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Enquête sur le coup d’état manqué: Un numéro vert à disposition de la population

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A travers ce communiqué, la Commission d’enquête sur les évènements du 16 septembre 2015 appelle les populations à collaborer pour toutes informations en lien avec les événements du coup d’état manqué.
soldats RSP

La commission d’enquête sur les événements du 16 septembre 2015 a été créée par décret N° 2015-1053/PRES-TRANS/ P M du 28 septembre 2015. Elle est chargée de faire la lumière sur les faits ayant donné lieu à la tentative du coup d’état militaire du 16 septembre 2015.

A ce titre, elle recueille toutes informations nécessaires à l’établissement des faits, et entend toute personne physique ou morale, susceptible de lui fournir des informations se rapportant à sa mission.

Depuis sa mise en place, la commission a déjà entendu, à la date du 23 octobre 2015, une centaine de victimes de coups et blessures volontaires et voies de fait, ou ayant subi des pertes de matériels du fait des évènements.
Par ailleurs, à ce jour, plus d’une quarantaine de personnalités militaires et civiles ont été entendues en qualité de personnes ressources. Il est important de signaler que tous les ayants-droit ou ayants-cause des victimes décédées ont déjà témoigné devant la commission d’enquête.

La commission d’enquête est logée au conseil économique et social, à Ouagadougou.

Les populations sont invitées à appeler les numéros verts de la commission d’enquête, pour toutes informations en lien avec les événements du 16 septembre 2015 et jours suivants, et pouvant permettre de faire toute la lumière sur les faits.
En rappel, toutes les personnes entendues par la commission, quel que soit leur statut, le sont en qualité de personnes ressources, susceptibles d’apporter des informations utiles se rattachant auxdits évènements.

Rappel Numéros verts : 80 00 12 10 et le 80 00 12 11

Présidentielle ivoirienne: le candidat Charles Konan jette l’éponge

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L’ancien Premier ministre ivoirien, Charles Konan Banny a organisé une conférence de presse, ce 23 octobre 2015 à Abidjan pour annoncer son retrait de l’élection présidentielle du dimanche prochain.

KONAN
Choisi comme le candidat de la Coalition nationale pour le changement (CNC), M. Banny a de nouveau dénoncé un scrutin inique, pris en otage par le régime en place qui obtenir un nombre

L’ancien premier ministre Charles Konan Banny a parlé de plusieurs centaines de personnes inscrits en double sur la liste électorale.

De ses explications, des « doublons biométriques » étaient affichés sur la liste électorale ivoirienne, soit des doubles inscriptions d’une même personne lui permettant éventuellement de voter deux fois. important de voix.
Après Amara Essy et Mamadou Koulibaly, c’est le troisième candidat à se retirer dans la course à la magistrature suprême ivoirienne. A présent, il ne reste plus que 7 candidats en course.

Anderson KONE

Compte rendu du conseil extraordinaire des ministres du 22 octobre 2015

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Le Conseil des ministres s’est tenu à Ouagadougou, le jeudi 22 octobre 2015, en séance extraordinaire, de 09 H 00 mn à 14 H 00 mn, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso, Président du Conseil des ministres.
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Il a délibéré sur les dossiers inscrits à son ordre du jour, entendu une communication orale, procédé à une nomination et autorisé des missions à l’étranger.
Le Conseil a adopté un décret portant approbation des statuts particuliers de l’Institut des hautes études internationales (INHEI).

L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts particuliers de l’Institut des hautes études internationales aux dispositions du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique (EPSCT).

I.2. AU TITRE DU MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES
Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté trois (03) rapports.
Le projet de loi porte autorisation de ratification de l’accord de financement conclu entre le Burkina Faso et l’Association internationale de développement.

D’un montant d’environ 23 milliards de francs CFA, ce financement, d’une durée de quatre (04) ans, vise l’amélioration du service public dans les ministères en charge de la Justice, de la Fonction publique et de l’Education nationale.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le premier rapport est relatif à un décret portant approbation des Statuts particuliers du Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF).

L’adoption de ce décret permet de doter le Fonds d’appui aux activités rémunératrices des femmes (FAARF) de nouveaux statuts, conformément à la loi N° 010-2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et au décret N° 2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des fonds nationaux.
Le deuxième rapport est relatif à un décret portant approbation des statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social (FBDES).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts particuliers du Fonds burkinabè de développement économique et social aux dispositions du décret N° 2014-610/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des fonds nationaux.
Le troisième rapport est relatif à l’appel d’offres ouvert pour les travaux de construction de soixante un (61) collèges d’enseignement général (CEG) réduits dans les treize (13) régions du Burkina Faso au profit du ministère de l’Education nationale et de l’alphabétisation (MENA).

Le Conseil a marqué son accord pour la passation des marchés aux entreprises suivantes :
lot 01 : infructueux pour absence d’offres conformes ;
lot 02 : ENTREPRISE COMPAORE MAHAMADI (ECM), pour un montant de cent soixante millions cinq cent douze mille sept cent quatre-vingt-quinze (160 512 795) FCFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 03 : infructueux pour absence d’offres conformes ;
lot 04 : GROUPEMENT EKS SA/SOGEDIM, pour un montant de cent soixante-dix-huit millions cinq cent cinquante-neuf mille six cent quatre-vingt-dix (178 559 690) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 05 : ESO.COM-BTP, pour un montant de quarante-neuf millions cent dix mille trois cent soixante-dix-neuf (49 110 379) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
lot 06 : GROUPEMENT YIDIENNE/SOYIS, pour un montant de quarante-sept millions huit cent quatre-vingt-quinze mille cent trente-cinq (47 895 135) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de trois (03) mois ;
lot 07 : GROUPEMENT YIDIENNE/SOYIS, pour un montant de quatre-vingt-dix-neuf millions sept cent cinquante-cinq mille six cent quatre-vingt-trois (99 755 683) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 08 : GESEB, pour un montant de cent quarante un millions deux cent dix-neuf mille trois cents (141 219 300) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 09 : E.K.K, pour un montant de cent trente-six millions deux cent mille cinq cent soixante (136 200 560) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 10 : PHOENIX, pour un montant de deux cent quatre millions quatre-vingt-quatre mille trois cent dix-huit (204 084 318) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
lot 11 : TECHNIBAT BTP, pour un montant de cent trente-huit millions neuf cent cinquante-trois mille six cent vingt un (138 953 621) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 12 : ESSAF, pour un montant de cent douze millions neuf cent quatre-vingt-onze mille neuf cent quatre-vingt-treize (112 991 993) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 13 : BETHEL, pour un montant de deux cent quarante-neuf millions cent quatre-vingt-quinze mille soixante-treize (249 195 073) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
lot 14 : GROUPEMENT EKS SA/SOGEDIM, pour un montant de cent soixante-dix-huit millions cinq cent cinquante-neuf mille six cent quatre-vingt-dix (178 559 690) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 15 : BETHEL, pour un montant de cent quarante-neuf millions cinq cent dix-sept mille quarante-quatre (149 517 044) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 16 : EGCP, pour un montant de cent quatre-vingt-treize millions cent quarante-trois mille quatre cent trente-trois (193 143 433) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
lot 17 : SAHEL CONSTRUCTION, pour un montant de cent quarante-quatre millions sept cent quatre-vingt-seize mille trois cent quarante-six (144 796 346) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de quatre (04) mois ;
lot 18 : EDHC, pour un montant de cent quatre-vingt-onze millions cent quatre-vingt-treize mille quarante-neuf (191 193 049) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois ;
lot 19 : infructueux, pour absence d’offres conformes ;
lot 20 : BURKIMBI CONSTRUCTION, pour un montant de deux cent soixante-huit millions cinq cent quatre mille six cent cinquante-huit (268 504 658) francs CFA TTC avec un délai d’exécution de cinq (05) mois.
Le montant total des attributions s’élève à deux milliards six cent quarante-quatre millions cent quatre-vingt-douze mille sept cent soixante-sept (2 644 192 767) francs CFA TTC.
Le financement est assuré par le budget CAST/FSDEB, gestion 2015.

I.3. AU TITRE DU MINISTERE DE LA COMMUNICATION, CHARGE DES RELATIONS AVEC LE CONSEIL NATIONAL DE LA TRANSITION

Le Conseil a examiné un projet de loi et adopté un décret.
Le projet de loi porte régime juridique de la publicité au Burkina Faso.
Ce projet de loi vise à réformer le droit de la publicité au Burkina Faso, en vue de libéraliser et professionnaliser le secteur, de renforcer la régulation et l’appui de l’Etat et de mieux protéger les consommateurs.
Le Conseil a marqué son accord pour la transmission du projet de loi au Conseil national de la Transition.
Le décret porte modification des statuts de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts de la Radiodiffusion-télévision du Burkina (RTB), aux dispositions du décret N° 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif (EPA).

I.4. AU TITRE DU MINISTERE DE L’INDUSTRIE, DU COMMERCE ET DE L’ARTISANAT
Le Conseil a adopté un rapport relatif à la relecture des statuts de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso.
Les nouveaux statuts visent à assurer une meilleure représentativité de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso dans les milieux d’affaires et à garantir un choix démocratique libre et transparent des membres consulaires ainsi que ceux du bureau consulaire.
L’adoption de ce rapport permet de doter la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso de nouveaux statuts lui permettant de remplir convenablement ses missions.

I.5. AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE
Le Conseil a adopté trois (03) décrets.
Le premier décret porte statuts particuliers des Centres hospitaliers régionaux du Burkina Faso.
Le deuxième décret porte statuts particuliers du Centre national de transfusion sanguine (CNTS).
Le troisième décret porte statuts particuliers de l’Ecole nationale de santé publique (ENSP).
L’adoption de ces décrets vise à conformer les statuts des Centres hospitaliers régionaux, du Centre national de transfusion sanguine et de l’Ecole nationale de santé publique aux dispositions de la loi N° 010-2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et du décret N°2014-615/PRES/PM/MEF/MS du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de Santé.

I.6. AU TIRE DU MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS SECONDAIRE ET SUPERIEUR
Le Conseil a adopté un rapport relatif à une demande d’apurement partiel des arriérés de contribution de notre pays au budget de l’Ecole africaine de métiers de l’architecture et de l’urbanisme (EAMAU) à Lomé au Togo.
Le Conseil a marqué son accord pour l’apurement des arriérés de contribution de notre pays.
I.7. AU TITRE DU MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE ET DE L’ALPHABETISATION
Le Conseil a adopté un décret portant fixation des modalités de gestion des logements administratifs dévolus aux communes dans le domaine de l’éducation nationale.
L’adoption de ce décret permet de doter les collectivités territoriales de référentiels de gestion des bâtiments administratifs dans le domaine de l’éducation nationale.

I.8. AU TITRE DU MINISTERE DE LA JEUNESSE, DE LA FORMATION PROFESSIONNELLE ET DE L’EMPLOI
Le Conseil a adopté deux (02) rapports.
Le premier rapport est relatif à un décret portant statuts particuliers du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré (CFPR-Z).
L’adoption de ce décret vise à conformer les statuts du Centre de formation professionnelle de référence de Ziniaré, aux dispositions de la loi N° 10-2013/AN du 30 avril 2013, portant règles de création des catégories d’établissements publics et du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statuts général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.
Le second rapport est relatif à deux (02) décrets portant respectivement création et érection du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso (CFPI-B) et l’adoption de ses statuts particuliers.
L’adoption de ces décrets permet la création du Centre de formation professionnelle industrielle de Bobo-Dioulasso et son érection en établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique, conformément aux dispositions du décret N° 2014-612/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des établissements publics de l’Etat à caractère scientifique, culturel et technique.

I.9. AU TITRE DU MINISTERE DU DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE NUMERIQUE ET DES POSTES
Le Conseil a adopté un décret portant modification des statuts de l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication (ANPTIC).
L’adoption de ce décret vise à conformer l’Agence nationale de promotion des technologies de l’information et de la communication, aux dispositions du décret N° 2014-613/PRES/PM/MEF du 24 juillet 2014, portant statut général des Etablissements publics de l’Etat à caractère administratif.

I.10. AU TITRE DU MINISTERE DES SPORTS ET DES LOISIRS
Le Conseil a adopté un rapport relatif à l’organisation de la 28ème édition du Tour du Faso, sous le très haut patronage de Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, Président de la Transition, Président du Faso.
Cette édition qui se tiendra du 29 octobre au 8 novembre 2015, sur une distance de course de 1306,700 km, connaîtra une participation record de treize (13) pays à savoir, l’Algérie, l’Allemagne, le Bénin, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Erythrée, le Gabon, la Hollande, le Mali, le Maroc, la République Démocratique du Congo, la Suisse et le Burkina Faso avec trois équipes.
Le Conseil a instruit le ministre en charge du dossier à prendre les dispositions idoines pour une bonne organisation de cette édition.

II. COMMUNICATIONS ORALES
II.1. Le ministre de la Santé a fait au Conseil une communication relative à l’organisation de la 13ème édition de la Journée africaine de la médicine traditionnelle, le 24 octobre 2015 à Ouagadougou, sous le thème « Règlementation des tradipraticiens de santé dans la région africaine de l’OMS ».
Cette édition, placée sous le haut patronage de sa Majesté le Mogho Naaba Baongo, a pour objectifs de renforcer la visibilité du secteur de la médecine et de la pharmacopée traditionnelle, d’améliorer la cohésion entre les acteurs, de renforcer la collaboration entre les agents de la médecine conventionnelle, les tradipraticiens de santé et les autres acteurs, d’insuffler une dynamique au secteur.

III. NOMINATIONS
III.1. NOMINATIONS DANS LES FONCTIONS INDIVIDUELLES

AU TITRE DU MINISTERE DE LA SANTE

Madame Sondouwaga Ramatou SAWADOGO/WINDSOURI, Mle 96 953 R, Médecin de santé publique, 1ère classe, 5ème échelon, est nommée Directrice régionale de la santé du Nord.

Le Ministre de la Communication, Chargé des Relations avec le Conseil
National de la Transition,

Porte-parole du Gouvernement

T. Frédéric A.K. NIKIEMA

Les agents du ministère des Affaires étrangères dénoncent les agissements de leur ministre

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Le Syndicat autonome des agents du Ministère des Affaires étrangères (SAMAE) a organisé, le 22 octobre 2015 à Ouagadougou, une conférence de presse pour parler des difficultés des agents dudit département.
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Selon le SAMAE, le ministre aurait affecté tous les agents de son cabinet à l’extérieur, des secrétaires aux chauffeurs en passant par les agents de sécurité. Le dernier acte du chef du chef de ce département serait la note verbale adressée au Ministère Royal des affaires étrangères du Danemark mettant fin à la mission du chargé d’affaires à l’ambassade du Burkina dans ce pays.

Pour le Secrétaire Général du SAMAE, Rasmané Congo, l’intéressé n’a pas signé un certificat de prise de service du premier conseiller qui a refusé de rentrer au pays après la fin de sa mission. « Le premier conseiller a été rappelé conformément à la règle qui veut qu’après cinq ans de service à l’ambassade que tout agent revienne servir au pays », a-t-il avancé.
Pour ce faire, le SAMAE exige que les affectations en cause soient reconsidérées, surtout qu’un comité d’affection soit immédiatement institué.

Par ailleurs, le syndicat exige la lumière sur les fautes commises par le secrétaire général depuis sa nomination, le retour du premier conseiller au Burkina Faso, au plus tard à la fin du mois d’octobre et la fin de « l’acharnement injuste » contre le chargé d’affaires.

Mathias LOMPO

3e édition des JPICC : les artistes pour plus d’investissements dans le secteur culturel

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La 3e édition des Journées de promotion des industries culturelles et créatives (JPICC) a ouvert ses portes ce jeudi 22 octobre 2015 à Ouagadougou.
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Le ministère de la culture, à travers sa Direction de la promotion des industries culturelles et créatives (DPICC) organise la 3e édition des JPICC du 22 au 23 octobre 2015. A cet effet, les acteurs du secteur culturel se sont retrouvés au comptoir burkinabè des chargeurs afin de réfléchir sur la question de l’accès aux sources de financement. D’où le thème « financement des activités culturelles au Burkina Faso : analyse et perspectives ».

Selon Inoussa Samandoulgou, représentant des acteurs du secteur privé de la culture, ces journées sont un « un cadre d’échanges et de réflexions des acteurs sur les mécanismes de financement des activités culturelles au Burkina Faso ». Pour lui, les réflexions qui seront menées vont permettre de renforcer les techniques d’accès aux fonds et sources de financement. Le représentant du ministre de la culture Djakaria Hema a déclaré que l’ambition de cette édition interpelle et engage dans la nécessité d’un partenariat gagnant et d’une synergie d’actions.
culture 2. 22oct

Le représentant du ministre a expliqué le secteur de la culture ne dispose pas d’un mécanisme financier propre. Cela ne permet pas d’accroitre le volume des investissements et de renforcer l’appui aux initiatives culturelles, a-t-il conclu.

En rappel, dans le cadre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD), le Burkina Faso a identifié les industries culturelles comme secteur prioritaire.
Joackim BATAO

Crise au CENOU: Soutien de taille au DG

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Le conseil d’administration du Centre national des œuvres universitaires (CENOU) a rendu public un communiqué sur la crise qui oppose le Directeur général aux pensionnaires des cités universitaires. Lisez plutôt!
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Depuis le 02 octobre 2015, le Centre national des œuvres universitaires (CENOU) traverse une crise, suite d’une part, à l’occupation illégale des chambres des cités de Kosssodo et de la Patte d’Oie par des étudiants, et d’autre part, à la fermeture de la direction générale du CENOU sise à Kossodo et des centres régionaux des œuvres universitaires (CROU) de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso. Même si les faits qui ont conduit à cette situation trouvent leur motif dans le souhait de ces étudiants d’intégrer les chambres des cités malgré le report de la rentrée scolaire et universitaire au 08 octobre 2015, force est de constater que les méthodes utilisées sont à déplorer.

En effet, les administrateurs retiennent (i) qu’un groupe d’étudiants a rejeté la date du 06 octobre 2015 sollicitée par la direction générale du CENOU pour réunir les conditions minimales pour une admission réussie dans les cités universitaires eu égard au mot d’ordre de grève lancé par l’Unité d’action syndicale et qui a entraîné une paralysie des administrations jusqu’au 30 septembre 2015 suite au coup d’état manqué du 16 septembre 2015 ; (ii) que le même groupe a séquestré des agents de l’administration et fermé à clé les entrées de leurs services. Cette situation a eu pour conséquence un arrêt d’activités par le personnel des structures centrales et du CROU de Ouagadougou depuis le mardi 20 octobre 2015 mettant ainsi en péril les prestations de la restauration et de santé. Il annonce une généralisation de cet arrêt dans les autres centres régionaux.
Certes, les conditions de vie des étudiants ne sont pas les meilleures, mais nous condamnons fermement les séquestrations qu’ils infligent au personnel et tout acte remettant en cause les principes de vie communautaire.

En conséquence, faisant fond sur les discussions que nous, administrateurs du Conseil d’administration du CENOU ont consacrées à la crise et malgré les réserves émises par les membres représentant les étudiants, sommes convenus des principes et initiatives ci-après:

1. Réaffirmons notre soutien à la direction générale du CENOU, en particulier son directeur général et l’ensemble du personnel.

2. Soulignons que le dialogue est un outil crucial pour la recherche d’un consensus sur un large éventail de solutions. Les étudiants tout comme la direction générale du CENOU doivent donner la priorité au dialogue à tous les niveaux et en tout temps.

3. Confirmons que le respect de la procédure et des critères d’admission et de réadmission dans les cités universitaires est une condition essentielle pour une gestion efficiente de l’hébergement des étudiants et cautionnons par ailleurs ladite procédure et lesdits critères institués au CENOU.

4. Insistons sur l’importance des droits et devoirs du bénéficiaire du service public.

5. Par conséquent, nous demandons :
• au « Coordonnateur » de la « Coordination des délégués des résidents des cités universitaires de Ouagadougou » de rendre accessible les locaux de la direction générale du CENOU et du CROU de Ouagadougou ;
• aux étudiants ayant occupé les chambres universitaires illégalement, de les libérer et de déposer les clés des chambres au CROU de Ouagadougou ;
• à tout étudiant bénéficiaire des œuvres universitaires à s’engager durablement dans le respect des valeurs de base de notre société qui préconisent, entre autres, la primauté de l’intérêt général sur celui de l’individu, le respect dû aux aînés, à l’autorité, au personnel, … ;
• au Directeur général du CENOU, (i) de faire examiner diligemment les dossiers d’admission ou de réadmission des étudiants ayant libéré leurs chambres et rendu leurs clés ; (ii) d’intensifier les efforts conjoints visant à promouvoir la confiance de manière à favoriser une gestion efficiente des œuvres universitaires ;
• à tous les protagonistes de cette crise, de savoir raison garder pour réserver une année académique paisible et pleine de succès.

Ouagadougou, le 21 octobre 2015

Ont signé :

Daouda AKABI
Administrateur MEF

Benjamin OUOBA
Administrateur MASSN

Abdou Salam OUEDRAOGO
Administrateur personnel CENOU
Pr Antoine BERE
PCA

Un groupe de militants demandent la suspension des activités du CDP

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Les dirigeants actuels du CDP

Ceci est une déclaration d’un groupe de militants du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) qui demandent la suspension des activités politiques de l’ancien parti au pouvoir. Selon ces derniers, « l’actuelle classe dirigeante du parti n’est pas féconde, car incapable de produire un leadership qui puisse indiquer une voie pour le développement intégral du parti ». Lisez !

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Monsieur le président,

Dans la vie d’un homme, il y a des moments où il faut faire une halte, pour s’assurer de la superposabilité entre les aspirations individuelles et collectives, et surtout savoir si celles-ci restent une source d’inspiration pour la direction du groupe auquel il appartient, et opérer une réorientation qui convienne. C’est pourquoi, une analyse de la vie de notre parti le CDP, ces derniers temps, fait ressortir des insuffisances qui troublent notre sérénité et notre quiétude politique, grèvent l’épanouissement de nos convictions et entament sérieusement la réalisation de nos aspirations, lesquelles sont construites sur des valeurs de gestion participative du parti, de célébration de la démocratie, de l’exaltation de l’humilité et du dialogue, la construction d’un parti en phase avec les attentes des populations des villes et des campagnes et la réalisation d’un leadership pour conduire le Burkina vers le développement dans toute sa plénitude. Ces insuffisances se résument entre autres :

1- Un manque de communion entre la base et la direction du parti
Une sagesse dit : « Dieu nous a donné deux oreilles et une bouche pour que nous écoutions deux fois plus que nous ne parlions ». Malheureusement, la direction du CDP parle deux fois plus qu’elle n’écoute. Elle ne recueille jamais les avis de la base qui peuvent être parfois non superposables à ceux de la direction. Ceci a pour conséquence une nonchalance des militants dans le respect et la défense des orientations prises par la direction du parti. C’est la situation que vit actuellement le CDP. A cela s’ajoute l’inaccessibilité de certains membres du bureau exécutif. Pourtant « le contact humain est le véhicule essentiel de la démocratie » disait Jacques CHIRAC.

La direction du CDP n’a pas su respecter sa base en lui donnant le droit d’avoir son mot à dire dans la vie du parti. C’est pourquoi beaucoup de militants hésitent toujours à s’embarquer dans les mêmes aventures que la direction car celle-ci n’a pas créé de bonnes raisons pour qu’il n’en soit pas ainsi. A propos, Saint Exupéry disait : « si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas tes hommes et femmes pour leur donner des ordres, pour expliquer chaque détail, pour dire où trouver chaque chose. Si tu veux construire un bateau, fais naître dans le cœur de tes hommes et femmes le désir de la mer ».

2- Des actions dans La précipitation et la colère
Une sagesse dit : « Agir dans la précipitation n’engendre que regret et amertume » et selon une autre : « Montrer sa colère à un ennemi c’est lui offrir sa victoire ». Un proverbe allemand va dans le même sens en disant : « Agir dans la colère, c’est s’embarquer dans la tempête ».

Pourtant, c’est dans une ambiance de colère, de précipitation et d’imprudence que la direction du CDP prend ses décisions depuis l’insurrection. Or une sagesse dit : « La prudence ne prévient pas tous les malheurs mais l’imprudence les attire tous ». Le résultat de tels comportements est le cumule d’erreurs politiques avec la naissance d’un malaise au sein des militants, un affaiblissement continu du parti, une direction que les militants de base ont du mal à suivre.
Les adversaires du CDP ayant réalisé que ses réactions se font dans la précipitation, la colère et l’imprudence, utiliseront une seule arme nommée « exclusion » pour que ce parti multiplie ses erreurs politiques au point de s’affaiblir encore et encore.

3- Le manque de lecture, de vision et de stratégie politique
L’actuelle classe dirigeante du parti n’est pas féconde, car incapable de produire un leadership qui puisse indiquer une voie pour le développement intégral du parti. Ne dit-on pas d’ailleurs que c’est en mer agitée qu’on reconnaît la qualité du bois qui a servi à fabriquer un bateau ?

Malheureusement la direction du parti ne montre pas qu’il est du bon bois, car elle n’a pas réalisé que le vrai combat n’est pas tant contre celui qui l’a battu, mais de comprendre les raisons de son échec et réviser ses méthodes. Albert EINSTEIN disait à propos :

1- « Aucun problème ne peut être résolu sans changer le niveau de conscience qui l’a engendré ».

2- « C’est pure folie de faire sans arrêt la même chose et d’espérer un résultat différent ».
Nous sommes au regret de constater que l’actuelle direction est incapable de produire une stratégie, de planifier et exécuter des actions citoyennes pour une reconquête des cœurs des burkinabè.
L’incapacité de la direction du parti à dominer les émotions de l’échec, pour créer plus d’inspiration, de discernement, de vision et de stratégie, en vue d’une nouvelle dynamique pour éviter une déconfiture complète du parti est certaine.
A propos François MITTERAND disait « La pire erreur n’est pas dans l’échec, mais dans incapacité de dominer l’échec ». Ainsi nous réalisons que le grand ennemi de la loi, de l’ordre, du développement et du vivre ensemble est l’infirmité mentale dont souffrent la plupart de nos hommes politiques et intellectuels, sonnant leur culpabilité commune face à la montée de l’incivisme, à la violence et à la dérive.

De ce fait, la situation que vit notre peuple n’indique pas l’échec d’un camp face à celui d’en face, ni une victoire d’un camp sur l’autre. Elle est simplement le résultat de l’échec de notre classe politique dans son ensemble pour avoir nié les vertus de notre culture et de nos traditions, notamment le dialogue, même si elle en fait régulièrement recourt auprès du Mogho Naaba Baongho chaque qu’elle a le dos au mur. Malheureusement, l’actuelle classe politique, à l’image de toto, ne se souvient de rien dès qu’elle quitte le palais royal.

C’ est pourquoi, nous, signataires de la présente, ayant constaté le silence bruyant des sages (les anciens comme on le appelle) face au vacarme insonore de la jeunesse et désarmés du fait que le silence noble est menacé par le silence de la médiocrité, les paroles nourricières profanées par des orateurs qui n’ont pas œuvré à ce que les vertus du langage intellectuel germent dans leurs âmes, décidons de :

Suspendre notre participation à toute activité politique, le temps de reconstruire notre propre équilibre intérieur troublé par le fait que la politique ait perdu toute sa noblesse.
Prendre du recul dans l’optique de contribuer par des actions citoyennes à une régénérescence morale de notre société, soigner le socle de la probité et de l’éthique, contribuer à l’édification d’une classe politique à visage plus humain.

Ouagadougou le 12 octobre 2015

1-Kaboré Issaka
70 67 14 13
Resp. à la formation politique et civique/sous-section ardt. No 02

2-Kaboré Michel
Resp. à la santé, sous-section ardt.No 02

3-Diakité Bintou
Trésorière sous-section, ardt.No 02

4-Compaoré Souleymane
Délégué adjoint comité de base du secteur No 8

5-Kaboré W. Raymond
Responsable à la formation politique et civique du comité de base secteur No 8

Législatives 2015: la CENI appelle à faire les déclarations complémentaires des candidatures

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Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a l’honneur de rappeler les partis et formations politiques en compétition aux élections législatives du 29 novembre 2015 dont des candidats ont été déclarés inéligibles, que conformément à l’article 184 du Code électoral, ils sont autorisés à faire sans délai, des déclarations complémentaires visant le remplacement des candidats déclarés inéligibles.
CENI

A la déclaration complémentaire, doit être joint, le dossier complet du candidat de remplacement, conforme à l’article 175 du Code électoral. Les déclarations complémentaires sont adressées au Président de la CENI et déposées auprès du secrétariat général de la CENI, aux heures ouvrables.

Le Président de la CENI sait compter sur la diligence des partis et formations politiques concernés pour lui permettre de publier et diffuser dans les meilleurs délais lesdites déclarations dans tous les bureaux de vote et d’en informer le Conseil constitutionnel.

Pour le Président et par délégation,

Le Secrétaire Général

Dramane Ernest DIARRA

Officier de l’Ordre National

Eliminatoires CHAN 2016 : Le Nigeria proteste contre le Burkina

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Les super eagles locaux

La Fédération nigériane de football proteste contre le Burkina Faso pour le report du match retour des éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) 2016 au dimanche 25 octobre 2015, alors qu’il était programmé, le 24 du même mois.

Les super eagles locaux d
Les super eagles locaux d

La Fédération nigériane de football a contacté la Confédération africaine de football (CAF) pour exprimer son désaccord sur ce changement de date.

Selon le secrétaire général de la fédération nigériane de football Dr Mohammed Sanusi, la FBF a opéré ce report à cinq jours de la confrontation alors que le règlement stipule qu’il doit se faire au minimum dix jours avant la date initiale.
Toutefois, le Nigeria sera à Ouagadougou, le vendredi 23 octobre 2015 et il prendra contact avec la pelouse le samedi suivant.

En rappel, les Nigérians avaient battu les Etalons par 2 buts à 0.

Joackim BATAO

Congo Brazzaville: au moins 8 morts dans les manifestations contre le référendum

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L’opposition avait appelé à des manifestations dans la journée du 20 octobre 2015 à Brazzaville pour protester contre le référendum constitutionnel prévu dans 5 jours. Et les forces de l’ordre et de sécurité ont dispersé les manifestants.

CONGO
Au moins huit personnes ont été blessées, dont six grièvement par balles, selon des sources hospitalières.
L’hôpital de Makélékélé, quartier sud de Brazzaville, a reçu sept blessés, dont cinq par balles et dans un état grave, selon des sources médicales sur place. Les deux autres blessés ont été atteints par des éclats de grenades lacrymogènes, a-t-on indiqué de même source, précisant que faute de moyens pour les soigner sur place, tous avaient été transférés à l’hôpital général. Un autre blessé a été admis, touché par une balle à l’abdomen.

Il faut dire que la situation était extrêmement tendue à Brazzaville. Un commissariat du quartier avait été incendié, dans les quartiers sud de la capitale après l’interdiction d’une manifestation d’opposition annoncée pour mardi après-midi.
Des manifestants hostiles au pouvoir avaient également commencé à brûler des pneus et à se rassembler dans les quartiers sud, pour réclamer l’annulation du référendum sur une nouvelle Constitution, prévu dimanche 25 octobre.

En début d’après-midi, la grande avenue reliant le centre de Brazzaville à Makélékélé et au quartier Bacongo était jonchée de pyramides de pneus incendiés et d’étals renversés. Les forces de l’ordre s’affairaient à dégager ces barricades. Elles avaient été déployés dans le sud de la ville, considéré comme un des bastions de l’opposition.

Anderson KONE