d'Ascq. AFP PHOTO / DENIS CHARLET
Les mots désabusés à l’issue du, ne seront donc pas restés sans suite. Cinq jours plus tard, En pleine trêve internationale, le club nordiste, Lille, a annoncé qu’il mettait fin à sa collaboration avec le coach à la chemise blanche, d’Hervé Renard, après le match nul concédé face à Bastia, samedi soir (1-1). Lille’s French head coach Herve Renard looks on during the French L1 football match Lille versus Bastia on November 7 2015, at Lille Grand Stade Pierre Mauroy stadium in Villeneuve-d’Ascq. AFP PHOTO / DENIS CHARLET
Après 13 journées de championnat, le Losc ne pointe qu’à la 16e place du classement, avec deux victoires seulement et un point d’avance sur le premier relégable.
« Je dis : c’est pitoyable. » Samedi dernier, la conférence de presse de Renard avait laissé poindre une certaine lassitude chez le technicien, comme l’avaient raconté nos confrères du quotidien Libération. Renard, la mine défaite, avait notamment estimé que le spectacle proposé par ses joueurs avait été « pitoyable » et avait reconnu qu’il n’avait pas la solution pour améliorer le jeu de son équipe, 3e meilleure défense de Ligue 1 mais aussi et surtout 2e moins bonne attaque, malgré le 5e plus gros budget de France (environ 70 millions d’euros) et le talent de son jeune milieu offensif Sofiane Boufal.
« Absolument convaincu du talent présent au sein de l’effectif et de la pertinence des orientations prises cet été, Michel Seydoux (le président du club, ndlr) prendra rapidement les décisions qui viseront à revoir le management de l’effectif professionnel pour reconstruire une dynamique positive et remettre le projet lillois sur la voie du succès, avec l’objectif à court terme d’obtenir des effets concrets et rapides sur le jeu et les résultats de l’équipe », dit le communiqué.
M. Renard avait été recruté en mai dernier, après sa vcitoire avec la Côte d’Ivoire à la CAN en 2015.
Le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), a tenu un meeting, le 11 novembre 2015 à Dédougou, chef-lieu de la région de la Boucle du Mouhoun.
Cinq interventions, rythmées d’animations musicales, ont ponctué le rassemblement du candidat du MPP avec les militants et sympathisants, venus des 47 communes et des villages de la région. La directrice provinciale de campagne du Mouhoun, Korotimi Koté a invité les militants à voter Roch Marc Christian Kaboré, le 29 novembre 2015, afin de lui permettre de relever les défis de développement du Burkina. Et le coordonnateur régional de campagne, Dieudonné Maurice Bonané, a égrené un chapelet de doléances. Il a parlé du désenclavement de la région, des questions d’éducation, d’énergie et de l’eau.
« Au niveau de la santé, nous avons décidé de finaliser le Centre hospitalier régional (CHR) de Dédougou et de mettre le plateau technique à bon niveau pour offrir un cadre adéquat aux malades. L’autre volet sur lequel nous mettrons un accent, c’est l’éducation. Dans la Boucle du Mouhoun, l’offre d’enseignement est en-deçà des attentes. C’est pourquoi, nous prenons l’engagement de faire en sorte qu’il n’y ait plus d’écoles sous paillotes. Dans notre programme, nous avons également fait de la lutte contre le chômage, notre priorité», a réagi Roch Kaboré qui a avancé qu’il compte renforcer la production du coton dans la Boucle du Mouhoun.
Pour finir, il a demandé aux populations de la Boucle du Mouhoun de porter leur choix sur lui, afin de lui permettre de mettre en œuvre son programme de société.